Rejoignez-nous

Actualité

Genève: les grévistes du climat devant la justice pour une visite guidée humoristique

Publié

,

le

@breakfree

Les activistes du climat se retrouvent devant la justice genevoise ce mardi à 15 heures pour avoir sillonné la ville à la découverte des entreprises polluantes dans une visite guidée appelée le "Tourisme du pire". Ils contestent l'amende de 650 francs devant le Tribunal de police.

650 francs ! C’est le montant de l’amende dont ont écopé les grévistes du climat à Genève pour avoir fait une visite touristique d’un genre un peu spécial. Ils se retrouvent devant le tribunal de police demain mardi pour avoir effectué une visite guidée appelée le "Tourisme du pire". En septembre 2019,  une vingtaine de personnes ont déambulé dans les rues de Genève et fait le tour des entreprises les plus polluantes installées dans la ville du bout du lac. Les explications de Myriam Grosse, elle membre du collectif Breakfree et de la grève climat Genève.

Myriam GrosseMembre du collectif Breakfree et de la grève du climat

Ils ont reçu une amende de 650 francs "pour refus d’obtempérer à la police lors d’une manifestation non autorisée". Pour les grévistes du climat, la visite guidée n’était pas interdite et ce n’était pas une manifestation. Myriam Grosse.

Myriam GrosseMembre du collectif Breakfree et de la grève du climat

Ce 21 septembre 2019, après s’être arrêté devant le Crédit suisse et l’UBS qu’ils accusent d’investir massivement dans les énergies fossiles, les grévistes du climat se rendent chez Black Rock, la plus importante société gestionnaire d’actifs au monde, au passage des Lions. Et c’est là que la police intervient. Elle prend l’identité de Téo, comme l’explique Myriam Grosse.

Myriam GrosseMembre du collectif Breakfree et de la grève du climat

Selon les grévistes et le collectif Breakfree, ce n'est pas la première visite touristique du pire que Genève a connu. En 2003 et en 2012, d’autres avaient déjà eu lieu. Le but est d’alerter l’opinion publique sur les agissements de ces sociétés.

Myriam GrosseMembre du collectif Breakfree et de la grève du climat

De nombreux mouvements aux Etats-Unis s’élèvent contre BlackRock pour que la société de gestion d’actifs se montre plus responsable, selon Myriam Grosse.

Myriam GrosseMembre du collectif Breakfree et de la grève du climat

Témoignage et soutien d'une experte du GIEC

Les activistes ont publié sur les réseaux sociaux de nombreux témoignages des participants à la visite touristique du pire. L’experte du GIEC Julia Steinberger a aussi été invitée à s’exprimer. Pour elle, ces entreprises savaient. Ecoutez Myriam Grosse.

Myriam GrosseCollectif Breakfree

Téo est amené à comparaître ce mardi à 15 heures au tribunal de police. Il conteste l’amende infligée de 650 francs. Il est défendu par Maître Raphaël Leroux, un expert du droit de manifester.

 

 

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

Pas de retour au "monde d'avant" pour le patron de la BNS

Publié

le

Le président de la BNS Thomas Jordan craint une forme d'acceptation du renchérissement au sein des entreprises et des ménages, ce qui risque de rendre plus difficile selon lui le retour à un taux d'inflation inférieur à 2% (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le président de la Banque nationale suisse (BNS) Thomas Jordan estime que la politique monétaire ultra-accommodante de cette dernière décennie appartient définitivement au passé. Mais il met en garde contre l'acceptation de l'inflation comme une fatalité.

La pandémie de Covid-19 puis la guerre en Ukraine ont chamboulé le contexte dans lequel évoluaient jusqu'alors les banques centrales. "Nous devons composer avec une économie plus fragmentée, dans un environnement marqué par de nombreuses incertitudes", a signalé le banquier central à l'occasion d'un colloque qui s'est tenu mercredi soir à Lugano.

Rappelant que la BNS a appliqué pendant des années des taux négatifs, il considère que le taux directeur actuel - relevé en mars à 1,50% - n'est "pas très élevé", surtout en comparaison internationale. Ce niveau présente une base saine pour la stabilité du système financier, récemment mise à l'épreuve par la crise bancaire qui a précipité la chute de Credit Suisse.

Insistant sur la priorité absolue que représente la lutte contre l'inflation, qui a atteint son apogée à 3,5% sur un an l'été dernier, Thomas Jordan s'est félicité de ce que la BNS avait laissé le franc s'apprécier "relativement tôt", même si cela n'a pas suffi à éviter quatre relèvements de taux au cours des douze derniers mois.

Il craint désormais de voir s'installer une forme d'acceptation du renchérissement au sein des entreprises et des ménages, qui risque de rendre plus difficile le retour à un taux inférieur à 2%, conformément aux objectifs que s'est fixés l'institut d'émission. "Face à l'inflation, nous sommes sur la bonne voie, mais la lutte n'est pas encore terminée", a-t-il ajouté.

Distributions aux cantons: "secondaires"

De son côté, le directeur général (CEO) de la Banque des règlements internationaux (BRI) Agustín Carstens a insisté sur le fait qu'en plus de leur mandat consistant à garantir la stabilité des prix, les banques centrales doivent également veiller à ne pas étouffer la croissance économique. Or pour être durable, celle-ci doit provenir de la consommation privée et pas de mesures fiscales ponctuelles destinées à atténuer l'impact de l'inflation.

L'ancien gouverneur de la Banque du Mexique a souligné que les décisions de politique monétaire mettent généralement des mois à déployer pleinement leurs effets, tout en affirmant que jusqu'ici, leur impact sur l'activité économique mondiale s'est avéré moindre que ce qu'il craignait.

Les deux dirigeants se sont rejoints quant à la nécessité d'indépendance des banques centrales face aux tentatives de les soumettre à des considérations de politique fiscale. A ce propos, Thomas Jordan a expliqué que la qualité d'une politique monétaire ne se mesure pas à la performance financière, et que la perte historique essuyée par la BNS l'année dernière (plus de 132 milliards de francs) était largement attendue au vu de l'évolution des marchés.

Le Bernois a qualifié de "produit secondaire" la distribution de bénéfices aux collectivités publiques, avant de lancer que "la seule manière d'assurer une certaine régularité serait de ramener cette valeur à zéro". Face à la perspective de voir les fonds propres de la BNS glisser en territoire négatif, il s'est voulu rassurant, tout en reconnaissant que cette éventualité pourrait agir comme un frein sur la politique monétaire.

Credit Suisse: les risques du "bank run"

Revenant sur la débâcle de Credit Suisse et son absorption dans l'urgence par UBS, Thomas Jordan a une nouvelle fois souligné les conséquences imprévisibles sur l'économie helvétique et mondiale d'un "bank run" (panique bancaire) rendu d'autant plus probable par les moyens actuels, qui permettent des sorties massives de fonds dans des temps très courts.

Pour Agustín Carsten, les déboires de l'ex-numéro deux bancaire helvétique ont été exacerbés par le resserrement monétaire. "Il n'y a pas de protection contre les défaillances au niveau de la direction ou de la surveillance du conseil d'administration", a affirmé la patron de la BRI.

Selon lui, il serait possible de renforcer encore les tests de solvabilité, mais il ne voit pas d'urgence à un nouveau tour de vis réglementaire, dans la mesure où les dispositions en matière de liquidités - connues sous le nom de Bâle III - introduites dans le sillage de la crise bancaire de 2008 ne sont toujours pas pleinement appliquées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Lonza s'offre la biotech néerlandaise Synaffix

Publié

le

L'opération doit renforcer la palette de conjugués d'anticorps-médicaments (ADC) de Lonza au travers de l'intégration de la plateforme de Synaffix (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lonza acquiert la société biotechnologique amstellodamoise Synaffix. Le sous-traitant rhénano-valaisan de l'industrie pharmaceutique déboursera pour ce faire un montant initial de 100 millions d'euros (97 millions de francs ), assorti de versements d'étapes.

Ces paiements supplémentaires pourront totaliser 60 millions de francs, a précisé jeudi Lonza. L'opération doit renforcer la palette de conjugués d'anticorps-médicaments (ADC) de Lonza au travers de l'intégration de la plateforme de Synaffix, indique un communiqué.

Selon une récente estimation relayée par Lonza, le marché des ADC est amené à franchir le cap des 22 milliards de dollars d'ici 2030 Synaffix continuera d'opérer sous son appellation actuelle et de développer ses activités sur son site d'Oss.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Suisse Romande

La condamnation d'Yves Allegro est définitive

Publié

le

Les faits s'étaient déroulés en octobre 2014 lors d'un stage à Tallinn (archives). (© KEYSTONE/AP/Pavel Golovkin)

Le Tribunal fédéral rejette le recours de l'ancien joueur de tennis Yves Allegro condamné pour contrainte sexuelle. La peine de 20 mois de prison avec sursis, prononcée par la justice valaisanne, est définitive.

Les faits s'étaient déroulés en octobre 2014 à Tallinn, en Estonie, lors d'un congrès auquel le condamné participait en tant que coach pour Swiss Tennis. A l'issue d'une soirée très arrosée, l'intéressé avait passé la nuit en compagnie d'une déléguée autrichienne.

Après une période d'amnésie, la victime s'était souvenue de rapports sexuels non consentis et dégradants. Elle portait aussi de nombreux hématomes. En 2022, Yves Allegro a été condamné à 20 mois par le Tribunal cantonal valaisan.

Dans un long arrêt, le Tribunal fédéral rejette les griefs de l'ancien tennisman. L'appréciation des preuves et des expertises par la justice valaisanne n'apparaît pas arbitraire. Les lésions et les hématomes présentés par la victime ne sauraient s'expliquer par des chutes au cours de la soirée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

Leclanché, dans le rouge en 2022, optimiste pour l'avenir

Publié

le

Le fabricant de batteries Leclanché, basé à Yverdon, est plus optimiste pour l'avenir. Son carnet de commandes s'est étoffé, notamment dans les domaines ferroviaires, de la navigation et des véhicules routiers spéciaux (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le fabricant yverdonnois de batteries Leclanché a, comme annoncé début mai, essuyé une grosse perte nette en 2022. Un accord passé avec les créanciers a toutefois redressé la marge financière et permettra d'améliorer les résultats à l'avenir, selon la direction.

Dans son rapport annuel publié mercredi soir, l'entreprise indique avoir réalisé une perte nette de 85,6 millions de francs l'an dernier, après une perte de 80 millions en 2021. Selon les chiffres non audités de début mai, la perte nette se montait à 87 millions de francs.

Au niveau du résultat d'exploitation Ebitda, la perte est de 57,5 millions de francs, après une perte de 44,9 millions un an plus tôt. D'importants investissements dans les capacités de production et la recherche et développement ont mobilisé beaucoup d'argent, justifie le groupe.

Hausse des commandes

Le carnet de commandes s'est étoffé, mais cela ne se ressent pas encore sur le chiffre d'affaires qui a atteint 18,0 (18,9) millions de francs l'an dernier.

La somme du bilan a légèrement augmenté à 90,8 millions de francs. Les fonds propres restent en revanche négatifs (-51,3 millions). Le taux d'endettement a été réduit grâce à un accord de 88 millions de francs passé avec les actionnaires majoritaires.

La nouvelle direction se targue d'avoir obtenu des améliorations, notamment au niveau des conditions de paiement pour les clients, à une augmentation de capital et à un partenariat conclu avec le fabricant américain de moteurs diesel et à gaz Cummins.

L'augmentation des commandes fermes dans les domaines ferroviaires, de la navigation et des véhicules routiers spéciaux offre une bonne base, a déclaré le directeur général Pierre Blanc, cité dans le rapport.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Genève

Evacuations à cause d'un feu dans des caves à Genève

Publié

le

L'incendie s'est produit à la rue de Carouge (cliché du Service d'incendie et de secours de Genève) (© ervice d'incendie et de secours de Genève)

Un incendie s'est déclaré dans des caves d'un immeuble de Genève dans la nuit de mercredi à jeudi, provoquant l'évacuation d'une trentaine d'habitants. Les pompiers sont venus à bout du sinistre en un peu plus d'une heure.

Cinq personnes ont été contrôlées par les ambulanciers, mais personne n'a été transporté à l'hôpital, a indiqué le Service d'incendie et de secours de Genève (SIS) dans un communiqué.

Lorsque les pompiers sont arrivés sur le lieu du sinistre vers 00h58, une personne appelait aux secours depuis son logement, situé au 3e étage. Elle a été évacuée par l'échelle des pompiers, précise le communiqué.

Trois caves ont été détruites par les flammes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture