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Genève

Fête des morts mexicaine aux Rois: les autorités répondent

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Dès ce soir (et surtout demain), c'est la "Fiesta del Dià de Muertos" au cimetière des Rois, à Genève. Un plongeon dans la fête des morts mexicaine, à l'origine d'une petite polémique. Les autorités se défendent. 

Un programme pensé comme un voyage. L'objectif est de faire découvrir d'autres pratiques et d'autres approches de la fête des morts. Ce soir, place à la musique avec un ensemble musical de la Haute école de musique – la HEM – qui se produit. Ils proposent notamment des œuvres de Vivaldi, Zipoli et Bach.

Le lendemain, samedi 2 novembre, une série d'animations sont prévues au cimetière des Rois: présentation de l'événement par l'Association des Amis du Mexique de Genève, visionnage d'un court-métrage ou encore la fabrication de squelettes en papier.

Polémique 

Mais le fait de célébrer la fête des morts mexicaine dans un cimetière local ne plait pas à tout le monde. En effet, une petite controverse a éclaté, puisque d’aucun estiment que ce type de célébration n’a pas sa place ici, dans un cimetière. C'est par exemple le cas du modérateur de la compagnie des pasteurs, Blaise Menu, qui se demande dans les colonnes de la Tribune de Genève s’il ne s’agit pas là "d’appropriation culturelle". Nous avons posé la question au service des pompes funèbre. Sa cheffe, Anne Humbert Droz se veut rassurante. D'après elle, il ne s'agit pas de faire la fête, mais bien de découvrir une tradition avec un certain recul. Ainsi, les participants ne seront pour la plupart pas en costume et la fête sera cantonnée à la chapelle, loin des tombes du cimetière : 

Anne Humbert-DrozCheffe du Service des pompes funèbres, cimetières et crématoire (SPF)
Anne Humbert-DrozCheffe du Service des pompes funèbres, cimetières et crématoire (SPF)

Particia Munoz Amacker, responsable de la petite école mexicaine à Genève et présidente de l’Association des mexicains et amis du Mexique à Genève, sera la seule à être véritablement déguisée demain. Elle nous explique ce que signifie cette fête des morts pour les mexicains en insistant sur l'aspect traditionnel de ce moment. Pour elle, on est loin d'une fête d'Halloween ou d'une soirée-disco: 

Patricia Munoz AmackerPrésidente de l'Association des mexicains et amis du Mexique à Genève
Patricia Munoz AmackerPrésidente de l'Association des mexicains et amis du Mexique à Genève

Plus d'informations sur la site internet de la Ville de Genève

1 commentaire

1 commentaire

  1. Bruno P. Nobs

    2 novembre 2019 à 9 h 34 min

    Chère radio lac
    Un commentaire si vous le permettez :
    Il n'existe aucune "fiesta del dià de muertos" au Mexique...
    Mais il y a :

    un ""Día de muertos" le jour des morts, qui n'est pas du tout une fête au sens ou n l'entend en Europe.
    Une "tradition" qui est d'origine relativement récente, mise en place par les gouvernements issu de la Révolution de 1910, pour unifier culturellement le pays, cela n'existait quasiment nulle part, on fêtait alors la Toussaint, et n'a aucune relation avec les commémorations précolombiennes, les indigènes ayant totalement perdu leur culture ancestrale.On notera qu'aucun voyageur n'a décrit cela dans les récits (ni même les français durant leur intervention de 1862 à 1867) d'avant 1920...
    La calavera garbancera (1912/13 de Posada) est d'inspiration médiévale européenne..baptisés dans les années 40 par Diego Rivera "la Catrina".
    Un petit tour sur les sites officiels mexicains qui y sont consacrés vous aidera.
    Cordialement

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Genève

Une marche pour sortir la Suisse de sa léthargie face au climat

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Les marcheuses et les marcheurs avaient enfilé leurs imperméables pour cette première étape qui devait les mener jusqu'à Mies (VD). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les participantes à la Marche Bleue ont entamé samedi, à Genève leur voyage de 21 jours qui doit les mener à Berne. Là, elles remettront aux autorités fédérales une pétition demandant que la Suisse respecte l'accord de Paris sur le climat de 2015.

Face au changement climatique, le temps n'est plus aux palabres, mais à l'action, ont souligné avant le départ les quatre initiatrices de la marche, la professeur d'université Julia Steinberger, l'avocate Irène Wettstein, l'infectiologue Valérie D'Acremont et la directrice du CSP Vaud Bastienne Joerchel.

Laisser le climat dériver aura de graves incidences sur la santé, l'alimentation, la biodiversité. Et les plus vulnérables seront les premiers touchés. Or, aujourd'hui, les Etats sont loin de respecter les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre de l'accord de Paris. La Suisse ne fait pas exception à la règle.

Au lieu d'un réchauffement de 1,5 degré par rapport au début de l'ère industrielle, on s'oriente plutôt vers une hausse des températures de 3,2 degrés, a relevé le conseiller administratif de la Ville de Genève Alfonso Gomez, dans son discours devant les marcheuses. Infléchir la courbe nécessitera des mesures draconiennes.

Journées thématiques

Au cours de leur périple de Genève jusqu'à Berne, les participantes à la Marche Bleue s'entretiendront avec les milieux politiques, économiques et associatifs locaux. Des journées thématiques sont aussi programmées. A Lausanne, on débattra de la mobilité de demain, à Neuchâtel d'agriculture et à Fribourg d'économie.

Au total, les marcheuses, accompagnées de quelques marcheurs, parcourront 224 kilomètres jusqu'à Berne. Au Palais fédéral, elles remettront aux autorités une pétition demandant que la Suisse s'engage dans une politique beaucoup plus ambitieuse de réduction de ses émissions de CO2 générés par les combustibles fossiles.

Samedi, la Marche Bleue a démarré sur la place des Nations, devant l'ONU, pour se rendre à Mies, dans le canton de Vaud. Quelque 500 personnes s'étaient inscrites pour cette première étape. La météo pluvieuse et venteuse en a découragé certaines. Environ 150 participantes sont attendues, en moyenne, lors des autres étapes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève avait tort d'interdire une procession de la Fête-Dieu

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(photo symbolique). (© Keystone/DPA/NICOLAS ARMER)
La justice genevoise a donné raison à une communauté catholique qui n'avait pas obtenu d'autorisation pour organiser une procession de la Fête-Dieu en juin 2022. Le recours de cette paroisse contre la décision du Département de la sécurité (DSPS) a été admis.

La communauté religieuse avait sollicité une autorisation pour un cortège dans le quartier des Acacias afin de célébrer la Fête-Dieu avec le Saint-Sacrement placé dans un ostensoir porté à travers les rues. Entre 100 et 300 personnes étaient attendues pour honorer cette tradition qui remonte au début du 19e siècle.

Le DSPS avait rejeté cette demande de manifestation religieuse cultuelle. Selon le département, cette procession ne constituait pas seulement un hommage à la divinité, mais elle visait à exhiber cet hommage à autrui. Il s'agissait, selon le DSPS, d'une atteinte grave à la liberté et aux droits d'autrui à la neutralité cultuelle du domaine public.

Envergure restreinte

La paroisse a fait recours contre cette décision auprès de la Chambre administrative de la Cour de justice. Dans un arrêt du 21 mars, rendu public vendredi, la Chambre conclut que le refus d'autorisation violait le principe de proportionnalité et dans la foulée, la liberté de conscience et de croyance des recourants.

Selon les juges, la procession était destinée à déambuler silencieusement pendant environ une heure, sur le trottoir uniquement, un dimanche en fin de matinée et dans quatre rues seulement. "Il s'agissait d'une manifestation d'envergure restreinte dont on ne voit pas qu'elle soit de nature à porter atteinte à la paix religieuse", concluent les juges.

Une autre procession

Dans une récente affaire concernant également une procession religieuse sur le domaine public, la chambre administrative avait rejeté le recours des organisateurs. Mais le cas était différent: le refus d'octroyer une autorisation avait été justifié par le fait que cette communauté ne figurait pas sur la liste des organisations pouvant avoir des relations avec l'Etat.

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Genève

L'auteur présumé d'un meurtre arrêté sept ans après les faits

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(© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
L'auteur présumé d'un meurtre, commis en avril 2016 à Genève, a été localisé et arrêté sept ans après les faits au Sénégal, indique vendredi le Ministère public genevois. Le suspect était l'ex-compagnon de la victime, une femme de 28 ans d'origine italienne.

La malheureuse avait été agressée à l'avenue de la Croisette, près de l'hôpital. Elle aurait été frappée à coups de barre de fer au bas de son immeuble. Grièvement blessée, elle n'avait pas pu être sauvée. Au terme d'une traque qui a duré sept ans, les enquêteurs de la police genevoise ont donc pu retrouver l'auteur présumé du crime.

Il s'agit d'un homme de nationalité sénégalaise et italienne. Les inspecteurs genevois savaient depuis 2020 que le suspect s'était caché au Sénégal. Grâce à une collaboration avec les autorités de ce pays, l'auteur présumé de l'homicide a finalement été interpellé jeudi, à Dakar, par la gendarmerie locale.

L'enquête sur ce meurtre a été perturbée pendant de longs mois par la pandémie de Covid-19. Les investigations au Sénégal n'ont pu reprendre que début mars, avec le déplacement à Dakar de la première procureure Séverine Stalder. L'enquête a permis de déterminer que le suspect avait utilisé quatre identités différentes durant sa cavale.

L'auteur présumé du meurtre étant de nationalité sénégalaise, il ne pourra "vraisemblablement" pas être extradé en Suisse. Une procédure pénale a été ouverte à son encontre au Sénégal.

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Economie

Un projet de médiation culturelle pour les habitants des Acacias

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Un projet de médiation culturelle a été mis en place aux Acacias dans le but d'impliquer les habitants dans la mutation de leur quartier. Le PAV, ici représenté par une maquette, est le plus gros projet de développement urbain du canton (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Un projet de médiation culturelle destiné aux habitants des Acacias a été lancé officiellement vendredi en présence des autorités cantonales et municipales. L'objectif est d'accompagner la population du quartier, actuelle et à venir, dans la conception d'événements artistiques dans l'espace public.

L'association Topos s'associe à la ville de Genève et au canton pour lancer un projet culturel et participatif aux Acacias. Avec pour objectif de fédérer anciens et futurs habitants du quartier.  Il vise à mettre en place un accompagnement des mutations territoriales liées au projet urbain Praille Acacias Vernets (PAV). Le détail du projet avec Marion Nemchi, Présidente de l'association Topos.

Marion NemchiPrésidente de l'association Topos

"Depuis maintenant près de dix ans, les Acacias sont concernés par la planification du PAV. Il est essentiel aujourd’hui que les habitants puissent faire entendre leur voix et participer activement à la transformation de leur lieu de vie", a déclaré le chef du Département du territoire, Antonio Hodgers, cité dans le communiqué. Le projet devra favoriser les liens sociaux.

Parmi les projets, un journal de bord collectif et numérique visible dans l'espace public. Ecoutez  Marion Nemchi.

Marion NemchiPrésidente de l'association Topos

Pour la cohésion

Egalement lancés vendredi, des ateliers participatifs de cartographie sensible permettent de visualiser le ressenti, le vécu et l’identité du quartier. Durant toute l’année 2023, dans divers lieux et rues des Acacias, la population sera invitée à contribuer en partageant sa connaissance de la dynamique quotidienne.

A travers ces interventions artistiques, les habitants du quartier pourront concevoir ensemble des projets afin de prendre part activement à l’évolution de leur lieu de vie. Toutes ces actions auront pour effet de favoriser la cohésion entre les actuels et futurs habitants des Acacias, estiment les différents protagonistes impliqués dans ce projet.

MH avec Keystone-ATS

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Genève

Seul le centre des HUG continue à vacciner contre le Covid-19

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Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) sont le seul lieu du canton qui propose encore des vaccinations contre le Covid-19 (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

A Genève, seul le centre de vaccination des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) continuera à vacciner contre le Covid-19 durant le printemps et l'été. Vu la faible circulation du virus et le taux élevé d'immunité au sein de la population, les autorités sanitaires ne formulent aucune recommandation de vaccination.

Seules les personnes immunosupprimées et les personnes vulnérables munies d'une ordonnance médicale sont encore encouragées à se faire vacciner. Dès lundi, le vaccin bivalent de Moderna sera disponible au centre des HUG pour les doses de rappel, indique vendredi le Département de la santé dans un communiqué.

La vaccination est suspendue au sein des pharmacies, des cabinets médicaux et dans les autres centres. Pour que la vaccination demeure gratuite, les patients doivent présenter une ordonnance médicale. Les personnes qui veulent se faire vacciner pour des motifs autres que médicaux devront payer 64 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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