L'exposition "Couleur d'Exil", mise en oeuvre par l'Hospice Général, présente les talents d'artistes réfugiés d'Ukraine. Peintures et dessins réalisés lors d'ateliers organisés pour eux, seront présentés ce week-end à la Dépendance, sur la commune du Grand-Lancy.
Ils ont fui la guerre, laissés derrière eux leurs vies, leurs quotidiens mais en emmenant leur créativité et leur art avec eux. Alexander, Clean, Olena, Victoria et Xenia présentent les oeuvres qu'ils ont réalisés à leurs arrivées à Genève. Ils sont détenteurs d'un permis S, réfugiés d'Ukraine. Presque tous sont des artistes professionnels en Ukraine et ils ont été volontaires pour rejoindre le projet "Ateliers d'Artistes", une collaboration entre l'Hospice Général et la coopérative Ressources Urbaines.
Ces derniers mois, ils ont occupés des lieux à la Jonction, pour continuer à travailler, exprimer leur créativité et leur talent. L'Hospice Général a décidé d'en faire une première exposition. "Couleur d'Exil" est à découvrir ce week-end à "La Dépendance", sur le commune du Grand Lancy.
"C'est très important pour nous de continuer de créer. Exposer, c'est aussi faire passer un message pour ne oublier ce qu'il se passe en Ukraine".
Diogo Oliveira Cardoso, assistant socio-éducatif à l'Hospice Général a participé à l'ouverture des plateaux d'hébergement collectif pour les permis S. C'est là qu'il a rencontré les artistes à l'initiative du projet:
Diogo Oliveira Cardoso
assistant socio-éducatif à l'Hospice Général
Diogo Oliveira Cardosoassistant socio-éducatif à l'Hospice Général
Diogo Oliveira Cardosoassistant socio-éducatif à l'Hospice Général
L'exposition "Couleur d'Exil" est à découvrir ces samedi et dimanche à La Dépendance de la villa Bernasconi, route du Grand-Lancy 8, 1212 Grand-Lancy.
C'est un petite révolution commerciale qui se prépare en France voisine: Les magasins Migros vont disparaitre pour se transformer en hypermarché U.
Les travaux de réagencement vont bon train depuis le début de l'année. Le magasin Migros de Thoiry a rouvert ce jeudi 16 janvier sous ses nouvelles couleurs de la Coopérative U. A Etrembières, le lifting est en cours, pour une réouverture prévue le 23 janvier. Tandis que l'enseigne de Neydens finalisera, elle, sa mutation le 30 janvier prochain.
Jusqu’alors affilié au groupe Cora, Migros change ainsi de partenaire pour rejoindre le groupe U. Un virage qui va un peu changer les habitudes de la clientèle française, attachée au géant orange de l'autre côté de la frontière. Mais pas de quoi inquiéter le patron de Migros France, Pascal Laidet.
Pascal Laidet
Directeur général de Migros France
Pascal LaidetDirecteur général de Migros France
Pascal LaidetDirecteur général de Migros France
La direction du géant orange se veut rassurante pour les plus fidèles de ses clients français, les produits Migros, locaux et bio seront toujours disponibles dans les rayons de U.
Le festival de lumières Geneva Lux, qui débute vendredi, va illuminer la rade jusqu'au dimanche 2 février. Pour cette 11e édition, 24 œuvres lumineuses sont à découvrir, dont quinze sont présentées pour la première fois au public.
Les créations emporteront les spectateurs à travers le monde des mythes et des légendes. Une balade autour de la rade et du Jardin anglais permettra notamment de se laisser surprendre par d’étonnantes créatures articulées et scintillantes.
François Moncarey
Directeur artistique du festival
François MoncareyDirecteur artistique du festival
François MoncareyDirecteur artistique du festival
En complément des œuvres présentées, la programmation a été étoffée cette année avec un plus grand nombre de performances et de déambulations artistiques visibles du jeudi au samedi.
François Moncarey
Directeur artistique du festival
François MoncareyDirecteur artistique du festival
François MoncareyDirecteur artistique du festival
Il y aura ainsi un spectacle alliant lasers et performances en flyboard, une représentation son et lumière projetée sur un écran d'eau, des marionnettes géantes lumineuses, un spectacle de feu et un défilé de lampions. Un final acrobatique et aérien offrira une dernière danse en l’honneur des créatures obscures. Avec cette année, la volonté de concentrer l'essentiel des œuvres autour du Jardin anglais.
Marie Barbey-Chappuis
Conseillère administrative de la Ville de Genève
Marie Barbey-ChappuisConseillère administrative de la Ville de Genève
Marie Barbey-ChappuisConseillère administrative de la Ville de Genève
A l'origine, le festival était essentiellement décoratif. Il précédait la période de Noël. Avec le temps, la manifestation a pris une nouvelle dimension, plus artistique et culturelle. Des créations locales mais aussi internationales sont présentées au public. Et la renommée du rendez-vous dépasse largement les frontières genevoises. Cette année, une délégation vient même d'Helsinki pour s'inspirer de Geneva Lux.
A Genève, des députés demandent au Conseil d'Etat d'étudier la possibilité d'équiper les cellules des postes de police de capteurs et de caméras afin de surveiller les personnes incarcérées et particulièrement vulnérables. Cette suggestion fait suite à deux décès intervenus dans des violons au début 2024.
Le rapport annuel de la commission des visiteurs officiels du Grand Conseil, dont Le Temps s'est fait écho jeudi, sera discuté lors de la prochaine séance du Parlement, les 23 et 24 janvier. Il contient différentes recommandations au sujet des conditions de détention dans le canton. Ce document a été approuvé à l'unanimité des membres de la commission, indique jeudi sa présidente.
Le rapport, qui couvre la période allant de mai 2023 à mai 2024, revient notamment sur les deux décès intervenus au début 2024 dans les cellules du Vieil hôtel de police, situé au boulevard Carl-Vogt. Préoccupée par ces décès, une délégation de la commission avait effectué une visite surprise dans les violons de ce commissariat.
La commission se montre favorable à une surveillance des personnes considérées comme vulnérables, par exemple sous l'effet de stupéfiants. Elle préconise un "contrôle visuel régulier" et le cas échéant un transfert dans un établissement hospitalier.
Dans le cadre de cette surveillance, la commission invite l'exécutif à "étudier la faisabilité d'équiper tous les violons des postes de technologies permettant la détection de l'état de santé d'une personne détenue". Elle évoque la pose de capteurs et de caméras ainsi que de "caméras intelligentes" afin de mesurer certaines constantes médicales.
L'objectif est de réduire les risques d'atteinte grave à la santé physique ou psychique de la personne détenue. Les députés relèvent toutefois que l'installation de caméras ne peut être que complémentaire à une intervention humaine spécifiquement formée à la détection de signes de vulnérabilité d'une personne détenue.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le conseiller fédéral Beat Jans a plaidé jeudi à Genève en faveur de davantage d'intégration des Ukrainiens sur le marché du travail. Alors que leur taux d'emploi se monte à 14% dans le canton, il a encouragé autorités et milieux économiques cantonales à se mobiliser.
"L'intégration des réfugiés d'Ukraine sur le marché du travail est clairement une priorité pour la Suisse", a déclaré le chef du Département fédéral de justice et police lors d'une table ronde à la Fédération des entreprises romandes (FER). Devant un parterre de chefs d'entreprises et de fonctionnaires, il a rappelé que le Conseil fédéral s'est fixé "l'ambitieux objectif d'un taux d'activité de 45% à la fin de l'année".
Or, "les chiffres genevois sont frappants: parmi les quelque 2400 personnes ayant un statut S en âge de travailler, environ 330 ont un emploi. Soit 14,3%", a-t-il poursuivi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Un sans-abri dort sur le trottoir, à Genève Archives (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)
Le dispositif d'hébergement d'urgence est renouvelé pour la 4ème fois, compte tenu des températures toujours très froides.
Le plan est prolongé jusqu’à lundi matin, soit 4 nuits supplémentaires. 580 places sont disponibles de 10h30 à 20h pendant la semaine, et de 15h à 20h durant le week-end.
L’accueil se fait via le numéro gratuit : le 0800 22 22 10.