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Des millions pour les bolides de Teodorin

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La Koenigsegg One comptait parmi les bolides de Teodorin Obiang proposés aux enchères dimanches. (©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

25 voitures de luxe ayant appartenu à Teodorin Obiang, le fils du président de Guinée équatoriale, ont été vendues aux enchères, dimanche, à Chéserex (VD). Les bolides sont partis pour un total de 23,4 millions de francs, a indiqué la maison de vente Bonhams.

Les supercars avaient été séquestrées par la justice genevoise, qui avait ouvert une enquête pour blanchiment d'argent visant Teodorin Obiang. La procédure avait finalement été classée après un accord avec Malabo. Les voitures seraient vendues, et l'argent récolté serait affecté à un programme social dans en Guinée équatoriale.

Parmi les 25 voitures proposées aux enchères par la maison Bonhams, on comptait 7 Ferrari, 3 Lamborghini, 5 Bentley, une Maserati et une McLaren. Une Lamborghini Veneno Roadster blanc cassé et une Ferrari jaune (hybride), dévoilées au Salon de l'automobile de Genève en 2013, étaient les grandes vedettes de la vente.

Une Bugatti Veyron, une McLaren P1 et une Koenigsegg One ont également trouvé preneur.

Teodorin Obiang, 50 ans, a été condamné en 2017 à Paris à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d'euros d'amende pour s'être frauduleusement bâti en France un patrimoine considérable dans l'affaire dite des "biens mal acquis". Le fils du président Teodoro Obiang Nguema a annoncé avoir fait appel du jugement.

La Guinée équatoriale est dirigée par Teodoro Obiang Nguema depuis 40 ans. Le petit pays d'Afrique centrale de 750'000 habitants exporte principalement du pétrole. La grande majorité des Guinéens ne profite pas de cette manne. Teodorin Obiang est connu pour ses frasques et son train de vie somptueux.

Source : ATS.

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International

L'armée ukrainienne affirme avoir abattu un bombardier russe

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Dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), "plus de dix maisons ont été endommagées" et "six personnes sont mortes, dont des enfants de six et huit ans" dans le district de Synelnykové, a indiqué vendredi matin le ministre de l'Intérieur ukrainien (© KEYSTONE/EPA/STATE EMERGENCY SERVICE HANDOUT)

L'armée ukrainienne a affirmé vendredi avoir abattu un bombardier stratégique à longue portée Tu-22M russe, une première. Au moins 8 personnes dont 2 enfants auraient par ailleurs été tuées et 18 blessées dans des frappes russes sur la région de Dnipropetrovsk.

"Pour la première fois, des unités de missiles antiaériens de l'armée de l'air et en coopération avec les services de renseignements de la défense ukrainienne ont détruit un bombardier stratégique à longue portée Tu-22M3, porteur de missiles de croisière X-22", a déclaré le commandant de l'armée de l'air sur Telegram.

Un des quatre membres d'équipage d'un bombardier supersonique russe Tu-22M3 qui s'est écrasé vendredi dans le sud de la Russie est mort, a pour sa part indiqué le gouverneur de la région.

Deux autres membres d'équipage de l'appareil ont été retrouvés vivants, et les secours cherchent toujours le quatrième, a-t-il précisé. On ignore pour l'instant si le bombardier dont parle le gouverneur et qui s'est écrasé dans la région de Stavropol est le même que celui que l'armée ukrainienne a affirmé avoir abattu.

Huit morts

Dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), "plus de dix maisons ont été endommagées" et "six personnes sont mortes, dont des enfants de six et huit ans" dans le district de Synelnykové, a pour sa part indiqué vendredi matin le ministre de l'Intérieur Igor Klymenko sur Telegram. Dans la ville de Dnipro, capitale de la région, deux personnes ont été tuées et seize autres blessés, a-t-il ajouté.

Selon l'armée de l'air ukrainienne, la Russie a tiré 22 missiles et 14 drones explosifs sur l'Ukraine pendant ses attaques dans la nuit de jeudi à vendredi. Elle affirme avoir abattu 29 de ces engins.

Sur les dix missiles de croisière et 12 missiles guidés, 15 ont pu être abattus ainsi que tous les drones explosifs "Shahed", a déclaré sur Telegram le commandant de l'armée de l'air ukrainienne, Petro Olechtchouk.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Séance noire à la Bourse de Tokyo après les explosions en Iran

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Le Nikkei, qui a perdu jusqu'à 3,5% en séance, a chuté de 2,66% à la fin des échanges à 37.068,35 points, son plus bas niveau de clôture depuis le 9 février (archives). (© KEYSTONE/AP/Eugene Hoshiko)

L'indice vedette Nikkei de la Bourse de Tokyo a lâché vendredi 1.011,35 points, sa pire chute en points depuis plus de trois ans, après les explosions qui ont retenti en Iran, sur fond de possibles frappes de représailles israéliennes.

Le Nikkei, qui a perdu jusqu'à 3,5% en séance, a chuté de 2,66% à la fin des échanges à 37.068,35 points, son plus bas niveau de clôture depuis le 9 février. Et il a dévissé de 6,2% sur l'ensemble de la semaine écoulée.

L'indice élargi Topix a dérapé de 1,91% à 2.626,32 points vendredi. Les pertes étaient moindres à la Bourse de Hong Kong (-0,88% vers 06H50 GMT) et encore plus modérées à Shanghai (-0,26%).

L'Iran a fait état de trois fortes explosions près d'une base militaire dans le centre du pays vendredi à l'aube et a activé sa défense aérienne dans plusieurs régions.

Cependant "aucun dégât majeur" n'a été signalé, selon l'agence officielle iranienne Irna et les sites nucléaires du pays sont indemnes, a confirmé l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

La cause de ces explosions n'était pas encore clairement établie, mais des médias américains citant de hauts responsables des Etats-Unis ont évoqué une attaque israélienne, en riposte aux tirs de drones et de missiles par l'Iran contre l'Etat hébreu le week-end dernier.

"Les événements sont encore très obscurs. Et l'incertitude est ce que les marchés détestent le plus", a commenté dans une note Chihiro Ota de SMBC Nikko Securities. Dans un tel contexte, "la première réaction" des investisseurs est de "réduire leurs positions", a ajouté cet analyste.

Avant même ces événements, la Bourse de Tokyo avait démarré la séance en net repli, face à de nouveaux signes de report probable des baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) et de vives inquiétudes sur les perspectives pour l'industrie mondiale des semi-conducteurs après que TSMC, le géant mondial du secteur, a abaissé jeudi ses prévisions.

L'action TSMC a plongé de 6,72% vendredi à la Bourse de Taïwan, entraînant dans sa chute d'autres valeurs technologiques en Asie, comme Tokyo Electron (-8,73%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Le patron de Swiss Life gagne un peu moins que l'année dernière

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Démissionnaire, Patrick Frost va céder sa place à l'actuel directeur financier Matthias Aellig lors de l'assemblée générale du 15 mai (archives). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Le patron sortant de Swiss Life, Patrick Frost, a gagné un peu moins en 2023 que l'année précédente. Au total, il a perçu une rémunération de 4,04 millions de francs, selon le rapport annuel publié vendredi.

En 2022, Patrick Frost avait gagné 4,28 millions. Malgré cette légère baisse, sa rémunération reste la plus élevée des membres de la direction de l'assureur-vie zurichois, qui a reçu une enveloppe totale de 16,72 millions de francs l'année, dernière contre 17,15 millions en 2022.

En outre, le président du conseil d'administration Rolf Dörig a perçu l'année dernière 1,20 million de francs pour ses services, un montant identique à celui de l'année précédente. L'ensemble du conseil d'administration, composé de douze membres, a reçu 3,52 millions de francs, contre 3,16 millions l'année précédente.

Démissionnaire, Patrick Frost va céder sa place à l'actuel directeur financier Matthias Aellig lors de l'assemblée générale du 15 mai. Le sortant devrait quant à lui intégrer le conseil d'administration en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Meta met le turbo dans l'intelligence artificielle générative

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Les géants technologiques sont engagés depuis plus d'un an dans une course effrénée au développement et déploiement de l'IA générative (production de textes, images et autres contenus, sur simple requête en langage courant) (archives). (© KEYSTONE/AP/Kirsty Wigglesworth)

Meta a dévoilé jeudi la nouvelle version de Meta AI, son assistant d'intelligence artificielle (IA) générative. Celui-ci passe de l'ombre à la lumière sur toutes les applications du groupe: Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp.

Jusqu'à présent discret, l'outil qui répond aux questions des utilisateurs (comme ChatGPT) va figurer de façon plus proéminente sur les réseaux et messageries du groupe californien.

Meta AI est aussi plus performant grâce à la nouvelle version du modèle de langage sous-jacent, Llama 3, aussi lancé jeudi par l'entreprise.

"Nous pensons que Meta AI est désormais l'assistant d'intelligence artificielle le plus intelligent que vous puissiez utiliser en accès libre", a déclaré Mark Zuckerberg, le patron du leader mondial des réseaux sociaux, dans une vidéo sur Instagram.

Les géants technologiques sont engagés depuis plus d'un an dans une course effrénée au développement et déploiement de l'IA générative (production de textes, images et autres contenus, sur simple requête en langage courant).

En tête, OpenAI, qui a lancé cette nouvelle vague technologique avec ChatGPT, son principal investisseur Microsoft, et son concurrent Google, rivalisent à coup de robots conversationnels ("chatbots") et autres assistants virtuels pour aider les humains à faire des recherches en ligne, à créer des contenus ou encore éduquer leurs enfants.

Grâce à Llama 3, Meta AI est censé donner de meilleures réponses aux requêtes des utilisateurs, générer des images plus rapidement ("de façon immédiate, c'est assez dingue!", a commenté Mark Zuckerberg).

Et il a accès à des informations en temps réel via Google et Bing, le moteur de recherche de Microsoft.

A la question "Que se passe-t-il en Iran ?" posée dans la nuit de jeudi à vendredi à Meta AI sur Instagram, il a ainsi répondu : "Israël a lancé des missiles sur une cible en Iran".

"Retard"

L'assistant présenté en septembre va aussi être plus facile à utiliser sur un site web dédié (meta.ai), sur les lunettes connectées Ray-Ban Meta et sur toutes les applications, dans plus de pays qu'avant.

"Nous l'avons intégré dans le champ de recherche en haut de Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger, de sorte que chaque fois que vous avez une question, vous pouvez simplement la poser à cet endroit", a insisté Mark Zuckerberg.

Les outils d'IA générative de Meta sont moins connus et moins utilisés par les consommateurs que ceux de ses concurrents, selon Debra Williamson, analyste de Sonata Insights, mais l'entreprise "a encore le temps de rattraper son retard".

"Grâce à ses réseaux sociaux elle dispose d'une base d'utilisateurs massive pour tester des expériences d'IA", détaille-t-elle pour l'AFP. "En mettant gratuitement à disposition plusieurs fonctionnalités, elle va pouvoir rapidement évaluer celles vers lesquelles ses utilisateurs gravitent."

Le groupe californien a dû investir massivement pour rejoindre la course à l'IA générative et a adopté une stratégie différente: son modèle de langage est "open source" (accès libre au code de programmation) pour les entreprises et chercheurs.

Meta entend ainsi démocratiser cette technologie puissante et diminuer les risques liés à son utilisation.

"Notre objectif dans un avenir proche est de rendre Llama 3 multilingue et multimodal, capable d'intégrer plus de contexte et (...) meilleur en raisonnement", a détaillé l'entreprise.

Hallucinations

A chaque sortie de nouveaux modèles de langage, les sociétés assurent qu'ils sont plus performants, plus sûrs, et qu'ils "hallucinent" moins qu'avant, selon le terme utilisé pour désigner leurs propos parfois incohérents.

"Meta AI prétend avoir un enfant dans une école publique de New York et partage l'expérience de son enfant avec des enseignants (...) en réponse à une question personnelle dans un groupe privé de parents sur Facebook", s'est par exemple indignée sur X mardi Aleksandra Korolova, professeure de sciences informatiques à Princeton, avec une capture d'écran du message de Meta AI à l'appui.

Début mars, Anthropic, concurrent d'OpenAI, a lancé sa nouvelle série de modèles Claude 3, dont le plus avancé, Opus, qui montre selon la start-up "les limites extrêmes de ce qui est possible avec l'IA générative".

Toutes ces entreprises essaient de parvenir à l'IA dite "générale", c'est-à-dire ayant des capacités cognitives similaires à celles des humains. Elles investissent donc des dizaines de milliards de dollars en puces sophistiquées et recherche et développement.

Mais "la plupart des expériences d'IA pour les consommateurs finiront par inclure une forme de publicité payante", estime Debra Williamson.

"Du point de vue commercial, Meta a un énorme avantage lorsqu'il s'agit de créer des services financés par la publicité", alors qu'OpenAI n'a pas d'expérience dans ce domaine, et "dépend des abonnements payants à ChatGPT et des ventes de services aux entreprises", souligne-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Pour la CIA, l'Ukraine peut perdre la guerre sans nouvelle aide

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Selon le patron de la CIA, deux brigades - des unités de plus de 2000 soldats - ne disposaient que de "15 obus d'artillerie par jour" et d'un total de "42 obus de mortier" (archives). (© KEYSTONE/AP/Efrem Lukatsky)

L'Ukraine peut perdre la guerre contre la Russie d'ici à la fin de 2024, à moins que les Etats-Unis ne lui fournissent davantage d'aide militaire, a averti jeudi le patron de la CIA. Kiev est confronté à un manque croissant de munitions notamment.

La chambre américaine des représentants doit se prononcer samedi sur une enveloppe de 61 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine, principalement militaire, après des mois de blocage politique.

"Avec l'élan, à la fois pratique et psychologique, que procurerait une aide militaire, je pense que les Ukrainiens sont parfaitement capables de tenir le coup en 2024", a ajouté Bill Burns lors d'un discours au George W. Bush Center.

"Sans aide supplémentaire, la situation est bien plus désastreuse", selon lui. "Le risque est très réel que les Ukrainiens perdent sur le champ de bataille d'ici à la fin de 2024, ou au moins que [le président russe Vladimir] Poutine soit en position de dicter les termes d'un règlement politique", a-t-il ajouté, sans détailler ce qu'il entendait par "perdre" la guerre.

Pour illustrer le manque de munitions de l'armée ukrainienne, M. Burns a affirmé que deux brigades - des unités de plus de 2000 soldats - ne disposaient que de "15 obus d'artillerie par jour" et d'un total de "42 obus de mortier".

Face à une aide occidentale qui s'essouffle, l'Ukraine est confrontée à un manque croissant de moyens et exhorte ses partenaires à lui livrer davantage d'armements et de systèmes de défense antiaérienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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