Les employés genevois du secteur des parcs et jardins, des pépinières et de l'arboriculture réclament une hausse de salaire de 6% pour 2024, afin de compenser la perte de leur pouvoir d'achat et réévaluer leurs salaires. Ils demandent au patronat l'ouverture de négociations.
À Genève, les employés du secteur des parcs et jardins réclament une hausse de salaire pour 2024. Ils demandent une augmentation de 6%. Et ce afin de compenser la perte de leur pouvoir d'achat liée à l'inflation et réévaluer leurs salaires. "La convention collective de travail 2023 du secteur a permis de petites avancées en matière de contrôle du travail. Mais l'augmentation salariale, de 20 à 25 francs par mois, a été dérisoire", a déclaré jeudi devant les médias Jose Sebastiao, secrétaire syndical à Unia. Un constat partagé par les syndicats Syna et interprofessionnel de travailleuses et travailleurs (SIT). Le détail avec Thierry Horner, secrétaire syndical au SIT.
Thierry Horner
Secrétaire syndical au SIT
Thierry HornerSecrétaire syndical au SIT
Thierry HornerSecrétaire syndical au SIT
De force obligatoire, la CCT genevoise du secteur prévoit que les augmentations salariales soient discutées au mois de septembre de chaque année, ont rappelé les syndicats dans leur courrier à la faîtière Jardin Suisse. A l'appui de leur demande, ils ont offert un râteau à deux manches à l'association patronale. Un outil inédit qui permet de ratisser dans les deux sens.
"Question de justice sociale"
Loyers, primes d'assurance maladie, électricité: le pouvoir d'achat des travailleurs a diminué. Et le coût de la vie va encore augmenter en 2024. "Pour la première fois depuis 2021, il y a une baisse intrinsèque des salaires. La hausse demandée est une question de justice sociale. Ecoutez Thierry Horner.
Thierry Horner
Secrétaire syndical au SIT
Thierry HornerSecrétaire syndical au SIT
Thierry HornerSecrétaire syndical au SIT
A Genève, le secteur compte 800 à 850 employés fixes et jusqu'à 1200 travailleurs en été. A côté de trois à quatre grosses sociétés, il regroupe une multitude de petites entreprises. Le salaire net moyen s'élève à 4000 francs par mois.
On voit beaucoup plus l'action humanitaire qu’on ne l’écoute. Et pourtant le son aide à comprendre les défis humanitaires. C’est ce que veut montrer le Musée de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge avec son exposition “Tuning in”, à voir en ce moment à Genève. Les archives sonores de la Croix-rouge sont à découvrir aux côtés de projets artistiques inédits.
Reportage Croix-Rouge
Reportage Croix-Rouge
Reportage Croix-Rouge
Jusqu'en août 2025, les archives sonores et les collections vont dialoguer avec des productions artistiques inédites ou des oeuvres importantes. Le son, notamment la voix, contribue largement à la compréhension des défis humanitaires, affirme le MICR. L'écoute est au coeur du travail humanitaire, explique Pascal Hufschmid, Directeur du musée international de la Croix-Rouge.
Pascal Hufschmid
Directeur du Musée international de la Croix-Rouge
Pascal HufschmidDirecteur du Musée international de la Croix-Rouge
Pascal HufschmidDirecteur du Musée international de la Croix-Rouge
Le musée, mais aussi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), conservent de nombreux vinyles, bandes magnétiques ou cassettes. Ceux-ci seront montrés pour la première fois, aux côtés d'instruments de musique, de partitions et d'affiches de concerts remontant parfois à plus d'un siècle.
Les voix, la musique en détention et les chansons humanitaires seront notamment à l'honneur. En donnant un large rôle à l'art contemporain, l'exposition interroge l'acte d'écouter les situations humanitaires et de conserver des traces sonores.
Trois artistes l'ont alimentée avec une touche inédite. Une oeuvre sonore participative, un dispositif inspiré de recherches dans les archives du CICR et une matérialisation du son seront montrés. Pour garantir une expérience adaptée à tous les publics, le site d'exposition a été réaménagé, encore selon les organisateurs.
Le changement climatique menace les sports d'hiver à l'avenir. Face à cette situation, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et la Fédération internationale de ski (FIS) ont signé à Genève un accord sur cinq ans pour relayer le problème auprès des populations.
Des initiatives seront lancées entre scientifiques et sportifs. Un peu moins de 5% des compétitions de la FIS ont récemment été abandonnées en raison des conditions météorologiques.
Mais "les vacances d'hiver gâchées et les rencontres sportives annulées" ne constituent qu'un petit effet du changement climatique, fait remarquer jeudi la secrétaire générale de l'OMM. Le recul des glaciers et la diminution de la couverture de neige et de glace ont déjà des répercussions importantes pour les écosystèmes, les populations et l'économie dans les régions affectées, insiste-t-elle.
Et celles-ci vont se détériorer encore dans le monde entier dans les centaines d'années prochaines. L'OMM et les institutions nationales relaieront des indications météorologiques pour aboutir à des changements concrets.
La FIS reconnaît que ses activités sont menacées à terme. Il faut "donner suite aux indications données par les études scientifiques et les analyses objectives", estime-t-elle. Une première réunion doit aider les stations de ski à mieux anticiper les effets du changement climatique sur la neige.
Selon une étude de l'année dernière dans des dizaines de pays, un réchauffement de 2°C menacerait d'une pénurie de neige plus de la moitié des stations de ski. Avec 4°C, presque toutes seraient exposées à cette situation, disait-elle également.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
L’agriculture urbaine a le vent en poupe. Les potagers poussent sur les toits de Genève. Ce qui permet aux habitants de manger local. Illustration à Vernier où les commerces du coin viennent aussi se fournir en légumes.
Reportage quartier Etang
Reportage quartier Etang
Reportage quartier Etang
C'est plus précisément au quartier de l’Etang que les potagers ont fleuri en haut des buildings. Objectif: reconnecter les citadins à la nature mais pas seulement. L’initiative permet aussi de tisser des liens entre voisins.
Pour accompagner le projet, les propriétaires immobiliers ont fait appel à Légumes perchés. L'entreprise va notamment coacher les habitants pour pérenniser le concept.
700 mètres carrés
Les surfaces potagères représentent 700 mètres carrés au total dans ce quartier. Avec une particularité aussi puisqu'il y a trois projets en un. Les potagers sont mis à disposition des habitants mais aussi des employés des entreprises du quartier. Il y a également une grande ferme urbaine avec une offre de maraîchage pour les commerces et hôtels du quartier.
Le conseil d'Etat regrette vivement le recours déposé contre la gratuité des TPG pour les jeunes et les séniors. Le ministre des transports, Pierre Maudet, dénonce une attaque en règle à l'encontre de la classe moyenne.
Le Conseil d'Etat genevois est passablement remonté suite au recours déposé contre la gratuité des TPG pour les séniors et les jeunes. Deux députés du PLR ont saisi la justice la semaine dernière pour vérifier la conformité constitutionnelle de la mesure, censée entrer en vigueur au 1er janvier prochain.
Pierre Maudet, conseiller d'Etat en charge des transports, dénonce "une attaque en règle contre la classe moyenne".
Pierre Maudet
Conseiller d'Etat en charge des transports
Pierre MaudetConseiller d'Etat en charge des transports
Pierre MaudetConseiller d'Etat en charge des transports
La Chambre constitutionnelle de la Cour de justice doit se prononcer d'ici fin octobre sur l'effet suspensif du recours, avant de se positionner sur le fond. Pierre Maudet, le conseiller d'Etat genevois en charge des transports, parle d'un coup de Trafalgar.
Pierre Maudet
Conseiller d'Etat en charge des transports
Pierre MaudetConseiller d'Etat en charge des transports
Pierre MaudetConseiller d'Etat en charge des transports
Le Conseil d'Etat genevois estime que l'alerte a été donnée trop tardivement à la population après la rupture d'une conduite d'eau potable dimanche dernier. Il veut vérifier les processus de communication.
Quatre jours après la rupture d'une conduite d'eau potable à Genève, toute la question est de savoir pourquoi l'alerte à la population a été si tardive? Il a fallu attendre près de 10H avant la première communication officielle des SIG.
Le Conseil d'Etat genevois souligne que le dispositif opérationnel a bien fonctionné mais il déplore les dysfonctionnements en matière de communication.
Antonio Hodgers
Conseiller d'Etat en charge du territoire
Antonio HodgersConseiller d'Etat en charge du territoire
Antonio HodgersConseiller d'Etat en charge du territoire
Le Conseil d'Etat entend enquêter plus profondément sur ce qu'il qualifie pour l'heure de "couac" et revoir les processus de communication.
Antonio Hodgers
Conseiller d'Etat en charge du territoire
Antonio HodgersConseiller d'Etat en charge du territoire
Antonio HodgersConseiller d'Etat en charge du territoire