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Début des festivités du 50e de l'EPFL

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Le président de l'EPFL Martin Vetterli a présenté lundi le nouveau logo de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne à l'occasion du lancement des festivités du 50e anniversaire devant le Rolex Learning Center. (©Keystone/LAURENT GILLIERON)

L’EPFL a lancé symboliquement les festivités de son 50e anniversaire lundi après-midi sur le campus par un double événement: la présentation de sa nouvelle identité visuelle et l'inauguration d'une agora sur la place Maurice Cosandey.

Le coup d'envoi des festivités du 50e anniversaire de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) fait le lien avec l’histoire. Il a rendu hommage au visionnaire qu’était Maurice Cosandey, qui, voici 50 ans, a transformé une école cantonale en Ecole polytechnique fédérale, souligne le communiqué publié lundi.

Dessiner un nouveau visage

L’Agora Lombard Odier a été inaugurée sur la place Cosandey, en présence de la famille du premier président de l’EPFL décédé en décembre dernier. Cette structure ouverte à tous accueillera aussi des spectacles, du théâtre, de la musique.

La place Cosandey est la porte d’entrée sud du campus, entre le Rolex Learning Center et ArtLab. La volonté de dessiner un nouveau visage à cet espace de vie sur le campus remonte au projet de construction de ce dernier bâtiment.

Le réaménagement a été confié au Laboratoire ALICE (Atelier conception de l’espace) et à son directeur, Dieter Dietz, professeur d’architecture à l’EPFL : "Notre mission était très claire: impliquer la communauté de l’EPFL et les étudiants afin de ramener de la vie sur cette place, alors très peu fréquentée." Une trentaine d’étudiants et d'architectes ont participé au projet.

Symboliser la Suisse

L'EPFL s'est également dotée d'une nouvelle identité visuelle pour marquer cet anniversaire. Simple et sophistiqué à la fois, le nouveau logo se concentre sur les quatre lettres EPFL et la couleur rouge pour symboliser la Suisse.

"Nous voulions incarner une jeune école suisse, à la fois hautement dynamique, exploratoire et technologique, avec un rayonnement international. En somme, une start-up qui a grandi vite et qui passe à l’âge adulte", explique Martin Vetterli, président de l’EPFL, cité dans le communiqué.

2,60 mètres de haut

Pour créer cette nouvelle identité, l’EPFL a travaillé avec l’agence Moser Design à Lausanne. Deux sondages en ligne ont permis de voir comment l’école était perçue par la communauté et le public. Excellence, ouverture, technique, innovation, recherche figurent parmi les valeurs exprimées par les sondés, qui ont été 20'000 à répondre.

Au-delà du logo, une véritable identité visuelle a été créée, avec ses déclinaisons privilégiant la marque EPFL. L’acronyme a en effet été matérialisé sur le campus, à côté du Rolex Learning Center, sous la forme d’une structure en métal de 2,60 mètres de haut.

Nombreuses manifestations

De nombreux autres événements émailleront l'année du demi-siècle de l'institution. En mai, la journée de l'éducation accueillera des dialogues scientifiques et pédagogiques autour des enjeux du futur de l'enseignement. La journée de la recherche des différentes facultés se déroulera pendant la semaine du 10 au 14 septembre.

La plupart des événements destinés au grand public sont agendés en automne: portes ouvertes publiques les 14 et 15 septembre avec quelque 30'000 visiteurs attendus, journée consacrée à l'"open science" le 18 octobre.

En novembre, ce sera au tour des "alumni", les anciens, de célébrer ce 50e anniversaire. Suivra une journée de l'industrie et des investisseurs.

Fédéralisation en 1969

La longue histoire de l'EPFL est née d'une initiative privée qui a rassemblé en 1853 onze élèves sur les bancs de l'Ecole spéciale de Lausanne. Elle changera de nom plusieurs fois avant de devenir l'Ecole polytechnique de l'Université de Lausanne (EPUL). Après le oui unanime du Parlement en 1968 à la création d’une seconde EPF, celle de Lausanne naît le 1er janvier 1969.

En 50 ans, l’EPFL a vu son campus déménager et s’agrandir, ses domaines d’enseignement s’étendre, son nombre d’étudiants se multiplier par 10, son rayonnement s’étendre à l’international et en Suisse, avec la création de sites à Genève, Fribourg, Neuchâtel et en Valais.

Source ATS

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Culture

Karl’s kühne Gassenschau dit au revoir à St-Triphon (VD)

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Karl’s kühne Gassenschau a présenté durant tout l'été son spectacle "Silo 8" dans les carrières de St-Triphon (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Karl’s kühne Gassenschau tire un bilan "très positif" de sa dernière saison dans les carrières de St-Triphon (VD). Près de 75'000 spectateurs ont afflué pour voir une nouvelle version du spectacle "Silo 8". La troupe ignore quand elle pourra revenir en Suisse romande.

Un centre de données doit voir le jour sur le site de la carrière des Andonces, à St-Triphon. Le projet ayant pris du retard, Karl’s kühne Gassenschau a pu s'y produire cette année encore. Désormais, la troupe ignore quand elle pourra revenir en Suisse romande: "cette question n'a pour le moment pas de réponse", indique-t-elle dimanche.

L'an prochain, une nouvelle pièce intitulée "Reception" sera jouée en Suisse alémanique, dès le mois de juin à Dietikon (ZH). Les travaux d'aménagement pour ce spectacle aquatique sont en cours.

Souvenir lumineux

Dans le Chablais vaudois, la troupe alémanique explique qu'elle gardera "un lumineux souvenir de ces belles soirées" passées sur le site: "au revoir St-Triphon et merci pour tout". Elle tire sa révérence avec "Silo 8", qui aura attiré, résultats alémaniques et romands confondus, plus de 575'000 personnes au total depuis 2006.

Le spectacle, qui mêle poésie et cascades, emmenait le spectateur dans une maison de retraite un peu spéciale où la directrice veut contraindre ses pensionnaires à déposer leurs souvenirs personnels à la réception. Mais cela ne se passe pas comme elle le souhaite et les aînés se rebellent.

A St-Triphon, une cinquantaine de personnes de la région se sont relayées pour prêter main forte à l'équipe de Karl’s kühne Gassenschau, pour le nettoyage, le stationnement ou l'accueil, précise le communiqué. En 2023, 72 représentations ont eu lieu.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Plus de 25 brasseries artisanales attendues au Geneva Beer Festival

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Les bières artisanales, à l'instar de celles de la Brasserie du Virage ici à l'image, seront à l'honneur au Geneva Beer Festival qui aura lieu du 13 au 14 octobre au Pavillon Sicli (archives) (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

La 4e édition du Geneva Beer Festival aura lieu vendredi 13 et samedi 14 octobre au Pavillon Sicli dans le quartier des Acacias, à Genève. Plus de 25 brasseries artisanales sont attendues pour ce rendez-vous des amateurs de bonnes mousses.

"La Gueuzerie Tilquin, une pointure dans le monde brassicole, fera le déplacement de Belgique", relèvent les organisateurs qui attendent près de 10'000 personnes sur deux jours. Il y aura aussi des Danois spécialisés dans les bières houblonnées à fermentation haute. Les brasseries locales seront de la partie. Le public pourra s'initier à la fabrication de bières lors d'ateliers pratiques.

Le lien entre le vin et la bière sera à l'honneur. En effet, plusieurs brasseries utilisent des méthodes de fermentation mixtes en se servant de fûts de chêne des domaines viticoles. Une dizaine de vignerons-encaveurs genevois seront présents pour présenter des vins naturels, bio ou en biodynamie.

genevabeerfestival.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les cantons refusent de céder les hôpitaux à la Confédération

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Lukas Engelberger s'oppose à l'idée lancée par Santésuisse mercredi (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Conférence des directeurs cantonaux de la santé (CDS) ne veut pas céder la gestion des hôpitaux à la Confédération. Celle-ci est bien loin du quotidien des soins, déclare son président Lukas Engelberger.

La Confédération devrait mettre en place des structures et acquérir les connaissances nécessaires, poursuit M. Engelberger dimanche dans le SonntagsBlick. Elle devrait également payer les traitements hospitaliers stationnaires, dont les cantons assument actuellement plus de la moitié des coûts.

Les cantons doivent améliorer leur planification et collaborer plus étroitement, concède toutefois le président de la CDS. Et le nombre d'hôpitaux, à plusieurs reprises critiqué, n'est pas déterminant, estime-t-il. Ce qui compte, c'est l'efficacité de leur organisation.

Un nombre "supérieur à la moyenne" de traitements médicaux a par exemple été constaté dans les cantons de Bâle-Ville et Bâle-Campagne où une planification hospitalière commune est appliquée. La CDS a tenté de limiter les mandats de prestations, certaines mesures ayant été portées devant les tribunaux. "La Confédération serait confrontée à ce même type d'expérience si elle reprenait la planification hospitalière", assure. M. Engelberger.

Le président de la faîtière des assureurs Santésuisse Martin Landolt a lancé l'idée mercredi de confier la planification hospitalière, dont les cantons sont chargés, à la Confédération. Les conflits d'intérêts auxquels seraient confrontés les cantons les empêcheraient, à ses yeux, de procéder efficacement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Super League: match au sommet à Lucerne

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Mario Frick est content du début de saison de Lucerne (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Un match au sommet se déroulera cet après-midi dès 16h30 à Lucerne, qui accueillera le FC Zurich pour le compte de la 9e journée de Super League. La place de leader devrait être en je

Après les rencontres de la semaine, le FCZ occupe la tête (16 points) alors que Lucerne (2e) suit à une longueur (15 pts), à égalité avec Saint-Gall (3e), qui se déplacera pour sa part à Yverdon (7e/12 pts) dès 14h15. Les Vaudois voudront confirmer leur bon début de saison, eux qui sont le club romand le mieux classé.

Le programme sera complété à 16h30 par la partie entre Bâle (9e) et le Stade Lausanne-Ouchy (10e), qui n'ont tous deux pris que 5 points en 7 matches. Le FCB a fait sa révolution vendredi en écartant son entraîneur Timo Schultz. Le choc psychologique va-t-il fonctionner?

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Alain Berset convaincu qu'un autre parti ne ferait pas mieux

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Le ministre de la santé Alain Berset a indiqué ne pas avoir encore eu "le temps de regarder" s'il allait changer d'assurance maladie ou non pour faire face à la hausse des primes (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le ministre de la santé Alain Berset, qui a annoncé une nouvelle hausse des primes mardi, est convaincu qu'un autre parti ne ferait pas mieux à la tête de son département. "Vous pouvez y mettre qui vous voulez, cela restera très compliqué", dit-il.

"Cela n'a rien à voir avec l'orientation politique de la conseillère ou du conseiller fédéral", affirme dans Le Matin Dimanche le ministre, qui va quitter le gouvernement à la fin de l'année.

"Le problème est lié à l'atomisation du système de santé, dont le pilotage repose sur une multitude d'acteurs, entre lesquels la transparence nécessaire pour qu'ils assument leurs responsabilités n'est pas garantie", poursuit le conseiller fédéral. Il affirme dans la NZZ am Sonntag qu'il obligerait tous les acteurs du système de santé à se réunir chaque année s'il était totalement libre.

Le Fribourgeois admet toutefois des ratés. "Mon sentiment d'échec? De ne pas avoir réussi à convaincre le Parlement d'en faire davantage", déclare-t-il, tout en se désolant que celui-ci ait "rejeté ou vidé de sa substance" les propositions du Conseil fédéral pour baisser les coûts de la santé.

"Se fâcher avec tout le monde"

Le pouvoir du gouvernement est limité par les lois et la volonté du Parlement qui "ne s'est pas montré très actif ces dernières années sur la réduction des coûts, notamment parce que la hausse des primes était modérée, ajoute-t-il. Maintenant cela va peut-être changer".

Le socialiste juge en outre la transparence et le pilotage du système de santé encore "clairement insuffisants". "A l'OFSP, une quarantaine de personnes sont chargées de la validation des primes. C'est très peu en comparaison des 10'000 collaborateurs qui travaillent pour les assureurs", donne-t-il en exemple.

Un conseil pour celui ou celle qui va le succéder? "Ne pas craindre d'affronter les problèmes de face, ce qui, à la fin, signifie plus ou moins se fâcher avec tout le monde", répond-il. Le nom de la personne qui le succédera sera dévoilé le 13 décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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