A Genève, l'ancien député PLR au Grand Conseil genevois et conseiller municipal de la Ville de Genève Simon Brandt a annoncé son retour en politique dans une interview qu'il a accordée lundi au Blick. Il se présentera aux élections municipales du printemps prochain sous les couleurs de Libertés et Justice sociale (LJS), le parti du conseiller d'Etat Pierre Maudet.
Simon Brandt avait mis sa carrière politique entre parenthèses, en 2020, après avoir fait l'objet d'une enquête de la justice genevoise qui le soupçonnait de violations de secret de fonction commises dans le cadre de son mandat de conseiller municipal et de son travail au service d'analyse stratégique de la police.
Simon Brandt a depuis été blanchi. L'ancien membre du PLR avait été traumatisé par son arrestation et son interrogatoire au poste de police. Il avait considéré avoir été traité comme un criminel. Il avait été menotté, déshabillé et fouillé au corps. Il s'était, suite à cette mésaventure, éclipsé de la scène politique.
Approché par plusieurs partis
Dans les colonnes du Blick, Simon Brandt explique son retour aux affaires. "J'ai pris le temps pour me reconstruire, après les épreuves traversées ces cinq dernières années", note-t-il. "J'ai été approché par plusieurs partis, mais mon attachement à la défense des libertés et au sens de la justice ne pouvait que me porter chez LJS".
Simon Brandt a donc rejoint le parti fondé par Pierre Maudet, une personne dont il a été très proche et qui se débattait, à l'époque, dans les ennuis judiciaires causés par un voyage à Abou Dhabi, en 2015. L'ex-conseiller municipal s'estime, encore aujourd'hui, une "victime collatérale" de cette affaire qui avait fait grand bruit.
Simon Brandt admet avoir dû, avant d'adhérer à LJS, "solder certains points personnels" avec Pierre Maudet. Aujourd'hui, la page est tournée et il estime que la nouvelle formation politique fondée par son ancien mentor est "le nouveau parti radical", l'aile sociale et populaire "qui n'est plus du tout représentée par le PLR actuel".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Invité
18 février 2023 à 11 h 30 min
"Il s'agissait, à leurs yeux, de soustraire l'immeuble à la spéculation et aux pratiques scandaleuses du propriétaire. L'action avait pour but, aussi, d'affirmer la prépondérance du droit d'usage."
Ils veulent donc "faire justice" eux même en pensant surtout et avant tout à leurs petits désirs et intérêts personnels... ;-( Dans un pays de droit, de surcroît démocratique, ce genre de manière de faire est clairement illégale !!
La gauche genevoise n'est tristement plus ce qu'elle était. Elle qui cherchait préalablement à être juste, réfléchie et bienveillante, elle est tristement devenue devenue aujourd'hui revendicatrice à l'extrême, non respectueuse des consensus, vindicative, voir même haineuse ;-(
Bref cette gauche ne respecte plus les idées d'autrui, ni même les idées de certains des leurs. Elle se comporte en porte à faux vis à vis de notre démocratie. Leur comportement est devenu extrême, soit à la hauteur de ceux critiquent et qu'ils qualifient eux même de casseurs ou de "fascistes".
Au final, cette gauche dont le comportement déborde complètement ne nous donne plus l'envie de la soutenir...