Rejoignez-nous

Actualité

Covid-19: Donald Trump admis à l'hôpital

Publié

,

le

Déclaré positif, Donald Trump dit avoir toujours son masque sur lui, mais ne le porter que quand il le juge nécessaire. (©KEYSTONE/AP/Julio Cortez)

Coup de tonnerre aux Etats-Unis: Donald Trump, testé positif au Covid-19, a été admis vendredi soir dans un hôpital militaire. Il a assuré, dans un bref message vidéo, aller "très bien".

A un mois de l'élection, le président de la première puissance mondiale a quitté la Maison Blanche sans un mot, en portant en masque, pour rejoindre en hélicoptère l'hôpital de Walter Reed, dans la banlieue de Washington.

"Je veux remercier tout le monde pour l'incroyable soutien (...) Je pense que je vais très bien, mais nous allons nous assurer que les choses se passent bien", a-t-il déclaré dans un message vidéo publié sur Twitter peu après son départ.

Selon sa porte-parole, Kayleigh McEnany, cette hospitalisation, qui devrait durer "quelques jours", a été décidée "dans un souci d'extrême prudence" et sur recommandation d'experts médicaux. Donald Trump y travaillera "depuis les bureaux présidentiels", a-t-elle précisé.

Cocktail expérimental

Le 45e président des Etats-Unis "continue à souffrir de fatigue mais a le moral", a déclaré vendredi après-midi son médecin Sean Conley dans un nouveau bulletin de santé au ton moins serein que dans la nuit, lorsqu'il avait assuré que son patient allait "bien".

Les médecins lui ont injecté une dose du cocktail expérimental d'anticorps de synthèse développé par la société Regeneron. Des experts soulignaient le danger d'injecter dans l'homme le plus puissant du monde un médicament certes prometteur mais encore si peu testé, en raison des possibles effets secondaires.

Le président américain, qui n'a cessé de minimiser la pandémie et a multiplié les rassemblements souvent au mépris des règles sanitaires, avait lui-même annoncé ce rebondissement dans une campagne tendue à l'extrême.

"La Première dame et moi-même avons été testés positifs au Covid-19", a écrit dans la nuit de jeudi à vendredi le milliardaire républicain, 74 ans, dans un tweet qui a rapidement battu des records de "likes". Il a expliqué que Melania Trump et lui entraient en "quarantaine".

Les responsables de la Maison Blanche, tout en évoquant des "symptômes légers", se sont voulus rassurants sur son "rétablissement rapide", martelant qu'il restait bien aux commandes du pays.

"Porter un masque"

Concrètement, sa campagne est stoppée net. L'équipe du président, qui se vante régulièrement d'avoir une santé de fer, a annoncé que "tous les événements" prévus deviendraient "virtuels" ou seraient "reportés".

Le candidat républicain doit ainsi renoncer aux meetings qu'il affectionne - et sur lesquels il semblait compter pour rattraper son retard persistant dans les sondages en vue de l'élection du 3 novembre.

Donald Trump est très critiqué pour sa gestion de l'épidémie, ce qui pèse sur ses chances de réélection. Il est accusé d'avoir manqué de compassion face aux victimes du virus et d'avoir envoyé des signaux contradictoires sur sa gravité, sur les traitements potentiels et sur le port du masque, qu'il n'endosse que rarement après s'y être longtemps refusé.

Après avoir souhaité un "prompt rétablissement" à Donald et Melania Trump, Joe Biden, qui a lui été testé négatif vendredi matin, a enfoncé le clou. "Il ne s'agit pas de jouer au dur. Il s'agit de jouer son rôle. Porter un masque ne vous protègera pas seulement vous mais aussi ceux qui sont autour de vous", a-t-il lancé dans le Michigan.

Biden continue sa campagne

Le candidat démocrate, 77 ans, a maintenu ce déplacement trois jours seulement après avoir partagé la scène du premier débat présidentiel avec son adversaire républicain. L'incertitude pèse désormais sur le prochain duel, prévu le 15 octobre.

Mais Joe Biden, souvent raillé par le président sortant pour sa campagne en retrait au nom du principe de précaution, semble déterminé à continuer de parcourir les Etats les plus disputés pendant que Donald Trump est confiné à la Maison Blanche.

Au-delà de la campagne, certains observateurs s'interrogent déjà sur les conséquences institutionnelles d'un hypothétique empêchement du président: le vice-président Mike Pence prendrait les rênes à la fois du pays et de la campagne républicaine.

Voeux de rétablissement

Dans l'immédiat, Mike Pence, testé négatif vendredi matin, va lui poursuivre ses déplacements électoraux. Mais l'inquiétude gagnait le camp républicain, dont plusieurs personnalités ont été testées positives ces derniers jours. La première alerte était venue jeudi soir du test positif de Hope Hicks, proche conseillère de Donald Trump qui a voyagé avec lui mardi et mercredi.

La Maison Blanche a depuis commencé à tracer les cas contacts de ceux qui ont approché l'ex-magnat de l'immobilier, sachant qu'une personne contaminée commence généralement à être contagieuse deux jours avant l'apparition des symptômes. Elle n'a toutefois pas expliqué comment l'un des hommes les plus protégés de la planète avait contracté le virus.

"Bien que nous soyons au milieu d'un grand combat politique, et nous prenons cela très au sérieux, nous voulons aussi adresser nos meilleurs voeux au président des Etats-Unis (et à) la Première dame", a déclaré son prédecesseur démocrate Barack Obama.

De nombreux dirigeants mondiaux ont aussi exprimé leurs voeux de "prompt rétablissement" à Donald Trump et son épouse. Parmi eux, le Premier ministre britannique Boris Johnson, lui-même atteint de façon grave il y a quelques mois.

"Je suis convaincu que votre vitalité naturelle, votre vigueur d'âme et votre optimisme vous aideront à vaincre ce dangereux virus", lui a écrit, plus emphatique, son homologue russe Vladimir Poutine.

Enfin le patron de l'Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus, accusé par Washington d'avoir mal géré la pandémie, lui a adressé ses "meilleurs voeux de complet et prompt rétablissement".

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

La cagnotte de 133,8 millions est tombée à l’Euro Millions

Publié

le

La loterie transnationale Euro Millions est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Une personne vivant en Belgique a trouvé la combinaison gagnante du tirage de l’Euro Millions de mardi. Elle remporte au total 133,8 millions de francs. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 2, 8, 13, 29 et 49 et les étoiles 2 et 11.

Lors du prochain tirage vendredi, 16 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Le Bayern se relance contre le Sporting

Publié

le

Lennart Karl célèbre après avoir marqué pour le Bayern (© KEYSTONE/AP/Matthias Schrader)

Le Bayern Munich a renoué avec la victoire en Ligue des champions contre le Sporting (3-1) mardi. Ceci deux semaines après avoir concédé sur la pelouse d'Arsenal sa seule défaite de la saison.

Les Allemands, surpris au retour des vestiaires par un but contre son camp de Joshua Kimmich (54e), ont renversé la situation en cinq minutes, grâce à Serge Gnabry (65e) et Lennart Karl (69e). Jonathan Tah (77e) a enfoncé le clou en fin de partie.

Le club bavarois pointe provisoirement à la deuxième place du classement, avec 15 points en six journées, soit autant que les "Gunners", dernière équipe invaincue de C1, qui jouent mercredi à Bruges.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Sport

Projet NBA Europe: "Encore beaucoup de travail", estime la FIBA

Publié

le

Victor Wembanyama va-t-il rejouer plus souvent à Paris dans le futur avec les Spurs? (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

La FIBA a affirmé "qu'octobre 2027" était "un objectif réaliste" pour le lancement du projet NBA Europe. Elle a aussi rappelé qu'il y avait "encore beaucoup de travail" avant d'en voir les contours.

Dans une conférence de presse organisée en visioconférence, le secrétaire général de la FIBA, Andreas Zagklis a aussi rappelé que le rôle de l'instance était "de permettre à chacun de trouver sa place dans cet écosystème".

L'arrivée de la NBA en Europe, via une possible compétition sous l'égide également de la FIBA à l'horizon 2027, intrigue autant qu'elle divise alors que la puissante ligue nord-américaine avait confirmé son intérêt en mars dernier.

En novembre, Paulius Motiejunas, le patron de l'Euroligue - compétition européenne rassemblant cette saison 20 équipes - a notamment qualifié dans la presse italienne le projet de "mauvaise nouvelle".

De son côté, Andreas Zagklis a à nouveau défendu le projet, estimant que "ce qui est en train d'être créé est beaucoup plus compatible avec le modèle sportif européen et les critères de la FIBA que ce que nous avons connu ces dernières années".

Validant "l'objectif réaliste" d'"octobre 2027" pour son lancement, il a ajouté l'importance d'un "événement qui nous permette de tout regrouper sous un même toit".

"Sous un même toit signifie sous le toit de la FIBA, mais cela ne veut pas dire que la FIBA contrôle tout", a-t-il précisé. La Fédération internationale n'oublie pas non plus "son rôle qui est de réunir tout le monde", alors que Zagklis a mentionné "de bons échanges avec l'ECA", la société organisatrice de l'Euroligue.

Il a aussi évoqué "plusieurs autres réunions" en 2026, notamment avec l'ECA. "Nous avons beaucoup de travail à effectuer pour dessiner cette nouvelle compétition", dans laquelle certaines équipes pourraient se qualifier via la Ligue des champions (BCL) mais aussi via un possible "tournoi de qualification" de fin de saison.

Egalement interrogé sur les aspects commerciaux, notamment les sponsors ou les droits TV, le secrétaire général de la FIBA a repoussé ce sujet "entre le début et le milieu de l'année 2026" estimant que la Fédération se concentrait "sur l'élaboration du projet et comment il pourrait avoir du sens pour l'écosystème tout entier".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

YouTube critique l'interdiction des réseaux sociaux aux mineurs

Publié

le

Youtube a qualifié de "précipitée" l'interdiction des réseaux sociaux prévue pour les mineurs australiens (photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/Patrick Semansky)

Le géant du streaming vidéo YouTube a qualifié de "précipitée" mercredi l'interdiction imminente des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans en Australie. Cette première est défendue par le gouvernement qui y voit un bouclier contre les algorithmes "prédateurs".

L'Australie va interdire aux moins de 16 ans, à partir du 10 décembre, l'accès à une série des plateformes et sites web les plus populaires au monde, notamment Facebook, Instagram, TikTok et YouTube.

Une mesure inédite dont l'application sera scrutée dans le monde, les différents organismes de régulation nationales faisant face partout aux potentiels effets néfastes des réseaux sociaux sur la jeunesse.

"Surtout, cette loi ne tiendra pas sa promesse de mettre les enfants plus en sécurité en ligne et, en fait, rendra les enfants australiens moins en sécurité sur YouTube", a déclaré la société américaine dans un communiqué.

"Nous l'avons entendu de parents et d'éducateurs qui partagent ces inquiétudes", assure le géant du streaming vidéo.

Pas d'exemption

Le site, l'un des plus consultés au monde, aurait pu être exempté, afin de permettre aux enfants d'y visionner des vidéos éducatives. Mais le gouvernement a abandonné l'idée en juillet, estimant que les jeunes devaient absolument être protégés des "algorithmes prédateurs".

YouTube a assuré que tous ses utilisateurs âgés de moins de 16 ans seraient automatiquement exclus le 10 décembre. L'entreprise déterminera qui est concerné en se basant sur les âges renseignés par les internautes sur leurs comptes Google, servant à se connecter à YouTube.

Néanmoins, les mineurs pourront toujours aller sur le site sans compte, mais ils n'auront plus accès à des fonctionnalités telles que les "paramètres de bien-être", relatifs au confort notamment, et les "filtres de sécurité" conçus, par exemple, pour empêcher des vidéos non-destinées à certains publics d'apparaître.

"Franchement étrange"

Selon Rachel Lord, responsable de la politique publique de YouTube, cette "réglementation précipitée comprend mal (la) plateforme et la façon dont les jeunes Australiens l'utilisent". La plateforme ne supprimera pas les comptes et donnera la possibilité aux détenteurs de les réactiver quand ils auront atteint l'âge légal.

En réponse, la ministre des Communications Anika Wells a qualifié la position de l'entreprise de "franchement étrange". "Si YouTube nous rappelle à tous qu'il n'est pas sûr et qu'il contient des contenus inappropriés pour les utilisateurs soumis à une restriction d'âge, c'est un problème que YouTube doit résoudre", a-t-elle déclaré.

"Avec une seule loi, nous pouvons protéger la génération Alpha d'être aspirée dans le purgatoire par les algorithmes prédateurs", a-t-elle ajouté.

Des centaines de milliers d'adolescents seront concernés, Instagram à lui seul comptant environ 350'000 usagers australiens entre de 13 à 15 ans. D'autres applications et sites comme Roblox, Pinterest et WhatsApp sont actuellement exemptées, mais la liste pourrait évoluer.

"Loin d'être parfaite"

Pour Mme Wells, "cette loi en particulier ne résoudra pas tous les problèmes liés à Internet, mais elle permettra aux enfants de devenir plus facilement une meilleure version d'eux-mêmes".

Le gouvernement australien a reconnu que l'interdiction serait loin d'être parfaite au début et que certains utilisateurs mineurs passeraient entre les mailles du filet avant que le système ne soit amélioré.

Les opérateurs en infraction s'exposeront à des amendes de 32 millions de dollars s'ils ne réalisent pas des "avancées raisonnables" pour se conformer. Cependant, ce concept n'a pas été clairement expliqué par les autorités.

Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a qualifié les réseaux sociaux de "plateforme de pression sociale, vectrice d'anxiété, un outil pour les arnaqueurs et, pire que tout, pour les prédateurs en ligne".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Suisse

Migros étend son réseau de distributeurs de snacks

Publié

le

Migros poursuit le développement de son réseau de distributeurs automatiques de snacks en Suisse alémanique. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Migros poursuit le développement de son réseau de distributeurs automatiques de snacks en Suisse alémanique. Ces automates permettent aux clients de se procurer des en-cas et des boissons 24 heures sur 24, aux mêmes prix qu'en supermarché.

Les distributeurs de couleur orange sont désormais disponibles à Wald, dans le canton de Zurich, et Wattwil, dans le canton de Saint-Gall, et depuis début décembre dans trois emplacements en ville de Zurich. D'autres installations sont prévues en Suisse orientale et dans la région zurichoise, a détaillé mardi à AWP un porte-parole de Migros, confirmant une information des journaux CH Media.

Pour l'instant, il n'existe aucun projet en Suisse romande. "Mais cela pourrait venir dans les prochains mois", estime un porte-parole de Migros Suisse orientale qui assure la communication concernant ces distributeurs.

Migros a installé son premier distributeur à Coire, dans les Grisons, en 2022, suivi un an plus tard par deux autres à Abtwil, dans le canton de Saint-Gall. Pour l'instant, les distributeurs sont situés exclusivement à proximité immédiate des magasins Migros existants.

Selon Migros, les produits sont proposés aux mêmes prix de vente qu'en supermarché. D'après les médias, cela pourrait permettre au distributeur de concurrencer plus efficacement le chef de file du marché, Selecta, qui est actuellement en pleine restructuration.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

SuisseIl y a 59 minutes

La cagnotte de 133,8 millions est tombée à l’Euro Millions

Une personne vivant en Belgique a trouvé la combinaison gagnante du tirage de l’Euro Millions de mardi. Elle remporte au...

InternationalIl y a 2 heures

Le Bayern se relance contre le Sporting

Le Bayern Munich a renoué avec la victoire en Ligue des champions contre le Sporting...

SportIl y a 2 heures

Projet NBA Europe: "Encore beaucoup de travail", estime la FIBA

La FIBA a affirmé "qu'octobre 2027" était "un objectif réaliste" pour le lancement du projet...

CultureIl y a 4 heures

YouTube critique l'interdiction des réseaux sociaux aux mineurs

Le géant du streaming vidéo YouTube a qualifié de "précipitée" mercredi l'interdiction imminente des réseaux...

SuisseIl y a 6 heures

Migros étend son réseau de distributeurs de snacks

Migros poursuit le développement de son réseau de distributeurs automatiques de snacks en Suisse alémanique....

EnvironnementIl y a 6 heures

Plusieurs centaines de cigognes retrouvées mortes près de Madrid

Quelque 400 cigognes ont été retrouvées mortes, victimes de la grippe aviaire, le long d'un...

InternationalIl y a 6 heures

IA: Microsoft va investir 17,5 milliards de dollars en Inde

Le géant technologique américain Microsoft va investir 17,5 milliards de dollars (14,1 milliards de francs)...

SuisseIl y a 6 heures

Psychologue et ex-voisins assassinés: prison à perpétuité à Zurich

Un homme accusé des assassinats de son ancienne psychanalyste à Zurich et d'un couple d'anciens...

InternationalIl y a 6 heures

Trump étrille certains leaders européens sur l'immigration

Donald Trump a de nouveau étrillé mardi les dirigeants européens, dont certains qu'il trouve "stupides"....

SuisseIl y a 7 heures

Le BAK anticipe toujours une croissance modérée l'an prochain

BAK Economics ne s'attend toujours qu'à une croissance modérée de 0,9% en Suisse l'an prochain,...