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Genève

Le revenu déterminant unifié ne supprime pas la bureaucratie

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La LRDU a été évaluée à la demande de l'Etat de Genève, a indiqué mardi Isabelle Terrier, magistrate titulaire à la Cour des comptes (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la loi sur le revenu déterminant unifié (LRDU) n'a pas atteint ses objectifs, constate la Cour des comptes. Le système n'a pas allégé les procédures ni simplifié la délivrance des prestations sociales. Pour les bénéficiaires, la bureaucratie reste importante.

La LRDU a été évaluée à la demande de l'Etat de Genève, a indiqué mardi devant les médias Isabelle Terrier, magistrate titulaire à la Cour des comptes. Cela n'avait jamais été le cas depuis son entrée en vigueur en 2007, malgré une clause dans ce sens. La loi couvre huit prestations sociales monétaires pour un total de 1,5 milliard de francs par an et concerne près de 40% des habitants du canton.

La plupart des six services qui délivrent les prestations n'utilisent pas le RDU tel quel, car il est calculé à partir de la dernière taxation fiscale disponible, en décalage par rapport à la situation réelle du bénéficiaire. Et faute de centralisation des informations, les usagers doivent quasi systématiquement fournir l'ensemble des justificatifs concernant leurs ressources.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les restrictions de baignade dans l'Arve sont levées

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A Genève, la situation dans l'Arve et le Rhône après la Jonction est revenue à la normale après le déversement accidentel d'eaux usées dans l'Arve dans la nuit de mercredi à jeudi (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la situation dans l'Arve et le Rhône après la Jonction est revenue à la normale. Le canton a levé mardi la recommandation, émise jeudi soir, de ne pas se baigner dans ces cours d'eau ni d'y pratiquer des activités nautiques en raison du déversement accidentel d'eaux usées.

Une obstruction majeure est survenue dans la nuit de mercredi à jeudi sur le réseau d'assainissement français d'Annemasse Agglomération, qui avait procédé en urgence à des travaux de réparation du collecteur bouché. Une quantité importante d'eaux usées a été déversée dans l'Arve à la hauteur du pont d'Etrembières et a contaminé l'eau.

Selon le nouveau prélèvement effectué lundi et dont le résultat est tombé mardi, la concentration de la bactérie fécale Escherichia coli (E. coli) est revenue à un niveau habituel. Aucun impact notable n'a été relevé sur le plan sanitaire ou sur les valeurs naturelles, ont indiqué mardi le Département du territoire et celui de la santé et des mobilités.

Une pollution similaire avait eu lieu en juillet. Un incident technique à la station d'épuration d'Ocybèle, à Gaillard (F), avait entraîné un arrêt total des capacités d'épuration, entraînant le déversement des eaux usées dans l'Arve.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Titeuf pilote un sous-marin pour les enfants malades

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KEYSTONE Byline MAGALI GIRARDIN

Zep s'est prêté au jeu de décorer un vrai sous-marin. Objectif de cette opération: mettre la lumière sur la recherche sur les cancers de l'enfant.

 

Un sous-marin jaune piloté par Titeuf pour redonner le sourire aux enfants malades.

Il se trouve à l’entrée de l’Hôpital des enfants des HUG. 

Il s’agit d’un réel sous-marin britannique téléguidé qui appartenait à la Royal Navy et qui explorait les océans. C’est aujourd'hui une œuvre d'art unique, relooké par le dessinateur Zep. Il y a donc installé Titeuf aux commandes. Ce sous-marin a été acheté par des bienfaiteurs de la Fondation CANSEARCH, qui finance la recherche sur les cancers pédiatriques et offert à l’Hôpital des enfants.

Une opération assez inédite pour Zep :

ZepTiteuf pilote un sous-marin pour redonner le sourire aux enfants malades

Avant cela, le sous-marin a voyagé à travers le canton comme nous l’explique Zep :

ZepTiteuf pilote un sous-marin pour redonner le sourire aux enfants malades

Pour Valérie Steck, la secrétaire générale de la fondation CANSEARCH, ce type d’œuvre permet de mieux faire passer des messages:

Valérie SteckSecrétaire générale de la fondation CANSEARCH

Le sous-marin s'appelle Smile for CANSEARCH et mesure plus de 3 mètres de long.

 

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Genève

La gestion RH de Meyrin épinglée par la Cour des comptes

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La Cour des comptes relève d'importantes faiblesses dans la gestion des ressources humaines de la Ville de Meyrin. Pour Isabelle Terrier, magistrate à la Cour des comptes, le rythme prévu pour la mise en oeuvre des onze recommandations destinées à moderniser ce service est trop lent (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le gendarme de l'administration relève d'importantes faiblesses dans la gestion des ressources humaines de la Ville de Meyrin. L'exécutif municipal accepte les onze recommandations destinées à moderniser ce service, mais la Cour des comptes estime que le rythme prévu est trop lent.

L'audit a été réalisé à la demande du Conseil municipal de Meyrin après une rupture de collégialité au sein de l'exécutif fin 2022, en lien avec un licenciement. "Le climat était assez tendu", a rappelé mardi devant les médias Isabelle Terrier, magistrate titulaire à la Cour des comptes. Absents pour raison de santé, deux des trois magistrats ont été remplacés pendant près de cinq mois par des administrateurs provisoires.

Avec 26'624 habitants à fin 2022, Meyrin était la quatrième commune du canton. Elle employait 457 collaborateurs et avait eu recours à 345 auxiliaires au cours de l'année. Malgré la taille de son administration, la Ville n'a pas mis en place de stratégie cohérente des ressources humaines et les responsabilités en la matière sont diluées au sein de l'administration. Explications avec Isabelle Terrier, magistrate à la Cour des comptes.

Isabelle TerrierMagistrate à la Cour des comptes

De fait, aucune réflexion à long terme n'a été menée sur les besoins en matière d'emplois et de compétences ou concernant la formation des collaborateurs, pourtant prévue par le statut du personnel. La cour constate aussi que le dispositif de prévention des risques psychosociaux n'est pas conforme aux bonnes pratiques et qu'aucun collaborateur n'est formé pour la protection des lanceurs d'alerte.

Meyrin veut aller de l'avant

Satisfaits des prestations administratives des RH, les autres services de l'administration attendent aussi de ce service un support juridique et la gestion des situations conflictuelles. Les autorités meyrinoises, présentes in corpore, ont pris acte de ce rapport et ont affirmé vouloir s'engager pour mener à bien les réformes nécessaires. Ecoutez Nathalie Leuenberger, maire de Meyrin.

Nathalie LeuenbergerMaire de Meyrin

La Cour des comptes a émis onze recommandations visant à moderniser la gestion RH. "C'est un gros chantier. Nous sommes un peu inquiets au vu des délais fixés par le Conseil administratif", a souligné Isabelle Terrier. L'exécutif prévoit qu'il faudra deux ans pour se doter d'un système informatique performant et trois ans pour mettre en place une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.

MH avec Keystone-ATS

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Genève

Primes d'assurance maladie: 9,1% de hausse l'an prochain à Genève!

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(© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La pilule va être particulièrement difficile à avaler pour les genevois: le ministre de la santé Alain Berset a annoncé cet après-midi une hausse de 9,1% des primes maladies pour le canton en 2024. Retrouvez ici nos astuces pour limiter les coûts.

La santé coûte toujours plus cher en Suisse. Les assurés vont débourser en moyenne 359,50 francs par mois en 2024 pour les primes maladie (+8,7%) : il s'agit de la hausse la plus forte depuis 2010. Partis, organisations de la santé, assureurs et consommateurs "sous le choc" multiplient les propositions.

La hausse moyenne des primes en 2024 est "une très mauvaise nouvelle pour les ménages, a dit le ministre de la santé Alain Berset mardi devant la presse à Berne. Attention toutefois à ne pas déconstruire notre système de santé, qui est bon."

"Tout le monde doit faire des efforts"

"Tout le monde doit faire des efforts" pour contenir les coûts, a poursuivi le Fribourgeois. Le Parlement, les assureurs, les médecins, les hôpitaux, les cantons, les citoyens aussi, qui doivent se demander si une visite chez le médecin est vraiment nécessaire.

L'an dernier, la hausse moyenne toutes tranches d'âge confondues était de +6,6%. Cette année, la prime moyenne des adultes augmente de 33,80 francs (+8,6%) à 426,70 francs et celle des jeunes adultes, de 23,80 francs (+8,6%) à 300,60 francs. La prime moyenne des enfants se voit ajouter 8 francs (+7,7%) par rapport à 2023 et s'élève à 111,80 francs, indique mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Trois cantons affichent des hausses de plus de 10%, sans pour autant enregistrer les primes les plus élevées au final. Il s'agit du Tessin (+10,5%), de Zoug (+10,2%) et d'Argovie (+10,1%).

Les cantons latins connaissent les hausses parmi les plus élevées de Suisse avec plus de 9%. L'augmentation est de 9,9% dans le canton de Vaud (400,80 francs), de 9,8% à Neuchâtel (417,20 francs), de 9,6% à Fribourg (339,40 francs), et de 9,1% à Genève et dans le Jura (388,60 francs pour ce dernier). Le Valais est un peu mieux loti avec une hausse de 8,6% (334,50 francs), tout comme Berne, (+8,3%, 367 francs).

Genève: la prime la plus élevée

Les primes de l'assurance maladie actuelles dans le canton de Genève. Cette infographie a été réalisée de manière automatisée par le robot d'écriture Lena. (KEYSTONE/Lena)

"C'est un coup de massue extrêmement violent" 

La palme de la prime la plus élevée revient à Genève avec 454, 40 francs, suivi de Bâle-Ville (451,10 francs) et du Tessin (430, 10 francs). Les Appenzellois de Rhodes-Intérieures sont les plus chanceux, avec une prime moyenne de 246,10 francs. Quelques cantons de Suisse centrale (NW, OW, UR, ZG) connaissent aussi des primes en dessous de 300 francs.

Les ministres en charge de la santé en Suisse romande sont sous le choc. La conseillère d'Etat Florence Nater en appelle à la solidarité nationale. Dans le canton de Vaud, Rebecca Ruiz dénonce un "coup d'assommoir", mais rappelle que son canton limite la charge des primes à 10% du revenu. A Genève, Pierre Maudet évoque "une hausse intolérable pour la population".

La hausse des coûts est, elle, due à des facteurs multiples: le vieillissement démographique, de nouveaux médicaments et traitements ainsi qu'une augmentation des prestations de santé, par exemple les prestations ambulatoires en milieu hospitalier ou en physiothérapie, avance l'OFSP.

Double peine donc pour les genevois. Le nouveau conseiller d'Etat chargé de la santé, Pierre Maudet, réclame plus de transparence.

Pierre MaudetConseiller d'Etat chargé de la santé

Prix des médicaments

Le prix des médicaments est montré du doigt. L'an dernier, les médicaments représentaient 22% des coûts de l'assurance obligatoire des soins (AOS). En comparaison annuelle, les coûts liés aux médicaments grimpent plus fortement que les autres. L'augmentation la plus importante concerne les médicaments anticancéreux, les immunosuppresseurs et les antidiabétiques, qui sont à l'origine en 2023 de 50% de la hausse des coûts par assuré.

Le Conseil fédéral a transmis au Parlement deux volets de mesures visant à contenir les coûts dans le domaine de l'assurance-maladie, rappelle l'OFSP. Le Parlement discutera du deuxième volet déjà au cours de l'actuelle session parlementaire.

En réponse, le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet réactive sa promesse de campagne: la création d'une caisse publique cantonale.

Pierre MaudetConseiller d'Etat chargé de la santé

Le parti de Pierre Maudet, le groupe Libertés et Justice sociale (LJS), a justement déposé une motion au Grand Conseil pour la création d’une caisse maladie cantonale publique.

Réduction des réserves

De forts effets de rattrapage liés à la pandémie ont entraîné des coûts plus élevés, avec pour conséquence une perte liée aux activités d'assurance de 1,7 milliard de francs en 2022. A cela s'ajoutent des pertes sur placement de 1,8 milliard dues à une situation difficile sur les marchés des capitaux.

L'OFSP n'est guère rassurant pour l'avenir : avec les progrès techniques et de l'évolution démographique, les coûts de la santé continueront d'augmenter.

Un "lourd échec"

Tous les partis dénoncent le dérapage du système. Comme alternative, le PLR propose un modèle d’assurance "budget" qui permettrait de payer jusqu’à 25% de primes en moins, "sans restreindre la liberté de choix".

Le PS vise à limiter les primes à 10% du revenu. Les Vert-e-s défendent des primes d’assurance-maladie proportionnelles au revenu.

Le Centre met en avant son initiative "pour un frein des coûts de la santé" tandis que l'UDC réclame des franchises plus élevées pour les requérants.

A l'instar des partis, les principales organisations de la santé, des assureurs et des consommateurs disent vouloir contenir les coûts. Pour la Fédération des médecins suisse (FMH), "d'importantes réformes pourraient la freiner, mais elles sont bloquées".

Hôpitaux et cliniques, via H+, observent qu'ils ne parviennent pas à couvrir leurs coûts en dépit de la hausse des primes.

Du côté des assureurs, Santésuisse estime des réformes indispensables tandis que Curafutura déplore "l'inaction politique".

Les ministres de la santé des cantons latins estiment que les cantons sont réduits à un rôle d'exécutant.

Craintes pour les bas revenus

La Fédération romande des consommateurs (FRC) demande un moratoire sur les primes. "Certaines personnes pourraient être amenées à renoncer à se faire soigner, comme c'est déjà le cas de 15 à 20% de la population", redoute la section romande de la Fédération suisse des Patient-e-s (FSP).

Caritas s'inquiète également pour les bas revenus, sachant que certains assurés consacrent 10 à 15% de leur revenu brut aux primes.

Avec Keystone-ATS

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Genève

La prostituée qui accuse un policier de viol a porté plainte

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(© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
A Genève, la travailleuse du sexe qui accuse un policier de l'avoir agressée sexuellement a déposé une plainte pénale. Cette affaire qui remonte à 2018 avait été révélée par une enquête de la RTS.

Le dépôt de la plainte pénale annoncée lundi par la RTS a été confirmé à Keystone-ATS par Olivier Peter, l'avocat de la prostituée. Ce dernier ne fait aucun autre commentaire à ce stade.

Le Ministère public genevois avait déjà ouvert une procédure pénale visant à faire la lumière sur cette affaire qui impliquerait une travailleuse du sexe et un policier genevois. Il avait décidé d'agir après la diffusion d'un reportage dans lequel la prostituée affirmait avoir été agressée par un policier en congé.

La procédure pénale ouverte par le Ministère public genevois porte "tant sur l'agression à caractère sexuel" évoquée par la travailleuse du sexe que "sur la manière dont les faits, à l'époque, ont été appréhendés par la police".

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