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Economie

Politique climat: Generali le mieux notée, Zurich 3e et Swiss Re 4e

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L'assureur Zurich et le réassureur Swiss Re reçoivent de bonnes notes pour leur politique encadrant les énergies fossiles (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'assureur italien Generali se trouve en première place du classement annuel de la coalition d'ONG "Insure our Future", qui évalue les politiques climatiques des 30 grands (ré)assureurs mondiaux, devant l'allemand Allianz et les suisses Zurich et Swiss Re.

"Insure our future" distribue chaque année depuis huit ans les bons et mauvais points aux assureurs et réassureurs, en attribuant un score à leur politique encadrant les énergies fossiles. Par exemple, les assureurs qui décideraient de ne plus assurer les nouveaux champs pétroliers ou gaziers sont mieux classés.

Même si les Européens s'en sortent globalement mieux que leurs concurrents d'Amérique du Nord et du Japon, le bilan reste sévère pour l'ensemble du secteur.

"Malgré une facture climatique toujours plus lourde et un risque grandissant d'un monde inassurable, les grands (ré)assureurs continuent d'exacerber le dérèglement climatique, en soutenant l'expansion des énergies fossiles", assure dans un communiqué Reclaim Finance, ONG membre de la coalition, qui compte plus de 20 membres dont Greenpeace et Eko.

"Generali a adopté des restrictions dans le secteur pétrolier et la chaîne de valeur du gaz, y compris pour les nouveaux terminaux de GNL" (gaz naturel liquéfié), ce qui lui a permis de prendre la première place du classement devant Allianz en 2024. Ils sont suivis par Zurich Insurance, "premier assureur engagé à ne plus couvrir de nouveaux projets de charbon métallurgique".

Pour leur part les français Axa (6e place) et Scor (11e) "restent au point mort" en matière de lutte contre le réchauffement climatique et "continuent de perdre des places" dans le classement du collectif d'ONG "Insure our future", souligne Reclaim.

"Si Axa et Scor avaient montré l'exemple sur le charbon, c'est loin d'être le cas sur le pétrole et le gaz, et encore moins le GNL. Ils font aujourd'hui le choix de profiter de la crise climatique pour augmenter leurs prix voire abandonner certains assurés tout en continuant d'alimenter le problème en assurant l'expansion du pétrole et du gaz", déclare dans un communiqué séparé Ariel Le Bourdonnec, chargé de campagne assurance de l'ONG Reclaim Finance, membre du consortium.

"Insure our Future" indique qu'un tiers des pertes assurées liées à des phénomènes météorologiques dans le monde sont attribuables au dérèglement climatique, soit 600 milliards de dollars en près de vingt ans, selon ses calculs.

"Axa s'est engagé à ne plus assurer de nouveaux champs de pétroliers (exclusions en place depuis le 1er janvier dernier) et gaziers (exclusions en place à partir du 1er septembre 2025) +upstream+ (exploration, développement et production)", a réagi mardi l'assureur français dans un communiqué, ajoutant que ses politiques ne concernaient pas le secteur transport et stockage et "ne s'appliquent donc pas au GNL".

"Nous avons pris l'engagement de devenir +net zero+", soit zéro émission nette, "à horizon 2050 pour l'ensemble de nos activités et même 2030 pour nos opérations", a pour sa part rappelé le réassureur Scor, ajoutant avoir annoncé en 2024 "une cible de réduction de l'intensité carbone d'une partie du portefeuille de souscription".

Selon la définition de l'ONU, "zéro émission nette" signifie que les émissions de gaz à effet de serre sont réduites à un niveau aussi proche que possible de zéro, les émissions restantes étant réabsorbées, par les océans et les forêts par exemple.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Au cimetière près de Jim Morrison: Paris lance un tirage au sort

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Des milliers de visiteurs viennent chaque année sur la tombe de Jim Morrison au Père-Lachaise à Paris. Désormais, on pourra reposer pour l'Eternité à ses côtés, sur tirage au sort (Archives).. (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La ville de Paris a lancé cette semaine un tirage au sort inédit qui offrira aux heureux gagnants un repos éternel dans des tombes patrimoniales à l'abandon, en échange de leur restauration.

Le patrimoine des cimetières parisiens compte 634'000 concessions, mais reposer près de Jim Morrison au Père-Lachaise ou de la célèbre écrivaine Simone de Beauvoir à Montparnasse restait jusqu'ici un voeu pieux, les cimetières historiques étant saturés depuis le début du XXe siècle.

Et pourtant, ces lieux regorgent de sépultures à l'abandon que leur valeur patrimoniale empêche de détruire.

Depuis lundi, la mairie propose trente monuments à la vente sur tirage au sort: 10 au Père-Lachaise, 10 à Montparnasse et 10 à Montmartre.

Signe de l'intérêt, "dès les 24 premières heures on a eu 1000 clics sur les dossiers de candidature", a indiqué à l'AFP Paul Simondon, adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo chargé des affaires funéraires.

Les candidats doivent "fournir des devis d'entreprises de marbrerie spécialisées pour montrer qu'ils connaissent le coût de la rénovation, afin qu'il n'y ait pas de surprise", a expliqué l'élu.

Réflexion pour étendre le dispositif

Si les conditions de restauration et d'achat ne sont pas remplies, "la vente du monument est annulée et l'acquéreur perd son investissement", prévient la Ville.

Ce mécanisme de restauration permet "pour la première fois aux familles d'anticiper l'achat d'une concession intramuros", fait valoir Paul Simondon.

Le dispositif a été selon l'adjoint "validé par les services de l'Etat, permettant de lier l'achat du monument, relevant du domaine privé, à l'obtention de la concession publique".

Ce premier tirage au sort constitue un test et la mairie réfléchit à étendre le dispositif, a ajouté Paul Simondon, soulignant l'"intérêt écologique" du réemploi des monuments funéraires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le Louvre a négligé la sécurité au profit de l'attractivité

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Les bijoux volés au Louvre restent à ce jour introuvables (archives). (© KEYSTONE/AP/Emma Da Silva)

Trois semaines après le retentissant vol de joyaux nationaux au Louvre, la Cour des comptes a vivement critiqué le grand musée jeudi dans un rapport. Elle a estimé qu'il avait "privilégié des opérations visibles et attractives" au détriment de la sécurité.

"Le vol de joyaux de la Couronne est, à n'en pas douter, un signal d'alarme assourdissant sur le rythme très insuffisant" de rénovation des équipements de sécurité du musée, a déclaré le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici.

Le 19 octobre, des malfaiteurs ont réussi à s'introduire, avec un camion-élévateur, dans la galerie d'Apollon, où ils ont dérobé en quelques minutes des joyaux royaux et impériaux d'une valeur de 88 millions d'euros (82 millions de francs), et d'une valeur patrimoniale inestimable.

Les bijoux restent à ce jour introuvables mais quatre personnes, dont trois soupçonnées d'avoir directement participé au casse, ont été mises en examen et écrouées.

Le rapport de la Cour des comptes, qui porte sur la gestion du musée entre 2018 et 2024, estime que sa direction "a privilégié les opérations visibles et attractives au détriment de l'entretien et de la rénovation des bâtiments et des installations techniques, notamment de sûreté et de sécurité".

Comme elle l'avait déjà fait dans un pré-rappport, la Cour pointe "un retard considérable dans le rythme des investissements" face à une "dégradation accélérée" du musée qui a accueilli neuf millions de visiteurs en 2024, dont 80% d'étrangers.

Elle pointe également "un retard persistant dans le déploiement d'équipements de sûreté pour la protection des oeuvres" que le musée n'est "pas parvenu" à combler sur la période prise en compte.

Ces investissements sont "pourtant indispensables pour assurer un fonctionnement pérenne de l'institution", soulignent les Sages.

"Défaut de hiérarchisation"

Pourtant, "malgré d'abondantes ressources, le musée, par défaut de hiérarchisation de ses nombreux projets, est confronté à un mur d'investissements qu'il n'est pas en mesure de financer", alertent-ils.

Entre 2018 et 2024, le Louvre "a mobilisé 26,7 millions d'euros pour la mise en oeuvre des travaux d'entretien et de mise aux normes et 59,5 millions d'euros pour la réalisation des travaux de restauration du palais au titre des monuments historiques" contre "105,4 millions d'euros engagés sur ses ressources propres pour l'acquisition d'oeuvres et 63,5 millions d'euros en faveur de la rénovation des aménagements muséographiques", précise le rapport.

Dans sa réponse à la Cour, publiée avec le rapport, la direction du Louvre dit accepter "la plupart des recommandations" formulées tout en estimant que son rapport "méconnaît" plusieurs de ses actions notamment sur la sécurité.

"La gestion du plus grand musée du monde et du plus visité ne peut faire l'objet d'un jugement équilibré que si ce dernier se fonde sur le temps long", estime le Louvre qui regrette également que le rapport détaille précisément le nombre de caméras de surveillance existantes dans ses salles.

Le Louvre estime aussi que la Cour outrepasse le cadre calendaire fixé en évoquant le projet des futurs grands travaux, présenté en janvier par l'Elysée.

1,15 milliard d'euros

La Cour a revu à la hausse son coût à 1,15 milliard d'euros, contre 700 à 800 millions d'euros estimés en janvier par l'entourage du président Emmanuel Macron.

Les recommandations formulées par les Sages font écho aux premières conclusions de l'enquête administrative confiée à l'Inspection générale des affaires culturelles (Igac) après le vol.

Dévoilées la semaine passée par la ministre de la Culture Rachida Dati, ces conclusions ont mis en évidence une "sous-estimation chronique, structurelle, du risque intrusion et vol" par le musée et "un sous-équipement des dispositifs de sécurité".

La ministre a en outre demandé à la présidente-directrice du Louvre, Laurence des Cars, qui dirige le musée depuis septembre 2021, de "revoir la gouvernance" de l'établissement et de créer "une nouvelle direction de la sûreté et de la sécurité au niveau de la présidence" du musée.

Un conseil d'administration du Louvre doit se réunir "en urgence" vendredi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Adecco CEO: pas de vague de licenciements à cause de l'IA

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Le CEO d'Adecco Denis Machuel, photographié au siège social d'Adecco à Zurich (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Selon Denis Machuel, directeur général (CEO) d'Adecco, l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) n'a jusqu'à présent pas entraîné de vagues de licenciements importantes dans les entreprises.

"Nous ne voyons pas encore de révolution", a déclaré jeudi le directeur général du deuxième plus grand prestataire de services de ressources humaines lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes.

Certes, certains clients ont procédé à des licenciements, mais ceux-ci n'ont pas été massifs, a précisé le CEO du groupe. "Nous constatons que certaines entreprises encouragent réellement l'utilisation de l'IA", a déclaré M. Machuel. Dans l'ensemble, toutefois, les effets sur l'emploi et la productivité sont difficiles à quantifier et restent limités jusqu'à présent.

Selon Adecco, l'automatisation et l'IA générative prennent de plus en plus en charge les tâches routinières telles que la saisie de données, la gestion de documents et la communication standard. Les activités qui exigeaient auparavant une précision humaine peuvent aujourd'hui être reproduites numériquement, selon l'entreprise. Les professions fortement exposées à l'IA, c'est-à-dire celles qui comportent une grande partie de tâches facilement automatisables, sont menacées. Adecco cite notamment les secrétaires, les comptables, les opérateurs de saisie de données et les employés des centres d'appels. En revanche, les rôles spécialisés gagnent en importance.

Le CEO s'exprimait en marge de la publication des résultats trimestriels. Le spécialiste du placement de personnel a publié une solide croissance organique au troisième partiel. Ajustée des jours ouvrables, elle atteint 3,0% en comparaison annuelle. Les recettes sont en hausse de 1% à 5,78 milliards d'euros, dans un contexte de marché difficile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Zurich Insurance avance sur neuf mois

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Dans l'assurance véhicules, les prix ont été relevés de 8% (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'assureur Zurich Insurance a enregistré sur les neuf premiers mois de l'année une accélération de ses recettes de primes, poursuivant sur la lancée constatée au premier semestre.

Entre janvier et fin septembre, le groupe zurichois a inscrit des primes brutes en progression de 8% sur un an à 38,92 milliards de dollars dans l'unité dommages et accidents, son coeur de métier, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.

Dans l'assurance vie, les primes nouvelles ont crû de 11% à 26,76 milliards et de 5% à 22,56 milliards auprès du partenaire américain Farmers.

Ces chiffres clés sont mitigés par rapport aux prévisions des analystes interrogés par l'agence AWP. L'assureur n'a pas dévoilé de détail sur sa rentabilité sur neuf mois.

Zurich Insurance était parvenu à accroître sa rentabilité sur les six premiers mois de l'année, malgré plusieurs catastrophes naturelles dont les importants incendies à Los Angeles en début d'année. Le résultat d'exploitation (BOP) avait progressé de 6% à 4,23 milliards de dollars et le bénéfice net attribuable aux actionnaires de 1% à 3,07 milliards.

Sur l'ensemble de l'année, le groupe devrait enregistrer dans ses activités non-vie une croissance d'environ 5% du chiffre d'affaires des activités d'assurance. L'assurance vie devrait quant à elle afficher un résultat d'exploitation stable. Quant aux activités de son partenaire américain Farmers, elles devraient croître de 5% à 9% en 2025.

Le groupe n'a pas publié de mise à jour de ses objectifs financiers. En novembre dernier, Zurich Insurance avait fixé de nouveaux objectifs pour 2025 à 2027. Sur cette période, le bénéfice par action devrait augmenter en moyenne de plus de 9% par an et le rendement des fonds propres sur le résultat d'exploitation doit atteindre au moins 23%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La rentabilité opérationnelle de Valiant en berne après neuf mois

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Le groupe bancaire a confirmé ses prévisions de bénéfice net pour l'ensemble de l'année (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Dans un contexte de stagnation de ses volumes hypothécaires, Valiant a subi un recul de ses recettes et de sa rentabilité opérationnelle sur les neuf premiers mois de l'année. Le bénéfice net a néanmoins gonflé de 3,1% sur un an, 108,3 millions de francs.

Le produit d'exploitation s'est replié de 1,5% à 411,1 millions de francs, indique jeudi l'établissement bernois. Principale source de revenus, les opérations d'intérêt ont dégagé un résultat net de 296,6 millions, en légère baisse de 0,7%. Les commissions ont généré davantage de recettes (+5,9%), contrairement à l'activité de négoce (-23%).

Le résultat opérationnel s'est inscrit à 170,9 millions (-3,9%) de francs, alors que les charges d'exploitation ont été maîtrisées (+0,4%) à 224,8 millions.

La somme au bilan a grappillé 2,5% depuis le début de l'année à 38,07 milliards de francs, dont 28,90 milliards de créances hypothécaires (+0,8%) et 22,61 milliards (+0,9%) de dépôts clientèle.

Pour l'exercice en cours, la direction du groupe bancaire table toujours sur un bénéfice net "légèrement plus élevé" en 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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