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Doris Leuthard tire le bilan de ses douze ans à Berne

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La conseillère fédérale Doris Leuthard a tiré le bilan de ses plus de 12 ans au Conseil fédéral: des acquis et beaucoup de défis encore à relever. (©KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

A l'occasion de sa conférence-bilan lundi à Berne, Doris Leuthard s'est réjouie des objectifs atteints que ce soit sur l'axe du Gothard ou en matière de financement des infrastructures routières et ferroviaires. L'idée d'un fonds pour la numérisation est lancée.

"Nous avons désormais le fonds d'infrastructure ferroviaire (FIF) et le fonds pour les routes nationales et le trafic d'agglomération (FORTA). Pourquoi pas un Fonds pour le numérique", a annoncé la conseillère fédérale sortante lors d'une rencontre informelle avec la presse.

Le ministre des finances Ueli Maurer étudie l'idée, a-t-elle ajouté. Selon elle, ce fonds serait le bienvenu, car il faut investir dans ce domaine et les défis nécessitent beaucoup d'argent. Elle-même l'a constaté durant ses douze ans et demi au Conseil fédéral.

Rien que la communication avec les médias a radicalement changé sous l'effet de la numérisation. Réseau sociaux, comptes twitter... tout va plus vite. "Vous êtes importants; c'est dans l'intérêt de l'Etat", a-t-elle lancé à l'attention des journalistes, souhaitant un quatrième pouvoir capable de faire contrepoids à la propagande et à l'infox.

Concordance

Aujourd'hui, des forces nationalistes se lèvent partout en Europe. Pour la ministre sortante, il est plus important que jamais de rechercher des solutions politiques équilibrées, que ce soit entre les générations, entre la ville et la campagne ou envers les différents milieux d'intérêts, a-t-elle souligné.

Le respect à l'égard des minorités est important pour l'avenir. Interrogée sur le danger d'une polarisation croissante en Suisse dans la perspective des élections fédérales de 2019, elle s'est montrée prudente. "Les blocs politiques existent et le rôle des libéraux-radicaux sera décisif", a-t-elle dit.

Sur le récent échec de la loi sur le CO2 au Parlement, elle a répété que les mesures envisagées étaient économiquement bonnes et pas du tout préjudiciables à l'économie. Si la Suisse, "bonne élève", ne fait rien, elle perdra son influence au niveau international, a ajouté la ministre de l'environnement.

Discrète sur son avenir

Interrogée sur ses plans d'avenir, la ministre de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) se réjouit d'abord de ne plus être une personne publique. "Il y a une vie après la politique". Elle suivra les décisions du Conseil fédéral, mais a promis de ne pas s'immiscer dans les affaires.

Sur son avenir personnel, l'Argovienne est restée évasive. Elle a reçu des propositions et se décidera en février. Questionnée sur ses domaines de prédilection, elle a cité le développement durable, le changement climatique, des dossiers qu'elle connaît bien. Quant à un éventuel coup de pouce à son parti le PDC aux élections fédérales, elle fera l'une ou l'autre apparition dans son canton.

L'UE, un des défis à venir

Elle s'est montrée "fière" des résultats obtenus dans les deux départements qu'elle a dirigés: le FIF et FORTA, le tunnel de base du Gothard complété en 2020 par le Ceneri, la votation sur le 2e tunnel routier du Gothard, la politique énergétique, la première étape de la loi sur l'aménagement du territoire, l'assurance chômage stabilisée... "Pas mal d'acquis qui permettent de bien positionner la Suisse".

Mais les défis à venir sont encore nombreux. La question européenne, s'annonce notamment pleine d'incertitudes. La consultation que le Conseil fédéral vient de lancer sur l'accord cadre entre la Suisse et l'UE peut toujours déboucher sur des rapprochements. Et le renouvellement des institutions européennes l'année prochaine pourrait aussi apporter une dynamique nouvelle, selon l'Argovienne.

Source ATS

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International

Le candidat de l'opposition a quitté le Venezuela pour l'Espagne

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Edmundo Gonzalez Urrutia, 75 ans, qui avait accepté de remplacer au pied levé comme candidat la cheffe de l'opposition Maria Corina Machado, déclarée inéligible, était visé depuis le 3 septembre par un mandat d'arrêt pour ne pas s'être présenté à trois convocations du parquet (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/HENRY CHIRINOS)

Le candidat de l'opposition qui revendique la victoire à la présidentielle du 28 juillet face à Nicolás Maduro, Edmundo Gonzalez Urrutia, a quitté samedi à la surprise générale le Venezuela pour l'Espagne. Madrid lui a accordé l'asile.

Les autorités vénézuéliennes lui ont délivré un sauf-conduit "dans l'intérêt de la paix" du pays. Le Venezuela est plongé dans une crise politique depuis le scrutin qui a vu officiellement Nicolás Maduro être reconduit pour un troisième mandat de six ans. L'opposition conteste cette réélection.

"Aujourd'hui, 7 septembre, Edmundo Gonzalez Urrutia [...] a quitté le pays. Après s'être réfugié volontairement à l'ambassade d'Espagne à Caracas il y a quelques jours, il a demandé l'asile politique au gouvernement espagnol", a écrit la vice-présidente Delcy Rodriguez sur les réseaux sociaux.

"Je confirme qu'il est parti vers l'Espagne", a déclaré l'avocat de M. Gonzalez Urrutia, indiquant qu'il ne pouvait pas faire d'autres commentaires. Selon une source proche de l'opposition, il a quitté le Venezuela avec sa femme, Mercedes.

Avion de l'armée espagnole

"A sa demande, Edmundo Gonzalez vole vers l'Espagne à bord d'un avion de l'armée de l'air espagnole. Le gouvernement espagnol s'engage à respecter les droits politiques et l'intégrité physique de tous les Vénézuéliens", a précisé le ministre espagnol des affaires étrangères José Manuel Albares sur les réseaux sociaux.

Ancien ambassadeur, M. Gonzalez Urrutia, 75 ans avait accepté de remplacer au pied levé comme candidat la cheffe de l'opposition, María Corina Machado, déclarée inéligible.

L'opposant, qui vivait depuis plus d'un mois dans la clandestinité, était visé depuis le 3 septembre par un mandat d'arrêt pour ne pas s'être présenté à trois convocations du parquet concernant une enquête sur le site en ligne de l'opposition qui le donne vainqueur. Il n'avait pas été vu en public depuis le 30 juillet.

L'enquête porte notamment sur des accusations de "désobéissance aux lois", "conspiration, "usurpation de fonctions" et "sabotage". L'opposition et de nombreux observateurs considèrent la justice aux ordres du pouvoir.

Des milliers de personnes arrêtées

Nicolás Maduro, dont la victoire a été validée par la cour suprême le 22 août, a été proclamé vainqueur avec 52% des voix par le conseil national électoral (CNE), qui n'a pas rendu publics les procès-verbaux des bureaux de vote, se disant victime d'un piratage informatique. Selon l'opposition, qui a publié les procès-verbaux fournis par ses scrutateurs, M. Gonzalez Urrutia a obtenu plus de 60% des voix.

Les États-Unis d'Amérique, l'Union européenne et plusieurs pays d'Amérique latine ne reconnaissent pas la réélection de M. Maduro. Une grande partie de la communauté internationale n'avait déjà pas reconnu sa réélection en 2018 lors d'un scrutin boycotté par l'opposition qui avait crié à la fraude.

Après l'annonce de sa réélection le 28 juillet dernier, des manifestations spontanées ont éclaté. Elles ont fait 27 morts et 192 blessés, tandis que quelque 2400 personnes ont été arrêtées, de source officielle.

"Maduro pense qu'il peut tuer des gens, les faire disparaître, les placer en détention, et que rien ne se passera", avait dénoncé jeudi la cheffe de l'opposition, Mme Machado. "Ce n'est pas vrai [...] Il doit être tenu pour responsable des crimes qu'il a commis".

La Cour pénale internationale (CPI) avait ouvert une enquête contre le Venezuela pour de possibles crimes contre l'humanité après la répression de manifestations de 2017 qui avaient fait quelque 200 morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Deux morts et des blessés dans une frappe russe à Soumy

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L'attaque russe a été menée par les airs (archives). (© KEYSTONE/AP)

Une frappe aérienne russe a tué deux personnes et en a blessé plusieurs dans la ville de Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, ont annoncé dimanche matin les autorités ukrainiennes. La région de Soumy est frontalière à celle de Koursk, où Kiev mène une opération.

"Cette nuit [...] l'ennemi a lancé une attaque aérienne sur la ville de Soumy. Deux personnes sont mortes, quatre autres ont été blessées, dont deux enfants", a indiqué l'administration militaire de la région de Soumy sur le réseau Telegram.

Le maire de Soumy, Oleksiy Drozdenko, a fait état sur Telegram de maisons et de voitures détruites ou endommagées, tout comme l'administration militaire, qui a posté des photographies des destructions.

Depuis le 6 août, l'Ukraine mène une incursion dans la région frontalière russe de Koursk, en face de la région de Soumy, dans l'espoir notamment d'y créer une zone tampon pour protéger sa population frontalière des attaques aériennes de Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport

La Suisse pour une première

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Manuel Akanji avait été l'un deux buteus suisses avec Breel Embolo il y a deux ans à Saragosse. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Deux ans après un succès 2-1 à Saragosse, la Suisse défie à nouveau l’Espagne. Ce dimanche à Genève, elle rêve de battre la Roja pour la troisième fois de son histoire, la première sur son sol.

Battue 1-0 par le Danemark jeudi lors de son entame dans cette Ligue des Nations dont... l’Espagne est la tenante du titre, la Suisse est condamnée à l'exploit.

Sans son capitaine Granit Xhaka suspendu et avec des joueurs qui accusent un réel déficit sur le plan du rythme, Murat Yakin n'aborde pas vraiment cette rencontre avec les meilleures cartes dans les mains. Et en face il y a une Espagne qui a été sacrée cet été Championne d'Europe en Allemagne et Championne olympique à Paris, et qui possède avec Lamine Yamal un prodige de 17 ans capable de forcer la décision à tout instant.

Mais avec l'appui du public dans un Stade de Genève à guichets fermés, la Suisse se croit capable de renverser la Roja. Un succès lui permettrait de gommer la défaite de Copenhague. Seulement, les Espagnols, tenus en échec par la Serbie jeudi à Belgrade (0-0), ont perdu l'habitude d'enchaîner deux rencontres sans la moindre victoire...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Kentucky: chasse à l'homme après une fusillade qui a fait 5 blessés

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L'autoroute I-75 a été fermée dans les deux sens de la circulation. (© KEYSTONE/AP/Camden Mink)

La police a lancé des recherches pour retrouver le suspect de tirs qui ont blessé cinq personnes près d'une autoroute dans le Kentucky aux Etats-Unis, ont annoncé samedi les autorités locales. La fusillade a provoqué un accident de voiture qui a fait d'autres blessés.

Le maire de la ville américaine de London n'a pas précisé leur nombre ni leur état de santé. Le tireur semble avoir dirigé ses tirs, qui n'étaient pas le fruit du hasard, a-t-il ajouté au Louisville Courier Journal, une radio locale affirmant que la fusillade avait été déclenchée "par une altercation entre deux voitures".

Les tirs ont eu lieu dans le comté de Laurel, situé à environ 145 kilomètres au sud de la ville de Lexington dans le Kentucky. Le suspect a ouvert le feu d'un bois bordant l'autoroute I-75, une grande artère nord-sud qui traverse la moitié des Etats-Unis.

Des blessés graves

Il y a eu "plusieurs blessés graves", mais aucun décès n'a été confirmé, a rapporté la chaîne d'information locale WYMT, citant le bureau du shérif du comté de Laurel.

Un homme âgé de 32 ans est soupçonné d'être l'auteur des tirs. Le bureau du shérif a indiqué que le suspect semblait "armé et dangereux" et que l'autoroute avait été fermée dans les deux sens de la circulation.

Le porte-parole de la police de l'Etat du Kentucky a affirmé au Louisville Courier Journal n'avoir "aucune idée de l'endroit où se trouve" le suspect.

Cette fusillade survient après qu'un adolescent de 14 ans a tué quatre personnes, deux élèves de son âge et deux enseignants, en ouvrant le feu mercredi dans son lycée de Géorgie, dans le sud-est des Etats-Unis.

Avec plus d'armes à feu que d'habitants, les Etats-Unis affichent le taux de mortalité par arme à feu le plus élevé de tous les pays développés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Hezbollah affirme avoir tiré des roquettes sur le nord d'Israël

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Le Hezbollah libanais dit avoir tiré une salve de roquettes sur une ville du nord d'Israël (archives). (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

Le mouvement islamiste Hezbollah a affirmé avoir tiré une salve de roquettes sur une ville du nord d'Israël tôt dimanche en représailles à une attaque qui, selon le ministère libanais de la santé, a tué trois secouristes dans le sud du Liban.

"En réponse aux attaques de l'ennemi [...] et en particulier à l'attaque" qui a coûté la vie à des secouristes à Froun samedi, les combattants du Hezbollah ont "bombardé [...] Kiryat Shmona avec une salve de roquettes", a déclaré le groupe, soutenu par l'Iran, dans un communiqué.

Le ministère libanais de la santé a annoncé samedi que trois secouristes avaient été tués et deux autres blessés lors d'une attaque israélienne contre une équipe de la défense civile.

Celle-ci "éteignait des incendies provoqués par les récentes frappes israéliennes dans le village de Froun", a indiqué le ministère dans un communiqué, ajoutant que deux autres personnes avaient été blessées, dont l'une se trouvait dans un état critique.

Des centaines de morts

Le sud du Liban est le théâtre d'échanges de tirs quasi quotidiens entre le Hezbollah et l'armée israélienne depuis le début de la guerre à Gaza, le 7 octobre, entre Israël et le Hamas palestinien, un allié du mouvement libanais pro-Iran.

Au Liban, ces violences transfrontalières ont fait 614 morts, en majorité des combattants du Hezbollah mais également au moins 138 civils, selon un décompte de l'AFP. Côté israélien, 24 soldats et 26 civils ont été tués, selon l'armée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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