Le tram 12 circule normalement sur la route de Chêne à la hauteur de la gare des Eaux-Vives. Le trafic routier devrait reprendre jeudi mais pour les piétons, les perturbations devraient durer. A Chêne-Bougeries, les commerçants soufflent un peu.
Il n’y a pas que le trafic automobile qui souffre des travaux sur la route de Chêne, pour les piétons, c’est le gymkhana. Et ça risque de durer. Depuis 4 mois, l’Etat construit un nouvel arrêt de tram en face de la gare des Eaux-vives pour la venue du Léman express. Si le tram 12 circule depuis lundi déjà, le trafic automobile devrait être rétabli ce jeudi. Un chantier qui mène la vie dure aux piétons. Notre reportage.
On rappelle que plus loin, la rue de Chêne-Bougeries, fait l’objet d’un nouvel aménagement. Jusqu’au 1er septembre, elle restera fermée au trafic motorisé et devrait rouvrir le 2.
A Chêne-Bougeries, avec le rétablissement du tram 12, les commerçants soufflent un peu.
Le changement des rails sur le tronçon est terminé. La vingtaine de commerçants respirent un peu. Les travaux du Goulet les ont étranglés. Certains ont vu chuter dramatiquement leur chiffre d’affaires. C’est le cas d’Alexandre Bugat, il tient une boulangerie au 35 rue de Chêne-Bougeries.
Alexandre Bugat
Propriétaire de la Boulangerie, le 35 route de Chêne
Alexandre BugatPropriétaire de la Boulangerie, le 35 route de Chêne
Alexandre BugatPropriétaire de la Boulangerie, le 35 route de Chêne
L’Etat a promis de dédommager les commerçants pour leur perte. Notez encore que si le tram circule à nouveau, il faudra attendre le 2 septembre pour que le trafic routier soit à nouveau autorisé. Les travaux de canalisations se poursuivent et la route sera fermée la nuit pour continuer le chantier.
Depuis ce lundi, le département des infrastructures de l'Etat de Genève a entamé sa phase test pour améliorer la vitesse de trajet de certaines lignes de bus. Deux mesures concernent les rampes du Pont-Rouge et Quidort à Lancy.
Il est maintenant interdit pour les automobilistes de redescendre la rampe du Pont-Rouge à Lancy. La voie de circulation a été fermée au trafic individuel motorisé. Elle ne reste accessible qu'aux cycles, taxis, et lignes de bus. Il est cependant toujours possible pour les voitures et les motos d'emprunter la voie montante. Schéma similaire sur la rampe Quidort, mais dans l'autre sens : la voie de circulation montante est désormais fermée au trafic individuel motorisé pour permettre la réalisation de bandes cyclables sécurisées. Ces deux mesures sont à l'essai pour une durée d'une année. Elles visent à améliorer la vitesse commerciale des lignes de bus 21, J, K et du tram 14.
Pour rejoindre le secteur du Pont-Rouge depuis le Petit-Lancy, les véhicules motorisés doivent dorénavant passer par la route de Chancy ou le pont de Lancy. Ce lundi matin, beaucoup d'automobilistes ignoraient encore que ces mesures étaient en vigueur. Résultat : des bouchons se sont créés devant la voie descendante de la rampe du Pont-Rouge. Nous étions sur place.
Le Festival du film international sur les droits humains (FIFDH) de Genève fait face à une pluie de démissions après la crise qu'il subit depuis quelques mois. La codirectrice et directrice des programmes Irène Challand se retire, a dit lundi le Conseil de fondation.
L'organe de surveillance s'est réuni jeudi dernier pour discuter des tensions qui avaient été relayées dans la presse. Trois de ses membres, Nadia Dresti, Ursula Meier et Stina Werenfels ont présenté leur démission.
Elles estiment que la mission donnée à Mme Challand n'est pas soutenue par l'équipe opérationnelle. Souhaitant ne pas mettre sa santé davantage en péril, la directrice des programmes a également signifié sa démission.
Selon les conflits qui ont été mentionnés dans les médias, elle était au centre des tensions pour des accusations d'"incompétences" et de "volonté de contrôle extrême" qui auraient presque remis en cause l'organisation du festival. Alors que sa codirectrice avait déjà remis son mandat, elle était en arrêt de 50% et se disait victime de harcèlement.
Au moment du renouvellement il y a quelques mois du Conseil de fondation et des dirigeants, le FIFDH avait mis en avant la féminisation du nouveau dispositif. Quelques mois plus tard, il ne reste que deux femmes dans l'organe de surveillance.
Afin de garantir une continuité, le président du FIFDH Yves Daccord reste lui en fonction. Il rend hommage à Mme Challand et regrette profondément les "circonstances" de ces démissions. Il faut une "remise en question du fonctionnement de notre festival et de ses objectifs", selon lui. Une tâche à laquelle le Conseil de fondation va s'atteler dans les prochaines semaines à Genève.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Trois membres du Conseil de fondation et la directrice des programmes quittent le FIFDH, le Festival du film et forum international sur les droits humains de Genève.
Le conseil de fondation a tenu une réunion à huis clos jeudi dernier, suite aux tensions apparues ces derniers mois au sein du Festival.
Dans un communiqué de presse du FIFDH, Nadia Dresti, Ursula Meier et Stina Werenfels disent regretter le manque de soutien de la part de l’équipe opérationnelle et les conflits internes qui ont amené à la situation actuelle. Constat partagé par la directrice des programmes Irène Challand qui dit ne pas vouloir mettre davantage sa santé en péril.
Selon les conflits qui ont été mentionnés dans les médias, elle était au centre des tensions pour des accusations d'"incompétences" et de "volonté de contrôle extrême" qui auraient presque remis en cause l'organisation du festival. Alors que sa codirectrice avait déjà remis son mandat, elle était en arrêt de 50% et se disait victime de harcèlement.
Afin de garantir une continuité, le président du FIFDH Yves Daccord reste lui en fonction. Il rend hommage à Mme Challand et regrette profondément les "circonstances" de ces démissions. Il faut une "remise en question du fonctionnement de notre festival et de ses objectifs", selon lui. Une tâche à laquelle le Conseil de fondation va s'atteler dans les prochaines semaines à Genève.
A l'occasion de la 30ème journée mondiale de l'eau, des animations et des ateliers ont pris possession du Pavillon Sicli. Le public était invité à découvrir les bons comportements pour préserver notre plus grande ressource naturelle.
Quels sont les bons gestes à adopter pour économiser l'eau ? L'Exp'Eau se tenait ce week-end au Pavillon Sicli pour sensibiliser la population genevoise à la protection de la plus précieuse des ressources. Divers ateliers étaient ouverts au public pour comprendre tous les enjeux autour de l'eau à Genève. Parmi les animations, un petit appartement témoin avec une salle de bain et un kit vaisselle était installé. Objectif de ce dispositif : démontrer les bonnes pratiques à suivre chez soi au quotidien.
L'atelier se déroule au milieu des vitrines de l'exposition permanente du musée.
Tout le monde est le bienvenu au musée, et même les bébés de 0 à 2 ans. La preuve avec cet atelier d’éveil musical au MEG.
Le MEG se veut à porter de bébé. Pour se faire, le Musée d'Ethnographie de Genève organise un mercredi ou un dimanche de chaque mois, un atelier consacré aux bambins de moins de 2 ans et à leurs parents.
Il s'agit d'un atelier d'éveil musical: en binôme, deux intervenantes - Anouck et Morgane - invitent tout petits et grands à visiter et découvrir l'exposition permanente du MEG. Aux oubliettes les longues explications, et les dates historiques: tout se passe en sons, en bruits, en chants et en mouvements.
Au milieu de cette salle sombre d'exposition, la scène n'a rien de très banale: à même le sol, assis sur des tapis colorés, des bébés peuvent toucher, taper, secouer, s'échanger des instruments de toute sorte. Ils écoutent, s'agitent ou s'arrêtent net au son d'un nouveau bruit. Certains regardent ici et là, paraissent être à la recherche de la provenance du son. Alors ils se lèvent, regardent, explorent, s'arrêtent un moment contre les grandes vitrines, y laissant un peu de salive.
Les petites mains touchent à tout et elles sont invitées à le faire.
Morgane est l'animatrice de l'atelier et on pourrait volontiers la surnommé Mary Poppins. Dans ses sacs, posés dans différents endroits de la grande pièce, des bouts de bois, des ustensiles bruyants, des sifflets, des tissus, des pochons musicaux. Elle les agite, les frotte, les presse ou les laisse tomber avant de les tendre aux enfants. Et quand Morgane ouvre la bouche pour pousser la chansonnette, c'est l'attention des bébés et des parents aussi, qu'elle réussit à attirer.
Reportage de Léna Ailloud
Reportage de Léna Ailloud
Reportage de Léna Ailloud
Pour participer aux prochains ateliers, en mars ou en avril, il faut s'inscrire. Plus d'informations sur leur site internet.