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Demain, les données seront stockées sur du verre

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Photo : Microsoft Research

Le monde de demain : Une solution d’avenir pour stocker vos données numériques, sans risque de dégradations...

Benoît RouchaleauLe monde de demain

On sait que les CD, les disques durs ou les bandes magnétiques se détériorent avec le temps et les fichiers stockés dessus aussi... Et bien chez Microsoft, les ingénieurs expérimentent depuis 2017 une technologie de stockage, qui serait capable de conserver des fichiers pendant 10 000 ans.

C’est le « projet Silica » : cela consiste à graver des données au laser sur une plaque de verre de quartz, avant de lire les informations au microscope. Les 1er tests montrent que même plongée dans de l’eau chaude, passée au four ou décapée, la plaque de verre résiste à tout. Seul contrainte, il ne faut pas la briser.

Est-ce que le stockage de données a déjà commencé ?

Oui un partenariat a été engagé avec Warner Bros  qui possède "le plus grand catalogue d’archives télévisuelles et de films au monde". Jusqu’à présent, l’entreprise cinématographique est obligée de créer des copies de ses archives tous les 3 ans pour éviter les problèmes.

Warner s'est donc engouffré dans cette nouvelle technologie. Ils ont par exemple gravé le film Superman, ce qui représente 75 Go données stockées sur une plaque carrée de 7 centimètres de diamètre pour 2 millimètres d’épaisseur. C’est la taille d’un sous-verre.

On le sait, ce n’est pas la taille qui compte mais l’endurance... Ces plaques de verres sont extrêmement durables, elles peuvent conserver les données pendant des siècles, sans perte de données, ni condition de stockage particulière.

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Suisse

Laetitia Casta sera sur scène au Théâtre de Carouge cet automne

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Laetitia Casta partagera l'affiche avec Roschdy Zem pour l'adaptation d'"Une journée particulière" à Carouge (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Le Théâtre de Carouge (GE) a dévoilé samedi sa programmation pour la saison 2023-2024. Treize spectacles sont à l'affiche, dont une adaptation du film d'Ettore Scola "Une journée particulière" dans lequel l'actrice française Laetitia Casta incarnera le rôle principal.

Mise en scène par Lilo Baur, la pièce raconte l'histoire de deux solitudes: celle de la "gardienne du foyer", épouse et bonne mère, Antonietta, incarnée par Laetitia Casta, et du chroniqueur radio Gabriele, homme cultivé et homosexuel, joué par l'acteur franco-marocain Roschdy Zem.

La distribution a demandé une réflexion particulière avec Lilo Baur lors de la conception du spectacle puisque "dans le film, c'est Sophia Loren et Marcello Mastroianni qui se donnaient la réplique", a souligné Jean Liermier, directeur du Théâtre de Carouge. Il présentait la nouvelle saison samedi en fin de matinée devant une salle comble.

Antonietta et Gabriele se rencontrent dans le contexte particulier d'une journée sous le régime fasciste de Benito Mussolini et marquée par la visite d'Adolf Hitler à Rome en 1938. De là, leurs existences s'en retrouveront bouleversées. A voir du 3 au 22 octobre. Une projection spéciale du film d'Ettore Scola est en outre prévue le 5 octobre au Cinéma Bio, en présence de la dramaturge Valérie Six, coproductrice du spectacle.

Adaptation de Nicolas Bouvier

Un autre point fort de cette saison qui "trépigne de vie" sera l'adaptation sur scène du roman "L'Usage du Monde" de l'écrivain genevois Nicolas Bouvier. Ce voyage en terres inconnues à bord d'une Fiat Topolino, qui se déploie comme une quête initiatique, c'est le comédien franco-genevois Samuel Labarthe qui le relate.

La pièce mise en scène par Catherine Schaub tiendra l'affiche du 29 novembre au 26 janvier. "C'était un juste retour aux racines", s'est enthousiasmé Jean Liermier, rappelant les années carougeoises de l'écrivain avec son ami, l'illustrateur Poussin.

En arrière-plan, sur l'écran, le public découvrait un étonnant mobile avec un pneu de la fameuse voiture, un accordéon et une théière - chaque pièce de cette saison a son mobile-machine, composé d'éléments des spectacles et qui tient lieu d'affiche.

Donner du sens à l'existence

Du 1er au 16 mars, le public de l'institution carougeoise pourra découvrir également un "vaudeville soviétique". Une pièce "à l'humour loufoque, qui permet de résister", a relevé Jean Liermier. Ecrite en 1928, interdite avant même d'avoir été jouée par le pouvoir stalinien en 1932, "Le Suicidé" est une pièce au comique féroce, à la résonance très actuelle.

Pour son metteur en scène, Jean Bellorini, elle dépeint la nécessité de donner un sens à son existence dans un monde où la réalité fait place au cauchemar.

La saison de l'institution carougeoise, qui fait la part belle aux créations, s'achèvera sur une proposition de Jean Liermier intitulée "Zoo Story". Elle met en lumière un étonnant raconteur d'histoires, original, drôle et inquiétant à la fois. Il y sera question d'un chien, d'une concierge, d'honneur et de territoire.

La pièce sillonnera la Suisse romande à bord du camion théâtre, un projet initié en 2016 pour se rapprocher de ses spectateurs.

Instant de lecture

Pour la première fois cette année, le théâtre de la Cité sarde propose de passer un instant de lecture avec une personnalité durant la deuxième moitié du mois de novembre. Pour cette première édition, la comédienne suisse Yvette Théraulaz fera découvrir sa lecture d'Alice Rivaz.

Les 135 spectacles de la saison qui s'achève ont attiré 50'819 spectateurs, soit un taux de fréquentation de 98,68% - "c'est un pourcent de moins que la saison précédente, mais, en réalité, comme il y avait plus de fauteuils, nous avons accueilli 7441 spectateurs de plus!", s'est réjoui Jean Liermier, avec sa gouaille et l'humour qui le caractérisent.

Après deux saisons marquées par la pandémie, ainsi que la rénovation du bâtiment de l'institution carougeoise, déplacée temporairement dans une salle éphémère baptisée La Cuisine et vendue à la ville de Nice, "nous avons retrouvé un équilibre financier".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Un "contre-marché" pour dénoncer les marges de Coop et Migros

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Déguisés en carotte, des militants du collectif "Grondements des terres", ont distribué des tracts aux passants pour protester contre les marges pratiquées par Coop et Migros. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Des militants du collectif "Grondements des Terres" ont tenu un "contre-marché" samedi matin devant le magasin Coop de la place Saint-Laurent à Lausanne. Ils ont symboliquement vendu des légumes pour protester contre les marges pratiquées par les grands distributeurs.

Baptisée "Des carottes, pas des marges", l'action surprise a rassemblé une dizaine de militants, dont certains déguisés en carotte, a constaté Keystone-ATS. Derrière un stand proposant carottes et fenouils et arborant une banderole "La grande distribution nous carotte", les activistes ont distribué des tracts.

Des pancartes informaient en outre sur les coûts de production, les prix payés aux producteurs et ceux de vente en magasin. "Nous sommes extrêmement inquiets pour le futur de l'agriculture. Le rôle joué par la grande distribution est particulièrement important et néfaste", a expliqué Kera, membre de "Grondements des Terres" à Keystone-ATS.

"En Suisse, avec Coop et Migros, nous faisons face à un duopole qui exerce un pouvoir énorme tant sur les productrices et producteurs que sur les consommatrices et consommateurs."

Opacité dénoncée

L'action avait pour but de "faire comprendre à Coop et Migros que nous n'en pouvons plus de leur business et des marges financières qu'ils se font sur le dos des paysans et des paysannes", ont souligné les militants dans un communiqué publié en marge de l'action.

Ainsi, le prix total moyen des carottes se compose de 28% de coûts de production et 72% de marge, ont-ils argumenté, citant des chiffres publiés par la Fédération romande des consommateurs (FRC) en 2021 et 2022. Des marges "encore plus élevées" sont pratiquées sur les produits bio, déplorent-ils.

Le collectif pointe également du doigt l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG), accusé de contribuer à l'opacité du système en "[choisissant] délibérément de ne pas surveiller les deux géants oranges". Pourtant, légalement, "l'OFAG serait obligé de relever périodiquement les prix des produits agricoles aux différents échelons commerciaux", soulignent les activistes.

Observatoire des marges

"Dans la pratique, les seules données accessibles sont les prix à la consommation. Aucune information n'est fournie sur les coûts de transformation, de transport et de distribution. Et ce n'est que pour certaines filières bien organisées (par exemple les patates ou les ½ufs) que des chiffres relatifs au prix de production sont mis à disposition par l'OFAG", explique encore le mouvement.

Pour faire changer la donne, "Grondements des Terres" réclame entre autres la mise sur pied d'un observatoire fédéral des marges sur les prix, ainsi qu'un relevé périodique des prix agricoles. Le mouvement demande aussi une communication claire sur les coûts de la part de tous les distributeurs, et des "limites aux sur-marges du bio".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Elisabeth Baume-Schneider veut davantage de visas humanitaires

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Pour Elisabeth Baume-Schneider, "on peut peut-être déplacer un peu les frontières du possible" en matière de visas humanitaires (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Elisabeth Baume-Schneider souhaite assouplir les conditions d'attribution des visas humanitaires. La nécessité d'avoir un lien avec la Suisse est sans doute un obstacle trop important, a déclaré la conseillère fédérale samedi sur les ondes de la radio alémanique SRF.

La socialiste doit toutefois discuter de la question avec le Conseil fédéral et sonder de manière générale ce qui est possible juridiquement et politiquement dans ce domaine. "On peut peut-être déplacer un peu les frontières du possible", a souligné la Jurassienne.

Les visas humanitaires permettent aux personnes menacées d'entrer légalement en Suisse pour y demander l'asile. Selon le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM), les conditions sont que la vie ou l'intégrité physique du requérant soit directement, sérieusement et concrètement menacée. La personne doit également pouvoir se prévaloir d'un lien étroit et actuel avec la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Thomas Zeltner appelé à reprendre la présidence de la Croix-Rouge

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Le Valaisan Thomas Zeltner (ici à droite, en 2015) a été appelé au chevet de la Croix-Rouge suisse. (© KEYSTONE/LUKAS LEHMANN)

L'ancien directeur de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) Thomas Zeltner a été nommé pour reprendre la présidence de la Croix-Rouge suisse (CRS), secouée par les remous. Il est appelé à succéder à Barbara Schmid-Federer.

Cette dernière a démissionné avec effet immédiat il y a huit jours "pour raisons de santé". Il s'agissait d'un nouveau rebondissement dans la période agitée que traverse l'organisation suite à la mise à l'écart à fin 2022, pour divergences de vues, de l'ancien directeur Markus Mader et du départ de quatre membres du comité directeur. Des observateurs ont fait état d'une lutte de pouvoir à la CRS.

Thomas Zeltner a été nommé par le Conseil de l'organisation en vue de l'élection par l'assemblée des délégués le 24 juin, a annoncé samedi la CRS, confirmant une information de plusieurs médias. Le Valaisan, qui a dirigé l'OFSP pendant 18 ans, préside actuellement l'unité de don du sang de la CRS.

Agé de 75 ans, il doit exercer ses nouvelles fonctions à titre intérimaire, en attendant qu'une solution pour le long terme soit trouvée.

Après son assemblée, le Conseil de la CRS "mènera une large consultation" afin de définir d'ici un an le profil" adéquat pour le futur occupant (ou occupante) des postes de président et de vice-président, ainsi que pour les membres du conseil, a précisé l'organisation à Keystone-ATS.

La CRS a en outre confirmé que l'ex-conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a été officiellement contactée par la commission de recherche du conseil dans le cadre de ce processus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les femmes en milieu rural, coeur de cible de Swissaid

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La ruralité africaine (ici en Afrique du Sud), coeur de cible de Swissaid (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/NIC BOTHMA)

"Quand les femmes ont leur mot à dire, la faim diminue:" sur le thème de ce constat, Swissaid lancera le 14 juin un podcast en cinq volets à l'occasion de la grève féministe. L'organisation, qui fête 75 ans cette année, fait face au nouveau défi du réchauffement.

La Fondation pour la coopération au développement, Swissaid, a récolté l'an dernier 13,3 millions de francs de dons et de contributions à des projets. "Le réchauffement climatique aggrave la crise alimentaire dans le monde", s'inquiète-t-elle samedi dans un communiqué.

"Pour y faire face, l'agroécologie et l'égalité des genres sont des axes essentiels", a expliqué sa responsable médias Delphine Neyaga à Keystone-ATS. "Les femmes paysannes nourrissent la planète, mais sont les premières à souffrir de la faim lorsque l'alimentation vient à manquer" dans les pays en développement. "Notre action dans le monde rural vise à les faire gagner en autonomie."

Le nouveau podcast que Swissaid lancera le 14 juin s'intitulera "En quête de solutions - Cinq facettes de la faim". Il donne la parole à des personnes du terrain. En partenariat avec le Festival cinémas d'Afrique de Lausanne, l'organisation projettera en outre le 28 juin à Lausanne un documentaire d'Idriss Diabaté, "Eloge des mils. L'Héritage africain".

Un puzzle numérique a aussi été préparé à destination des particuliers, entreprises et associations qui permet à chacun de participer à la récolte de dons.

"Aider à s'aider soi-même"

Fondée en 1948 dans une Europe ravagée par la guerre, Swissaid a été l'une des premières ONG a recruter du personnel local dans les pays où elle s'engage, soit des employés qui connaissent la culture du terrain. Elle a inscrit en 1979 sur ses drapeaux sa devise "Aider à s'aider soi-même".

Swissaid est présente actuellement dans neuf pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine via des projets dans l’agroécologie, l'égalité et la résilience climatique, qui lui permettent de soutenir la paysannerie locale, clé de voûte de la sécurité alimentaire. Elle emploie quelque 200 personnes dans les pays concernés ainsi qu'à Berne et à Lausanne.

Parmi les jalons de son existence, Swissaid retient l'année 1996, lors de laquelle elle a aidé 542'000 réfugiés rwandais à rentrer chez eux. En 2022, elle est venue en aide à 100'000 personnes au Niger en leur fournissant des colis d'aide d'urgence et des semences. Cette année, elle met notamment l'accent sur les populations au Tchad frappées par les inondations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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