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Economie

Les maçons vont faire grève en novembre à Genève

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Les maçons genevois avaient déjà fait grève en octobre 2018. Ils feront à nouveau grève les 7 et 8 novembre prochain pour protester contre le démantèlement de leurs conditions de travail (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, les relations sociales se durcissent dans le secteur de la construction. Les maçons ont voté deux jours de grève sur les chantiers, les 7 et 8 novembre prochains, annoncent lundi les syndicats. Ils exigent de meilleures conditions de travail.

Les maçons genevois s'opposent au nouveau modèle d'organisation du travail voulu par la Société suisse des entrepreneurs (SSE). Selon les syndicats, cette flexibilisation du temps de travail constituerait "un recul social" et une "atteinte grave à la santé et la sécurité des travailleurs".

Pour la SSE, ce modèle permettrait au contraire un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Les négociations menées jusqu'à présent en vue d'une nouvelle convention nationale (CN) n'ont pas permis de rapprocher les points de vue. Les syndicats revendiquent aussi une hausse des salaires.

A l'initiative des trois syndicats Sit, Syna et Unia, un vote a été organisé sur les lieux de travail pour décider des mesures de lutte à venir. Sur 2632 votants, 2105 ont opté pour deux jours de grève, soit 82%, précisent les syndicats dans un communiqué. Suite à ce résultat net, ils appellent à une grève générale sur les chantiers les 7 et 8 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Un "contre-marché" pour dénoncer les marges de Coop et Migros

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Déguisés en carotte, des militants du collectif "Grondements des terres", ont distribué des tracts aux passants pour protester contre les marges pratiquées par Coop et Migros. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Des militants du collectif "Grondements des Terres" ont tenu un "contre-marché" samedi matin devant le magasin Coop de la place Saint-Laurent à Lausanne. Ils ont symboliquement vendu des légumes pour protester contre les marges pratiquées par les grands distributeurs.

Baptisée "Des carottes, pas des marges", l'action surprise a rassemblé une dizaine de militants, dont certains déguisés en carotte, a constaté Keystone-ATS. Derrière un stand proposant carottes et fenouils et arborant une banderole "La grande distribution nous carotte", les activistes ont distribué des tracts.

Des pancartes informaient en outre sur les coûts de production, les prix payés aux producteurs et ceux de vente en magasin. "Nous sommes extrêmement inquiets pour le futur de l'agriculture. Le rôle joué par la grande distribution est particulièrement important et néfaste", a expliqué Kera, membre de "Grondements des Terres" à Keystone-ATS.

"En Suisse, avec Coop et Migros, nous faisons face à un duopole qui exerce un pouvoir énorme tant sur les productrices et producteurs que sur les consommatrices et consommateurs."

Opacité dénoncée

L'action avait pour but de "faire comprendre à Coop et Migros que nous n'en pouvons plus de leur business et des marges financières qu'ils se font sur le dos des paysans et des paysannes", ont souligné les militants dans un communiqué publié en marge de l'action.

Ainsi, le prix total moyen des carottes se compose de 28% de coûts de production et 72% de marge, ont-ils argumenté, citant des chiffres publiés par la Fédération romande des consommateurs (FRC) en 2021 et 2022. Des marges "encore plus élevées" sont pratiquées sur les produits bio, déplorent-ils.

Le collectif pointe également du doigt l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG), accusé de contribuer à l'opacité du système en "[choisissant] délibérément de ne pas surveiller les deux géants oranges". Pourtant, légalement, "l'OFAG serait obligé de relever périodiquement les prix des produits agricoles aux différents échelons commerciaux", soulignent les activistes.

Observatoire des marges

"Dans la pratique, les seules données accessibles sont les prix à la consommation. Aucune information n'est fournie sur les coûts de transformation, de transport et de distribution. Et ce n'est que pour certaines filières bien organisées (par exemple les patates ou les ½ufs) que des chiffres relatifs au prix de production sont mis à disposition par l'OFAG", explique encore le mouvement.

Pour faire changer la donne, "Grondements des Terres" réclame entre autres la mise sur pied d'un observatoire fédéral des marges sur les prix, ainsi qu'un relevé périodique des prix agricoles. Le mouvement demande aussi une communication claire sur les coûts de la part de tous les distributeurs, et des "limites aux sur-marges du bio".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Conforama condamné à 5000 francs d'amende

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Le ministère public a indiqué avoir constaté une "triche systématique" sur " la totalité ou la quasi-totalité" des promotions de Conforama (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La justice lausannoise a condamné Conforama Suisse pour avoir pratiqué de fausses promotions. Elle lui a infligé une amende de 5000 francs, assorti d'une créance compensatrice de 1,5 million de francs, ont annoncé samedi la FRC et l'entreprise.

Selon la Fédération romande des consommateurs (FRC), Conforama a été condamné pour infraction à la loi fédérale sur la concurrence déloyale et à l'Ordonnance sur l'indication des prix. L'organisation de défense des consommateurs, qui avait déposé plainte en avril 2019, regrette une décision "en demi-teintes" et se réserve le droit de faire appel.

Cette décision "est inédite de par l'ampleur du montant de la créance compensatrice", qui correspond aux réquisitions du ministère public, indique la FRC dans un communiqué. Elle "doit servir de mise en garde à l'encontre de toutes les entreprises afin qu'elles mettent en place un système de comparaison et de contrôle des prix opérant", ajoute-t-elle.

En revanche, la FRC aurait souhaité que la contravention soit "à la hauteur des enjeux". Lundi, lors du procès, le procureur avait demandé une amende d'au moins 1,5 million de francs. Il fallait selon lui infliger une sanction "qui fasse mal" à l'entreprise "mais sans la mettre en danger".

Conforama souligne son "acquittement"

De son côté, Conforama dit avoir été "acquittée de l'accusation de concurrence déloyale" et ne s'être vu infligé "qu'une amende de 5000 francs en application de l'ordonnance sur l'indication des prix". Dans un communiqué, la société dit avoir "pris connaissance de l'acquittement avec satisfaction".

Conforama estime cependant que la condamnation au paiement d'une créance compensatrice de 1,5 million de francs est "économiquement et juridiquement incompréhensible". La société a annoncé son intention de faire appel.

"Ce paiement d’une créance compensatrice signifierait qu'en tant qu'entreprise, nous aurions réalisé un bénéfice de 1,5 million de francs avec moins de 100 articles, ce qui est absolument impossible", a expliqué le Managing Director de Conforama Suisse, Pierre Darles, cité dans le communiqué.

"Faux prix barrés"

Il était reproché à la société basée à Ecublens (VD), qui compte une quinzaine de filiales en Suisse, d'avoir affiché de faux "prix barrés" lors de ses promotions en magasins, sur catalogue et internet.

Ces prix étaient censés montrer le tarif d'un article avant le rabais. Mais en réalité, ils n'ont jamais été pratiqués. De fausses comparaisons avec la concurrence ont aussi été utilisées.

Lundi dernier devant le Tribunal correctionnel de l'arrondissement de Lausanne, tant le Ministère public que la FRC avaient insisté sur la "triche systématique" de Conforama sur "la totalité voire la quasi-totalité" de ses promotions, et ce durant plusieurs années.

Le discounter spécialisé dans les équipements de la maison (meubles, décoration, électronique et autres électroménagers) avait été critiqué pour ses "mensonges" et ses "comparaisons fallacieuses", lésant à la fois le consommateur et la concurrence.

"Aucune volonté de tromperie"

De leur côté, le représentant de Conforama Suisse et les avocats du groupe avaient demandé un acquittement, critiquant "l'approche simpliste" du Ministère public. Ils avaient affirmé qu'il n'y avait jamais eu "tromperie ou tricherie", aucune volonté de berner les acheteurs.

Certaines erreurs isolées ont certes pu se produire par le passé, mais elles s'expliqueraient par des "bugs" et un système informatique dépassé, qui a été changé depuis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Swiss Life augmente plus de la moitié de ses loyers

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L'inflation et l'augmentation du taux hypothécaire de référence justifient cette augmentation, selon Patrick Frost (archives). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Swiss Life va augmenter les loyers de 21'000 logements, soit plus de la moitié des 38'000 en sa possession. La majorité des recettes devrait revenir aux clients du secteur de l'assurance, commente le chef du groupe d'assurances Patrick Frost samedi dans la presse.

Moins de 10% des loyers génèrent des bénéfices, poursuit M. Frost dans une interview accordée au journal alémanique Schweiz am Wochenende.

Alors que les loyers ont baissé pendant près de 15 ans, le mécanisme agit désormais dans l'autre sens face à des taux d'intérêt plus élevés et à l'inflation, avance le patron de Swiss Life, l'un des plus grands bailleurs du pays.

Le taux hypothécaire de référence a augmenté pour la toute première fois début juin, ce qui a jeté les bases de la hausse des loyers en Suisse sur un large front. La plupart des grands bailleurs ont augmenté les loyers, comme le montre une enquête menée mi-avril par l'agence de presse AWP auprès d'une bonne douzaine de grands bailleurs. Swiss Life en faisait partie.

"Construire plus"

M. Frost prédit en outre un nouveau recul de l'activité de la construction et d'une raréfaction de l'offre de logements en conséquence. A ses yeux, la solution est relativement simple: "construire plus!".

Mais les oppositions freinent la construction de nouveaux logements, assure-t-il, appelant les politiques à "augmenter les obstacles à d'éventuelles oppositions". "Les riverains qui se plaignent du bruit des travaux pourraient être indemnisés", donne en exemple le patron de Swiss Life. Actuellement, 90% des oppositions aux constructions réglementaires sont abusives, souligne-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Gaznat voit son bénéfice doubler, porté par l'envolée des prix

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Gaznat a enregistré une "hausse record" de son chiffre d'affaires l'an dernier (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La société vaudoise Gaznat, qui assure l'approvisionnement et le transport de gaz naturel en Suisse romande, a connu une envolée de ses résultats, dans un contexte marqué le déclenchement de la guerre en Ukraine.

Gaznat a réalisé un chiffre d'affaires de 2,028 milliards de francs en 2022, après 888 millions de francs en 2021. Cette "hausse record" est due à "la grande volatilité des marchés, qui a nécessité de nombreuses mesures de ré-optimisation du portefeuille d'approvisionnement, et (à) l'explosion des prix du gaz sur les marchés européens", suite à la guerre en Ukraine et à "la disparition presque complète des livraisons de gaz russe en Europe de l'Ouest", souligne l'entreprise de Vevey vendredi.

Le résultat net a plus que doublé à 30,2 millions. "Cet excellent exercice est dû en bonne partie aux activités du négoce qui a pu profiter de la volatilité des prix. Les gains générés ont été redistribués aux partenaires-actionnaires", assure Gaznat. L'endettement net consolidé s'établit à 102 millions pour des fonds propres de 158 millions.

Les prix élevés et les tensions géopolitiques ont engendré une baisse de la demande mondiale en gaz naturel, qui s'est traduite dans la zone desservie par Gaznat par une diminution de 15,1% pour un total de 11,14 TWh de gaz transporté en 2022. "Une baisse largement influencée par des températures plutôt douces", d'après le communiqué.

"Cette année 2022 restera marquée dans les annales de Gaznat", a insisté le directeur général René Bautz. "Je suis donc particulièrement reconnaissant du travail accompli qui a permis de garantir un approvisionnement en gaz suffisant, tout en remettant le thème de la sécurité énergétique sur le devant de la scène", a-t-il expliqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Lausanne: 3 buvettes lacustres éphémères et plus de 600 terrasses

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Cet été à Lausanne, plus de 600 terrasses au bord du lac et en ville seront proposées à la population d'ici et d'ailleurs (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville de Lausanne a décidé de maintenir trois emplacements au bord du lac Léman pour des buvettes saisonnières. Trois lieux sont désormais attribués pour cinq ans. En comptant l'ensemble de la ville, ce ne sont pas moins de 600 terrasses qui animeront les rues de la capitale vaudoise cet été.

Tirant un bilan positif de la saison estivale 2022, la Municipalité conserve donc trois secteurs qui avaient été à l'essai l'an dernier pour les années 2023 à 2027, a-t-elle indiqué vendredi dans un communiqué. Pour cette année, deux buvettes seront ouvertes au public courant du mois de juin et ce jusqu'au 30 septembre 2023.

Il s'agit de "Côté Lac", située à Ouchy avec un léger déplacement vers l'alcôve à l'est de la fontaine olympique. Elle se veut un lieu de rencontre multigénérationnel mixant touristes et locaux autour d’un rafraîchissement tant pour les cyclistes que pour les flâneurs.

La deuxième, au Bowl de Vidy, sera orchestrée par l'équipe de "La Guinguette de Vidy", comme en 2022. Elle proposera de coupler promenades, sports de balles ou à roulette avec encas et boissons. Le cas de la troisième buvette fait encore l'objet de procédure, selon la Ville.

"La création et la pérennisation de la quasi-totalité des agrandissements de terrasses ainsi que les buvettes lacustres renforcent encore l'attractivité de la ville, soulignée encore récemment par le New York Times", relève Pierre-Antoine Hildbrand, municipal lausannois en charge de la sécurité et de l'économie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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