Rejoignez-nous

Actualité

100'000 enfants touchés par la pauvreté

Publié

,

le

"Il est intolérable que le développement des enfants pâtisse de l'insuffisance des revenus de leurs parents ni que ces enfants soient sanctionnés à cause de la situation familiale dans laquelle ils grandissent", s'est pour sa part alarmé Hugo Fasel, (©Keystone/DOMINIC FAVRE)

Caritas tire la sonnette d'alarme sur la pauvreté des enfants en Suisse. Plus de 100'000 enfants sont touchés et les chiffres ne cessent d'augmenter ces dernières années, selon l'oeuvre d'entraide. Elle interpelle le Conseil fédéral et le Parlement.

"La Confédération ne manifeste aucune volonté d'agir. Le Conseil fédéral abandonne la lutte contre la pauvreté aux cantons, ce qui engendre une inégalité des chances", a dénoncé lundi à Berne Caritas. Ses responsables demandent instamment au nouveau Parlement de "prendre les choses en main et de créer le cadre juridique d'une lutte nationale contre la pauvreté des enfants".

La Suisse compte quelque 1,7 million d'enfants, dont 103'000 qui sont touchés par la pauvreté. "Autrement dit, dans chaque classe d'école, il y a en moyenne un enfant pauvre, et si on compte les enfants vivant dans la précarité juste au-dessus du seuil de pauvreté, ils sont même trois par classe", a expliqué Marianne Hochuli, responsable du secteur Etudes de l'ONG.

Un tiers des personnes recourant à l'aide sociale sont des enfants et adolescents. Les enfants représentent le groupe d'âge le plus important des ayants droit à l'aide sociale. "Il est intolérable que le développement des enfants pâtisse de l'insuffisance des revenus de leurs parents ni que ces enfants soient sanctionnés à cause de la situation familiale dans laquelle ils grandissent", s'est pour sa part alarmé Hugo Fasel, directeur de Caritas Suisse.

Vaud à la pointe

"Il existe des mesures efficaces pour lutter contre la pauvreté des enfants. Quatre cantons en fournissent la preuve. Genève, Vaud, Soleure et le Tessin ont introduit les prestations complémentaires pour familles, engendrant un net recul du nombre de familles qui doivent faire appel à l’aide sociale", explique l'œuvre d'entraide.

Toutes les évaluations montrent que l'instrument est "efficace et que les taux de pauvreté ont notablement baissé dans ces cantons". Le modèle du canton de Vaud est particulièrement efficace. Les prestations complémentaires pour familles y sont versées jusqu'à l'adolescence. De plus, le canton prend à sa charge la plus grande partie des coûts de garde des enfants et rembourse les coûts de la santé, poursuit Caritas.

Le fait qu'en dépit de ces expériences positives, il n'existe pas d'instrument comparable dans les 22 autres cantons montre clairement que la politique fédérale doit maintenant intervenir, insiste Caritas. L'ONG affirme s'engager pour que la Confédération mette en place une loi-cadre qui inscrit dans la législation l'instrument des prestations complémentaires pour familles et l'introduise partout en Suisse.

"La Confédération doit fixer des règles minimales pour sa structure et définir son cofinancement des prestations. Les prestations complémentaires pour familles favorisent la responsabilité personnelle, incitent à travailler et sont administrativement moins lourdes que l'aide sociale", soulignent les responsables de l'oeuvre d'entraide.

Nombreuses causes à la pauvreté des enfants

Il y a de nombreuses raisons à la pauvreté des enfants en Suisse. Un enfant coûte entre 7000 et 14'000 francs par an, un coût particulièrement lourd pour les parents à faibles revenus, relève Caritas. Environ 70% des enfants touchés par la pauvreté en Suisse grandissent dans des familles de "working poor".

Il y a par ailleurs des lacunes en matière d'harmonisation entre vie professionnelle et vie familiale, ce qui pose de gros problèmes notamment aux familles occupant des emplois dans des conditions précaires. Le divorce représente un risque et les enfants de familles monoparentales sont en moyenne plus souvent touchés par la pauvreté que les autres.

Caritas rappelle aussi que la Suisse se situe au-dessous de la moyenne européenne en ce qui concerne les investissements en faveur de l'enfance et de la famille.

Source : Keystone-ATS

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

Kühne+Nagel s'offre le logisticien sud-africain Morgan Cargo

Publié

le

Le logisticien de Schindellegi renforce ainsi sa présence en Afrique du Sud, ainsi qu'au Kenya et outre-Manche. (archive) (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

Le groupe de logistique Kühne+Nagel s'apprête à acquérir le transporteur de fret sud-africain Morgan Cargo. Actif en Afrique du Sud, mais également au Kenya et au Royaume-Uni, celui-ci est spécialisé dans le transport de biens périssables.

Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé.

Cette acquisition complétera l'offre de logistique de Kühne+Nagel pour les biens périssables à destination et en provenance des trois pays, grâce notamment à ses équipements de chaîne du froid, écrit le groupe schwytzois mardi dans un communiqué.

La transaction doit être finalisée au troisième trimestre. Elle est soumise à l'approbation des autorités compétentes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Kühne+Nagel s'offre le logisticien sud-africain Morgan Cargo

Publié

le

Kühne+Nagel s'apprête à acquérir le transporteur de fret sud-africain Morgan Cargo, actif, non seulement en Afrique du Sud, mais également au Kenya et au Royaume-Uni. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le groupe de logistique Kühne+Nagel s'apprête à acquérir le transporteur de fret sud-africain Morgan Cargo. Celui-ci, actif non seulement en Afrique du Sud, mais également au Kenya et au Royaume-Uni, est spécialisé dans le transport de biens périssables.

Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé. Cette acquisition complétera l'offre de logistique de Kühne+Nagel pour les biens périssables à destination et en provenance des trois pays, grâce notamment à ses équipements de chaîne du froid, écrit le groupe schwytzois mardi dans un communiqué.

La transaction doit être finalisée au troisième trimestre. Elle est soumise à l'approbation des autorités compétentes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Football

Une mission impossible pour le FC Sion

Publié

le

Christian Constantin: sa soirée s'annonce délicate... (© KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER)

C'est bientôt la fin pour le FC Sion de Christian Constantin ! Tout indique que la Pontaise sera ce soir le cimetière des Valaisans à l'issue du barrage qui les oppose à Stade Lausanne-Ouchy.

Même si le passé raconte des remontadas fantastiques en finale de la Coupe de Suisse - deux succès contre Young Boys et un contre Servette après avoir été mené à chaque fois 2-0 - rien n'autorise cette fois l'espoir pour une équipe qui a concédé samedi sa sixième défaite de rang. Battus 2-0 par le troisième de Challenge League qui avait les moyens de gagner encore plus largement, Paolo Tramezzani et ses joueurs se dirigent vers ce match retour comme on se rend à l'abattoir. Cette équipe accuse trop de faiblesses pour espérer raisonnablement renverser le cours de ce barrage.

Reto Ziegler ne mérite pas ça

Même si la saison de Mario Balotelli illustre parfaitement le parcours du FC Sion, il y a quelque chose de tragique dans cette chute sans fin. Voir un Kevin Bua, un Numa Lavanchy ou un Reto Ziegler livrer des performances aussi pitoyables est attristant. Il y a peu, le Genevois et les Vaudois étaient encore des joueurs capables, chacun dans leur registre, de briller. Dernier titulaire de l'équipe de Suisse victorieuse de l'Espagne le 16 juin 2010 à Durban toujours en activité, Reto Ziegler s'est fourvoyé l'hiver dernier le jour où il fait le choix de revenir à Sion dans le fol espoir de regagner une deuxième Coupe de Suisse après celle de 2015. L'ancien joueur de Tottenham et de la Sampdoria ne mérite pas de terminer sa carrière ainsi.

Anthony Braizat et les Stadistes ne veulent toutefois pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. L'entraîneur rappelle à ses joueurs que rien n'est encore acquis. Mais le SLO jouera vraiment sur du velours lors de ce match retour. Face à une équipe obligée de se découvrir et qui n'a pas inscrit un seul but lors d'une phase de jeu lors de ses six derniers matches, les Lausannois vont se régaler. En premier lieu le gaucher Teddy Okou qui fut, samedi, le plus souvent irrésistible balle au pied.

Une saison qui pourrait se prolonger

Si le SLO fête ce mardi sa quatrième promotion en neuf ans pour se hisser en Super League depuis la 2e Ligue interrégionale, la saison ne sera malheureusement pas terminée. Elle se prolongera, selon le Nouvelliste, devant le tribunal civil avec une action que souhaite engager Christian Constantin. Le président entend, en effet, remettre en question l'octroi de la licence accordée à Yverdon-Sport.

Ce combat s'annonce long, incertain et un brin étonnant dans la mesure où Christian Constantin avait, en mars dernier, cosigné la lettre du président de la Ville de Sion qui autorisait Yverdon-Sport à jouer à Tourbillon le temps que les travaux d'aménagement de son stade soient terminés.

Le souvenir de la formidable bataille livrée il y a vingt ans pour annuler une relégation administrative en 1re ligue, encore bien présent dans sa mémoire, le guide sans doute dans cette démarche. Christian Constantin devrait toutefois avoir l'élégance d'accepter tout simplement la faillite sportive sur le terrain. Le combat qui s'annonce ne peut que desservir le football romand.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

Les modèles économiques des hôpitaux bientôt obsolètes (Hirslanden)

Publié

le

Daniel Liedtke dirige le plus grand groupe suisse de cliniques privées (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Les modèles économiques des hôpitaux suisses ne fonctionneront plus nulle part dans les années à venir, selon le patron de Hirslanden, Daniel Liedtke. Il exige une augmentation des rémunérations ou une subvention directe des hôpitaux via l'argent des contribuables.

Les hôpitaux cantonaux et privés doivent être mis sur un pied d'égalité car même avec les meilleurs managers, les hôpitaux ne parviendront pas à maîtriser les problèmes des coûts, poursuit le directeur du groupe de cliniques privées dans une interview publiée mardi par le journal alémanique Neue Zürcher Zeitung.

"Nous devons mener un débat honnête sur ce que nous voulons nous offrir en tant que société", déclare-t-il. "Que faisons-nous encore, par exemple, pour une personne de 95 ans dont la fin de vie est imminente? Dans quelle mesure la médecine doit-elle pouvoir agir de manière innovante et globale?, énumère le responsable. Les réponses à de telles questions ne devraient pas être exigées des hôpitaux et du personnel de santé".

M. Liedtke appelle en outre à une remise en question critique de la branche elle-même, qui a laissé passer beaucoup de choses. "Le salaire est certes un facteur, mais beaucoup d'éléments ont aussi à voir avec les modèles d'équipe et les hiérarchies dans les hôpitaux", affirme-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Comparis s'attend à une hausse de 6% des primes d'assurance maladie

Publié

le

Selon Comparis, la pandémie de coronavirus n'explique que partiellement la fluctuation extraordinairement élevée des coûts entre 2021 et 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les primes de l'assurance maladie de base devraient augmenter en moyenne de 6% l'an prochain, selon les prévisions de Comparis. De nombreux assurés pourraient même voir leur prime bondir de plus de 10%, pour la deuxième année consécutive.

Pour le comparateur en ligne, cette nouvelle forte hausse est due à la réduction des réserves, "imposée par la politique". En conséquence, de nombreuses caisses ont réduit "excessivement" leurs réserves au moyen de primes "bien inférieures aux coûts", regrette-t-il mardi dans un communiqué.

Nombre de caisses maladie "manquent maintenant d'un matelas financier pour amortir les fluctuations actuelles des coûts", explique Felix Schneuwly, expert Assurance maladie chez Comparis, cité dans le communiqué.

Sans cette réduction des réserves, "les primes n'auraient augmenté que d'environ 2,5% par an et par personne ces dernières années et continueraient de croître aujourd'hui dans ce domaine", affirme Comparis.

Selon Felix Schneuwly, ces chiffres s'appuient sur les prévisions de Comparis et du Centre de recherches conjoncturelles de l'EPFZ (KOF) qui fait état d'une croissance de l'ensemble des coûts de la santé en Suisse de 2,9% en 2022, 3,6% pour cette année et 3,1% pour l'an prochain.

La croissance de la part des coûts déterminante pour les primes d'assurance maladie s'élève cette année à 3,4% par rapport à l'année précédente. Comme souvent, la hausse des coûts publiée par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) est plus élevée au premier trimestre qu'au dernier trimestre.

Un coussin de réserve

Pour le comparateur en ligne, la pandémie de Covid-19 n'explique que partiellement la fluctuation "extraordinairement élevée" des coûts entre 2021 et 2023. Et de mettre en cause d'autres facteurs, comme des lourdeurs administratives, l'absence de médicaments bon marché, la hausse du nombre de psychothérapies ou encore la mise en oeuvre de l'initiative sur les soins infirmiers.

A plus long terme, l'expert en assurance maladie Felix Schneuwly s'attend à ce que la courbe des coûts s'aplatisse de nouveau et à ce que la croissance des coûts des prestations médicales à la charge de l'assurance de base se stabilise ces prochaines années dans une fourchette légèrement inférieure à 3%.

Pour éviter que toute fluctuation des coûts n'entraîne systématiquement une fluctuation des primes, les assureurs maladie ont de nouveau besoin d'un coussin de réserve supérieur au minimum légal, ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture