Rejoignez-nous

Actualité

Genève: les patrons recourent contre le salaire minimum

Publié

,

le

@keystone ATS

Cinq associations patronales, dont la Fédération des entreprises romandes ont déposé deux recours, à la Cour constitutionnelle de la Cour de justice et au Tribunal, contre le salaire minimum. Si elles ne contestent pas la légitimité de la loi, elles dénoncent son mode d'application. 

A Genève, la Fédération des entreprises romandes et quatre associations patronales ont déposé un recours contre le salaire minimum. Si elles ne dénoncent pas la loi qui l’instaure en tant que telle, elles regrettent son application immédiate. Pour la FER l’application de la loi au premier novembre n’est pas proportionnée et le Conseil d’Etat aurait dû prévoir des mesures transitoires. Les explications de Nathalie Bloch, Directrice adjointe du département des associations professionnelles à la Fédération des entreprises romandes.

Nathalie BlochDirectrice adjointe du département des associations professionnelles à la FER

Les associations patronales contestent également l’indexation au coût de la vie prévue par la législation, qui ne va que dans le sens de la hausse.

Nathalie BlochDirectrice adjointe du département des associations professionnelles à la FER

Les syndicats, de leur côté également ont déposé recours contre la loi pour faire valoir une indexation des salaires cette année déjà. Ce qui exaspère les milieux patronaux.

Nathalie BlochDirectrice adjointe du département des associations professionnelles à la FER

La FER dénonce une position rigide des syndicats, presque dogmatique. Il vaudrait mieux songer à la survie de l’entreprise. qui dit survie dit emplois préservés.

Avec la crise économique qui se profile, les prix vont baisser et l’indexation des salaires ne va pas pouvoir se faire à la hausse, avertissent les patrons. Ils ont fait recours auprès de la Cour constitutionnelle de la cour de justice ainsi qu’auprès du Tribunal fédéral.

 

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mobilité

Ducrot émet des réserves sur les négociations avec l'UE

Publié

le

Le directeur des CFF, Vincent Ducrot, craint que le système cadencé ne soit mis à mal si des concurrents occupent un ou plusieurs sillons suisses (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le directeur des CFF, Vincent Ducrot, craint que le rail international ne prenne le pas sur celui suisse à l'issue des négociations avec l'UE. Cette dernière réfléchit à donner une priorité à l'international, dit-il. Or, tous les sillons sont occupés en Suisse.

Le mandat de négociations entre la Confédération et l'Union européenne prévoit l'ouverture des lignes ferroviaires internationales à la concurrence. Le problème, c'est que tous les sillons sont occupés, indique Vincent Ducrot mercredi dans Le Temps.

Sur le trajet Genève-Paris par exemple, pour lequel plusieurs compagnies européennes aimeraient proposer des offres, on devrait enlever un train, si on veut en faire passe un supplémentaire, affirme-t-il.

Actuellement, la priorité est donnée au trafic national cadencé et celui international vient en dernier en terme de priorité, concède le Fribourgeois. Mais les négociations entre Berne et Bruxelles prévoient la reprise automatique du droit européen. Or, l'UE réfléchit à uniformiser le système en donnant une priorité à l'international, dit-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

Droit de manifester: Amnesty International épingle la Suisse

Publié

le

La police genevoise était intervenue en mars 2023 alors que des manifestants s'opposaient à la réunion d'une assemblée de l'UDC (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Amnesty International (AI) publie son rapport annuel, alors que le monde récolte les conséquences de l’escalade des conflits et de l’effondrement du droit international. Sur les 155 Etats contrôlés, la Suisse est aussi critiquée, notamment sur le droit de manifester.

Le droit de manifester, essentiel pour attirer l’attention sur les atteintes aux droits humains, est enfreint de multiples manières à travers le monde, y compris en Suisse. AI revient sur le système exigeant une autorisation préalable pour les rassemblements publics et constate qu'il y est toujours en vigueur, écrit AI dans son rapport publié mercredi.

Des manifestations pacifiques non autorisées ont été dispersées par la force, notamment dans les villes de Bâle et de Genève. Dans les cantons de Zurich et de Bâle-Ville, la branche jeunesse d’un parti de droite a lancé une initiative populaire visant à renforcer l’obligation d’autorisation préalable pour les manifestations, et à engager la responsabilité financière des organisateurs et organisatrices, ajoute Amnesty International.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Le Tennessee veut autoriser les enseignants à porter une arme

Publié

le

Plusieurs personnes ont protesté contre la décision du parlement du Tennessee. (© KEYSTONE/AP/George Walker IV)

Des professeurs armés: le parlement du Tennessee, Etat du sud des Etats-Unis, a adopté mardi une proposition de loi autorisant les enseignants, les directeurs et autres membres du personnel scolaire à porter une arme de poing, un an après une tuerie dans une école.

Une quinzaine d'Etats américains autorisent le port d'arme pour le personnel scolaire, à la discrétion des circonscriptions académiques, dans le contexte d'une multiplication des fusillades en milieu scolaire ces dernières années.

Adoptée mardi par la Chambre des représentants du Tennessee, la loi avait été approuvée par le Sénat plus tôt en avril. Elle doit maintenant être validée par le gouverneur Bill Lee, qui s'est déjà dit "ouvert" à cette idée. La loi fixe plusieurs conditions: les membres du personnel souhaitant porter une arme doivent notamment suivre 40 heures de "formation de base au maintien de l'ordre dans les écoles".

En mars 2023, un assaillant avait ouvert le feu dans une école primaire de Nashville, tuant trois élèves de neuf ans et trois membres du personnel avant d'être lui-même abattu par la police. Le Parlement du Tennessee est dominé par les républicains, le parti de droite qui compte les plus fervents défenseurs du droit de porter des armes à feu.

Des élus démocrates en avaient été exclus après des manifestations demandant plus de restrictions sur les armes après le drame de l'école de Nashville. Les tueries sont fréquentes dans les écoles américaines, mais les institutions fédérales ont peu de marges de manoeuvre sur le sujet: chaque Etat peut édicter sa propre réglementation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Manifestations massives pour défendre l'université publique

Publié

le

Entre 100'000 et 150'000 personnes ont protesté à Buenos Aires, selon une source policière. (© KEYSTONE/AP/Rodrigo Abd)

Des centaines de milliers d'Argentins, étudiants au premier rang, ont manifesté mardi contre la politique d'austérité du gouvernement de Javier Milei et "en défense de l'université publique gratuite". Ces marches ont été dénoncées comme "politiques" par l'exécutif.

Dans la capitale, la mobilisation, probablement la plus importante depuis le début de la présidence Milei en décembre, a rassemblé "entre 100'000 et 150'000" personnes, selon une source policière, et un demi-million, selon l'Université de Buenos Aires (UBA). Un syndicat enseignant a fait état d'un million de manifestants à l'échelle du pays.

A Buenos Aires, étudiants, parents, enseignants, agents d'université, mais aussi des syndicats et membres de partis d'opposition, ont paralysé tout l'après-midi le centre de Buenos Aires, aux abords du Parlement, jusqu'à la Place de Mai, siège de la présidence à 2 km, noire de monde en fin de journée, a constaté l'AFP.

D'autres rassemblements en province ont mobilisé la soixantaine d'universités publiques du pays, auxquelles s'étaient jointes des instituts privés. A Cordoba (centre), siège de la plus ancienne université du pays fondée au début du XVIIe siècle, le cortège a rassemblé des dizaines de milliers de personnes.

Objectif "déficit zéro"

A Buenos Aires, dans une ambiance festive, des étudiants brandissaient symboliquement un livre à bout de bras, dénonçant "une attaque brutale" contre l'université, comme déplorait à l'AFP Pablo Vicenti, étudiant en médecine de 22 ans: "Ils veulent lui couper les vivres en prétendant qu'il n'y a pas d'argent. Il y en a, oui, mais ils choisissent de ne pas le dépenser dans l'éducation publique".

Les universités publiques, qui accueillent plus de 2,2 millions d'étudiants, se disent "en urgence budgétaire" depuis que le gouvernement a décidé de maintenir, pour l'année universitaire 2024 (qui a débuté en mars) le budget 2023, malgré une inflation de 288% sur douze mois. Et ce dans le cadre d'une austérité budgétaire tous azimuts, pour viser un "déficit zéro" en fin d'année, objectif du gouvernement Milei, et dompter l'inflation.

"Endoctrinement" ou excellence?

Pour plusieurs établissements, c'est une menace de paralysie, et certaines sections de la prestigieuse UBA ont récemment mis en place des économies d'urgence: parties communes non éclairées, usage restreint des ascenseurs, heures de bibliothèque réduites, etc.

La Faculté des sciences exactes de l'UBA, qui forma notamment le Nobel de Médecine/Physiologie 1984 Cesar Milstein, a ainsi en place un décompte en ligne jusqu'au jour où son budget 2024 sera épuisé. Mardi à l'heure de la manifestation, il lui restait 37 jours, 9 heures et 15 minutes.

La grande centrale syndicale CGT s'est jointe à la protestation, ainsi que des organisations de gauche radicale, des politiciens d'opposition, prêtant le flanc à l'accusation de "manifestation politique" de l'exécutif. Milei a rajouté de l'huile sur le feu, accusant certaines universités publiques d'être des lieux d'"endoctrinement" de gauche.

Le sous-secrétaire d'Etat aux Universités, Alejandro Alvarez, a mis en garde les manifestants et leurs soutiens. "Qu'ils fassent ce qu'ils veulent, mais tant que Javier Milei sera président, l'argent public qui va aux Universités sera AUDITE (...) nous instaurons une inspection et un audit qui n'existaient pas", a-t-il indiqué sur X.

"Phare éducatif en Amérique"

Le porte-parole présidentiel Manuel Adorni a souligné lundi que l'éducation publique argentine a été par le passé "un phare éducatif en Amérique" mais que "depuis des décennies l'université a de graves problèmes (...) et des taux d'achèvement d'études qui plongent". "On ne peut pas remettre en question 200 ans d'histoire. Même avec un budget très faible, l'UBA figure parmi les trois meilleures universités d'Amérique latine", protestait le doyen de la Faculté de médecine de l'UBA, Luis Brusco.

M. Adorni a aussi rappelé un accord il y a quelques jours pour augmenter les frais de fonctionnement des universités en deux fois, +70% en mars, puis +70% en mai. Loin de l'inflation, mais désormais une "discussion réglée", selon lui. "N'espérez pas une issue du côté de la dépense publique", a mis en garde lundi soir Milei, en claironnant un excédent budgétaire au 1er trimestre 2024, sans précédent depuis 2008, grâce à l'austérité. "Notre plan fonctionne", s'est-il vanté.

"Tous nos problèmes se résolvent avec davantage d'éducation et d'université publique (...) L'education nous sauve et nous rend libres. Nous appelons la société argentine à la défendre", a lu une étudiante à la foule Place de Mai en fin de rassemblement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Hockey

Connor Hughes grandit en même temps que Lausanne

Publié

le

Connor Hughes a fait un bon match et il a été aidé par Andrea Glauser (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Pour égaliser à 2-2 en finale de National League, le LHC a dû réaliser un grand match. Andrea Glauser et Connor Hughes ont été déterminants.

Pour battre Zurich 5-2, il n'y a pas de miracle, il faut sortir un match quasi parfait. Et c'est ce que le LHC a réussi mardi soir devant son public. Un public bruyant qui a porté ses Lions tout au long de la partie. Et surtout lors de ce 3 contre 5 à la fin de la période médiane. En avance de deux buts (3-1), les Vaudois sont parvenus à préserver ce score au moment de la deuxième pause.

"C'était incroyable durant cette phase, je dois à Glauser un six-pack de bières", glisse Connor Hughes avec le sourire. Le portier lausannois fait référence à l'arrêt de la 39e lorsque la cage est vide et que le Fribourgeois bloque l'envoi zurichois qui aurait permis au "Z" de revenir à 3-2. C'est un peu comme la canne de Rudolfs Balcers lors de l'acte III à Zurich, lorsque Fabian Heldner a une chance d'égaliser à 3-3 à la 51e.

"J'ai vraiment senti le public derrière nous lors de ces minutes-là, se remémore Hughes. On aurait dit un quatrième joueur sur la glace pour nous aider. Honnêtement, il ne me semble pas qu'on leur a trop donné durant cette double infériorité numérique, on les a bien laissés sur l'extérieur. Je ne sais même pas combien de tirs ils ont mis sur notre but, mais je dirais qu'il n'y en a pas eu tant que ça. On a vraiment bien tenu notre système."

Meilleur que Hrubec sur ce match

Alors que l'on imaginait Simon Hrubec prendre le dessus sur l'inexpérimenté Hughes à ce stade de la compétition, le Canado-Suisse a remporté son duel à distance sur cet acte IV. "J'essaie de jouer mon jeu, note le portier lausannois. Je sais bien que je n'ai pas tellement d'expérience, mais j'essaie de tourner cela à mon avantage. Je ne sais pas si je suis relax ou si c'est plutôt l'adrénaline qui traverse mon corps. Le fait est que ça fonctionne plutôt bien pour l'instant."

Très humble, Hughes évite bien entendu de tirer la couverture à lui et salue le travail de ses coéquipiers avec sincérité: "Je trouve qu'au fil de cette finale, nous sommes meilleurs en tant qu'équipe sur le plan défensif. Je n'ai pas aimé mes deux premiers matches d'un point de vue personnel, c'est mieux allé par la suite, mais je suis sûr que je peux augmenter le niveau."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture