La Cour des comptes s'est penchée sur la gestions des risques et des alertes au DIP dans le scandale du foyer de Mancy. Elle a formulé 7 recommandations dont 6 ont été acceptées par le Département de l'instruction publique.
À Genève, la Cour des comptes s’est penchée sur l’affaire du foyer de Mancy. Selon la Cour, la gestion des risques n’est pas maîtrisée par le Département de l'instruction publique. L’absence de coordination entre les départements, par exemple, fait que le manque de locaux pour jeunes en souffrance psychique est patent depuis 8 ans. Ce qui favorise la survenance d’un risque majeur.
La Cour relève également que les lanceurs d’alerte ne sentent pas soutenus par le DIP. Un climat de défiance règne au sein de l’Office médico-pédagogique qui gère l’enseignement spécialisé. La Présidente de la cour des comptes, Isabelle Terrier.
La Cour des comptes a formulé sept recommandations. Le DIP a refusé celle sur la gestion des risques. En revanche, il dit travailler de façon prioritaire sur les alertes et la communication. La secrétaire générale du DIP, Paola Marchesini
2'000 questionnaires envoyés
Pour effectuer son analyse, la Cour a envoyé 2000 questionnaires aux employés. Le tiers d'entre eux ne savaient pas exactement ce qui devait faire l'objet d'une alerte. Le détail avec la Présidente de la Cour des comptes.
Le DIP dit travailler de façon prioritaire sur les alertes et la communication. La secrétaire générale du DIP, Paola Marchesini
Coordination entre départements
Concernant la gestion des risques partagés, la Cour invite le DIP à une meilleure coordination, notamment avec le Département des infrastructures. Le manque de locaux pour jeunes en souffrance psychique est latent depuis huit ans a relevé la Présidente de la Cour.
Le DIP estime quant à lui que le problème des locaux est indépendant de sa volonté. Paola Marchesini.
Six recommandation acceptées
La Cour a émis sept recommandations, le DIP en a accepté six, celle qui concerne la gestion des risques. Pour la Cour, le dispositif est utilisé davantage pour recenser les risques que pour les anticiper. Le DIP ne l'a pas acceptée. Il dit craindre d’être submergé par de la documentation. Paola Marchesini.
Une décision qui navre la Présidente de la Cour des comptes. Isabelle Terrier.