Au vu des prévisions météorologiques glaciales, la Ville de Genève active jeudi son plan grand froid, pour trois nuits. Avec l'ouverture d'un abri PC supplémentaire de 80 places à Champel, 583 places sont disponibles dans le dispositif d'hébergement intercommunal.
La durée du plan pourra être revue en fonction de l'évolution des températures, qui devraient passer en dessous de zéro degré la nuit, a indiqué jeudi le département de la cohésion sociale et de la sécurité. Si le dispositif est maintenu au-delà de trois jours, la protection civile prendra le relais du service social de la Ville de Genève dimanche.
Les admissions se font en appelant la centrale d'hébergement d'urgence, qui dispose d'un numéro gratuit (0800 22 22 10). Par ailleurs, la Ville de Genève renforce ses tournées nocturnes afin de proposer aux personnes dans la rue de se rendre dans un abri ou pour leur donner des couvertures et boissons chaudes. En cas d'urgence vitale, il convient d'appeler le 144, rappelle le département.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Photo prétexte. (crédit photo: Terrasses Sans Frontières )
Encourager les entreprises à verdir leurs espaces de travail. Voilà l'objectif du projet Care Day. Lancé par l’association Terrasses Sans Frontières et soutenu financièrement par la Ville de Genève, le projet vise à booster la biodiversité sur 8'000 mètres carrés au bout du lac, dans les deux ans à venir.
Le projet Care Day a été lancé par l’association Terrasses Sans Frontières et est subventionné par la Ville de Genève. Le but: végétaliser de manière durable les bâtiments privés en engageant les collaborateurs. Ces derniers sont invités à participer à la végétalisation des sols, façades et toitures de leur entreprise. Les organisations privées sont ainsi encouragées à renforcer leur responsabilité sociétale par des actions concrètes et collaboratives, avec des coûts réduits les honoraires étant pris en charge par la Ville.
Les précisions de Diane Henny, directrice de l’association Terrasses Sans Frontières.
Diane Henny
Directrice de l'association Terrasses Sans Frontières
Diane HennyDirectrice de l'association Terrasses Sans Frontières
Diane HennyDirectrice de l'association Terrasses Sans Frontières
Cinq entreprises se sont déjà engagées. Parmi les participants: la CODHA, la Coopérative de l'habitat associatif, qui a été séduite par ce projet.
Mauro Bellucci est membre de l’équipe de direction de la CODHA, en charge de la gestion des immeuble et responsable de la commission de la transition écologique.
Mauro Bellucci
Membre de l'équipe direction de la CODHA en charge de la gestion des immeubles et responsable de la commission de la transition écologique
Mauro BellucciMembre de l'équipe direction de la CODHA en charge de la gestion des immeubles et responsable de la commission de la transition écologique
Mauro BellucciMembre de l'équipe direction de la CODHA en charge de la gestion des immeubles et responsable de la commission de la transition écologique
Quels sont les travaux prévus pour la CODHA?
Mauro Bellucci
Membre de l'équipe de direction de la CODHA, en charge de la gestion des immeubles et responsable de la transition écologique
Mauro Bellucci Membre de l'équipe de direction de la CODHA, en charge de la gestion des immeubles et responsable de la transition écologique
Mauro Bellucci Membre de l'équipe de direction de la CODHA, en charge de la gestion des immeubles et responsable de la transition écologique
La CODHA prévoit également de verdir Les Ouches.
Mauro Bellucci
Membre de l'équipe de direction de la CODHA, en charge de la gestion des immeubles et responsable de la transition écologique
Mauro Bellucci Membre de l'équipe de direction de la CODHA, en charge de la gestion des immeubles et responsable de la transition écologique
Mauro Bellucci Membre de l'équipe de direction de la CODHA, en charge de la gestion des immeubles et responsable de la transition écologique
Les entreprises intéressées à participer au projet ont jusqu'au 20 janvier pour se manifester. Pour en savoir plus : contact@atsf.ch
A Genève, le journal Le Chênois fête cette année ses 110 ans. Tiré à 18'300 exemplaires et distribué dans tous les ménages de Chêne-Bourg, Chêne-Bougeries et Thônex, l'organe officiel des communes des Trois-Chêne sera désormais aussi disponible dans des caissettes à journaux.
L'objectif est d'accroître la visibilité du journal et de le rendre accessible aux personnes ne résidant pas dans les Trois-Chêne, indique la rédaction du Chênois dans un communiqué. Un site internet sera aussi lancé cette année d'anniversaire afin de compléter la présence du média local sur les réseaux sociaux.
Le Chênois a été créé en pleine Première guerre mondiale par les autorités de Chêne-Bougeries. Il visait à informer plus efficacement la population des décisions officielles à une époque où les initiatives se succédaient pour soutenir les hommes mobilisés aux frontières et leurs familles livrées à elles-mêmes.
En 1926, Le Chênois devient l'organe officiel des communes des Trois-Chêne. Il publie les avis officiels, les communiqués des sociétés communales et des chroniques historiques. Durant 68 ans, il ne traitera que des affaires communales sous le seul angle officiel, étant sous la responsabilité directe de l'exécutif.
La nouvelle formule ouverte sur l'extérieur est lancée en 1983. Le Chênois dépend alors des conseils municipaux. En 2003, le journal est confié à une association qui comprend des membres des exécutifs et des conseils municipaux. La rédaction compte un rédacteur en chef, un assistant de direction, un graphiste, une équipe de 5 à 7 journalistes et des partenaires rédactionnels bénévoles.
Le Chênois paraît sept fois par an. La longévité du journal est "remarquable" dans un contexte morose pour la presse romande, relève la rédaction. Elle s'explique en grande partie par le soutien financier de communes chênoises, mais également par la fidélité des annonceurs locaux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Une centaine de personnes, selon un journaliste de Keystone-ATS, 300 selon les organisateurs, ont participé samedi à une "déambulation" dans le quartier des Charmilles, à Genève pour dénoncer le manque de zones de verdure dans le périmètre. Elles soutiennent le projet de la Ville de Genève d'acquérir le domaine du dessinateur de BD Zep, afin de le transformer en parc public.
Parmi ces promeneurs du samedi, on pouvait reconnaître le conseiller administratif des Vert-e-s de la Ville de Genève Alfonso Gomez, l'ancienne conseillère d'Etat écologiste Michèle Künzler ou l'ancien conseiller national des Vert-e-s Ueli Leuenberger.
L'avenir de la propriété de Zep a pris un tour très politique ces dernières semaines au bout du lac. En novembre, le Conseil municipal de la Ville de Genève avait accepté un crédit de 21,5 millions de francs pour racheter la bâtisse du 18e siècle, construite au bout d'une grande allée boisée, à l'abri des regards.
La parcelle de 35'000 mètres carrés convoitée par la municipalité, qui porte le nom de Campagne-Masset, outre la maison de maître, comprend une piscine, des vignes produisant du vin, une forêt ainsi qu'une prairie. On entre dans le domaine par un grand portail situé sur l'avenue d'Aïre.
Opportunité unique
Pour la gauche et le MCG, la vente de cette demeure hors du commun représente une opportunité que ne doit absolument pas laisser passer la Ville de Genève. Son acquisition par la municipalité permettra notamment de créer un parc public qui serait un poumon de verdure au milieu d'un quartier déjà fortement densifié et qui voit fleurir les nouvelles constructions.
Le PLR a lancé un référendum contre ce crédit d'achat. Il a été rejoint dans son combat par Le Centre, les Vert'libéraux et l'UDC. La droite conteste déjà le prix de vente de 21,5 millions de francs. Un investissement qu'elle estime conséquent au moment où la Ville de Genève prévoit un budget déficitaire pour 2025.
La droite critique également le flou à propos de l'affectation future de la maison et les coûts d'entretien qu'elle risque de générer pour la municipalité. De plus, pour les opposants, la parcelle n'est pas idéale pour devenir un parc public, car le terrain est en pente et ne compte qu'un unique accès depuis l'avenue d'Aïre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Au vu des baisses de températures annoncées, la Ville de Genève réactive dès dimanche son plan grand froid, pour quatre nuits. Avec l'ouverture d'un abri PC supplémentaire de 80 places à Champel, 583 places sont disponibles dans le dispositif d'hébergement d'urgence intercommunal.
Les abris sont ouverts de 19h15 à 08h15, rappelle vendredi le département de la cohésion sociale et de la solidarité. Les admissions se font par l’intermédiaire de la Centrale d’hébergement d’urgence au numéro gratuit 0800 22 22 10.
Le Service social renforce également à partir de dimanche soir, avec le soutien du Service logistique et manifestations et de la Protection civile de la Ville, sa tournée nocturne pour aller à la rencontre des personnes qui sont dans la rue. L’association La Maraude Genève s’associe à ce travail de proximité.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Ce week-end, la Galerie Ruines, située au cœur des Eaux-Vives à Genève, accueille l’exposition "Sauvage comme le loup" de Claire Galloni d’Istria, photographe et anthropologue. À travers une série de 20 clichés en noir et blanc, l’artiste nous invite à réfléchir sur les relations complexes entre l’homme et cet animal fascinant. Elle était mon invitée.
« Le loup, c’est un animal dont on ne cesse de parler. Il est porteur d’une symbolique forte, celle du sauvage, mais aussi d’un miroir pour nos propres comportements », explique Claire Galloni d’Istria. Cette exposition ne cherche pas à apporter des réponses tranchées sur la place du loup en Europe, mais plutôt à interroger nos perceptions. Entre mythes et réalités, les photos transportent les visiteurs dans des paysages alpins intemporels, où la présence du loup est à la fois suggérée et absente.
Un travail intime mais jamais solitaire
Certains clichés capturent des montagnes majestueuses, comme les glaciers d’Argentière et de Trient, mais sans trace visible de l’homme ou du loup. « C’est un contraste volontaire », souligne l’artiste. « Ces lieux, que l’on imagine sauvages, sont en réalité marqués par l’empreinte humaine : téléphériques, parkings, hélicoptères. » L’objectif est d’interroger le concept même de nature sauvage dans un monde où chaque espace semble partagé entre l’homme et l’animal.
L’exposition est également une aventure familiale. Certaines photos ont été réalisées par le fils de Claire Galloni d’Istria, offrant un regard complémentaire. « C’est ma manière de le remercier pour ces années où il m’a accompagnée sur le terrain », confie la photographe.
Un mariage fructueux
Outre son travail visuel, le métier d'anthropologue joue un role dans l'exposition. « L’image, ce n’est pas qu’un outil pour illustrer une histoire, c’est un partenaire de recherche. Elle permet de construire des récits et de nourrir la réflexion sur nos interactions avec le sauvage », explique-t-elle. Une de ses œuvres emblématiques, une photo floutée qui se défloute progressivement, illustre cette zone grise où s’effacent les frontières entre l’homme et l’animal.
L’exposition explore également le mythe du loup-garou. « Cette figure symbolise la métamorphose et les transgressions, des thèmes omniprésents dans les récits alpins », note l’artiste. Ce lien entre folklore et anthropologie enrichit l’expérience des visiteurs rappelle Claire Galloni d’Istria.
A voir ce week-end ou cet été
L’exposition « Sauvage comme le loup » est ouverte jusqu’à ce dimanche à la Galerie Ruines, Rue des Vollandes à Genève, de 14h à 20h. Une occasion unique de plonger dans un univers où nature, culture et mythologie se rencontrent.
Claire Galloni d’Istria promet de nouvelles expositions à venir, notamment en 2026 au musée de Bagne et cet été à la Biennale. Un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les passionnés de récits alpins et de symbolisme sauvage.