Les arbres, victimes silencieuses de la sécheresse et de la canicule perdent déjà leurs feuilles, comme en Automne. Une situation qui inquiète le Service des espaces verts de la Ville de Genève.
Les arbres paient un lourd tribut à la canicule et à la sécheresse à Genève, comme partout en Suisse. Pour résister aux fortes températures et au manque d’eau, ils se mettent en mode survie et leurs feuilles jaunissent comme en automne. Une situation qui inquiète le Service des espaces verts de la Ville de Genève, le SEVE. Malgré tous les soins prodigués, certains sont fortement fragilisés voire condamnés. Jean-Gabriel Brunet, Chef du service des espaces verts.
Jean-Gabriel Brunet
Chef du service des espaces verts de la Ville de Genève
Jean-Gabriel BrunetChef du service des espaces verts de la Ville de Genève
Jean-Gabriel BrunetChef du service des espaces verts de la Ville de Genève
L’automne est avancé d’un mois cette année, voire d’un mois et demi, selon le responsable du SEVE. Les arrosages ont été multipliés par cinq pour sauver le patrimoine arboré genevois qui compte 40'000 arbres.
Feuilles sacrifiées
Pour survivre à la chaleur et à la sécheresse, ils sacrifient leur feuillage. Un mécanisme de survie expliqué par le Chef du service des espaces verts.
Jean-Gabriel Brunet
Chef du service des espaces verts de la Ville de Genève
Jean-Gabriel BrunetChef du service des espaces verts de la Ville de Genève
Jean-Gabriel BrunetChef du service des espaces verts de la Ville de Genève
Orages redoutés
Les orages annoncés (ou de ces deux derniers jours) ne devraient pas arranger la situation, au contraire. Lorsque le manque d’eau est trop important, une pluie torrentielle peut s’avérer dangereuse pour les arbres. Jean-Gabriel Brunet.
Jean-Gabriel Brunet
Chef du service des espaces verts de la Ville de Genève
Jean-Gabriel BrunetChef du service des espaces verts de la Ville de Genève
Jean-Gabriel BrunetChef du service des espaces verts de la Ville de Genève
Le coup de chaud fragilise l’arbre plus enclin à attraper des maladies. La canicule de 2003 a laissé des traces dans la végétation, surtout sur les marronniers de la rue de la Croix-rouge qu’il a fallu abattre en même temps.
Multiplication des arrosages
Le Service des espaces verts met tout en œuvre pour sauver son parc arboré. Il a multiplié les arrosages ces dernières semaines et mis au point différents systèmes d’irrigation. Particulièrement pour les jeunes arbres, plus fragiles.
Jean-Gabriel Brunet
Chef du service des espaces verts de la Ville de Genève
Jean-Gabriel BrunetChef du service des espaces verts de la Ville de Genève
Jean-Gabriel BrunetChef du service des espaces verts de la Ville de Genève
L’arrosage se fait le matin. Habituellement, le SEVE doit arroser 500 arbres en été, cette année ce chiffre a été multiplié par cinq, soit 2500, un chiffre également élevé en raison des nombreuses nouvelles plantations planifiées par la Ville de Genève.
Certaines espèces supportent mieux la chaleur. Les arbres plus touchés avec Jean-Gabriel Brunet.
Jean-Gabriel Brunet
Chef du service des espaces verts de la Ville de Genève
Jean-Gabriel BrunetChef du service des espaces verts de la Ville de Genève
Jean-Gabriel BrunetChef du service des espaces verts de la Ville de Genève
Les jeunes arbres n’ont pas assez de réserve dans leur tronc, ils grillent sur place. Ils "claquent" malgré les soins prodigués par le SEVE. Il faudrait une petite pluie fine pendant plusieurs semaines pour remédier à la situation, Mais Météosuisse ne prévoit pas de précipitations avant deux semaines, même si les températures devraient diminuer.
Les Services industriels de Genève (SIG) sont à l'orée d'une phase majeure de réinvestissement. Un nouveau cycle s'ouvre où il va falloir faire évoluer de façon drastique le réseau énergétique, a indiqué mercredi, devant les médias, la nouvelle directrice générale de l'entreprise Véronique Athané Ryser.
La patronne des SIG, ingénieure de formation et en poste depuis trois mois, ne va pas manquer de travail. Répondre à l'urgence climatique et diminuer la dépendance aux énergies fossiles dans un contexte géopolitique très compliqué sont deux défis "immenses" qui vont occuper l'entreprise jusqu'en 2050, au moins.
Le développement du solaire dans le canton pour remplacer notamment la production nucléaire va ainsi obliger les SIG à repenser tout leur système électrique. Celui-ci devra être capable de gérer une production de courant décentralisée et intermittente, avec la possibilité de pouvoir décaler les heures de consommation.
Le chauffage aussi
Pour le chauffage, la révolution est également en marche, avec la mise en place, dans le canton, de réseaux thermiques structurants. Ces "gros tuyaux" vont permettre de chauffer des bâtiments avec la géothermie et en récupérant la chaleur des eaux usées ou en captant "la chaleur" de l'eau du lac Léman avec des pompes à chaleur.
L'objectif de ces réseaux sera, à terme, de fonctionner avec 80% d'énergies renouvelables et de récupération. Ces réseaux thermiques s'étendront sur des centaines de kilomètres. L'investissement jusqu'en 2030 est estimé à 1,5 milliard de francs. Une partie des travaux a déjà été engagée.
Gros chantiers en perspective
D'autres chantiers vont s'ouvrir et apporter leur lot de nuisances. "Cela va être une période compliquée", n'a pas caché Mme Athané Ryser. Il faut prendre ces investissements comme un projet de société et ne pas être "paralysé par l'ampleur de la tâche". L'important sera que "tout le monde tire à la même corde".
Véronique Athané Ryser est devenue directrice générale des SIG en novembre dernier. Elle dirigeait auparavant l'entité chargée de la gestion des réseaux de distribution de l'entreprise. Elle a succédé à Christian Brunier. Ce dernier, éclaboussé par une affaire de népotisme présumé, était parti à la retraite anticipée en mai 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Les éditions Zoé fêtent leur 50 ans dans une exposition
C’est une maison d’édition genevoise qui fête ses 50 ans d’existence. Les éditions Zoé sont au cœur d’une exposition en ce moment à la Bibliothèque de Genève.
Les éditions Zoé sont à l’honneur la Bibliothèque de Genève.
Une exposition retrace leurs 50 ans d'histoire.
La maison genevoise a publié son premier ouvrage en 1975, un texte annonciateur de mai 68 qui circulait sous le manteau: "De la misère en milieu étudiant".
Depuis les éditions Zoé ont été le relais de 400 auteurs et autrices dont les plus connus sont Nicolas Bouvier ou Elisa Shua Dusapin. L’exposition s'ouvre sur une série de photos, on découvre que cette grande aventure est partie d’un garage.
Eloi Contesse, conservateur en charge du centre d’iconographie à la Bibliothèque de Genève:
Eloi Contesse
Conservateur en charge du centre d’iconographie à la Bibliothèque de Genève
Eloi ContesseConservateur en charge du centre d’iconographie à la Bibliothèque de Genève
Eloi ContesseConservateur en charge du centre d’iconographie à la Bibliothèque de Genève
Et l’exposition de rappeler l'importance d’une maison d’édition locale:
Eloi Contesse
Conservateur en charge du centre d’iconographie à la Bibliothèque de Genève
Eloi ContesseConservateur en charge du centre d’iconographie à la Bibliothèque de Genève
Eloi ContesseConservateur en charge du centre d’iconographie à la Bibliothèque de Genève
L'exposition “Zoé ou l'aventure" est à découvrir jusqu'au 4 octobre.
L'exposition est aussi visible en version virtuelle sur le blog de la Bibliothèque de Genève.
Justine Mettraux est de retour à Genève, après sa performance au Vendée Globe. La Versoisienne a terminé 8e de ce tour du monde, en solitaire, sans escale ni assistance. Justine Mettraux a réalisé un temps canon de 76 jours qui la place comme femme la plus rapide de l'épreuve. Elle était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.
Vous êtes la femme la plus rapide du Vendée Globe: 76 jours pour faire ce tour du monde à la voile, en solitaire, sans escale. Trois semaines après votre retour sur terre, vous vous vous dites quoi?
"Pour l'instant j'ai l'impression de n'avoir pas vraiment eu le temps encore de revenir sur ma course. Tout s'est pas mal enchaîné avec un peu les médias, le fait aussi de ramener le bateau à Lorient, de le sortir de l'eau, de commencer à organiser la saison prochaine. Pour l'instant ça a été assez chargé, je vais pouvoir, maintenant que je suis rentrée en Suisse, avoir un peu plus de temps pour moi et pouvoir revenir un peu plus sur cette course. On a un assez gros programme avec des courses en double et en équipage l'année qui vient, et puis avec l'objectif principal qui sera la transat en double à l'automne".
"Objectif principal pour cette année: la transat en double à l'automne"
Le 10 novembre, le top départ du Vendée Globe est donné. Qu’est-ce qui vous traverse l’esprit à ce moment là…
"À ce moment-là, j'ai envie d'aborder ce départ un peu comme si c'était celui d'une course plus petite. Je suis plus concentrée sur le fait de bien préparer le départ, et puis on sait que la route est longue et qu'il va falloir faire assez attention au bateau et rentrer dans la course petit à petit et se concentrer sur les choses à faire C'est vraiment une course majeure, c'est LA course qu'on prépare en faisant beaucoup d'autres courses transatlantiques en amont, donc c'est vraiment le gros objectif de nos campagnes en Imoca. Donc oui, il y a une pression supplémentaire".
"Sur la durée du Vendée Globe, il y a quand même des périodes creuses (...) moi j'avais une petite liseuse donc j'ai quand même lu un livre"
Comment étaient rythmées vos journées, à bord. Est-ce qu’il y avait une journée type?
*Les journées, elles sont surtout rythmées par la prise de météo qu'on a vers 7h du matin et 7h du soir heure suisse. Donc, à ce moment-là, on va prendre les fichiers, prendre le temps de les analyser, on va réadapter notre trajectoire s'il y a besoin et puis après, le reste du temps, il est occupé soit par les manœuvres, par le fait de faire faire marcher le bateau... Assez peu de sommeil, bien sûr, mais sur le temps qu'on a de libre ou quand le bateau avance bien, il faut essayer de se reposer, il faut manger… On a quand même sur la durée du Vendée Globe, vu que c'est très long, il y a quand même des périodes creuses parce que pendant parfois quelques jours d'affilée, on peut avoir des conditions assez stables, alors ça n'arrive pas très souvent, mais à ce moment-là, ça laisse le temps d'écouter de la musique, moi j'ai plus écouté soit de la musique qu'écouter des livres audio parce qu'on peut faire quand même des choses en même temps et puis j'avais quand même une petite liseuse donc j'ai quand même lu un livre mais on prend quand même un peu de distraction parce qu'on sait que le Vendée Globe est plus long et un peu moins intense d'une certaine manière que les courses transatlantiques".
Une traversée qui n’a pas été de tout repos. 17 jours après le départ, une avarie, avec votre voile avant qui s’est déchirée. Catastrophe?
"C'est assez clair que la deuxième fois qu'elle s'abîme c'est irréparable, donc il va falloir faire sans. Je sais que la route est longue, qu'il va se passer plein de choses, j'ai perdu du terrain sur cette phase là mais ce n'est pas impossible que ça revienne après sur mes concurrents, donc j'essaie plutôt de me concentrer sur les choses à faire et sur le fait de fonctionner au mieux sans cette voile. Sur la durée d'un Vendée Globe bien sûr il y a des pièces qui peuvent commencer à fatiguer ou s'abîmer, donc il faut pouvoir être à même de régler ces différents problèmes. Les proches bien sûr jouent un rôle, à ce moment là mais il y a aussi toute la préparation mentale qu'on fait en amont typiquement pour essayer de mieux gérer ces difficultés. On peut créer des schémas de pensée pour pouvoir y revenir plus facilement le cas échéant. Ce sont des choses qui s'entraînent et qui se préparent et puis oui bien sûr dans les moments durs, on peut quand même assez facilement aujourd'hui, vu qu'on a du wifi à bord, que notre moyen de communication principal c'est WhatsApp, on peut envoyer des messages ou appeler et ça fonctionne très bien si on a besoin aussi de soutien".
"Il y a des pièces qui peuvent commencer à fatiguer ou s'abîmer, donc il faut pouvoir être à même de régler ces différents problèmes"
A votre arrivée aux Sables d’Olonnes, le 25 janvier, vous aviez une pancarte pour remercier votre équipe, parce que le Vendée Globe c’est une course en solitaire, mais c’est aussi une histoire d’équipe…
"C'est vrai que sur la sortie et la rentrée du chenal, le skipper est censé être la seule personne à l'avant du mât, donc on ne peut pas vraiment mettre en avant notre équipe. Il y a une dizaine de personnes qui m'entourent, qui sont à fond pour m'aider à préparer le bateau, pour me permettre de partir dans les meilleures conditions. C'était important de les remercier parce que je pense que le grand public ne se rend pas compte de tout l'investissement qui est mis aussi de la part des équipes techniques. Tous les jours où ils finissent tard, tous les chantiers d'hiver où il faut faire un peu plus d'heures parce qu'on a pris un peu du retard et parce qu'il faut mettre le bateau à l'eau pour commencer à naviguer. Ce sont des personnes passionnées qui ne comptent pas leur temps et qui sont toujours prêtes à répondre quand il faut".
"Si on a des rêves, qu'on soit un petit garçon ou une petite fille, il faut y croire et se donner les moyens d'y accéder"
Grâce à vous, un coup de projecteur a été mis sur la course au large ici, à Genève. Il y a des écoles, ici, qui vous ont suivie au jour le jour, sur ce Vendée Globe. Il y a sans doute une petite fille qui vous a vu et qui s’est dit: "moi, je quand je serai grande, je ferai comme Justine". Vous êtes un exemple…
"C'est important de donner des bons exemples à nos jeunes, que ce soit dans le sport ou pour n'importe quel projet, mais en tout cas, de montrer que c'est possible, que si on a des rêves, qu'on soit un petit garçon ou une petite fille, il faut y croire et se donner les moyens d'y accéder et qu'en tout cas, il ne faut pas avoir peur de se lancer. Donc, j'espère que ce message là, il est passé".
Un jeune Genevois va courir son premier Ironman pour soutenir la recherche contre les cancers pédiatriques. Cet étudiant en deuxième année de médecine à l’UNIGE a décidé de relever ce défi après avoir été touché par l’histoire d’une jeune fille de 17 ans atteinte d’un cancer du sang.
Un Ironman pour soutenir la recherche sur les cancers pédiatriques. C’est le défi que va relever Paul Muller, un Genevois de 21 ans. Cet étudiant en deuxième année de médecine à l’Université de Genève va participer à l’Ironman de Nice en juin prochain. Un triathlon longue distance à travers lequel il compte récolter des fonds pour CANSEARCH, Fondation genevoise de recherche contre le cancer de l’enfant.
Le jeune homme a décidé de se lancer dans cet exploit sportif, touché par l'histoire de l’une de ses amies diagnostiquée d’un cancer du sang à l'âge de 17 ans. Paul Muller:
Témoignage Paul Muller
Témoignage Paul Muller
Témoignage Paul Muller
Près de 300 enfants et adolescents reçoivent chaque année un diagnostic de cancer en Suisse. Paul Muller veut récolter 50 000 francs pour la Fondation CANSEARCH. L’argent contribuera directement aux avancées médicales et à l’amélioration des traitements pour les jeunes patients.
Témoignage Paul Muller
Témoignage Paul Muller
Témoignage Paul Muller
3,8 km de natation, 180 km de vélo et un marathon de 42 km, voilà le défi que s'apprête à réaliser Paul Muller. Ce qui demande un entraînement intense au quotidien.
Témoignage Paul Muller
Témoignage Paul Muller
Témoignage Paul Muller
CANSEARCH a été fondée en 2011 par le professeur Marc Ansari, en collaboration avec les HUG et l’Université de Genève. La Fondation finance notamment la plateforme de recherche CANSEARCH en oncologie et hématologie pédiatrique de l’Université de Genève.
Si vous souhaitez soutenir Paul Muller vous pouvez participer ci-dessous. Le jeune homme sera aussi l'ambassadeur de la Fondation CANSEARCH lors de la 10ème édition de la course solidaire Race for Gift, qui se tendra le 25 mai à Genève.
L'UDC Genève lancera le référendum contre l'aide de 10 millions de francs votée vendredi par le Grand Conseil en faveur des ONG de la Genève internationale fragilisées par les coupes budgétaires américaines. Le parti sera seul pour récolter les 4214 signatures nécessaires.
Opposé au plan d'aide aux ONG, l'UDC Genève a confirmé le lancement du référendum. "La Genève internationale a besoin de la neutralité de la Suisse et pas de l'argent public pour alimenter les ONG", a indiqué son président Lionel Dugerdil à Keystone-ATS.
Lionel Dugerdil
Président de l'UDC Genève
Lionel DugerdilPrésident de l'UDC Genève
Lionel DugerdilPrésident de l'UDC Genève
Le délai référendaire court jusqu'au 2 avril, a indiqué mardi le Département de l'économie et de l'emploi (DEE) confirmant une information du Temps. En cas d'échec du référendum, la loi pourrait entrer en vigueur au plus tôt le 12 avril. Si le référendum aboutit, la votation pourrait avoir lieu en septembre.
Dans l'intervalle, les 10 millions de francs votés par le Grand Conseil ne seront pas débloqués pour les ONG dont les emplois sont menacés par l'arrêt soudain des financements en provenance des Etats-Unis. Le DEE travaille sur d'autres mécanismes de soutien, mais il est à ce stade encore trop tôt pour les détailler.
Pour Lionel Dugerdil, ces 10 millions n'auront que peu d'effets pour les ONG et pourraient être utilisés pour d'autres priorités.
Lionel Dugerdil
Président de l'UDC Genève
Lionel DugerdilPrésident de l'UDC Genève
Lionel DugerdilPrésident de l'UDC Genève
Le parti n'aura ni le soutien du mouvement Libertés et justice sociale (LJS), ni celui du MCG, tous deux opposés à cette aide et à la clause d'urgence lors des débats au Grand Conseil. L'opposition de LJS portait sur l'urgence et le mécanisme de cette aide. De son côté, le MCG explique avoir d'autres priorités à l'approche des élections municipales.
Le Conseil d'Etat avait présenté mercredi dernier un plan d'urgence pour aider la Genève internationale. Ce secteur pèse un poids considérable dans le canton qui recense 40 organisations internationales et 476 ONG sur son sol.