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GE: 30 sans-abris bientôt logés dans des bureaux commerciaux inoccupés ?

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Réhabiliter des bureaux commerciaux vides pour y construire des logements temporaires pour les sans-abris. Voici en substance le contenu de la motion déposée par les Verts ce mardi, demandant à l’exécutif communal de créer un projet-pilote en ce sens.

 

Dans une motion déposée cette semaine, les Verts souhaitent que les bureaux commerciaux vides en ville de Genève soient utilisés pour accueillir des sans-abris temporairement. Le but étant, avec des matériaux composés quasi-exclusivement de bois, d’agencer des espaces plus confortables et plus intimistes pour les personnes sans domicile fixe. La crise sanitaire et économique ayant poussée de nombreuses personnes dans une grande précarité. Aussi, bons nombres de bureaux sont désormais inoccupés avec l’essor du télétravail ce qui permettrait de faire d'une pierre deux coups selon Louise Trottet conseillère municipale Verte en ville de Genève et co-auteure de la motion :

Louise TrottetConseillère municipale Verte et co-auteure de la motion

Structures de bois modulables

Pour l’heure, il ne s’agit que d’un projet-pilote qui ne concernerait qu’une trentaine de sans-abris dans le canton. L'objectif premier étant de trouver des surfaces libres et dont les propriétaires privés sont d’accord de les mettre à disposition « en l’échange d’un éventuel dédommagement qui n’a pas encore été fixé » dixit la conseillère municipale Verte. À savoir que les surfaces qui appartiennent à la Gérance Immobilière Municipale (GIM) ne sont pas concernées par cet "appel d'offre" du fait qu’elles sont, pour l’heure, comparativement assez bien occupées. Mais comment concrètement, les bureaux commerciaux seraient-t-ils agencés ? Le projet prévoit la construction d'un espace séjour et d'une chambre individuels. Les parties cuisines et sanitaires en revanche, pourraient être communes suivant le local dont hérite le programme. Le tout avec des matériaux modulables et réutilisables selon Renaud Dupuis, architecte du groupe de travail Logement des Verts:

Renaud DupuisArchitecte du groupe de travail Logement des Verts

Un projet estimé à 200 000 francs

Le cout d’un tel projet a été estimé à environ 200 mille francs. Une somme qui serait prise en charge par la Ville de Genève pour un projet qui est d'ailleurs très bien accueilli du coté de l’Etat de Genève. En effet si les bureaux commerciaux sont relativement bien occupés en Ville de Genève,  le taux d'occupation décroit nettement au niveau cantonal si l'on en croit les mots de Louise Trottet conseillère municipale Verte en ville de Genève :

Louise TrottetConseillère municipale Verte et co-auteure de la motion

À noter que le projet ne pourra être mis en œuvre rapidement. Maintenant que la motion a été déposée, plusieurs mois seront nécessaires avant qu’elle n’arrive à la Commission du logement. Enfin l’objet doit revenir à l’ordre du jour en plénière avant de finir son cheminement au Conseil administratif.

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Suisse

Sunrise réitère son souhait d'entrer en Bourse d'ici la fin 2024

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"La migration des clients d'UPC vers la marque principale Sunrise est terminée à 88%", a déclaré le directeur général du groupe André Krause lors de la journée des investisseurs. Elle devrait être close d'ici la fin de l'année. (KEYSTONE/Ennio Leanza) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le géant des télécoms Sunrise a confirmé lundi, lors de sa journée des investisseurs à Glattbrugg, vouloir entrer à la Bourse suisse au dernier trimestre 2024. La direction souligne la migration quasi totale des clients d'UPC et les avancées techniques en cours.

L'entreprise sera séparée sur le plan opérationnel de sa maison-mère Liberty Global, qui veut investir 1,5 milliard de francs pour réduire l'endettement de Sunrise. Il ne s'agira pas d'une IPO classique en vue de lever des fonds, mais d'une scission, selon les deux entreprises.

D'un point de vue commercial, les liens persisteront. "Grâce à différents contrats de services, Sunrise continuera de bénéficier du partenariat avec Liberty Global. L'accès aux services technologiques, financiers et autres reste garanti", a assuré la société zurichoise.

Celle-ci confirme ses objectifs 2024 en termes de chiffre d'affaires et de bénéfice d'exploitation ajusté au niveau de l'Ebitda. Le premier doit se stabiliser et le second afficher une croissance stable à inférieure à 5%. Le pronostic de flux de trésorerie libre ajustés atteint 360-370 millions en raison des coûts estimés de l'introduction sur SIX.

Migration des clients d'UPC à 88%

"La migration des clients d'UPC vers la marque principale Sunrise est terminée à 88%", a déclaré le directeur général du groupe André Krause lors de la journée des investisseurs. Elle devrait être close d'ici la fin de l'année.

Par ailleurs, le patron souhaite faire croître davantage la deuxième marque Yallo et développer l'offre auprès des petites et moyenne entreprises (PME) notamment pour les services ICT comme la cybersécurité- Ce dernier marché est huit fois plus important que celui des télécommunications, assure le responsable de la clientèle professionnelle, Thorsten Haeser.

Côté technique, le réseau câblé est suffisamment rapide pour les prochaines années malgré l'augmentation de la vitesse à 2,5 gigabits par seconde (Gbit/s). Le groupe pourrait passer à 5 Gbit/s avec la technologie Docsis 3.1, et avec la Docsis 4.0, "il serait même possible d'accélérer à 10 Gbit/s", a souligné le directeur technique, Elmar Grasser.

Environ 83% des antennes de téléphonie mobile sont équipées de la 5G. L'année prochaine, la 3G deviendra obsolète, cédant ainsi plus de capacité pour la 5G.

Pour 2025, les recettes doivent aussi rester stables et la croissance de l'Ebitda être stable voire inférieure à 5%. Le free cashflow est estimé de 370 à 390 millions de francs. A moyen terme, la direction vise une stagnation voire une légère progression des recettes, une croissance de l'Ebitda dans le bas de la fourchette à 1 chiffre et un flux de trésorerie disponible de plus de 410 millions.

Le dividende est évalué en 2025 à 240 millions, avec une politique progressive visée de jusqu'à 70% du flux de liquidités libre reversé.

jb/rw/ck/vj/ib/rp

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Politique

Initiative sur la responsabilité environnementale: non du Parlement

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L'initiative populaire fédérale "pour la responsabilité environnementale" exige que l'économie suisse, importations comprises, se réinsère dans les limites naturelles terrestres d'ici dix ans (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le Parlement ne veut rien savoir de l'initiative populaire des Jeunes Vert-e-s "pour la responsabilité environnementale". Après le National, le Conseil des Etats a rejeté lundi le texte, au grand dam de la gauche. L'initiative nuirait à la prospérité de la Suisse.

L'initiative "Pour une économie responsable respectant les limites planétaires" exige que l'économie suisse, importations comprises, se réinsère dans les limites naturelles terrestres d'ici dix ans. Si elle était acceptée, la Suisse serait tenue de réduire fortement les atteintes à l'environnement causées par la consommation nationale.

Cette obligation s'appliquerait notamment au changement climatique, à la perte de la biodiversité, à la consommation d'eau, à l'utilisation du sol et aux apports d'azote et de phosphore. Pour la commission, Thierry Burkart (PLR/AG) a estimé que le délai de dix ans aurait de trop fortes conséquences économiques et sociétales.

La gauche a défendu le texte, ou voulait au moins un contre-projet qui ne contienne aucun délai de mise en ½uvre contraignant. En vain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Northvolt va supprimer des emplois et réduire ses activités

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Le groupe annonce qu'il va devoir réduire le nombre de ses emplois, sans pouvoir les chiffrer. Il employait 5860 personnes fin 2023. (KEYSTONE/DPA/Frank Molter) (© KEYSTONE/DPA/FRANK MOLTER)

Le fabricant suédois de batteries électriques Northvolt va réduire ses activités et supprimer des emplois pour faire face à une situation financière tendue, a-t-il annoncé lundi.

"Nous devons prendre des mesures difficiles pour sécuriser les fondations des opérations de Northvolt afin d'améliorer notre stabilité financière et de renforcer notre performance opérationnelle", a déclaré le PDG du groupe, Peter Carlsson dans un communiqué.

Northvolt va ainsi concentrer ses efforts sur la production de cellules de batteries dans son usine géante du nord de la Suède, à Skelleftea. Mais au sein de ce site, il va mettre en sommeil une partie de sa production, celle de matériaux cathodiques actifs, a-t-il précisé dans un communiqué.

Conséquence, le groupe annonce qu'il va devoir réduire le nombre de ses emplois, sans pouvoir les chiffrer. Il employait 5.860 personnes fin 2023.

Les "réductions de coûts nécessaires à Northvolt pour atteindre son objectif principal de se concentrer sur la fabrication de cellules à grande échelle incluront malheureusement des décisions difficiles sur la taille de notre main-d'oeuvre pour répondre aux besoins" d'activités réduites, a précisé Northvolt.

Le groupe confirme également qu'il va revoir le rythme de son développement international en Allemagne et au Canada, où il a annoncé ces derniers mois des projets d'usines géantes pour plusieurs milliards d'euros.

Le groupe suédois a aussi un autre projet d'usine à Göteborg (sud-ouest).

"Les révisions potentielles des calendriers de ces projets seront confirmées au cours de l'automne, de même que toute autre mesure nécessaire de réduction des coûts", ajoute le groupe.

Le groupe doit faire face à une industrie automobile qui affronte une croissance plus lente de la demande de véhicules électriques et simultanément, une concurrence de plus en plus féroce, ce qui se répercute sur les projets d'usines de batteries.

Northvolt est l'un des grands espoirs européens en matière de batteries au moment où le Vieux continent cherche à rattraper son retard face aux géants asiatiques et américains.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Location de vélos: le géant chinois HelloBike s'attaque à l'Europe

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HelloBike compte être candidate dans d'autres villes françaises mais aussi à Séville et Barcelone, en Espagne. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le géant chinois des vélos partagés HelloBike compte s'installer en Europe, en commençant par Paris, a indiqué sa direction lundi.

La société basée à Shanghai a présenté sa candidature dans le cadre de l'appel d'offres de la mairie de Paris pour les vélos électriques en libre-service, prévu pour débuter à l'été 2025, a indiqué à l'AFP Manon Bouvet, porte-parole du groupe pour la France, la Belgique et la Suisse.

Lime et Dott, les deux sociétés déjà présentes à Paris avec des vélos sans attaches, ont confirmé lundi avoir également postulé dans le cadre de l'appel d'offres de la mairie de Paris. Les Vélib' sont, eux, accrochés à des bornes.

HelloBike compte être candidate dans d'autres villes françaises mais aussi à Séville et Barcelone, en Espagne.

Sa maison mère HelloRide fait circuler 7 millions de vélos, mais aussi des trottinettes et des voitures dans 500 villes en Chine, pour 1,8 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2023.

La société s'est également lancée à Singapour et à Sydney, en Australie. HelloRide a comme principaux actionnaires le groupe d'e-commerce Alibaba et son ex-filiale Ant Group, propriétaire du service de paiement Alipay.

Si elle est sélectionnée à Paris, Hello prévoit de faire assembler ses vélos (jusqu'à 6.000 selon l'appel d'offres) dans la nouvelle usine de son partenaire Cibox à Revin (Ardennes).

Le vélo parisien serait plus petit que la version actuelle, avec une durée de vie rallongée, notamment concernant sa batterie, a expliqué Manon Bouvet. Certains devraient également être équipés de sièges pour enfants.

Une soixantaine de salariés devrait être recrutée pour les entretenir en région parisienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Carrefour fait son retour en Inde

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"Avec une population de plus de 1,4 milliard d'habitants, (...), l'Inde est un marché stratégique tiré par la croissance économique, l'urbanisation et l'augmentation du pouvoir d'achat des consommateurs", a justifié Carrefour dans un communiqué de presse. (AP Photo/Remy de la Mauviniere) (© KEYSTONE/AP/REMY DE LA MAUVINIERE)

Le géant des supermarchés français Carrefour a annoncé lundi revenir s'implanter en Inde d'ici juin 2025. Le retour interviendra via un partenariat de franchise avec l'entreprise émiratie Apparel Group, dix ans après le départ de Carrefour du pays.

Le nombre de magasins visés par ce partenariat n'a pas été précisé par le groupe, qui le fera dans un second temps, a-t-il indiqué à l'AFP. "Avec une population de plus de 1,4 milliard d'habitants, (...), l'Inde est un marché stratégique tiré par la croissance économique, l'urbanisation et l'augmentation du pouvoir d'achat des consommateurs", a justifié Carrefour dans un communiqué de presse.

Le géant mondial était implanté marginalement en Inde de 2010 à 2014, date à laquelle il a fermé cinq magasins de gros et a quitté le pays. "La richesse de l'Inde en matières premières agricoles, combinée au développement rapide de l'industrie dans le pays, présente également une opportunité significative pour Carrefour de développer sa propre marque de distributeur", a-t-il ajouté.

"L'arrivée de Carrefour en Inde marque une étape importante dans notre stratégie d'expansion de notre franchise dans plus de 10 nouveaux pays d'ici 2026", a estimé Patrick Lasfargues, directeur exécutif du partenariat international de Carrefour, cité dans un communiqué. Actif dans plus de 40 pays avec plus de 14'000 magasins, Carrefour a bouclé la première moitié de l'année 2024 en annonçant mercredi des ventes en léger recul mais une amélioration de sa rentabilité.

"Dans un contexte économique contrasté, Carrefour réalise une très bonne performance dans ses deux pays clés", avait commenté en juillet le PDG Alexandre Bompard, citant la France où "le groupe a accéléré sa politique" de baisse de prix "tout en préservant sa rentabilité", et le Brésil qui connaît une "forte croissance du résultat".

Apparel Group, le spécialiste de la vente au détail et de l'habillement basé aux Emirats arabes unis, déjà présent en Inde, emploie 24.000 personnes, notamment dans la région du Golfe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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