Rejoignez-nous

Actualité

Domino's Pizza quitte Vernier mais pas la Suisse

Publié

,

le

Malgré un retrait du marché helvétique annoncé mi-octobre, les restaurants Domino's Pizza resteront ouverts et les emplois sont garantis. "Nous n'allons pas quitter la Suisse du jour au lendemain", assure à AWP Bart de Vreese, directeur général de la filiale suisse.

La stupeur et la confusion avaient dominé au terme de la conférence de presse du groupe londonien Domino's Pizza le 17 octobre. David Wild, patron de la société franchisée, avait dévoilé la nouvelle stratégie axée exclusivement sur le marché domestique, la Grande-Bretagne et l'Irlande. Conséquence: les activités internationales, dont celles en Suisse, sont désormais à vendre.

"Ce n'est pas Domino's Pizza Suisse qui disparaît, c'est Domino's Pizza Group qui se retire de Suisse", clarifie M. de Vreese. Ce ressortissant belge a pris ses fonctions en novembre 2018. A son arrivée, il a reçu comme mission de développer le marché helvétique, dont le potentiel reste important.

L'objectif d'ouvrir 50 restaurants demeure réaliste, mais il incombera au nouveau propriétaire, selon le patron suisse. Ce dernier n'a en revanche pas confirmé le délai de réalisation, fixé jusqu'ici à 2022. Actuellement, la chaîne compte 21 points de vente en Suisse.

Sur les 420 employés, 104 travaillent à 100%. En équivalents temps plein, l'effectif s'élève à 230 postes. En 2019, la société a créé 27 postes suite à l'inauguration de trois magasins.

La décision du groupe britannique a pris de court les employés des marchés concernés, qui ont appris la nouvelle en même temps que le grand public. Prévenu la veille de l'annonce, Bart de Vreese ne s'offusque pas. "Nous sommes une entreprise cotée en Bourse (à Londres). Vous ne pouvez pas communiquer certaines choses sans en avertir préalablement vos actionnaires", considère-t-il.

Des potentiels repreneurs se seraient déjà manifestés pour les activités suisses, bien qu'il s'agisse uniquement de contacts préalables. Il y a encore loin de la coupe aux lèvres, les processus de fusion-acquisition pouvant parfois prendre du temps, prévient M. de Vreese. Aucune indication n'est fournie sur le prix de vente.

Restaurant fermé à Vernier

Pour le dirigeant, la phase d'incertitudes qui s'ouvre doit être relativisée. Les activités ne sont aucunement menacées, au contraire. La société a investi cette année 3 millions de livres (3,9 millions de francs) en Suisse, notamment pour rénover le restaurant de Bâle Spalenring et remplacer un parc de 120 scooters électriques. Les locaux de Lausanne Tivoli doivent être assainis prochainement.

Ces investissements pourraient être perçus comme une tentative de "rendre la mariée plus belle" afin d'augmenter le prix de vente. "Pas du tout. Cela doit permettre au repreneur d'assurer la marche en avant que Domino's Pizza Group n'a pas été en mesure de porter", rétorque Bart de Vreese.

"La volonté de l'entreprise est de faire une transmission dans les meilleures conditions, de garder les dirigeants en place. Il n'y aura pas de perte d'emploi, nous continuons à embaucher et à former nos collaborateurs", selon lui. Questionné sur l'éventualité d'une reprise par la direction suisse ("management buy-out"), le responsable avoue ne pas avoir "considéré cette solution".

Le groupe britannique estime ne pas être "le meilleur propriétaire" pour développer la franchise sur ses marchés étrangers, dont l'évolution s'est avérée décevante. M. de Vreese assure que la tendance reste positive en Suisse malgré une contraction du chiffre d'affaires au troisième trimestre causée par des "éléments exceptionnels".

En 2019, le plus gros couac en Suisse est à mettre au passif du point de vente de Vernier (Le Lignon), ouvert le 24 janvier et fermé vendredi dernier. "Ce restaurant n'était pas rentable. Le choix de l'emplacement n'était pas judicieux", tranche le directeur suisse, qui souligne que cette fermeture, décidée avant le 17 octobre, n'est pas liée au redéploiement stratégique du groupe britannique.

Les cinq employés de Vernier ont retrouvé un emploi dans les autres restaurants de Genève et environs.

Domino's Pizza Group fait partie des quelques sociétés franchisées qui exploitent des restaurants hors des Etats-Unis. Le détenteur de la marque est l'américain Domino's Pizza Inc.

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

Le "halving" est là, les créations de bitcoins vont ralentir

Publié

le

Le 4e "halving" du bitcoin est achevé (archives). (© KEYSTONE/dpa/Hannes P Albert)

Événement récurrent très attendu, le "halving", soit la réduction de moitié de la récompense perçue par les "mineurs" qui contribuent à la création de bitcoins, s'est produit vendredi. C'était la quatrième réduction depuis le lancement de la monnaie numérique.

"Le 4e 'halving' du bitcoin est achevé", a indiqué la première plateforme d'échange mondiale de cryptomonnaies, Binance, sur le réseau social X (ex-Twitter). "Le compte à rebours a été réinitialisé. Rendez-vous en 2028".

Plusieurs autres sites de conversion de cryptomonnaies tels Coinbase, Crypto.com ou HTX ont confirmé, également sur X, que le seuil avait été franchi.

La génération de bitcoin fonctionne par "blocs", qui contiennent chacun des informations sur les transactions réalisées dans cette monnaie. Ces blocs sont "minés", c'est-à-dire créés par des acteurs privés qui réalisent des calculs très complexes et sont récompensés en bitcoins.

Depuis le lancement du jeton numérique en 2009, la récompense en bitcoins est réduit de moitié (half en anglais) une fois une certaine quantité de cette devise numérique créée. Tous les 210'000 blocs "minés" ou créés, se produit le "halving".

Récompense à 3,125 bitcoins

Au rythme d'un bloc miné toutes les environ 10 minutes, le "halving" se produit environ tous les quatre ans. Fixée depuis le précédent "halving" de mai 2020 à 6,25 bitcoins par bloc créé, la récompense octroyée à un "mineur" est tombée vendredi à 3,125 bitcoins.

L'objectif du "halving" est de contrôler le rythme d'émission de bitcoins, dont la quantité totale a été définie à 21 millions d'unités par son mystérieux créateur (ou créateurs), répondant au pseudonyme de Satoshi Nakamoto. Ce niveau maximum devrait être atteint d'ici à 2040. Plus de 19 millions de bitcoins sont déjà en circulation.

"En ralentissant la vitesse à laquelle les nouveaux bitcoins sont créés, le 'halving' contribue à maintenir la rareté et potentiellement à augmenter la valeur de cette cryptomonnaie, en supposant que la demande reste stable ou augmente", détaille Matthew Weller, analyste chez Forex.com, dans une note publiée en amont de l'événement.

Depuis le début de l'année, le bitcoin a pris plus de 50%, touchant le mois dernier un record absolu à 73'797 dollars. Vendredi, le cours du bitcoin n'a pas réagi au "halving", ce que beaucoup d'analystes avaient anticipé, faisant valoir que le prix de la monnaie intégrait déjà l'événement depuis des semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Politique

Ce sont souvent les jeunes qui se convertissent à l'islam en Suisse

Publié

le

Selon les statistiques fédérales, 400'000 personnes revendiquent une appartenance à l'islam en Suisse, toutes tendances confondues (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les personnes se convertissant à l'islam en Suisse sont souvent des jeunes, parfois des mineurs, relève Federico Biasca, chercheur au Centre suisse islam et société de l'université de Fribourg. Il estime la part des convertis à l'islam entre 2 et 3%.

C'est une estimation sommaire faite à partir du nombre de personnes qui se revendiquent de l'islam et qui ne sont pas issues de l'immigration, ajoute dans un entretien diffusé samedi par La Liberté M. Biasca, qui a mené des entretiens avec quinze associations musulmanes de Suisse romande et du Tessin pour son étude. "On ne dispose pas de chiffres statistiques précis".

Selon les statistiques fédérales, 400'000 personnes revendiquent une appartenance à l'islam en Suisse, toutes tendances confondues. "Certains convertis sont déjà en contact avec des musulmans dans leur entourage et d'autres font une recherche plus personnelle, parfois après un voyage dans un pays majoritairement musulman ou après avoir lu des textes", explique le chercheur.

Prévenir les radicalisations

M. Biasca ne s'attendait pas une telle proportion de mineurs convertis à l'islam. "Les responsables des associations musulmanes sont eux-mêmes surpris" par les conversions de mineurs et "ne savent pas toujours comment gérer ce phénomène", ajoute-t-il.

Les conversions de jeunes sont plutôt des arrivées spontanées que dues au prosélytisme, constate-t-il. "Généralement, les jeunes qui frappent à la porte d'une mosquée ont déjà l'idée de se convertir", relève l'expert. "Ils veulent légitimer leur foi en fréquentant une association".

Pour M. Biasca, les associations musulmanes ont un rôle à jouer pour prévenir les radicalisations. "On sait que les néo-convertis sont particulièrement présents dans les groupes radicaux, par exemple via les réseaux sociaux", note-t-il. Mais ces "dérives [...] restent ultraminoritaires".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

Financement des centrales atomiques: pas de demande de Paris

Publié

le

Pour Albert Rösti, il vaut mieux que la Suisse investisse de l'argent dans sa propre production d'électricité que de financer des centrales atomiques en France (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La France, qui veut faire participer financièrement la Suisse à la construction de ses nouvelles centrales atomiques, n'a pas encore fait part de ses intentions à Berne, selon le ministre suisse de l'énergie Albert Rösti. "Il n'y a pas de demande officielle de Paris".

Au début avril, un représentant du ministère français des affaires étrangères, cité par la NZZ am Sonntag, avait déclaré "qu'il est opportun que les pays qui ne veulent pas de nouvelles centrales nucléaires chez eux, mais qui importent volontiers de l'électricité nucléaire de France, participent aux coûts de construction des nouvelles centrales nucléaires prévues en France". La phrase avait été prononcée à la fin mars dans le cadre d'un voyage de presse à Paris et se référait explicitement à la Suisse.

"Chaque pays doit apporter sa contribution à l'approvisionnement énergétique en Europe, la Suisse le fait très bien avec ses centrales à accumulation", répond Albert Rösti dans un entretien publié samedi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia. "Mais chaque pays doit aussi assurer l'approvisionnement de sa propre population. C'est pourquoi nous ferions mieux d'investir notre argent dans notre propre production d'électricité".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Hockey

National League: Zurich doit réagir devant son public

Publié

le

Simon Hrubec doit plaider coupable sur le 3-2 du LHC jeudi (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Acte III de la finale des play-off se disputera ce samedi. Sur leur glace, les Zurich Lions tenteront de reprendre la main après leur défaite 4-2 de jeudi à Lausanne.

Après neuf victoires de rang, Zurich a concédé son premier revers dans ces séries finales. Saura-t-il rebondir face à un adversaire qui veut croire que le scénario de la demi-finale contre Fribourg-Gottéron se reproduira ? Les Vaudois avaient perdu le premier match de la série avant d'aligner quatre succès lors des quatre rencontres suivantes...

La pression est en tout cas dans le camp zurichois. Et notamment sur les épaules du gardien Simon Hrubec, impressionnant dans ses neuf premières sorties dans ces play-off, mais pas à son avantage sur le but décisif jeudi, le 3-2, inscrit par Damien Riat après une longue passe de Robin Kovacs. En face, Connor Hughes a en revanche prouvé une nouvelle fois qu'il pouvait tenir la baraque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Sport

Servette FC: une réaction impérative

Publié

le

René Weiler et le Servette FC jouent gros ce samedi face aux Grasshoppers. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les quatre équipes romandes seront en lice ce samedi lors de l’ultime journée du troisième tour. Battu lors de ses quatre derniers matches, le Servette FC se doit de réagir.

A 18.00, les Grenat reçoivent les Grasshoppers qui ont également perdu leurs quatre dernières rencontres. A huit jours de sa demi-finale de Coupe de Suisse à Winterthour, la formation de René Weiler joue gros. Un tout autre résultat qu’une victoire contre l’équipe qui est sans doute la plus faible de la Super League aujourd’hui serait vécu comme un véritable camouflet.

Troisième désormais du classement, les Grenat accusent deux points de retard sur le FC Lugano. Les Tessinois reçoivent le Lausanne-Sport à 20.30 dans une rencontre qui promet. Elle opposera, en effet, deux équipes en pleine forme. Face à des Lausannois qui joueront sans pression dans la mesure où leur maintien ne fait désormais plus aucun doute, le FC Lugano n’aura sans doute pas la tâche facile. Mais depuis deux mois, Mattia Croci Torti et ses joueurs marchent littéralement sur l’eau.

Enfin le derby entre Yverdon et Stade Lausanne-Ouchy revêt un enjeu capital. Le SLO doit impérativement le gagner pour conserver une chance d’échapper à la relégation directe. A sept points des Grasshoppers, il lui faut réduire l’écart avant les cinq rencontres du tour de relégation. A – 7, la situation sera désespérée. À – 4, elle pourra encontre être renversée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture