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Football leaks: le procureur de la Confédération persiste et signe

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Le procureur du Ministère public de la Confédération, Michael Lauber, poursuit ses enquêtes, liées à la FIFA, malgré les embûches, a-t-il dit mercredi devant la presse à Berne. (©KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le procureur de la Confédération Michael Lauber défend ses deux rencontres avec le patron de la FIFA, Gianni Infantino, en 2016. Des discussions à ce niveau étaient nécessaires pour clarifier des questions liées aux 25 enquêtes, menées au sein de la FIFA.

M. Lauber a informé l'autorité de surveillance du Ministère public et les commission et sous-commission de l'Assemblée fédérale concernées, a-t-il indiqué mercredi devant la presse. Le fait que M. Lauber ait rencontré personnellement le nouveau patron, M. Infantino, élu en 2016, avait été critiqué publiquement.

Le ministère public de la Confédération (MPC) est sous pression depuis les révélations des Football Leaks, qui ont mis à jour des rencontres secrètes entre Gianni Infantino, président de la FIFA, et M. Lauber, un an après le déclenchement du vaste scandale de corruption à la FIFA qui a entraîné la démission de M. Blatter.

M. Lauber a donné des détails sur les réunions avec M. Infantino. Après sa nomination à la tête de la Fédération internationale de football (FIFA) en février 2016, M. Infantino a souhaité une rencontre avec le Ministère public. Le premier procureur du Valais, Rinaldo Arnold, sur demande de la FIFA, a ainsi contacté André Marty, responsable de la communication au MPC.

Sur demande de la FIFA

La première réunion, qui a duré environ une heure le 22 mars 2016 à Berne, a servi à faire le point. Il s'est entre autres agi de clarifier la position de la FIFA en tant que plaignant.

M. Lauber et M. Marty du MPC ont pris part à cette rencontre. M. Infantino était accompagné de M. Arnold. Une deuxième rencontre a eu lieu un mois plus tard à Zurich.

Lors de cette nouvelle rencontre, le 22 avril 2016, des questions de procédures ont été clarifiées. Il a cité comme exemple le traitement de l'énorme quantité de données saisies. Cette réunion a duré environ une heure.

M. Thormann présent

Le patron de la FIFA était accompagné de Marco Villiger, avocat en chef de la FIFA. Le procureur de la Confédération est lui venu avec son bras droit, Olivier Thormann, procureur en charge des affaires économiques au Ministère public. Récemment mis en cause, il a été blanchi, mais il n'a pas repris ses fonctions au sein du MPC.

L'enquête a été menée contre M. Thormann par Ulrich Weder, procureur extraordinaire mandaté pour clarifier des allégations en lien avec les procédures pénales concernant la FIFA. Le départ de M. Thormann n'a pas de lien avec les rencontres avec M. Infantino, a souligné M. Lauber, regrettant le départ de son bras droit aux "compétences clés".

De son côté, le Ministère public valaisan a lancé une enquête sur le rôle du premier procureur du Valais, Rinaldo Arnold, après les fuites dans la presse le 2 novembre dernier, les "Football Leaks". Il a encore nommé un procureur extraordinaire. Selon Berne, M. Marty, le responsable de la communication au MPC, n'a eu que des contacts professionnels avec M. Arnold.

Nouvelles stratégies de travail

Les rencontres avec M. Infantino font partie de la façon dont il comprend son travail, a expliqué M. Lauber. Dans cette affaire, l’Association mondiale de football (FIFA) figure à la fois comme plaignant et comme partie lésée.

Michael Lauber développe de nouvelles stratégies pour faire aboutir son travail. Le procureur souhaite poursuivre les discussions de ce type à l'avenir. Celles-ci ont permis un échange entre les personnes impliquées dans la procédure et jouent un rôle important dans l'orientation et la coordination.

M. Lauber se sent légitime à poursuivre ses investigations liées à la FIFA et son activité au poste qu'il occupe depuis 2012. Il va ainsi se représenter pour le poste de procureur de la Confédération pour la période 2020-2023.

Il y a deux jours, on apprenait qu'un des membres de l'Autorité de surveillance du MPC, Cornel Borbély, en démissionnait dans un souci d'efficacité. Les enquêtes liées au football ont pris une telle importance qu'il devrait constamment se récuser en raison de ses activités professionnelles passées.

Cornel Borbély a en effet siégé à la Chambre d'instruction de la Commission d'éthique de la FIFA. En tant que vice-président de cette autorité, il a notamment participé aux enquêtes sur des cas de corruption liés aux phases finales des Coupes du monde 2018 et 2022 en Russie et au Qatar.

25 procédures ouvertes

Depuis mai 2015 et l'arrestation de hauts cadres du football mondial à Zurich à l'initiative de la justice américaine, la justice suisse a ouvert 25 procédures, impliquant 15 pays pour un total de 19 téraoctets de documents. Celles-ci visent non seulement MM. Blatter et Platini mais aussi Jérôme Valcke, ancien secrétaire général de la Fifa.

Nasser Al-Khelaïfi, président de beIN Media et du Paris SG, a également été entendu par la justice suisse, qui le soupçonne d'avoir corrompu M. Valcke pour l'attribution des droits de diffusion de deux Coupes du monde.

Le Ministère public a pour objectif de livrer les résultats des premières enquêtes en 2019. Cela signifie que certaines affaires seront classées sans suite, et que pour d'autres, un acte d'accusation sera déposé, a déclaré André Marty, responsable de la communication au MPC.

Source ATS

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International

Navires allemands dans le détroit de Taïwan: Pékin accuse Berlin

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Pour Pékin, le détroit de Taïwan est un enjeu sensible (archives). (© KEYSTONE/EPA/RITCHIE B. TONGO)

Pékin a accusé samedi Berlin d'accroître les risques sécuritaires dans le détroit de Taïwan, au lendemain du passage de deux navires allemands dans cette voie navigable sensible séparant Taïwan de la Chine.

"Le comportement de la partie allemande accroît les risques en matière de sécurité et envoie des signaux erronés", a déclaré le porte-parole militaire chinois Li Xi dans un communiqué, ajoutant que les troupes de Pékin présentes dans la région "contreront avec détermination toutes les menaces et provocations".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les incendies de 2023 à Hawaï, conséquence de négligences (rapport)

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Les incendies de 2023 à Hawaï avaient fait une centaine de morts sur l'île de Maui et anéanti la ville touristique de Lahaina (archives). (© KEYSTONE/AP/Jae C. Hong)

L'ampleur des incendies qui ont ravagé l'île de Maui à Hawaï en 2023 est la conséquence d'une combinaison de facteurs qui ont conduit la population et les autorités locales à sous-estimer les risques encourus, selon un rapport officiel publié vendredi.

Ces feux avaient fait une centaine de morts et des milliers de sans-abri sur l'île de Maui, détruisant environ 800 hectares et anéantissant la ville touristique de Lahaina.

"Cette dévastation ne peut être attribuée à une organisation, un individu, une action ou un événement en particulier", conclut Steve Kerber, de l'Institut de recherche pour la prévention des incendies, une agence indépendante mandatée par l'Etat d'Hawaï.

"Les conditions à l'origine de cette tragédie existaient depuis des années", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse pour présenter la deuxième partie du rapport demandé par la procureure générale de Hawaï Anne Lopez.

Pas conscience des risques

Les auteurs du rapport estiment que les autorités locales, les entreprises et la population n'avaient pas conscience des risques et ont ignoré les possibles mises en garde, notamment en cas de vents violents, propices à la progression d'un feu.

La compagnie Hawaii Electric a été accusée par la population de négligence pour avoir omis de couper le courant alors que des vents violents étaient prévus.

Le rapport conclut aussi que les normes en vigueur étaient obsolètes depuis plusieurs décennies et que la réponse des services d'urgence après le début du feu n'a pas été suffisamment coordonnée.

La gestion par la comté de Maui "consistait en une structure de commandement en silos ce qui a contribué à un manque de communication au public mais aussi entre agences".

Accord à l'amiable

Le gouverneur de l'Etat américain d'Hawaï avait annoncé début août qu'un accord à l'amiable avait été trouvé avec les personnes affectées, qui toucheront plus de quatre milliards de dollars pour renoncer à un procès. Cette somme sera versée par l'Etat d'Hawaï, par une compagnie électrique locale et par d'autres institutions et entreprises.

Le coût total de cette catastrophe devrait s'élever à plus de 12 milliards de dollars, selon le gouverneur Josh Green.

Le but du rapport n'est pas, selon Anne Lopez, de désigner des coupables mais de mieux préparer Hawaï, avec plus d'une centaine de recommandations.

"Le risque est réel (...) et le changement climatique ne fera que continuer à empirer les choses", a-t-elle dit vendredi, ajoutant que plus de 1500 départs de feu avaient nécessité une intervention depuis les incendies meurtriers d'août 2023, dont sept ont entraîné des feux "conséquents".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La junte birmane demande de l'aide étrangère après les inondations

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Après les inondations provoquées par le typhon Yagi, la junte birmane veut faire appel à l'aide étrangère (archives). (© KEYSTONE/EPA/NYEIN CHAN NAING)

Le chef de la junte en Birmanie, Min Aung Hlaing, a demandé de l'aide étrangère, une démarche rare, après les inondations qui ont fait au moins 33 morts dans le pays et déplacé plus de 235'000 habitants, ont indiqué des médias d'Etat samedi.

"Des responsables du gouvernement doivent contacter des pays étrangers pour recevoir des secours et de l'aide pour les victimes", a déclaré Min Aung Hlaing vendredi, selon le journal Global New Light of Myanmar.

Le même jour, le porte-parole de la junte, Zaw Min Tun, avait annoncé que les inondations provoquées par le typhon Yagi avaient fait au moins 33 morts et entraîné le déplacement de "236'649 personnes", précisant que les communications étaient coupées avec certaines zones.

En outre, les autorités enquêtent sur des informations non confirmées selon lesquelles des dizaines de travailleurs migrants seraient portés disparus à la suite de glissements de terrain dans une zone minière aurifère dans la région de Mandalay (centre), avait expliqué le porte-parole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Trump assure qu'il ne vendra pas d'actions de son groupe de médias

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Maison mère du réseau social Truth Social, le groupe de médias Trump Media and Technology Group (TMTG) a été introduit en Bourse en mars 2024 (archives). (© KEYSTONE/AP/John Minchillo)

Le candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump a assuré vendredi qu'il ne céderait pas les actions qu'il détient au capital de son groupe de médias, provoquant une envolée du titre.

"Je ne veux pas vendre mes actions", a clamé l'ancien chef de l'Etat lors d'une conférence de presse organisée sur le site du Trump National Golf Club, l'un de ses parcours de golf, à Oceanside (Californie).

"Je ne vais pas les vendre", a-t-il martelé. "Je n'ai pas besoin de cet argent."

Dans la foulée, l'action de son groupe de médias Trump Media and Technology Group (TMTG) a été catapultée et a fini la séance en hausse de 11,79%.

Créé en 2021, maison mère de son réseau social Truth Social, TMTG a été introduit en Bourse en mars 2024, par le biais d'une fusion avec un véhicule déjà coté.

L'ancien président voulait ainsi contourner les réseaux sociaux dominants Facebook et Twitter, qui avaient suspendu ses comptes après l'assaut du Capitole du 6 janvier 2021. Tous deux ont depuis levé cette suspension.

L'entrée à Wall Street a déclenché une période de six mois dite de "lock-up", durant laquelle les investisseurs qui détenaient des titres avant l'introduction en Bourse ne peuvent les vendre.

57% en mains de Trump

A partir de fin septembre, Donald Trump sera en mesure de céder tout ou partie de ses actions sur le marché. Il contrôle actuellement 57% environ des titres de TMTG. De nombreux investisseurs craignaient de le voir se défaire de sa participation à cette échéance.

Avec la dégringolade du titre, elle ne vaut plus que 2 milliards de dollars environ, contre plus de 9 juste après l'introduction.

L'action a aussi chuté du fait de l'émergence de la candidate démocrate Kamala Harris, qui réduit la probabilité d'un succès de Donald Trump le 5 novembre.

Les investisseurs se sont également détournés de l'action après que Donald Trump s'est remis à poster des messages sur X (ex-Twitter), plateforme concurrente de Truth Social.

L'ex-président a même accepté une interview avec l'actionnaire principal de X, Elon Musk, début août.

Vendredi, Donald Trump a annoncé qu'il présenterait sa nouvelle plateforme de cryptomonnaies World Liberty Financial en exclusivité sur Spaces, l'espace de streaming de X, plutôt que sur Truth Social.

"Je n'ai pas fait ça pour l'argent", a plaidé l'ancien New-Yorkais au sujet de TMTG et de Truth Social, "mais parce que je voulais une plateforme d'expression et c'en est une."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le pape accuse Trump et Harris d'être "contre la vie"

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Le pape François a répondu vendredi aux journalistes dans l'avion qui le ramenait de Singapour à Rome. (© KEYSTONE/AP/Guglielmo Mangiapane)

De retour d'un éprouvant voyage en Asie et en Océanie, le pape a critiqué vendredi les candidats à la présidentielle américaine en des termes virulents, accusant le républicain Donald Trump et la démocrate Kamala Harris d'être "contre la vie".

François a longuement répondu aux journalistes dans l'avion qui le ramenait de Singapour à Rome après une tournée marathon qui l'a vu s'adresser à des foules nombreuses en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Timor oriental et à Singapour.

Interrogé sur le choix s'offrant aux électeurs américains lors de la présidentielle du 5 novembre entre l'ancien président Donald Trump, au discours antimigrants, et la vice-présidente Kamala Harris, qui défend le droit à l'avortement, le pape les a renvoyés dos à dos.

"Les deux (candidats) sont contre la vie. Que ce soit celui qui renvoie les migrants, ou celui qui tue les enfants. Les deux sont contre la vie", a-t-il dit.

"Je ne suis pas américain, je ne peux pas voter là-bas, mais que ce soit clair, renvoyer les migrants, leur refuser l'opportunité de travailler, leur refuser l'accueil, est un péché, c'est grave".

"Le moindre mal"

"Dans la morale politique, en général, ne pas voter est mal. Ce n'est pas bien, on doit voter et on doit choisir le moindre mal. Qu'est-ce que le moindre mal ? Cette dame, ou ce monsieur ? Je ne sais pas, chacun a sa conscience", a ajouté le jésuite argentin de 87 ans.

Appelée à commenter ces propos, la porte-parole de la Maison Blanche a estimé que "le pape parle pour lui-même". "Je n'ai pas parlé avec le président des commentaires spécifiques du pape sur les élections à venir", a ajouté Karine Jean-Pierre.

Le pontife argentin s'exprime fréquemment au sujet des migrants dont il dénonce le rejet par les sociétés occidentales. Il ne manque pas non plus de rappeler sa ferme opposition à l'avortement, qu'il compare un à "meurtre".

Prochain voyage

Malgré son grand âge et ses problèmes de santé, François est apparu en grande forme lors de son périple de douze jours dans quatre pays d'Asie du Sud-Est et d'Océanie, le plus long et lointain voyage de son pontificat.

Avec un dynamisme à toute épreuve, il a couvert 33'000 km sur deux continents en multipliant les rencontres et les événements de masse.

Un an après une lourde intervention chirurgicale à l'abdomen, cet ambitieux périple avait nourri les doutes quant à la capacité de Jorge Bergoglio, qui aura 88 ans en décembre, à endurer une telle odyssée.

Mais ni le rythme effréné - seize discours, jusqu'à huit heures de décalage horaire -, ni la chaleur tropicale, ni les multiples rencontres officielles n'ont semblé gêner le pape argentin.

Résistance

François a même affiché une étonnante résistance, avec pour point culminant mardi un bain de foule à Dili, au Timor occidental, parmi 600'000 personnes exaltées, après une messe de deux heures et demie sous une chaleur moite et étouffante, dans ce pays à 98% catholique.

Ce 45e voyage international confirme l'importance des déplacements à l'étranger pour ce pasteur de terrain, qui a toujours préféré les rencontres aux ors du Vatican et pour qui le contact avec la foule reste une vivifiante source d'énergie.

"Dans son esprit, le pape se sent pas fatigué mais heureux. C'est une perspective très différente, aussi très chrétienne, de voir les choses", a confié à l'AFP le directeur du service de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni.

Tournée reportée

Cette tournée, initialement prévue en 2020 mais reportée en raison de la pandémie, aura vu François aborder des thèmes chers à ses yeux: le dialogue avec l'islam en Indonésie, la lutte contre la pédocriminalité, la protection de l'environnement ou la défense des droits des travailleurs migrants.

De la mosquée de Jakarta aux rues bondées de Dili, le pape aura rappelé l'importance qu'il accorde au Sud global et aux "périphéries" d'une Eglise mondialisée qu'il souhaiterait plus ouverte.

Dès le 26 septembre, le chef de l'Eglise catholique honorera un nouveau déplacement de quatre jours au Luxembourg et en Belgique, avant d'enchainer sur l'Assemblée générale du Synode sur l'avenir de l'Eglise en octobre.

François a en revanche annoncé vendredi qu'il n'irait pas à Paris pour la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, restaurée après avoir été endommagée lors d'un incendie le 15 avril 2019.L

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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