Le télétravail n’est plus obligatoire en Suisse, mais un sondage montre que les grandes entreprises veulent gérer le retour au bureau avec prudence. Pourtant certains n’attendent que cela. Vous entendrez le témoignage d'un chef de projet en informatique.
Le télétravail n’est plus obligatoire. Mais certaines entreprises suisses veulent gérer le retour au bureau avec prudence, selon un sondage d’AWP. Particulièrement les grands groupes, comme Swisscom qui recommande toujours à ses collaborateurs de travailler à domicile ou encore le Crédit suisse, qui encourage ses employés à renoncer aux réunions physiques. A la Poste, sur un effectif de 55’000 employés, entre 7’000 et 8’000 travaillent encore chez eux.
Si certains ont apprécié se retrouver à la maison pour travailler, d’autres ont mal vécu cette période. C’est le cas de Clément, chef de projet dans une grande société informatique basée à Genève et à Nyon. En télétravail depuis deux ans, il n’a pas trop apprécié l’expérience. En janvier 2021, il a même fait un burn out. Il se réjouit de retrouver ses collègues et son espace de travail.
Au début de son télétravail, Clément avait de la peine à gérer son temps.
Depuis, la direction de l’entreprise a statué sur les plages de travail. Les employés ne doivent pas être disponibles en dehors des heures de bureau, soit avant 9 h ou après 17 h. En tant que chef de projet, Clément a une obligation de résultat. Il lui a été difficile de mettre des limites au début.
Retour au bureau
Clément travaille habituellement dans un Open Space avec une soixantaine de collègues. Les échanges et les rituels lui manquent. Il espère qu'ils vont tous retourner rapidement au travail, même s’il en doute.
Certains collègues souhaitent organiser des déjeuners en visio-conférence, mais le contact ne sera assurément pas le même.
Le chef de projet reconnaît avoir néanmoins économisé du temps et de l’argent grâce au télétravail, en évitant les déplacements.