Les groupes ultras du foot et du hockey genevois en sont venus aux mains après le match du GSHC samedi soir aux Vernets.
L’après-match de samedi soir aux Vernets aurait dû être festif. Le GSHC s’est largement imposé face à Kloten et les Grenat sont largement en tête de National League. Seulement voilà, de violentes altercations entre groupes d'ultras genevois ont éclaté samedi soir dans le pub à coté de la patinoire et ont terni la soirée. Récit et explications avec Sébastien Telley
Dans un communiqué, le groupe grenat du Servette FC et Genève-Servette condamnent les agissements et indique s'être mis à disposition de la police.
Le président grenat Didier Fischer a, lui, vivement réagi a l’altercation entre supporters genevois. Il prône le dialogue dans un premier temps, mais attend des engagements "fermes" et se dit prêt à prendre mesures drastiques le cas échéant.
Plus jamais ça! Tel est le message de Didier Fischer. Attendu par la presse au lendemain des heurts entre supporters servettiens, il a tenu un langage clair sans ambigüité. En premier lieu, il "condamne" fermement ces actes "inqualifiables".
"Je ne veux plus jamais voir ça!" D. Fischer
Les causes semblent - à l'entendre - floues mais peu importantes, avec des auteurs difficilement identifiables. Une seule option semble s'imposer: exiger des engagements, puis sévir s'ils ne sont pas tenus.
Des engagements fermes sont donc attendus mais reste à savoir quelles seraient les mesures envisagées concrètement.
Plus globalement, les dirigeants servettiens estiment avoir fait de leur mieux pour satisfaire les supporters de différents clubs - football et hockey sur glace en tête - qui composent le regroupement chapeauté par la Fondation 1890. Reste les querelles intestines dans lesquels le président estime ne pas avoir à intervenir.
Ces violents incidents surviennent lors d'un week-end où trois des quatre clubs grenat (Genève-Servette, Servette Chênois et le Servette RC) se sont imposés et plus encore la saison où les équipes servettiennes jouent le haut du classement. Ca tombe particulièrement mal...
Avec Sébastien Telley.