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Le groupe genevois Syz a multiplié son bénéfice par cinq en 2022

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La masse sous gestion du groupe Syz (ici le siège historique à Genève) a atteint 23,1 milliards de francs en 2022. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le groupe bancaire genevois Syz a multiplié par près de cinq son bénéfice net, qui est passé de 1,3 million de francs à 6,4 millions en 2022. Cette année, la direction souhaite poursuivre son expansion, aussi bien en termes de représentations que dans le domaine des services numériques.

La masse sous gestion du groupe - composé de Banque Syz, Syz Capital et Syz Asset management - s'est inscrit à 23,1 milliards, en baisse de 16,3%, rapporte un communiqué paru lundi.

"Cette baisse est due essentiellement aux effets négatifs du marché, mais également à une sortie nette d'actifs qui s'explique en partie par le recentrage des activités de la banque et par les taux d'intérêt négatifs au premier trimestre pour Syz Asset management", a relevé le directeur financier Alexandre de Montbas, interrogé par AWP.

"2022 a été une année très compliquée pour le secteur financier. Malgré les défis, le groupe a fait preuve de résilience", a souligné pour sa part le directeur général Eric Syz.

Marché britannique visé

Syz Capital a profité du lancement de son produit phare dans le domaine du financement des litiges, a précisé Alexandre de Montbas. Le groupe ne fournit pas le détail chiffré de l'évolution des affaires de ses trois lignes de métier.

En termes de capitalisation, Syz présentait fin décembre un ratio de fonds propres durs (CET1) augmenté de 5,8 points de pourcentage à 29,7%.

Pour 2023, l'agenda du groupe prévoit une poursuite de son expansion physique et numérique. Les bureaux uruguayens à Montevideo, inaugurés l'année dernière, seront renforcés et l'ouverture d'une activité au Royaume-Uni est à l'étude, annonce le directeur financier. Le groupe lance par ailleurs un service de dépôt et de gestion d'actifs numériques, Syz Crypto.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Economie

Pluie de records pour les banques européennes

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La banque espagnole Santander a annoncé mercredi un bénéfice record de 12,57 milliards d'euros l'an dernier, en hausse de 14% sur un an. (archive) (© )

Intesa Sanpaolo en Italie, Santander en Espagne, BNP Paribas en France: ces trois géants bancaires européens n'ont jamais autant gagné d'argent que l'an dernier et illustrent la forme actuelle éclatante du secteur bancaire européen.

Les planètes sont alignées pour l'industrie bancaire, explique jeudi à l'AFP David Benamou, directeur des investissements chez Axiom AI. La hausse des commissions, un marge plus importante sur les crédits et des clients qui ont moins de risque de faire défaut sont pour lui autant d'atouts qui ont profité aux banques en 2024.

Elles ont aussi bénéficié pour certaines d'un fort dynamisme commercial, pour d'autres de l'euphorie de certains marchés entourant en fin d'année dernière l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche. Santander, fortement implantée en Europe et en Amérique latine, affiche toujours une santé financière à faire pâlir d'envie ses rivales. La banque a annoncé mercredi un bénéfice record de 12,57 milliards d'euros l'an dernier, en hausse de 14% sur un an.

BNP Paribas suit de près avec 11,7 milliards d'euros de résultat net (+4%), quand Intesa Sanpaolo a vu le sien grimper de 12% à 8,7 milliards d'euros. Elles ne sont pas les seules à avoir battu des profits records l'an dernier: la deuxième banque espagnole BBVA a passé pour la première fois la barre symbolique des 10 milliards d'euros. La deuxième banque allemande Commerzbank arrive elle aussi à un point haut, à 2,68 milliards d'euros.

Compétitivité

Les banques européennes "continueront à profiter des conditions de crédit favorables en 2025 pour consolider leurs positions financières et commerciales, et pour développer leurs ambitions", ont souligné les analystes de S&P dans une note fin janvier. Ces profits historiques invitent en effet les acteurs bancaires à faire leur marché. L'italien Unicredit, dont les résultats financiers seront connus le 11 février, cherche par exemple à avaler son compatriote Banco BPM, mais aussi l'allemande Commerzbank.

BNP Paribas a jeté son dévolu sur l'activité de gestion d'actifs de l'assureur Axa. "Si 2024 a été une année de performance exceptionnelle, 2025 s'annonce comme une épreuve de vérité pour le secteur", prévient cependant Mathieu Gosselin, du cabinet de conseil Bartle.

Dans un premier temps bénéfiques pour leurs activités de marché, les conséquences du retour de Donald Trump à la Maison Blanche sont difficiles à mesurer au sein des états-majors des grandes banques européennes. Elles posent la question de la compétitivité face aux banques américaines, pas soumises aux mêmes règles, notamment dans les "activités de marché, de grande clientèle, de prêts, de financement de projets", prévient Marc Campi, associé au sein du cabinet Square Management

En réponse, "j'ai le sentiment que les politiques (européens) ont décidé de clôturer le chapitre +stabilité financière+", estime de son côté M. Benamou, et qu'ils allaient faire preuve de davantage de pragmatisme.

Partage de la valeur

En attendant, les groupes bancaires consacrent une partie substantielle de leurs bénéfices à leurs actionnaires, augmentant le montant des dividendes et lançant des programmes de rachat d'actions (qui font mécaniquement monter leur prix): un peu plus d'un milliard d'euros pour BNP Paribas, 2 milliards d'euros pour Intesa et même 10 milliards d'euros d'ici 2026 pour Santander. Ils mettent aussi de l'argent de côté aussi en vue des taxes mises en place par les pays dont elles dépendent.

Santander a ainsi mis de côté en début d'année dernière 335 millions d'euros au titre de l'impôt exceptionnel sur les grands groupes bancaires instauré par le gouvernement de Pedro Sánchez. La facture sera plus légère pour BNP Paribas: la banque devrait payer "quelques dizaines de millions d'euros de surtaxe", telle que prévue dans le projet de budget de l'Etat 2025, a affirmé lundi son directeur général délégué Thierry Laborde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Credit Suisse: procédure lancée par des détenteurs asiatiques d'AT1

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Les investisseurs asiatiques réclament environ 250 millions de dollars américains (plus de 226 millions de francs). (archive) (© )

Plus de 500 investisseurs de Singapour, du Japon et de Hong Kong ont entamé un processus de réclamation contre la Suisse. Détenteurs d'obligations AT1 de Credit Suisse, annulées dans le cadre de sa reprise par UBS, ils entendent compenser les pertes subies.

Les investisseurs réclament environ 250 millions de dollars américains (plus de 226 millions de francs), ce qui en fait "la plus grande réclamation contre la Suisse dans l'arbitrage de traités à ce jour", indique jeudi Selon le cabinet d'avocats singapourien Drew & Napier. Ils estiment que la Suisse a violé ses obligations en matière de traités d'investissements "lorsqu'elle a unilatéralement annulé des obligations supplémentaires" dites "Additional Tier-1" ou "AT1", a souligné Drew & Napier.

Le 19 mars 2023, UBS avait accepté de racheter dans l'urgence son ex-rivale Credit Suisse, sous la pression du Conseil fédéral, pour éviter qu'elle ne sombre. Pour faciliter le rachat par UBS, l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), avait déprécié ces obligations réservées à des investisseurs professionnels d'un montant cumulé d'environ 17 milliards de dollars, ramenant leur valeur à zéro, ce qui avait choqué les investisseurs et déclenché une vague de plaintes.

Les investisseurs "ont soumis des lettres de déclenchement à la Suisse en vertu de divers traités bilatéraux d'investissements entre leurs pays d'origine" et la Confédération helvétique, première étape avant de pouvoir entamer une procédure d'arbitrage, a précisé le cabinet d'avocats. Les parties doivent désormais entamer des négociations au cours des six prochains mois pour tenter de résoudre le différend à l'amiable, a déclaré Mahesh Rai, avocat principal de Drew & Napier.

En vertu des traités bilatéraux d'investissements, "la Suisse est tenue de protéger les droits des investisseurs et de veiller à ce qu'ils soient traités équitablement", selon le cabinet. Omni Bridgeway, une société qui offre des services de financement et de règlement des litiges, a conclu un accord avec les investisseurs pour couvrir les coûts de cette démarche, en échange d'une part des dommages et intérêts recouvrés.

Le cabinet Drew & Napier encourage fortement les autres investisseurs de Singapour, du Japon et de Hong Kong concernés à se joindre à cette procédure "au début de 2025 afin qu'ils puissent également être inclus dans la demande", a déclaré M. Rai. Le cabinet cherche "également à entamer des procédures d'indemnisation" pour les investisseurs de Thaïlande et des Philippines, "nombreux" à continuer "d'exprimer leur intérêt dans l'action que nous menons", a-t-il fait valoir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Le risque de bulle immobilière reste modéré, selon UBS

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Au cours des trois derniers mois de 2024, les prix de la propriété résidentielle ont progressé de 0,6%, selon UBS. (archive) (© )

Les prix de l'immobilier ont encore augmenté au quatrième trimestre 2024. Toutefois, le risque d'une bulle sur le marché de l'immobilier en Suisse continue de diminuer, estime UBS.

L'UBS Swiss Real Estate Bubble Index a continué de reculer au quatrième trimestre 2024, pour s'établir à 0,29 point, indique la grande banque dans un rapport présenté jeudi. A en croire cet indice, le risque de bulle immobilière demeure donc modéré.

La baisse des taux directeurs de la Banque nationale suisse (BNS) a diminué le coût de la propriété, tandis que la hausse réelle des prix a récemment ralenti. Les prix d'achat continuent toutefois d'augmenter plus vite que les revenus des ménages.

Au cours des trois derniers mois de 2024, les prix de la propriété résidentielle ont progressé de 0,6%. Par rapport à l'année précédente, ils ont même augmenté de 2,4%. Les perspectives d'avenir ne sont guère meilleures, selon UBS. Le coût des logements en propriété devrait ainsi progresser de 3 à 4% cette année.

Quant aux biens locatifs, les loyers en cours (locaux déjà occupés) et les loyers proposés (offres sur le marché) étaient supérieurs de respectivement 3,3% et 2,3% à leurs niveaux de l'année précédente.

Au niveau régional, le rapport entre le prix des logements en propriété et les revenus des ménages et entre le prix d'achat et les loyers, indicateur des déséquilibres et risques existants, s'est détérioré principalement dans le canton de Vaud. A Genève, le déséquilibre est moins marqué qu'auparavant, car l'évolution des prix dans cette région a été dernièrement inférieure à la moyenne.

En Suisse alémanique, le rapport prix-revenu et prix-loyer est particulièrement déséquilibré dans les Grisons. La raison en est le boom des résidences secondaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Swiss Prime Site a bouclé l'exercice 2024 sur de solides résultats

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La société immobilière Swiss Prime Site, dirigée par René Zahnd, a vu son bénéfice net être multiplié par plus de quatre à 360,3 millions de francs (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La société immobilière Swiss Prime Site (SPS) a engrangé en 2024 pour 463,5 millions de francs de loyers, 5,7% de plus qu'un an auparavant. Le jeu des revalorisations a accentué encore l'amélioration de la rentabilité opérationnelle.

L'acquisition de Fondamenta a fait exploser la part du portefeuille en gestion pour tiers, de 8,4 milliards pour un total de 13,3 milliards. Le parc immobilier détenu en propre est demeuré stable à 13,1 milliards. Le taux de vacance a enflé d'une vingtaine de points de base par rapport à la mi-parcours, à 3,8%.

Les réévaluations ont livré une contribution positive de 113,7 millions, alors qu'elles avaient pesé à hauteur d'un quart de milliard en 2023. Le bénéfice net a conséquemment été multiplié par plus de quatre à 360,3 millions et les actionnaires pourront compter sur un dividende agrémenté de cinq centimes à 3,45 francs par titre.

Les analystes consultés par AWP tablaient en moyenne sur des revenus locatifs de 462,6 millions et un Ebit hors effets des revalorisations de 420,0 millions. La contribution desdites revalorisations devait représenter 90,9 millions et catapulter le bénéfice net à 354,9 millions.

La direction se veut optimiste pour l'exercice en cours, nonobstant un manque à gagner de l'ordre de 20 millions de francs au niveau de l'Ebitda du fait de la fermeture du grand magasin Jelmoli à Zurich. Le taux de vacance doit s'établir sous les 3,8% affichés fin 2024. La masse sous gestion doit de son côté franchir les 14 milliards d'ici la fin de l'année en cours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Société Générale voit son résultat net bondir de 69% en 2024

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La banque de grande clientèle, qui regroupe notamment les métiers de financement et d'investissement, s'affirme comme la locomotive du groupe bancaire hexagonal Société générale (archives) . (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Société Générale a publié un résultat net 2024 en hausse de 69%, à 4,2 milliards d'euros (3,9 milliards de francs), soutenu par une meilleure rentabilité en France au second semestre et une bonne performance de la banque de financement et d'investissement.

"Nous allons continuer en 2025 à nous concentrer sans relâche sur l'exécution de notre stratégie pour améliorer durablement notre performance", a déclaré le directeur général Slawomir Krupa, cité dans le communiqué du groupe jeudi.

Le produit net bancaire (PNB), équivalent du chiffre d'affaires pour le secteur, s'est élevé à 26,8 milliards d'euros l'an dernier, en hausse de 6,7%.

Avec 6,6 milliards d'euros de PNB et un peu plus d'un milliard d'euros de résultat net, le quatrième trimestre est ressorti au-dessus des attentes des analystes compilés par le fournisseur de données Factset et l'agence financière Bloomberg.

L'activité de banque de détail en France, dont les résultats sont consolidés avec les métiers d'assurance et de banque privée (réservée à la clientèle fortunée), affiche un PNB de 8,7 milliards d'euros sur l'année (+7,5%) pour un bénéfice net approchant le milliard d'euros (+66%).

La marge nette d'intérêt - la différence entre le taux auquel une banque prête de l'argent et celui auquel elle se finance - du réseau SG, fruit de la fusion de Société Générale et de Crédit du Nord, s'est "redressée significativement" entre octobre et décembre par rapport à la même période en 2023, se félicite la banque.

La banque de grande clientèle, qui regroupe notamment les métiers de financement et d'investissement, s'affirme comme la locomotive du groupe: son PNB présenté comme record dépasse les 10 milliards d'euros sur l'année (+5%) pour 2,8 milliards d'euros de résultat net (+22%).

Le pôle regroupant le crédit-bail automobile, le crédit à la consommation et les banques de détail à l'international, amputé de plusieurs filiales africaines, voit quant à lui ses revenus stagner en 2024, pour un résultat net en baisse de 21%.

Fort de ces résultats, la banque a décidé de redistribuer 1,74 milliard d'euros à ses actionnaires, en proposant un dividende en numéraire de 1,09 euro par action et en lançant un programme de rachat d'actions de 872 millions d'euros.

La Société Générale est la troisième banque française cotée à publier ses résultats cette semaine. Elle reste distancée en termes de bénéfice net par BNP Paribas (11,7 milliards d'euros) et Crédit Agricole (8,6 milliards d'euros).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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