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Genève

Des jeunes Genevois dans la peau des députés pendant deux jours

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Après un premier succès l'an dernier, la Session des Jeunes Genevois a été réorganisée cette année.

À Genève, ce vendredi , une session un peu particulière s'est tenue au Grand Conseil: celle des jeunes du Parlement des Jeunes Genevois. Radio Lac y a assisté.

Pour la deuxième année consécutive, le Parlement des jeunes Genevois a organisé une Session des Jeunes. Ils étaient une quarantaine cette fin de semaine dans la salle du Grand Conseil pour débattre sur différents thèmes de la politique Genevoise.

Quelques minutes avant 10 heures, ce vendredi matin, on se croirait presque à l'ouverture d'une session du Grand Conseil. Presque oui, à s'y méprendre, puisque les députés du jour n'en sont pas vraiment. Il s'agit de 40 jeunes âgés de 18 à 25 ans. Comme les vrais femmes et hommes politiques, les participants du Parlement des jeunes Genevois viennent débattre, tenter de convaincre leurs camarades et voter. Ils sont répartis en commissions thématiques pour réfléchir et élaborer des revendications. Avant de présenter et de défendre leurs propositions en plénum. Pour cette deuxième édition, les thèmes vont de de la mobilité transfrontalière à la protection de l’enfance en passant par la fiscalité.

Reportage de Léna Ailloud

À noter que les amendements votés par la Session des Jeunes seront présentés au vrai Grand Conseil, sous forme de pétition. Si vous voulez vous inscrire pour l'année prochaine, sachez que la Session des Jeunes est ouverte aux jeunes jusqu'à 25 ans qui ont un lien avec le Canton.

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Genève

Pour un contreprojet à l'initiative "J'y vis, j'y paie!"

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Le Grand Conseil genevois ne veut pas de l'initiative législative cantonale de l'UDC "J'y vis, j'y paie!" (illustration). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le Grand Conseil genevois ne veut pas de l'initiative législative cantonale de l'UDC "J'y vis, j'y paie!". Mais il estime qu'une réforme de la fiscalité des communes est nécessaire, raison pour laquelle il a adopté jeudi soir le principe d'un contreprojet dans ce sens.

"A Genève, le système d'imposition communale des personnes physiques est le plus compliqué de Suisse", a dénoncé le centriste Sébastien Desfayes, rapporteur de majorité. L'initiative vise à transférer l'intégralité de l'impôt communal au lieu de domicile. Ce faisant, elle porte atteinte à la solidarité entre les communes, a-t-il déploré: "La Ville de Genève perdrait 50 millions de francs."

Actuellement, l'impôt communal est partagé, selon des calculs très complexes, entre la commune de domicile et la commune de travail lorsque ces communes sont différentes, une pratique unique en Suisse. S'y ajoutent les mécanismes de péréquation financière intercommunale, un millefeuille tout aussi complexe "qui arrive en bout de course", selon M. Desfayes.

"Temps considérable"

Pour le Centre et à sa suite Libertés et justice sociale (LJS) et le MCG, il faut réformer le système, mais l'initiative pose problème. Ils se sont déclarés en faveur d'un contreprojet. "Les discussions sur une refonte du système de péréquation prendront un temps considérable. Le contreprojet parlera des principes de la réforme.", a expliqué le rapporteur de majorité.

"Les années de discussions vont engendrer des blocages. C'est hasardeux", a mis en garde le Vert Julien Nicolet-dit-Félix, rapporteur de deuxième minorité. Rejetant l'initiative, il a plaidé pour le statu quo. Un avis partagé par le socialiste Grégoire Carasso, rapporteur de troisième minorité, pour qui "la redistribution d'une part de l'impôt sur le lieu de travail est juste."

De leur côté, le PLR et l'UDC sont favorables à l'initiative et au principe d'un contreprojet. Au final, l'initiative a été refusée par 63 non (le Centre, MCG, LJS, Verts et PS) et 32 oui (PLR et UDC). Le principe d'élaborer un contreprojet a, lui, été accepté par 63 oui (le Centre, MCG, LJS, PLR et UDC) et 33 non (Verts et PS).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Baignade fortement déconseillée dans l'Arve et le Rhône

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La baignade est fortement déconseillée dans l'Arve ainsi que dans le Rhône à partir de la Jonction à cause du déversement accidentel d'une grande quantité d'eaux usées à Annemasse, en France voisine (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

La baignade est fortement déconseillée dans l'Arve ainsi que dans le Rhône à partir de la Jonction, ont indiqué jeudi les Départements genevois du territoire et de la santé dans un communiqué commun. Le déversement accidentel d'une grande quantité d'eaux usées dans l'Arve à Annemasse (F) a entraîné une contamination bactérienne "très élevée".

Le déversement a eu lieu à la suite de l'obstruction d'un collecteur d'eaux usées du réseau d'assainissement de l'agglomération d'Annemasse dans la nuit de mercredi à jeudi, ont précisé les autorités genevoises.

Jusqu'à nouvel avis, toutes les activités impliquant un risque d'ingestion d'eau du fleuve ou de la rivière - notamment baignade, kayak, rafting, paddle - sont "fortement déconseillées" dans ces zones. La baignade et la consommation d'eau sont également déconseillées aux animaux de compagnie. L'eau potable genevoise n'est pas concernée par cet incident.

Les travaux de réparation du collecteur d'eaux usées bouché sont en cours, indiquent les autorités. La canalisation défectueuse devrait fonctionner à nouveau normalement "dans les prochaines heures". Les autorités suivent la situation et continueront d'informer la population.

Les bactéries présentes dans les eaux usées et déversées dans l'Arve peuvent provoquer des nausées, des vomissements ou des diarrhées de quelques jours, préviennent les autorités. En cas de symptômes, il est recommandé de boire de l'eau en suffisance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Pictet pose la première pierre de son nouveau campus carougeois

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© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

Le groupe bancaire Pictet a posé jeudi sous un ciel menaçant la première pierre du nouveau campus Pictet de Rochemont à Carouge. La future tour de 90 mètres de haut, dont les travaux dureront environ deux ans, accueillera à terme quelque 2500 employés.

La cérémonie présidée par Renaud de Planta, associé senior de Pictet, a eu lieu en présence notamment d'Antonio Hodgers, président du Conseil d'Etat genevois, de Stéphanie Lammar, maire de Carouge, et d'Inès Lalumière, architecte en charge du projet.

"Nous prévoyons d'emménager au second semestre 2025", a déclaré M. de Planta. Les travaux de terrassement sont terminés et le gros peut désormais commencer, avec comme objectif une cérémonie du bouquet dans une année. La tour sera réalisée sans échafaudages et dépassera de 30 mètres celle de la télévision. Elle sera la plus haute du canton, en attendant la réalisations d'autres projets dans le périmètre d'aménagement Praille-Acacias-Vernets (PAV).

Outre les 55'000 mètres carrés de bureaux, l'édifice abritera 96 appartements répartis sur 11'500 mètres carrés, développés et gérés par la caisse de retraite de Pictet. Un auditorium public, des arcades commerciales, un restaurant et des espaces verts accessibles à tous figurent également au programme.

Dans son discours, Antonio Hodgers a salué une réalisation architecturale s'inscrivant dans un projet de densification urbaine soigné, dans le cadre de l'aménagement du PAV, le plus grand chantier de mutation urbaine d'Europe.

Volonté de créer de nouvelles places de travail

Le nouvel immeuble sera relié au siège actuel de Pictet par une passerelle et un passage souterrain. Le groupe rassemblera sur son nouveau site les bureaux qui se trouvent aujourd'hui dispersés dans d'autres bâtiments externes, a expliqué à AWP une porte-parole. A terme, la banque aura par ailleurs la possibilité de créer 1000 postes de travail supplémentaires par rapport à ses effectifs actuels.

Pour mémoire, Pictet employait fin août 2023 un peu moins de 3000 collaborateurs en équivalents plein-temps dans le canton de Genève. Seules trois entreprises du bout du lac comptaient plus de 2000 collaborateurs à fin juin 2023, selon les chiffres du Département de l'économie et de l'emploi: Migros, Pictet et Rolex.

Au chapitre de l'environnement, Pictet a prévu entre autres de faire appel à la géothermie en installant 99 sondes verticales de 350 mètres chacune, qui exploiteront les ressources du sous-sol sous forme de chaleur et de fraîcheur. L'aérothermie, l'énergie solaire et la récupération de chaleur sur le réseau des eaux usées seront également utilisées.

Enfin, le campus sera bordé par la Drize, qui s'écoule actuellement dans une galerie souterraine. Les travaux de remise à ciel ouvert démarreront cet automne et seront suivis d'une opération de renaturation.

Source ATS

 

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Environnement

La Nuit est Belle: Quel impact de la pollution lumineuse sur la santé?

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MAGALI GIRARDIN

Plus de 180 communes du Grand Genève seront plongées dans le noir vendredi soir, à l’occasion de la Nuit est Belle! Près de 80 animations sont prévues pour cette 4e édition.

Extinction des feux ce vendredi avec la 4e édition de “La Nuit est Belle”. Plus de 180 communes du Grand Genève n’allumeront pas leur éclairage public ce vendredi soir. Elles sont 118, désormais, à le faire totalement ou partiellement, au quotidien. Le thème choisi pour cette année:  « l’Humain, la nuit », avec un curseur placé sur la santé des usagers et l’impact de la pollution lumineuse sur notre organisme.  Les explications de Laurence Bayer. Elle est chercheuse au Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de l’UNIGE et au Centre de médecine du sommeil des HUG.

Laurence Bayer Chercheuse au Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de l'UNIGE et au Centre de médecine du sommeil des HUG

Trop d’éclairage intrusif autour de nos habitations perturbe en effet notre rythme biologique et peut entraîner des troubles du sommeil.

Laurence Bayer Chercheuse au Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de l'UNIGE et au Centre de médecine du sommeil des HUG

Face à ce constat il est donc important de se protéger de la lumière artificielle au quotidien.

Laurence Bayer Chercheuse au Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de l'UNIGE et au Centre de médecine du sommeil des HUG

« La nuit est belle, restons visible ! »

Balades nocturnes, repas à la bougie, lectures contées, observations du ciel, expositions : près de 80 animations sont prévues ce vendredi.

La sécurité des usagers la nuit sera aussi au cœur des échanges lors de cette 4ème édition via une campagne de sensibilisation « La nuit est belle, restons visibles! ». L’objectif est d’encourager les cyclistes, utilisateurs de trottinettes et piétons à se rendre plus visibles la nuit. Des matériels réfléchissants seront distribués vendredi matin aux abords des gares Léman Express. 

 

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Genève

La station de pompage du Vengeron sera prête en 2024

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© SIG

Débutés en 2019, les travaux de gros oeuvre de la station de pompage du Vengeron (STAP) sont terminés. L'ouvrage au coeur du réseau thermique Genilac destiné à refroidir et chauffer 350 bâtiments sera prêt en 2024. Le chantier a notamment pris du retard en raison de l'invasion des moules quagga dans le Léman. 

À Genève, dès 2024, la station de pompage du Vengeron sera opérationnelle. Les travaux du gros oeuvre, débutés en 2019, viennent de s'achever. Creusée à une profondeur de 18 mètres, soit l'équivalent de cinq étages, cette infrastructure est au coeur du programme GeniLac qui vise à refroidir et chauffer les bâtiments avec l'eau du Léman. Une véritable prouesse technique selon Christian Brunier, directeur général des SIG.

Christian BrunierDirecteur général des SIG

L’eau du Léman est puisée au large du Vengeron à 45 mètres de profondeur.  Cette STAP est le plus grand réseau thermique renouvelable jamais construit à Genève et l'une des 2 plus grandes mesures pour la transition écologique du canton. Antonio Hodgers, Conseiller d'Etat chargé du territoire.

Antonio HodgersConseiller d'Etat chargé du territoire

Actuellement, 44 bâtiments y sont déjà raccordés. A terme, 350 bâtiments seront reliés à ce réseau de 30 kilomètres de conduites souterraines et lacustres. Une fois le chantier terminé, la STAP ne sera plus visible, car elle sera recouverte d'un parking. L'ouvrage est devisé à 111 millions de francs.

Moule, Covid et recours

Débutée en 2019, la construction de cet ouvrage majeur pour Genève accuse un certain retard. Les causes sont diverses comme l'explique Christian Brunier.

Christian BrunierDirecteur général des SIG

La station de pompage est devisée à 111 millions de francs, entièrement financé par les SIG. Le coût total de la construction de ce réseau s'élève à 900 millions de francs. Des portes ouvertes sont organisées ce week-end.

MH avec Keystone-ATS

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