Ils étaient 200 à la rue du Mont-Blanc à Genève pour dire "stop" aux restrictions des libertés au nom de la santé. Une manifestation pacifique et autorisée ponctuée de discours.
Environ deux cents personnes étaient réunies mardi soir à Genève rue du Mont-Blanc pour protester contre les mesures sanitaires. Les organisateurs avaient appelé à la manifestation pacifique sur Facebook. Une réunion autorisée par la police, moyennant le port du masque. Plusieurs figures de proue des mesures anti-Covid ont pris la parole pour fustiger l’attitude des autorités à la veille des annonces du Conseil fédéral. La scientifique Astrid Stuckelberger a mis en doute l’efficacité du test PCR et le spécialiste de la santé Jean-Dominique Michel a accusé la Task force d’être "pétrie de conflits d’intérêts avec les groupes pharmaceutiques". Il a également critiqué les mesures de confinement, qui n’ont servi à rien selon lui.
L'orateur a appelé à voter "non" à la Loi Covid le 13 juin prochain, une loi qu'il estime "donner les pleins pouvoirs au Conseil fédéral". Il s'est dit inquiet pour la santé mentale des gens.
Récemment dans la presse alémanique, les médecins zurichois ont tiré la sonnette d'alarme quant à l'augmentation des tentatives de suicides chez les enfants.
L'enseignante Chloé Frammery s'est aussi exprimée déclenchant un tonnerre d'applaudissement. Un cinéaste a également plaidé pour un retour à la normale des activités culturelles.
Davantage de moyens dans la santé
Le manifeste publié par l'organisateur sur Facebook réclamait des autorités qu'elles promeuvent une alimentation saine pour renforcer les défenses immunitaires de la population ainsi que la pratique du sport. L'appel exigeait également l'augmentation de moyens financiers dans la santé, notamment l'ajout de lits d'hôpitaux pour soigner les malades du Covid.
Le Conseil fédéral se prononcera sur d’éventuels assouplissements cet après-midi. L’Union suisse des arts et métiers appelait lundi à une ouverture des restaurants et des lieux de culture.