La Suisse présidera dans quelques semaines et pour un mois le Conseil de sécurité de l'ONU. A Genève, des organisations se sont retrouvées cette semaine pour discuter de l'avenir de la guerre et de la paix pour les prochaines générations.
Avant la présidence du Conseil, plusieurs ONG ou institutions suisses souhaitent profiter de cette exposition publique à New York pour montrer leurs activités. En Suisse, l'Anticipateur de Genève pour la science et la diplomatie (GESDA), bras armé de la diplomatie scientifique de la Suisse et de la Genève internationale, et le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP) ont déjà lancé depuis l'année dernière un chantier à plus long terme.
Avec l'Université de Columbia, les deux entités souhaitent réfléchir à quels seront les effets des avancées technologiques et scientifiques sur la paix et la sécurité à l'avenir. La première réunion de ce nouveau partenariat a eu lieu mercredi et jeudi à Genève.
Contrôle des données, intelligence artificielle (IA), robots tueurs, ordinateurs quantiques ou armes biologiques sont autant de défis qui peuvent affecter la scène internationale. Comment réconcilier une approche mondiale avec des réalités locales, comment sortir de l'écosystème genevois ou international pour s'approcher des zones de conflit, telles ont été certaines des interrogations abordées.
Le temps des solutions n'est pas encore venu, mais la discussion a contribué à garantir que les bonnes questions sont posées. "Pour avoir un impact, nous devons commencer maintenant", a affirmé à Keystone-ATS la spécialiste de la recherche sur l'avenir, Sirkka Heinonen. "Nous sommes dans une société en crise", de la finance à l'environnement en passant par les technologies, et il est "urgent" de réfléchir.
Décideurs à convaincre
Selon l'ancien sous-secrétaire général de l'ONU Jean-Marie Guéhenno, si cet exercice avait été mené il y a 25 ans, "nous n'aurions pas été surpris par l'impact de Facebook". Les dirigeants politiques auraient vu son effet de changement".
Un avis que partage l'ambassadeur suisse pour la diplomatie scientifique Alexandre Fasel. "ChatGPT montre que nous avons besoin d'un instrument comme le GESDA", insiste-t-il. Il faut tenter de voir comment l'approche de celui-ci, qui tente d'anticiper sur 5, 10 et 25 ans s'applique à la question de la guerre et de la paix et d'identifier de possibles scénarios avant qu'ils n'arrivent.
Problème, il faut désormais convaincre les décideurs et les diplomates, souvent empêtrés dans le court terme et la prochaine élection. M. Fasel reconnaît cette difficulté et que le défi sera de montrer que l'approche est "scientifique" et non "militante".
Prochaines réunions attendues
Si le conflit en Ukraine n'a pas provoqué cette discussion, il a remis la thématique de la guerre parmi les préoccupations des citoyens. Un moment qui "tombe bien" pour aborder celle-ci à plus long terme, dit M. Fasel.
Comme d'autres, il relève à quel point la société s'est accélérée. Il y a 25 ans, personne ou presque ne savait qui était le président russe Vladimir Poutine et les smartphones n'existaient pas, a dit l'ambassadeur.
D'autres réunions suivront à New York l'été prochain puis en octobre lors du troisième sommet du GESDA à Genève. Un mécanisme permanent de conseil pour les décideurs politiques devrait ensuite être lancé à terme mais la réflexion devrait prendre plusieurs années, affirment aussi la trentaine de participants.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
A Genève, l'Hospice général a publié son traditionnel calendrier répertoriant les évènements qui sont organisés par les associations caritatives et les services publics pour les personnes isolées ou démunies durant les Fêtes de fin d'année. La brochure est notamment distribuée dans tous les centres d'action sociale.
"Où aller en ces fêtes de fin d'année?" est également accessible en ligne sur le site www.ou-aller-en-ces-fetes.ch. Ce calendrier réunit toutes les informations sur les événements, repas et soirées prévus pour la période des fêtes, indique l'Hospice général. Au total, une vingtaine d'événements sont à l'agenda.
Le premier événement aura lieu le mercredi 18 décembre sur le Bateau Genève. Il s'agit d'un repas festif avec un karaoké. Le 24 au soir, les convives sont attendus au Café Cornavin pour un repas avec concert et cadeaux. Et pour le 31 décembre, la Ville de Genève organise son traditionnel Réveillon de la Solidarité à la salle communale de Plainpalais.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Après une année de travaux de transformation, la gare de Vernier (GE) a été inaugurée officiellement vendredi après-midi. Cette ultime étape marque la fin de la modernisation des gares de la ligne Genève-La Plaine, un axe stratégique pour le trafic transfrontalier.
Les quais de la gare de Vernier ont été reconstruits, rehaussés et prolongés. L’accès aux trains se fait désormais de plain-pied, comme pour toutes les autres gares de la ligne, indiquent vendredi les CFF. Ces travaux ont été réalisés afin de se conformer à la loi sur l'égalité pour les handicapés. La rampe d’accès au quai 2 a été élargie, et de nouvelles marquises ont été posées sur les quais.
Frédéric Revaz
Porte-parole des CFF
Frédéric RevazPorte-parole des CFF
Frédéric RevazPorte-parole des CFF
Au total, le budget des travaux dans les six gares de la ligne se monte à 75 millions de francs, dont près de 16 millions pour la gare de Vernier, où il reste encore quelques travaux à effectuer. En effet, le passage inférieur existant doit être assaini. Ces travaux seront réalisés par la commune dans les prochaines années en synergie avec le projet de la voie verte.
Sur la ligne Genève-La Plaine, les gares de Zimeysa, Satigny, Russin et La Plaine ont déjà été transformées entre 2019 et 2020 et celle de Meyrin en 2022. Quelque 140 trains circulent quotidiennement sur ce tronçon. Près de 8000 voyageurs empruntent chaque jour les trains du Léman Express.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Près de 2000 jeunes, selon la police genevoise, ont participé vendredi matin au Picoulet, le traditionnel cortège de l'Escalade des élèves du secondaire II. Ce défilé déguisé, musical et festif ponctué de batailles de mousse à raser s'est déroulé sans incident.
Parti du CEC André-Chavanne, le cortège qui a été rejoint par les élèves d'autres établissements, s'est rendu jusqu'aux Bastions. Les jeunes, déguisés pour l'occasion, suivaient en dansant des vélos-cargos musicaux. Les automobilistes ont quant à eux dû prendre leur mal en patience.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne a renoué avec la victoire lors de la soirée de National League. Un succès 1-0 sur Bienne, alors que Genève a dû se contenter d'un point en s'inclinant 2-1 ap contre le leader Davos.
Pour les hommes de Geoff Ward, cette partie relevait d'une certaine importance. Il fallait en effet mettre fin à une série négative de trois défaites de rang, mais aussi prendre une revanche après la fessée reçue (6-1) à Bienne voici plus d'une semaine.
Dans une rencontre où les défenses ont pris le pas sur les attaques, les 9000 spectateurs ont dû attendre la 23e et un lancer victorieux de Lauri Pajuniemi pour avoir droit à un but. Lausanne, avec Oksanen et Glauser de retour, n'a pas ménagé ses efforts avec 40 tirs sur un excellent Harri Säteri. Les Seelandais eux se sont montrés plus discrets avec 21 lancers. Cela a permis à Kevin Pasche de soigner ses statistiques en s'offrant un cinquième blanchissage cette saison.
Et pourtant Martin Filander a donc pu finalement compter sur leur top scorer Toni Rajala, après que le recours biennois contre la suspension de deux matches pour avoir touché un officiel eut été accepté.
Ce succès permet au LHC de récupérer la troisième place avec 49 points. Bienne fait lui du surplace au 7e rang avec 37 unités.
Genève, un point c'est tout
Il n'a pas manqué grand-chose aux Genevois pour signer un cinquième succès consécutif. Il n'aurait sans doute pas fallu que Vincent Praplan aille sur le banc des pénalités en fin de troisième tiers pour une canne dans le visage d'un davosien.
Car même si Stransky a inscrit le 2-1 décisif à 4 contre 4 en prolongation, les joueurs de Jan Cadieux venaient de retrouver leur homme puni sur la glace.
Sans Teemu Hartikainen, revenu mardi en Coupe d'Europe mais à nouveau blessé, le coach grenat a dû faire avec. Heureusement, il a pu aligner six étrangers avec Raanta aux buts, Lennström et Vatanen en défense, et Granlund, Manninen et Palve en attaque.
Manninen s'est d'ailleurs signalé avec son 11e but de l'exercice à la 11e en power-play, mais cela n'a pas suffi. Tambellini a pu égaliser à la 44e et Stransky offrir le deuxième point à sa formation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Chaque année, le Téléthon rappelle à quel point la recherche scientifique a besoin de soutien financier. L’événement des 6 et 7 décembre 2024 sera une nouvelle fois l’occasion de donner pour faire avancer la lutte contre des maladies souvent méconnues mais aux conséquences dévastatrices. À cette occasion, Dre Perrine Castets, professeure assistante à l’Université de Genève et spécialiste des maladies neuromusculaires était mon invitéee.
Les maladies neuromusculaires et autres pathologies rares regroupent un ensemble de plus de 7’000 affections différentes, touchant souvent très peu de patients. Cette caractéristique complique leur prise en charge et leur étude. "Certaines maladies ont un nom, mais leur cause n’a même pas encore été identifiée", explique Dre Castets. "C’est une source immense de détresse pour les patients, qui se sentent isolés et souvent incompris."
Cependant, grâce aux progrès des dernières décennies, des avancées significatives ont été réalisées. "Aujourd’hui, pour une majorité de ces maladies, nous sommes capables de mettre un nom sur la cause génétique", poursuit-elle. Cette étape, cruciale pour élaborer des thérapies, reste néanmoins un défi de longue haleine.
Des défis immenses, une mobilisation essentielle
Pour le Dr Castets, la recherche scientifique est une course de fond : "On a parfois l’impression que cela n’avance pas. Et puis un jour, on arrive au laboratoire et on a un ‘résultat waouh’, une petite avancée parmi tant d’autres qui permet de progresser."
Ces "petits pas" s’accumulent pour aboutir à des essais cliniques. Un exemple récent est celui de l’amyotrophie spinale, une maladie rare qui condamne souvent les enfants avant l’âge de deux ans. Grâce à la thérapie génique, ces jeunes patients peuvent désormais atteindre cet âge critique, marcher et mener une vie bien plus épanouie qu’auparavant. "Pour ces enfants, les thérapies génétiques transforment totalement leur avenir", explique la spécialiste.
Cependant, ces traitements demandent des diagnostics précoces. "Plus le diagnostic est posé rapidement, plus on a de chances de freiner la progression de la maladie et de proposer des traitements efficaces", insiste-t-elle.
Derrière chaque avancée, il y a un besoin permanent de financement. "Le nerf de la guerre, c’est l’argent", rappelle Dre Castets. "Dans les laboratoires, les chercheurs ne manquent pas d’idées, mais ils manquent de moyens."
Un étudiant en thèse, des matériaux de laboratoire ou même des cellules pour mener des tests, tout cela a un coût élevé. C’est là que le Téléthon joue un rôle fondamental. "Sans cet argent, beaucoup de recherches ne pourraient tout simplement pas se faire", affirme-t-elle.
Le manque de soutien est également pointé du doigt. "Le Téléthon ne devrait pas exister", reconnaît la chercheuse. "Mais tant que les pouvoirs publics et les industries pharmaceutiques n’investiront pas davantage dans la recherche sur les maladies rares, nous avons besoin de cet événement pour financer nos travaux."
Exploiter l’intelligence artificielle
Parmi les solutions pour accélérer la recherche, les nouvelles technologies, notamment l’intelligence artificielle (IA), suscitent beaucoup d’espoirs. "L’IA peut aider à gérer une immense quantité de données, ce qui est crucial dans le domaine des maladies rares", explique Dr Castets. Elle pourrait notamment améliorer les diagnostics précoces en agrégeant des informations sur l’historique des patients à l’échelle mondiale.
Cependant, les technologies ne peuvent pas tout résoudre. "Dans les laboratoires, l’humain reste indispensable pour manipuler, tester et affiner les thérapies", insiste-t-elle.
La recherche sur les maladies rares nécessite une collaboration internationale. En Suisse, les chercheurs bénéficient d’un réseau structuré grâce à des initiatives comme la Fondation Suisse pour la Recherche sur les Maladies Musculaires (FSRMM), financée par le Téléthon. Tous les deux ans, cette fondation organise un symposium réunissant les experts du domaine pour partager des données et réfléchir ensemble à des solutions.
Mais cette dynamique reste encore limitée à l’échelle mondiale. "Il existe des collaborations entre certains pays, comme la France, l’Italie et la Suisse, mais il manque une véritable coordination globale", regrette le Dr Castets.
Un engagement indéfectible
Malgré les défis, le Dr Castets ne changerait de métier pour rien au monde. "On me demande parfois pourquoi je ne travaille pas sur des maladies plus connues comme le cancer ou Alzheimer. Mais ces patients atteints de maladies rares ont autant besoin de thérapies, même s’ils ne sont que 30 ou 50 à être concernés. Ces vies méritent qu’on se batte pour elles", déclare-t-elle avec conviction.
Le Téléthon, au-delà de sa dimension financière, est également une occasion de sensibiliser le public à ces maladies rares. En attendant une prise de conscience plus large des pouvoirs publics et des industries, chaque don compte pour faire avancer cette recherche essentielle. Rendez-vous sur téléthon.ch pour soutenir les projets qui transforment, un franc après l’autre, la vie de patients trop souvent oubliés.Et rappelez vous que lorsque vous croisez une personne en fauteuil roulant ou atteinte d’une maladie que vous ne comprenez pas, elle mérite la même considération que tout un chacun!