Un parcours en fauteuil roulant, une balade les yeux bandés, des ateliers autour de la dyslexie ou encore des parties de handibasket: toute cette semaine, des ateliers installés dans le hall d'Uni-Mail veulent sensibiliser le monde universitaire au handicap.
Comment vit-on quand on se déplace en fauteuil roulant, ou que l'on est malvoyant? À l'Université de Genève, un projet de sensibilisation au handicap se déroule toute cette semaine. Les étudiants et enseignants sont invités à se livrer à différentes expériences comme se servir d'une canne, s'installer dans une chaise roulante pour un parcours de 12 minutes aux abords du bâtiment d'Uni-Mail ou d'échanger avec les différentes associations sur place.
"Je ne me rendais pas compte à quel point il est difficile de manier une chaise roulante. J'ai mal aux bras."
L'enjeu? Faire prendre conscience aux visiteurs sans handicap de ce que cela représente de vivre au quotidien avec un handicap. Mais aussi de se rendre compte de l'accessibilité des bâtiments universitaires, des difficultés et des points qu'il est souvent urgent d'améliorer.
Le reportage de Léna Ailloud
Le reportage de Léna Ailloud
Le reportage de Léna Ailloud
Mais justement, est-ce que l'UNIGE est elle-même accessible?
Diego est malvoyant de naissance. Il étudie à l'Université et pour lui, il y a encore beaucoup à faire:
Diego,
étudiant malvoyant
Diego,étudiant malvoyant
Diego,étudiant malvoyant
Elena, elle, est enseignante à l'UNIGE et paraplégique. Elle salue les efforts qui ont été faits pour améliorer l'accessibilité à l'Université:
Eléna,
enseignante paraplégique
Eléna,enseignante paraplégique
Eléna,enseignante paraplégique
À l'Université de Genève, des ateliers vont permettre de formuler des propositions concrètes au rectorat pour améliorer l'accessibilité.
Jusqu'au 6 avril prochain, les ateliers proposés par la Fondation Foyer-Handicap sont animés par des collaborateurs dont une partie se trouve elle-même en situation de handicap. Les ateliers sont gratuits.
Justine Mettraux devrait boucler son Vendée Globe, samedi matin. Une performance XXL pour la navigatrice genevoise qui devrait pulvériser le record féminin et le record suisse sur ce tour du monde, en solitaire, sans escale et sans assistance. Le coureur au large, Valentin Gautier, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, pour analyser l'exploit de Justine Mettraux.
Justine Mettraux devrait arriver la nuit prochaine, aux Sables d’Olonnes et boucler son Vendée Globe en sur Team Work en 75 jours … Quelle performance!
"C'est effectivement une performance gigantesque qui ne m'étonne pas du tout venant de la part de Justine. Je pense la performance est exactement à la hauteur de Justine, discrète et très efficace, au final on n'en a pas tant parlé jusque là et là elle est en train de boucler un tour du monde qui se rapproche de la valeur absolue du record du tour du monde féminin qui est détenu par Ellen MacArthur".
"Justine est en passe aussi de devenir la vainqueur des bateaux de sa génération"
Une performance d’autant plus grande que sa voile avant s’est déchirée, en début de Vendée Globe.
"C'est difficile d'imaginer effectivement parce qu'elle a perdu une de ses voiles d'avant qui est quand même une voile effectivement qui est assez utile sur ce type de bateau. Après elle avait encore d'autres voiles d'avant donc c'était moins grave comme avarie que son concurrent qui a déchiré sa grande voile il y a quelques jours par exemple. Jsutine est une régatière très très efficace déjà. Elle a un excellent bateau, une excellente préparation, on est sur une édition du Vendée Globe qui a connu des conditions très propices pour les records, on voit que les premiers ont aussi explosé le record de quasiment dix jours donc c'est un peu dans la lignée aussi de cette édition du Vendée Globe. Les concurrents qui sont arrivés avant Justine ont effectivement tous un bateau de dernière génération, ce qui n'est pas son cas. Justine est en passe aussi de devenir la vainqueur des bateaux de sa génération".
"Ce n'est pas non plus par hasard, il y a des subventions publiques qui ont été mises au bon endroit"
Quelle fierté, une Genevoise qui fait une telle performance! Au départ, elle a appris à naviguer, sur le lac, ce qui est quand même, très différent, de la mer!
"Non c'est pas tout à fait la même chose, effectivement après le lac est quand même un excellent incubateur de talent pour les navigateurs parce que c'est un lac avec des conditions très particulières, beaucoup de montagnes autour qui font que les vents sont très changeants, très complexes et ça forme historiquement ça a formé aussi beaucoup de très bons marins. Il faut aussi souligner la vision de la ville de Genève qui subventionne une structure comme le centre d'entraînement à la régate depuis des dizaines d'années. Rien que cette année on a Justine Mettraux qui va faire la meilleure performance féminine de l'histoire du Vendée Globe qui sort de cette structure. On avait aussi des navigateurs qui étaient sur la coupe de l'América qui sortent aussi du centre d'entraînement à la régate. Laurane Mettraux, la sœur de Justine, court en Sail GP, ce qui se rapproche le plus de la Formule 1 au niveau de la voile. Ce n'est pas non plus par hasard, il y a des subventions publiques qui ont été mises au bon endroit et on ne peut que se féliciter du travail de structure comme ça"
Une exposition qui va parler à toutes les générations: "Photos de classe : pose ou grimace ?". Elle est à voir au Musée de Carouge dès samedi.
C’est une tradition qui se perpétue de génération en génération: la photo de classe.
Pour voir comment ce rituel a évolué en quelques décennies, le Musée de Carouge propose l'exposition "Photos de classe : pose ou grimace ?".
Car la photo de classe est ancienne, elle date du 19e siècle, alors forcément, les codes de ses clichés ne sont pas les mêmes suivant les époques. D'abord en noir et blanc, les élèves sont passés de poses figées à des attitudes plus décontractées.
Benoit Boretti, conservateur-responsable au Musée de Carouge:
Benoit Boretti
Conservateur-responsable au Musée de Carouge
Benoit BorettiConservateur-responsable au Musée de Carouge
Benoit BorettiConservateur-responsable au Musée de Carouge
Une centaine de clichés retrace les années scolaires des écoles carougeoises. Peut-être que certains d’entre vous se reconnaîtront. Mais sachez que si vous n’avez pas été à l’école à Carouge, ces photos vous parleront quand même car c’est un thème universel. Benoit Boretti:
Benoit Boretti
Conservateur-responsable au Musée de Carouge
Benoit BorettiConservateur-responsable au Musée de Carouge
Benoit BorettiConservateur-responsable au Musée de Carouge
"Photos de classe : pose ou grimace ?" commence samedi 25 janvier et dure jusqu'au 27 avril au Musée de Carouge.
A Genève, un jukebox pour apprendre à apprivoiser ses émotions grâce à la musique est à découvrir en ce moment à la Maison de l'Enfance et de l'Adolescence.
C’est une énorme boîte jaune qui est désormais installée à l’entrée de la Maison de l’enfance et de l’adolescence à Genève. Il s’agit d’un jukebox mais pas comme les autres. Il propose d’écouter de la musique en fonction de son état émotionnel. À l'origine de l’évènement, la Fondation Convergences qui a travaillé avec le Centre Interfacultaire en Sciences Affectives de l'Université de Genève. Les détails avec Patricia Cernadas Curotto, chercheuse au Centre Interfacultaire en Sciences Affectives et curatrice du projet:
Patricia Cernadas Curotto
Chercheuse au Centre Interfacultaire en Sciences Affectives
Patricia Cernadas CurottoChercheuse au Centre Interfacultaire en Sciences Affectives
Patricia Cernadas CurottoChercheuse au Centre Interfacultaire en Sciences Affectives
Nous nous sommes rendus sur place pour écouter quelques morceaux.
Reportage jukebox
Reportage jukebox
Reportage jukebox
Les playlists ont été choisies et alimentées par différentes personnes afin de toucher un large public, notamment les adolescents de la Maison de Quartier des Pâquis.
Ce jukebox est à découvrir dès à présent et jusqu'au 30 mai. Il fait partie d’un projet plus large qui va durer cinq mois à la Maison de l’Enfance et de l’Adolescence avec des conférences, ateliers et activités toujours dans le but d’explorer les liens entre les émotions et la musique. Les précisions de Carole Varone, responsable de la communication du Centre Interfacultaire en Sciences Affectives de l’Université de Genève.
Carole Varone
Responsable de la communication du Centre Interfacultaire en Sciences Affectives de l'Université de Genève
Carole VaroneResponsable de la communication du Centre Interfacultaire en Sciences Affectives de l'Université de Genève
Carole VaroneResponsable de la communication du Centre Interfacultaire en Sciences Affectives de l'Université de Genève
Le Grand Conseil genevois soutient la création du futur musée de la bande dessinée qui devrait ouvrir ses portes au Grand Saconnex fin 2027. Par 60 oui, 23 non et 4 abstentions, il a adopté jeudi soir un crédit d'investissement de 5 millions de francs.
La bande dessinée a été inventée à Genève par Rodolphe Töpffer au 19e siècle, a rappelé Jacques Blondin, rapporteur de majorité. "Avec Zep, Tom Tirabosco ou encore Valentine Pasche, le canton est un véritable vivier d'auteurs. Ce musée fera de Genève une capitale de la BD, après Bruxelles et Angoulême (F)", a plaidé le député du Centre.
Le futur musée doit voir le jour à la Villa Sarasin, propriété de la commune du Grand-Saconnex, pour un coût évalué à 11,85 millions de francs. A côté des 5 millions du canton, la Ville du Grand-Saconnex investira un million. S'y ajouteront 5,8 millions de francs de privés.
Absence d'arbitrages
La question du coût d'exploitation du futur musée, estimé à 1,5 million par an, a suscité un bémol en commission, a relevé M. Blondin. Le canton s'est engagé à couvrir la moitié durant les premières années, mais le musée devra ensuite trouver le moyen de prendre en charge une part plus importante de ses coûts par les recettes de la billetterie, de la boutique ou encore de la restauration, a-t-il indiqué.
Le PLR a refusé le crédit d'investissement cantonal. En cause, l'absence de véritables arbitrages du Conseil d'Etat dans le domaine culturel. "Comment financer ces projets avec de l'argent que l'on n'a pas ou qu'on aura moins?" a lancé Jacques Béné.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
A Genève, l'UDC a une nouvelle fois échoué à faire interdire le port du burkini dans les piscines publiques. Par 54 non, 33 oui et 3 abstentions, le Grand Conseil a refusé jeudi d'entrer en matière sur son projet de loi sur les bassins de natation.
Début 2023, la section UDC de la Ville de Genève avait lancé un référendum contre l'autorisation du port du burkini dans les piscines municipales, mais elle n'était pas parvenue à récolter suffisamment de signatures valables. L'UDC cantonale a alors déposé un projet de loi visant à interdire le burkini, texte qui est toujours en commission. D'où cette proposition de légiférer sur les bassins de natation.
"Permettre le burkini, c'est permettre le communautarisme, c'est contraire à la laïcité et c'est insulter les femmes", a plaidé le député UDC Guy Mettan, rapporteur de minorité. Un avis partagé par Le Centre et une bonne partie du PLR, qui estime "que le burkini n'a pas sa place dans notre société", comme l'a déclaré le libéral-radical Murat-Julian Alder.
Anticonstitutionnel
Dans les rangs opposés, le rapporteur de majorité, le PLR Alexis Barbey, a dénoncé la manière de l'UDC de servir ses intérêts en montant en épingle un sujet qui n'a pas généré de conflit dans les communes qui autorisent le burkini. La plupart des autres partis ont défendu l'autonomie communale dans la gestion de leurs infrastructures.
Responsable de la surveillance des communes, la conseillère d'Etat Carole-Anne Kast a relevé que ce projet de loi est doublement anticonstitutionnel. Il viole d'une part l'autonomie communale et, de l'autre, la garantie de la propriété privée, puisqu'il s'appliquerait aussi aux piscines privées ouvertes au public.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats