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Coronavirus: la fin de presque toutes les mesures est sur la table

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La fin du certificat Covid pour le 17 février est sur la table, annonce le Conseil fédéral (illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Suisse pourrait laisser tomber certificats et masques obligatoires dès le 17 février. Le Conseil fédéral a mis deux variantes en consultation pour assouplir les mesures anti-Covid. Il décidera en fonction de la situation épidémiologique.

La consultation auprès des cantons, des partenaires sociaux, du Parlement et des organisations doit durer jusqu'au 9 février. Le gouvernement définira les prochaines étapes de ce voyage le 16 février, a lancé le président de la Confédération Ignazio Cassis.

Les deux scénarios proposés sont liés au pic des contaminations. C'est l'expression de deux évolutions épidémiologiques différentes. Pas question d'afficher une préférence pour l'une des deux versions aujourd'hui, selon Ignazio Cassis.

Un temps

Dans sa première variante, le gouvernement ne propose rien de moins que la fin de presque toutes les mesures anti-coronavirus en un coup, dès le 17 février. Le certificat Covid ne serait plus obligatoire pour aller au restaurant, au café, à un concert. Sauf si un restaurateur y tient.

Les citoyens pourraient laisser tomber le masque dans les espaces publics fermés, les transports publics et les magasins. Le Conseil fédéral entend toutefois consulter les cantons sur l'opportunité de conserver l'obligation du masque dans les transports, le commerce de détail et les établissements de santé.

Il n'y aurait plus de restrictions pour les rencontres privées. Les organisateurs de grandes manifestations ne seraient plus tenus de demander une autorisation spéciale. Le dispositif de protection pour ces manifestations serait par contre maintenu, car de nouvelles restrictions ne peuvent pas encore être exclues.

Poursuite de l'isolement

L'isolement des personnes testées positives resterait aussi d'actualité. Des mesures supplémentaires devraient en outre être prises pour protéger les personnes particulièrement vulnérables.

Une telle ouverture représente un risque épidémiologique, reconnaît toutefois le Conseil fédéral, car elle pourrait faciliter à nouveau la circulation du virus. Mais elle est "absolument faisable", selon Alain Berset. Si elle était trop risquée, "nous ne l'aurions pas proposé.." L'immunité collective de la population doit être suffisamment élevée et les chiffres d'infection et d'hospitalisation en recul.

Deux temps

Si au 16 février la situation épidémiologique est encore trop incertaine, le Conseil fédéral jouera la carte de la prudence. Les mesures seraient alors levées en deux temps.

Dès le 17 février, le certificat ne devrait plus être présenté dans les lieux de gastronomie ou culturels. Mais les consommations dans les restaurants devront être prises assis. Les rencontres entre amis et en famille ne seraient plus restreintes non plus.

Les personnes souhaitant aller nager en intérieur ou sortir en boîte de nuit devront être vaccinées ou guéries (régime de la règle dite 2G, de l'allemand "geimpft"/vacciné et "genesen"/guéri), mais n'auraient plus besoin de présenter en plus un test négatif.

Les organisateurs de grandes manifestations en extérieur ne seraient plus tenus de demander une autorisation spéciale. Les cantons garderaient toutefois une marge de manoeuvre pour les manifestations comme le carnaval.

Dans un deuxième temps, les mesures restantes comme l'obligation du port du masque, la règle des 2G et l'obligation d'autorisation pour les grandes manifestations en intérieur seraient abolies. L'ordonnance Covid-19 sur l'état de situation particulière serait ainsi levée.

Entrées en Suisse facilitées

Le Conseil fédéral propose aussi, dans sa consultation, de revoir entièrement les mesures aux frontières. Lors d'une entrée en Suisse, les personnes non vaccinées ou non guéries ne devraient plus présenter un test négatif.

La récolte des données serait aussi abandonnée. Les certificats Covid valables uniquement en Suisse, par exemple pour les touristes ou les personnes faisant un test d'anticorps ou antigène rapide, ne seront plus utilisés.

Par contre, les certificats reconnus dans l'UE seraient maintenus. Tant que d'autres Etats maintiennent des restrictions à leurs frontières, il faut les conserver, précise le Conseil fédéral. Il peut aussi arriver que dans d'autres pays les certificats soient toujours nécessaires pour aller au restaurant ou au musée.

Enfin, le Conseil fédéral ouvre aussi la consultation pour des nouvelles prescriptions en matière de remboursement des médicaments en traitement ambulatoire contre le Covid-19.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Un décès sur deux lié à une maladie cardiovasculaire ou un cancer

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En 2022, comme les années précédentes, les maladies cardiovasculaires ont été la première cause de décès en Suisse (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

En 2022, 74'425 personnes sont décédées parmi la population résidant en Suisse. Les maladies cardiovasculaires sont la cause la plus importante des décès (27,5%), devant le cancer (23,1%).

Comme c'était déjà le cas avant la pandémie de coronavirus, la démence a pris la troisième position, responsable de 8,8% des décès, indique lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué. Les maladies respiratoires prennent la quatrième position (6,1% des décès), suivies du Covid-19 (5,5%).

L'an dernier, le taux de mortalité standardisé pour les hommes était de 504 pour 100'000 personnes, avec une moyenne d'âge de 77 ans. Chez les femmes, le taux de mortalité atteint 352 pour 100'000 personnes, avec une moyenne d'âge de 83 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La Mère Royaume raccroche son costume

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(KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

Genève a vibré ce week-end au rythme du 421e anniversaire de l'Escalade. Et la foule était nombreuse dimanche en Vieille-Ville pour le traditionnel cortège. Chantal Filletaz défilait pour la dernière fois après avoir endossé le costume de la Mère Royaume pendant 30 ans.

Le week-end dernier était placé sous le signe de l'Escalade à Genève. Durant 2 jours, la Vieille-Ville s'est transformée pour le 421e anniversaire de la victoire des Genevois sur les Savoyards.

Dimanche, la foule était présente en très grand nombre pour voir défiler le grand cortège. Les spectateurs ont aussi pu saluer Chantal Filletaz qui défilait pour la dernière fois après avoir incarné pendant 30 ans la Mère Royaume. Et ce dernier cortège aura été à la hauteur de ses espérances.

Chantal FilletazMère Royaume

En guise de cadeau d'adieu, Chantal Filletaz a évidemment reçu... une marmite en bronze.

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Genève

Coupe du monde de panettone : le "panettone genevois" pas qualifié

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(KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

Eric Emery était le seul boulanger genevois en lice pour les qualifications suisses pour la coupe du monde de panettone. Il n'a malheureusement pas été retenu.

Il n'y aura pas de porte-drapeau genevois à la coupe du monde de panettone qui se déroulera en 2024 à Milan. Le seul candidat genevois en lice, Eric Emery, n'a pas franchit les qualifications qui avaient lieu fin novembre.

Les 18 candidats étaient jugés sur deux thèmes imposés: un panettone tout chocolat et un panettone classique. Pour Eric Emery, c'était surtout l'occasion de voir où il en était... Alors verdict?

Eric EmeryBoulanger-confiseur

Une compétition internationale qui aurait été l'occasion de braquer un peu plus les projecteurs sur le "panettone genevois".

Eric EmeryBoulanger-confiseur

Les trois candidats suisses retenus pour la coupe du monde de panettone viennent du Tessin, du Valais et de Suisse alémanique.

 

 

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Genève

Un jeune homme repêché, sans vie, dans le Rhône

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Image prétexte

Le corps du jeune homme, recherché, dimanche soir, a été repêché, sans vie, par les secours.

Il était âgé d’une vingtaine d’années et avait sauté dans le Rhône, à hauteur du quai Turrettini, vers 18h.

Une enquête est en cours pour déterminer les causes exactes de sa mort. 

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Culture

Le directeur de l'OSR réagit aux revendications de l'OCG

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Le directeur général de l'Orchestre de la Suisse romande Steve Roger regrette "le rapport de force" dans lequel l'Orchestre de chambre de Genève "nous place" (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La "précarité financière" dénoncée récemment par les musiciens de l'Orchestre de chambre de Genève place l'Orchestre de la Suisse romande dans un "rapport de force", regrette son directeur général Steve Roger. Ce dernier a tenu à réagir lundi dans les colonnes du Temps.

Les musiciens de l'Orchestre de chambre de Genève (OCG) avaient, dans une lettre envoyée le 30 novembre au conseiller administratif Sami Kanaan et au maire Alfonso Gomez, mis en avant une forme d'injustice par rapport à l'Orchestre de la Suisse romande (OSR).

Le cri d'alarme de l'OCG est légitime, dit Steve Roger. Mais il "nous place dans un rapport de force que je regrette, alors que nous sommes complémentaires", préciste-t-il.

Pas moins de 93% des subventions dédiées à la musique classique à Genève sont attribuées à l'OSR et au Grand Théâtre de Genève (GTG). Mais sur ce pourcentage, 28% sont pour l'OSR et le reste pour la GTG, tient à souligner Steve Roger. Cette subvention de la ville et de l'Etat de Genève s'élève à un peu moins de 19 millions de francs et représente 65% du budget de l'OSR.

Sans cette subvention et les apports privés à hauteur de plus de 5 millions par année, l'OSR ne pourrait pas assumer les salaires de son personnel, constitué de 130 personnes engagées à plein temps, assure le M. Roger. Il précise en outre que la seule subvention importante à avoir été baissée cette année est celle de l'OSR.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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