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La Suisse veut renforcer son aide à la Grèce

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La Suisse veut renforcer son aide à la Grèce dans le domaine de l'asile. Les deux pays oeuvreront conjointement à l'amélioration de la gestion des migrations par les autorités grecques.

Celles-ci sont confrontées à d'importants défis. Le pays héberge actuellement 110'000 migrants et réfugiés.

La Suisse pourrait détacher des experts supplémentaires pour l'enregistrement et l'identification des requérants, pour la mise en oeuvre des nouvelles procédures d'asile ou pour la surveillance et la gestion des frontières. Des mesures supplémentaires sont examinées dans le domaine de l'aide humanitaire, communique lundi le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM).

Le secrétaire d'Etat aux migrations Mario Gattiker, en visite en Grèce, signera mardi un accord avec l'organisation non gouvernementale ZEUXIS pour ouvrir un deuxième centre d'accueil réservé aux requérants mineurs non accompagnés masculins.

La Suisse pourrait également accueillir des jeunes mineurs actuellement en Grèce dans le cadre du système de Dublin, à condition qu'ils aient des liens de parenté en Suisse.

Depuis 2015

La Direction du développement et de la coopération a fourni aux centres d'accueil des tentes, des lits, des couvertures, des médicaments et des équipements médicaux de base. Elle finance aussi des projets liés au regroupement familial et à la prise en charge des requérants vulnérables ou des mineurs non accompagnés.

Le SEM a pour sa part participé à des projets visant à favoriser le retour volontaire. Il soutient également ZEUXIS. Depuis 2015, la Suisse a soutenu la Grèce pour un montant de 7 millions de francs.

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La Cour suprême examine l'interdiction de l'avortement dans l'Idaho

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L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (archives). (© KEYSTONE/AP/Darin Oswald)

Une Cour suprême divisée s'est penchée mercredi sur l'interdiction quasi-totale de l'avortement par l'Etat de l'Idaho, dans le nord-ouest des Etats-Unis. Elle doit déterminer si elle entre en conflit avec une législation fédérale sur les urgences médicales.

C'est cette même institution dominée par les conservateurs qui a pulvérisé, en juin 2022, la garantie fédérale du droit à l'avortement, cassant une jurisprudence de plusieurs décennies.

La dernière affaire est particulièrement suivie car elle pourrait avoir un impact sur des hôpitaux à travers le pays. L'avortement est aussi l'un des thèmes au coeur de la campagne pour la présidentielle du 5 novembre.

L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (IVG): l'avortement y est interdit sauf rares exceptions, comme en cas d'inceste ou de danger de mort imminent pour la femme enceinte.

En dehors de ce cadre, toute personne pratiquant un avortement risque jusqu'à cinq ans de prison.

L'administration du président démocrate Joe Biden a demandé à la justice de bloquer cette législation, arguant qu'elle viole une loi fédérale sur les urgences médicales puisqu'elle ne prévoit pas d'exception en cas de "danger grave pour la santé" de la femme enceinte.

"Situation impossible"

Mercredi, les trois juges progressistes de la Cour, Elena Kagan, Ketanji Brown Jackson et Sonia Sotomayor, ont pressé de questions le représentant de l'Etat de l'Idaho, en le recadrant parfois sèchement et en prenant pour exemple des cas éprouvants de femmes dont la santé serait menacée mais pas forcément la vie.

Chez les juges conservateurs, certains se sont montrés sceptiques sur les arguments du gouvernement.

"Comment pouvez-vous imposer des restrictions à ce que l'Idaho peut criminaliser, simplement parce que des hôpitaux dans l'Idaho ont choisi d'accepter" des fonds fédéraux? a ainsi demandé l'un d'eux, Samuel Alito.

Le même magistrat s'est par ailleurs interrogé sur l'usage de l'expression "enfant non né" dans la législation fédérale, laissant entendre que cela signifiait que "l'hôpital doit essayer d'éliminer toute menace immédiate pour l'enfant", et que par conséquent "pratiquer un avortement est contraire à ce devoir".

D'autres juges conservateurs, comme Amy Coney Barrett, ont toutefois laissé entrevoir des doutes, cette dernière se disant même "choquée" par une partie de l'argumentaire du représentant de l'Idaho, Josh Turner.

Elizabeth Prelogar, la représentante de l'Etat fédéral, a affirmé qu'"aujourd'hui, les médecins et les femmes dans l'Idaho se trouvent dans une situation impossible".

"Si une femme arrive aux urgences et que sa santé est gravement menacée, mais qu'elle n'est pas encore en danger de mort, alors les médecins doivent soit retarder le traitement et laisser son état se détériorer, soit la transporter par avion hors de l'Etat pour qu'elle puisse recevoir les soins d'urgence dont elle a besoin", a-t-elle lancé.

Manifestations

La loi fédérale, baptisée EMTALA, exige des hôpitaux affiliés à l'assurance maladie gouvernementale Medicare de fournir des soins d'urgence aux personnes le nécessitant. Pour l'Idaho, état rural et conservateur, ces soins n'incluent pas nécessairement l'avortement, ce que conteste le gouvernement fédéral.

Un juge fédéral à Boise, la capitale de l'Idaho, avait émis une injonction préliminaire en août 2022 qui suspendait en partie la loi de cet Etat, estimant qu'elle mettait les médecins dans une position délicate.

Mais en janvier, la Cour suprême des Etats-Unis a accepté de la remettre temporairement en place en attendant d'examiner une demande d'appel contre la mesure.

Mercredi, devant la Cour suprême à Washington, quelques centaines de manifestants pro-IVG brandissaient des pancartes proclamant "L'avortement sauve des vies". Une dizaine de militants anti-avortement leur ont un temps fait face.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Premier ministre espagnol dit réfléchir à une démission

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Pedro Sanchez devrait annoncer sa décision lundi (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé mercredi, dans une lettre publiée sur X, "réfléchir" à une éventuelle démission. Cela après l'annonce de l'ouverture d'une enquête contre son épouse pour trafic d'influence et corruption.

"J'ai besoin de m'arrêter et de réfléchir" afin de décider "si je dois continuer à être à la tête du gouvernement ou si je dois renoncer à cet honneur", a-t-il écrit, en indiquant qu'il annoncerait sa décision lundi devant la presse et suspendait ses activités d'ici là.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'extrême droite allemande dans la tourmente

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Les investigations menées par le parquet de Dresde visent l'eurodéputé Maximilian Krah. (© KEYSTONE/dpa/Michael Kappeler)

L'extrême droite allemande, déjà ébranlée par une série de scandales, s'est enfoncée mercredi dans la crise. Des enquêtes préliminaires ont été ouvertes pour soupçons de financements russes et chinois contre sa tête de liste aux prochaines élections européennes.

Ces investigations menées par le parquet de Dresde (est) visent l'eurodéputé Maximilian Krah du parti Alternative pour l'Allemagne (AfD), a indiqué à l'AFP un porte-parole de cette instance.

Or, cet élu est déjà touché par une autre affaire: l'un de ses assistants au Parlement européen, suspecté d'être un agent chinois, a été arrêté mardi.

M. Krah l'a depuis renvoyé. Le chancelier Olaf Scholz a toutefois jugé mercredi ces accusations contre l'assistant "très, très préoccupantes".

Pour le moment, l'AfD, mouvement anti-migrants et anti-euro, a décidé de maintenir M. Krah comme tête de liste en vue du scrutin européen de juin, malgré l'arrestation la veille du collaborateur d'origine chinoise.

FBI

Mais c'était avant l'annonce de l'ouverture des deux enquêtes préliminaires. Elles doivent "vérifier s'il existe un soupçon de corruption du député", a précisé le parquet de Dresde. La semaine dernière, des médias allemands ont révélé que Maximilian Krah avait été interrogé lors d'un déplacement aux Etats-Unis par le FBI en décembre dernier au sujet de paiements reçus d'un militant pro-Kremlin.

L'élu et son numéro deux sur la liste des européennes, Petr Bystron, sont en outre déjà cités depuis des semaines dans le cadre de l'affaire du réseau présumé de propagande russe "Voice of Europe", sanctionné fin mars par le gouvernement tchèque.

M. Krah a reconnu début avril être apparu à deux reprises sur ce site web "Voice of Europe", mais ne pas avoir "bien sûr reçu d'argent pour cela".

En ce qui concerne M. Bystron, le magazine allemand Der Spiegel a fait état mercredi de nouveaux éléments à charge, en particulier un enregistrement audio sur une remise d'argent liquide présumée par un homme d'affaires prorusse. Le responsable de l'AfD a réfuté toutes les accusations.

A ces affaires viennent s'ajouter plusieurs autres controverses qui ébranlent l'extrême droite allemande depuis des mois, alors que les sondages lui ont longtemps promis des percées aux européennes de juin et dans trois scrutins régionaux en septembre dans l'est de l'Allemagne (Saxe, Thuringe et Brandebourg), où elle a ses fiefs.

"Chaos"

Fin 2023, l'AfD, créée dix ans plus tôt, était créditée de 22% dans les enquêtes d'opinion nationales, devançant les sociaux-démocrates, et juste derrière le principal parti d'opposition, les conservateurs.

Mais l'engouement pour ce parti s'est effrité depuis le début de l'année. Un sondage de l'institut Forsa pour la chaîne RTL ne le crédite plus que de 16% d'opinions favorables au plan national, au plus bas depuis onze mois.

Le retournement de tendance a commencé à la mi-janvier après la révélation de la participation de membres de l'AfD à une réunion de l'ultra-droite pour discuter d'un projet d'expulsion massive de personnes étrangères ou d'origine étrangère d'Allemagne.

L'affaire a provoqué une onde de choc dans un pays encore traumatisé par le souvenir du nazisme, avec de multiples manifestations de protestation.

Depuis la semaine dernière, l'une des figures les plus radicales de l'AfD, qui rêve d'accéder au pouvoir en Thuringe, Björn Höcke, est jugé pour avoir utilisé un slogan nazi lors d'un meeting.

L'AfD "plonge dans le chaos", a récemment affirmé Dirk Wiese, un responsable social-démocrate, dans un entretien au quotidien allemand Rheinische Post.

Le chef du groupe parlementaire de l'AfD, Bernd Baumann, a de son côté assuré que les accusations d'espionnage pour la Chine étaient "politiquement motivées", et les a mises sur le compte d'une campagne électorale "sale".

Ces différents scandales constituent néanmoins une menace pour l'élan de l'AfD avant les scrutins des prochains mois. "Le parti ne parvient pas à passer à l'offensive pour le moment", a estimé Wolfgang Schroeder, professeur de Science politique à l'université de Cassel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Première éruption de magnétar détectée en dehors de la Voie lactée

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Image du European Southern Observatory, ESO, le 14 May 2014 showing an (EPA/ESO/L. Calvßada)

Une équipe internationale incluant l’Université de Genève (UNIGE) a détecté une éruption géante provenant d’un magnétar, une étoile à neutrons extrêmement magnétique. Il s'agit de la première confirmation ferme d’une telle éruption en dehors de la Voie lactée, selon ces travaux publiés mercredi dans la revue Nature.

Le 15 novembre 2023, le satellite INTEGRAL de l’Agence spatiale européenne (ESA) a repéré une explosion soudaine provenant d’un objet rare. Pendant un dixième de seconde, une brève explosion de rayons gamma énergétiques est apparue dans le ciel, a indiqué mercredi l'UNIGE dans un communiqué.

"Les données du satellite ont été reçues par le centre de données scientifiques d’INTEGRAL (ISDC), basé sur le site Ecogia du Département d’astronomie de l’UNIGE", explique Carlo Ferrigno, responsable de l’ISDC et co-auteur de la publication. Le phénomène a été localisé dans la galaxie M82, à 12 millions d’années-lumière de la Terre.

"Les étoiles à neutrons sont des vestiges stellaires très compacts, dont la masse dépasse celle du Soleil et qui sont concentrés dans une sphère de la taille du canton de Genève. Elles tournent rapidement et possèdent des champs magnétiques puissants", explique Volodymyr Savchenko, adjoint scientifique au Département d’astronomie de l’UNIGE et co-auteur de la publication, cité dans le communiqué.

Certaines jeunes étoiles à neutrons possèdent des champs magnétiques plus de 10'000 fois supérieurs à ceux des étoiles à neutrons typiques. Ces étoiles sont appelées magnétars. Elles émettent de l’énergie sous forme d’éruptions, parfois gigantesques.

Puissantes éruptions

Au cours des 50 dernières années d’observation des rayons gamma, seules trois éruptions géantes ont été identifiées comme provenant de magnétars de notre galaxie. Ces éruptions sont très puissantes: l’une d’entre elles, détectée en décembre 2004, s’était produite à 30'000 années-lumière de la Terre, mais était suffisamment puissante pour affecter les couches supérieures de l’atmosphère terrestre, comme le font les éruptions solaires.

L’éruption détectée par INTEGRAL est la première confirmation ferme d’une éruption de magnétar en dehors de la Voie lactée. M82 est une galaxie brillante riche en pouponnières stellaires. Dans ces régions, des étoiles massives naissent, vivent une courte vie turbulente et laissent derrière elles une étoile à neutrons.

La découverte d’un magnétar dans cette région confirme que les magnétars sont probablement de jeunes étoiles à neutrons. La recherche d’autres magnétars se poursuivra dans d’autres régions extragalactiques de formation d’étoiles, afin de mieux comprendre ces objets astronomiques extraordinaires.

Avec Keystone-ATS

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Kendji Girac entendu par les enquêteurs suite à sa blessure par balle

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Kendji Girac était entendu mercredi après-midi par les enquêteurs, deux jours après son hospitalisation près de Bordeaux pour une blessure par balle dans des circonstances encore floues, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Le chanteur de 27 ans avait évoqué brièvement lundi hors procédure un "tir accidentel" et avant cette audition libre, les enquêteurs privilégiaient la piste d'un "acte individuel, sans intervention d'un tiers", ont précisé ces sources.

L'interprète de "Color Gitano" et "Andalouse" était "très alcoolisé" au moment des faits, ont-elles ajouté.

Kendji Girac avait été transporté lundi au petit matin au centre hospitalier Haut-Lévêque à Pessac, au sud-ouest de Bordeaux, "dans un état grave, bien que conscient" après avoir été retrouvé blessé sur l'aire de grand passage des gens du voyage de Biscarrosse (Landes).

Il présentait une "plaie par balle au niveau du thorax" et "ressortant au niveau du dos", selon le parquet.

"Selon les premières constatations", la balle a "été tirée depuis l'intérieur de la caravane", où il se trouvait, a précisé mercredi une source proche du dossier, confirmant une information du journal Le Parisien-Aujourd'hui en France.

Le vainqueur de l'édition 2014 de l'émission "The Voice" était dans la caravane avec sa compagne et leur fillette, selon des déclarations recueillies par les enquêteurs, a indiqué une autre source proche du dossier.

Le chanteur a été opéré lundi à Pessac et les gendarmes attendaient un feu vert médical pour pouvoir l'interroger.

Arme analysée

En attendant cette audition, des témoins, dont sa compagne, ont déjà été entendus et une arme retrouvée "sur indication de membres de sa famille" "fait l'objet d'analyses", avait indiqué lundi soir le parquet. Il a ouvert une enquête pour "tentative d'homicide volontaire" après de premiers témoignages jugés "confus".

Une centaine de membres de la communauté des gens du voyage, dont certains proches du chanteur, sont arrivés mercredi matin à l'hôpital, a constaté un correspondant de l'AFP.

Avec Keystone-ATS

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