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Coronavirus: les salons annuels assurés mais pas les matchs de foot

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KEYSTONE/Laurent Gillieron

Concerts annulés en dernière minute, salons repoussés à l'année prochaine, matchs de foot sans spectateur, congrès scientifiques en mal de participants. Les organisateurs d'événements ont la vie dure depuis que le coronavirus touche de plus en plus de pays. Le secteur de l'événementiel suisse est frappé de plein fouet par l'épidémie.

Le Conseil fédéral a interdit vendredi dernier tout rassemblement de plus de 1000 personnes jusqu'au 15 mars et, face à la propagation de la maladie, cette mesure pourrait être prolongée.

Dans ce contexte les annulations d'événements se poursuivent: le salon spécialisé des microtechniques, Siams, qui devait se tenir à Moutier du 21 au 24 avril a été déplacé à l'automne. Le Festival du film de Locarno a annulé sa manifestation "L'immagine e la parola" prévue les 28 et 29 mars. La Nuit des musées de Berne, prévue le 20 mars, a elle aussi été annulée.

L'annulation ou le report de salons et autres événements - notamment celui de l'auto à Genève - a jusqu'à présent coûté 150 millions de francs, selon les estimations de la fédération Expo Event, la faîtière du secteur en Suisse.

Les organisateurs de manifestations ont la possibilité de prévoir une couverture annulation qui couvre les frais fixes engagés. Mais ces couvertures sont uniques, limitées dans le temps et elles doivent être souscrites pour chaque édition, explique Sylvain Zuber, responsable du département international et membre de la direction de Kessler, experts en gestion des risques, assurance et prévoyance.

"La date d'effet est déterminante pour l'examen de la couverture", remarque Axa Suisse, ce qui signifie que "la couverture s'éteint le jour où l'OMS annonce une épidémie pandémique".

Lorsque le virus est connu et a été identifié - par exemple le Sars, la grippe aviaire A/H1N1 et désormais le coronavirus - la couverture est exclue par les compagnies d'assurance. En clair, la couverture se fait au coup par coup. Elle n'est pas automatiquement garantie. Aujourd'hui, il n'est plus possible de trouver une couverture annulation qui inclut le coronavirus, précise l'expert de Kessler.

Mieux vaut donc être prévoyant comme le sont régulièrement les organisateurs de certains grands événements culturels suisses qui prennent la peine chaque année d'évaluer la situation, puis de décider au final d'intégrer ou pas un risque comme celui d'une épidémie.

Epidémie exclue

Pour l'heure c'est le risque d'épidémie qui est d'actualité, alors qu'il y a quelques mois ce furent les risques liés aux attentats terroristes et aux aléas de la météo qui étaient le plus redoutés.

D'une façon générale, les risques d'épidémie sont exclus des conditions générales des compagnies d'assurance, nuance Sylvain Zuber, mais ils peuvent être l'objet d'une extension de couverture et d'une prime supplémentaire.

Les manifestations récurrentes comme les championnats de sport ou les représentations culturelles régulières ne peuvent pas être assurées contre les risques d'épidémie. Les matchs de football ou de hockey sur glace qui ont lieu presque chaque semaine sont donc exclus d'une telle couverture.

Chez Ticketcorner, la "protection des billets" de 3 francs, qui peut être choisie en option, ne s'applique que si le client ne peut pas assister à un événement, que ce soit pour cause de maladie, d'accident ou de panne du moyen de transport. Mais la décision finale revient à l'organisateur de l'événement, écrit le journal NZZ dans un article récent.

Des politiques très différenciées

De son côté, le KKL à Lucerne, dont la grande salle de concert a une capacité de plus 1000 personnes, n'agit lui aussi pas en tant qu'organisateur. Son porte-parole a indiqué au quotidien zurichois que les ventes anticipées pour les événements futurs se poursuivent et que les visiteurs ne peuvent pas exiger un remboursement de leurs billets juste par crainte d'une contamination.

En revanche, toujours selon la NZZ, le Schauspielhaus de Zurich restitue le prix des billets déjà achetés de clients effrayés sous forme de crédit pour de futures représentations.

Sollicités par AWP, Zurich Assurance, Axa Winterthur, AON n'ont pas répondu aux questions.

Le coronavirus a fait un premier mort en Suisse, une femme de 74 ans dans le canton de Vaud. Les annonces de nouvelles contaminations continuent en outre de pleuvoir, atteignant un nombre total de 87 jeudi soir.

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Suisse

Elisabeth Baume-Schneider veut davantage de visas humanitaires

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Pour Elisabeth Baume-Schneider, "on peut peut-être déplacer un peu les frontières du possible" en matière de visas humanitaires (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Elisabeth Baume-Schneider souhaite assouplir les conditions d'attribution des visas humanitaires. La nécessité d'avoir un lien avec la Suisse est sans doute un obstacle trop important, a déclaré la conseillère fédérale samedi sur les ondes de la radio alémanique SRF.

La socialiste doit toutefois discuter de la question avec le Conseil fédéral et sonder de manière générale ce qui est possible juridiquement et politiquement dans ce domaine. "On peut peut-être déplacer un peu les frontières du possible", a souligné la Jurassienne.

Les visas humanitaires permettent aux personnes menacées d'entrer légalement en Suisse pour y demander l'asile. Selon le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM), les conditions sont que la vie ou l'intégrité physique du requérant soit directement, sérieusement et concrètement menacée. La personne doit également pouvoir se prévaloir d'un lien étroit et actuel avec la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Thomas Zeltner appelé à reprendre la présidence de la Croix-Rouge

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Le Valaisan Thomas Zeltner (ici à droite, en 2015) a été appelé au chevet de la Croix-Rouge suisse. (© KEYSTONE/LUKAS LEHMANN)

L'ancien directeur de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) Thomas Zeltner a été nommé pour reprendre la présidence de la Croix-Rouge suisse (CRS), secouée par les remous. Il est appelé à succéder à Barbara Schmid-Federer.

Cette dernière a démissionné avec effet immédiat il y a huit jours "pour raisons de santé". Il s'agissait d'un nouveau rebondissement dans la période agitée que traverse l'organisation suite à la mise à l'écart à fin 2022, pour divergences de vues, de l'ancien directeur Markus Mader et du départ de quatre membres du comité directeur. Des observateurs ont fait état d'une lutte de pouvoir à la CRS.

Thomas Zeltner a été nommé par le Conseil de l'organisation en vue de l'élection par l'assemblée des délégués le 24 juin, a annoncé samedi la CRS, confirmant une information de plusieurs médias. Le Valaisan, qui a dirigé l'OFSP pendant 18 ans, préside actuellement l'unité de don du sang de la CRS.

Agé de 75 ans, il doit exercer ses nouvelles fonctions à titre intérimaire, en attendant qu'une solution pour le long terme soit trouvée.

Après son assemblée, le Conseil de la CRS "mènera une large consultation" afin de définir d'ici un an le profil" adéquat pour le futur occupant (ou occupante) des postes de président et de vice-président, ainsi que pour les membres du conseil, a précisé l'organisation à Keystone-ATS.

La CRS a en outre confirmé que l'ex-conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a été officiellement contactée par la commission de recherche du conseil dans le cadre de ce processus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les femmes en milieu rural, coeur de cible de Swissaid

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La ruralité africaine (ici en Afrique du Sud), coeur de cible de Swissaid (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/NIC BOTHMA)

"Quand les femmes ont leur mot à dire, la faim diminue:" sur le thème de ce constat, Swissaid lancera le 14 juin un podcast en cinq volets à l'occasion de la grève féministe. L'organisation, qui fête 75 ans cette année, fait face au nouveau défi du réchauffement.

La Fondation pour la coopération au développement, Swissaid, a récolté l'an dernier 13,3 millions de francs de dons et de contributions à des projets. "Le réchauffement climatique aggrave la crise alimentaire dans le monde", s'inquiète-t-elle samedi dans un communiqué.

"Pour y faire face, l'agroécologie et l'égalité des genres sont des axes essentiels", a expliqué sa responsable médias Delphine Neyaga à Keystone-ATS. "Les femmes paysannes nourrissent la planète, mais sont les premières à souffrir de la faim lorsque l'alimentation vient à manquer" dans les pays en développement. "Notre action dans le monde rural vise à les faire gagner en autonomie."

Le nouveau podcast que Swissaid lancera le 14 juin s'intitulera "En quête de solutions - Cinq facettes de la faim". Il donne la parole à des personnes du terrain. En partenariat avec le Festival cinémas d'Afrique de Lausanne, l'organisation projettera en outre le 18 juin à Lausanne un documentaire d'Idriss Diabaté, "Eloge des mils. L'Héritage africain".

Un puzzle numérique a aussi été préparé à destination des particuliers, entreprises et associations qui permet à chacun de participer à la récolte de dons.

"Aider à s'aider soi-même"

Fondée en 1948 dans une Europe ravagée par la guerre, Swissaid a été l'une des premières ONG a recruter du personnel local dans les pays où elle s'engage, soit des employés qui connaissent la culture du terrain. Elle a inscrit en 1979 sur ses drapeaux sa devise "Aider à s'aider soi-même".

Swissaid est présente actuellement dans neuf pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine via des projets dans l’agroécologie, l'égalité et la résilience climatique, qui lui permettent de soutenir la paysannerie locale, clé de voûte de la sécurité alimentaire. Elle emploie quelque 200 personnes dans les pays concernés ainsi qu'à Berne et à Lausanne.

Parmi les jalons de son existence, Swissaid retient l'année 1996, lors de laquelle elle a aidé 542'000 réfugiés rwandais à rentrer chez eux. En 2022, elle est venue en aide à 100'000 personnes au Niger en leur fournissant des colis d'aide d'urgence et des semences. Cette année, elle met notamment l'accent sur les populations au Tchad frappées par les inondations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Conforama condamné à 5000 francs d'amende

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Le ministère public a indiqué avoir constaté une "triche systématique" sur " la totalité ou la quasi-totalité" des promotions de Conforama (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La justice lausannoise a condamné Conforama Suisse pour avoir pratiqué de fausses promotions. Elle lui a infligé une amende de 5000 francs, assorti d'une créance compensatrice de 1,5 million de francs, ont annoncé samedi la FRC et l'entreprise.

Selon la Fédération romande des consommateurs (FRC), Conforama a été condamné pour infraction à la loi fédérale sur la concurrence déloyale et à l'Ordonnance sur l'indication des prix. L'organisation de défense des consommateurs, qui avait déposé plainte en avril 2019, regrette une décision "en demi-teintes" et se réserve le droit de faire appel.

Cette décision "est inédite de par l'ampleur du montant de la créance compensatrice", qui correspond aux réquisitions du ministère public, indique la FRC dans un communiqué. Elle "doit servir de mise en garde à l'encontre de toutes les entreprises afin qu'elles mettent en place un système de comparaison et de contrôle des prix opérant", ajoute-t-elle.

En revanche, la FRC aurait souhaité que la contravention soit "à la hauteur des enjeux". Lundi, lors du procès, le procureur avait demandé une amende d'au moins 1,5 million de francs. Il fallait selon lui infliger une sanction "qui fasse mal" à l'entreprise "mais sans la mettre en danger".

Conforama souligne son "acquittement"

De son côté, Conforama dit avoir été "acquittée de l'accusation de concurrence déloyale" et ne s'être vu infligé "qu'une amende de 5000 francs en application de l'ordonnance sur l'indication des prix". Dans un communiqué, la société dit avoir "pris connaissance de l'acquittement avec satisfaction".

Conforama estime cependant que la condamnation au paiement d'une créance compensatrice de 1,5 million de francs est "économiquement et juridiquement incompréhensible". La société a annoncé son intention de faire appel.

"Ce paiement d’une créance compensatrice signifierait qu'en tant qu'entreprise, nous aurions réalisé un bénéfice de 1,5 million de francs avec moins de 100 articles, ce qui est absolument impossible", a expliqué le Managing Director de Conforama Suisse, Pierre Darles, cité dans le communiqué.

"Faux prix barrés"

Il était reproché à la société basée à Ecublens (VD), qui compte une quinzaine de filiales en Suisse, d'avoir affiché de faux "prix barrés" lors de ses promotions en magasins, sur catalogue et internet.

Ces prix étaient censés montrer le tarif d'un article avant le rabais. Mais en réalité, ils n'ont jamais été pratiqués. De fausses comparaisons avec la concurrence ont aussi été utilisées.

Lundi dernier devant le Tribunal correctionnel de l'arrondissement de Lausanne, tant le Ministère public que la FRC avaient insisté sur la "triche systématique" de Conforama sur "la totalité voire la quasi-totalité" de ses promotions, et ce durant plusieurs années.

Le discounter spécialisé dans les équipements de la maison (meubles, décoration, électronique et autres électroménagers) avait été critiqué pour ses "mensonges" et ses "comparaisons fallacieuses", lésant à la fois le consommateur et la concurrence.

"Aucune volonté de tromperie"

De leur côté, le représentant de Conforama Suisse et les avocats du groupe avaient demandé un acquittement, critiquant "l'approche simpliste" du Ministère public. Ils avaient affirmé qu'il n'y avait jamais eu "tromperie ou tricherie", aucune volonté de berner les acheteurs.

Certaines erreurs isolées ont certes pu se produire par le passé, mais elles s'expliqueraient par des "bugs" et un système informatique dépassé, qui a été changé depuis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Le flamenco à l'honneur à Renens

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La Feria Flamenca revient à Renens pour trois journées du 16 au 18 juin (photo d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/IGOR KOVALENKO)

Le festival Feria Flamenca revient du 16 au 18 juin à Renens (VD) pour une 11e édition. Dédiées à la scène "flamenca" amateure et professionnelle, ces trois journées mêleront danse, musique, mode ou encore gastronomie.

Après deux éditions annulées à cause de la pandémie, puis un programme 2022 recentré sur les artistes vivants en Suisse, le casting 2023 comporte à nouveau des invités internationaux, indique l'association Al-Andalus. Elle annonce ainsi la présence du danseur espagnol Adrián Santana, figure mondiale du flamenco.

"Il présentera pour la première fois en Suisse son phrasé chorégraphique authentique, hérité d'une tradition familiale à laquelle s'ajoute une pointe d'avant-garde qui le démarque", promettent les organisateurs.

Parmi les autres temps forts attendus, Al-Andalus a concocté le vendredi "une soirée dansante et costumée dans l'ambiance festive des Sevillanas". Le lendemain, un défilé de mode et une exposition de tenues figurent au programme. Ils seront suivis par un spectacle des Chicas Flamencas.

Le dimanche sera journée de "feria" à la salle de spectacle de Renens. Des stands de tapas et churros seront notamment proposés, de même qu'une paëlla géante. Sur scène, le public assistera à des prestations d'une centaine d'élèves, âgés entre 3 et 75 ans, des académies de Danse Flamenca de Renens et Genève, ainsi que des élèves de Berne et Martigny.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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