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Actualité

Céline Amaudruz : "pas un blanc-seing au Conseil fédéral"

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Interpellée par une journaliste de la RTS sur les "excès" de la campagne du non, Céline Amaudruz, vice-présidente de l'UDC, a botté en touche rappelant les grandes manifs contre le climat et le droit qui existe en Suisse de donner son avis. "Non, je ne regrette rien", a-t-elle affirmé.

Céline Amaudruz a pris acte dimanche des résultats sur la loi Covid. Il ne faut pas, selon elle, que "le Conseil fédéral prenne la décision du peuple pour un blanc-seing. S'il prend des mesures, elles devront être cohérentes et il ne devra pas aller trop loin", a-t-elle déclaré.

"Ce qui m'intéressera, c'est de voir la différence entre les deux scrutins sur la loi Covid de juin et de novembre", a-t-elle encore ajouté. A 12h30, Gfs.bern avançait le chiffre de 63% de oui, un score encore plus élevé que celui de juin dernier de 60,2%.

"La population suit la stratégie du Conseil fédéral, a constaté la politicienne UDC. Il s'agit maintenant d'accepter son choix, mais il y a tout de même 37% de non dont il faudra tenir compte."

La conseillère nationale a ensuite plaidé pour un meilleur contrôle aux frontières et pour le retour aux tests gratuits. Le Parlement se prononcera la semaine prochaine sur ce point.

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Economie

Un "contre-marché" pour dénoncer les marges de Coop et Migros

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Déguisés en carotte, des militants du collectif "Grondements des terres", ont distribué des tracts aux passants pour protester contre les marges pratiquées par Coop et Migros. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Des militants du collectif "Grondements des Terres" ont tenu un "contre-marché" samedi matin devant le magasin Coop de la place Saint-Laurent à Lausanne. Ils ont symboliquement vendu des légumes pour protester contre les marges pratiquées par les grands distributeurs.

Baptisée "Des carottes, pas des marges", l'action surprise a rassemblé une dizaine de militants, dont certains déguisés en carotte, a constaté Keystone-ATS. Derrière un stand proposant carottes et fenouils et arborant une banderole "La grande distribution nous carotte", les activistes ont distribué des tracts.

Des pancartes informaient en outre sur les coûts de production, les prix payés aux producteurs et ceux de vente en magasin. "Nous sommes extrêmement inquiets pour le futur de l'agriculture. Le rôle joué par la grande distribution est particulièrement important et néfaste", a expliqué Kera, membre de "Grondements des Terres" à Keystone-ATS.

"En Suisse, avec Coop et Migros, nous faisons face à un duopole qui exerce un pouvoir énorme tant sur les productrices et producteurs que sur les consommatrices et consommateurs."

Opacité dénoncée

L'action avait pour but de "faire comprendre à Coop et Migros que nous n'en pouvons plus de leur business et des marges financières qu'ils se font sur le dos des paysans et des paysannes", ont souligné les militants dans un communiqué publié en marge de l'action.

Ainsi, le prix total moyen des carottes se compose de 28% de coûts de production et 72% de marge, ont-ils argumenté, citant des chiffres publiés par la Fédération romande des consommateurs (FRC) en 2021 et 2022. Des marges "encore plus élevées" sont pratiquées sur les produits bio, déplorent-ils.

Le collectif pointe également du doigt l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG), accusé de contribuer à l'opacité du système en "[choisissant] délibérément de ne pas surveiller les deux géants oranges". Pourtant, légalement, "l'OFAG serait obligé de relever périodiquement les prix des produits agricoles aux différents échelons commerciaux", soulignent les activistes.

Observatoire des marges

"Dans la pratique, les seules données accessibles sont les prix à la consommation. Aucune information n'est fournie sur les coûts de transformation, de transport et de distribution. Et ce n'est que pour certaines filières bien organisées (par exemple les patates ou les ½ufs) que des chiffres relatifs au prix de production sont mis à disposition par l'OFAG", explique encore le mouvement.

Pour faire changer la donne, "Grondements des Terres" réclame entre autres la mise sur pied d'un observatoire fédéral des marges sur les prix, ainsi qu'un relevé périodique des prix agricoles. Le mouvement demande aussi une communication claire sur les coûts de la part de tous les distributeurs, et des "limites aux sur-marges du bio".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Elisabeth Baume-Schneider veut davantage de visas humanitaires

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Pour Elisabeth Baume-Schneider, "on peut peut-être déplacer un peu les frontières du possible" en matière de visas humanitaires (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Elisabeth Baume-Schneider souhaite assouplir les conditions d'attribution des visas humanitaires. La nécessité d'avoir un lien avec la Suisse est sans doute un obstacle trop important, a déclaré la conseillère fédérale samedi sur les ondes de la radio alémanique SRF.

La socialiste doit toutefois discuter de la question avec le Conseil fédéral et sonder de manière générale ce qui est possible juridiquement et politiquement dans ce domaine. "On peut peut-être déplacer un peu les frontières du possible", a souligné la Jurassienne.

Les visas humanitaires permettent aux personnes menacées d'entrer légalement en Suisse pour y demander l'asile. Selon le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM), les conditions sont que la vie ou l'intégrité physique du requérant soit directement, sérieusement et concrètement menacée. La personne doit également pouvoir se prévaloir d'un lien étroit et actuel avec la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Thomas Zeltner appelé à reprendre la présidence de la Croix-Rouge

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Le Valaisan Thomas Zeltner (ici à droite, en 2015) a été appelé au chevet de la Croix-Rouge suisse. (© KEYSTONE/LUKAS LEHMANN)

L'ancien directeur de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) Thomas Zeltner a été nommé pour reprendre la présidence de la Croix-Rouge suisse (CRS), secouée par les remous. Il est appelé à succéder à Barbara Schmid-Federer.

Cette dernière a démissionné avec effet immédiat il y a huit jours "pour raisons de santé". Il s'agissait d'un nouveau rebondissement dans la période agitée que traverse l'organisation suite à la mise à l'écart à fin 2022, pour divergences de vues, de l'ancien directeur Markus Mader et du départ de quatre membres du comité directeur. Des observateurs ont fait état d'une lutte de pouvoir à la CRS.

Thomas Zeltner a été nommé par le Conseil de l'organisation en vue de l'élection par l'assemblée des délégués le 24 juin, a annoncé samedi la CRS, confirmant une information de plusieurs médias. Le Valaisan, qui a dirigé l'OFSP pendant 18 ans, préside actuellement l'unité de don du sang de la CRS.

Agé de 75 ans, il doit exercer ses nouvelles fonctions à titre intérimaire, en attendant qu'une solution pour le long terme soit trouvée.

Après son assemblée, le Conseil de la CRS "mènera une large consultation" afin de définir d'ici un an le profil" adéquat pour le futur occupant (ou occupante) des postes de président et de vice-président, ainsi que pour les membres du conseil, a précisé l'organisation à Keystone-ATS.

La CRS a en outre confirmé que l'ex-conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a été officiellement contactée par la commission de recherche du conseil dans le cadre de ce processus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les femmes en milieu rural, coeur de cible de Swissaid

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La ruralité africaine (ici en Afrique du Sud), coeur de cible de Swissaid (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/NIC BOTHMA)

"Quand les femmes ont leur mot à dire, la faim diminue:" sur le thème de ce constat, Swissaid lancera le 14 juin un podcast en cinq volets à l'occasion de la grève féministe. L'organisation, qui fête 75 ans cette année, fait face au nouveau défi du réchauffement.

La Fondation pour la coopération au développement, Swissaid, a récolté l'an dernier 13,3 millions de francs de dons et de contributions à des projets. "Le réchauffement climatique aggrave la crise alimentaire dans le monde", s'inquiète-t-elle samedi dans un communiqué.

"Pour y faire face, l'agroécologie et l'égalité des genres sont des axes essentiels", a expliqué sa responsable médias Delphine Neyaga à Keystone-ATS. "Les femmes paysannes nourrissent la planète, mais sont les premières à souffrir de la faim lorsque l'alimentation vient à manquer" dans les pays en développement. "Notre action dans le monde rural vise à les faire gagner en autonomie."

Le nouveau podcast que Swissaid lancera le 14 juin s'intitulera "En quête de solutions - Cinq facettes de la faim". Il donne la parole à des personnes du terrain. En partenariat avec le Festival cinémas d'Afrique de Lausanne, l'organisation projettera en outre le 18 juin à Lausanne un documentaire d'Idriss Diabaté, "Eloge des mils. L'Héritage africain".

Un puzzle numérique a aussi été préparé à destination des particuliers, entreprises et associations qui permet à chacun de participer à la récolte de dons.

"Aider à s'aider soi-même"

Fondée en 1948 dans une Europe ravagée par la guerre, Swissaid a été l'une des premières ONG a recruter du personnel local dans les pays où elle s'engage, soit des employés qui connaissent la culture du terrain. Elle a inscrit en 1979 sur ses drapeaux sa devise "Aider à s'aider soi-même".

Swissaid est présente actuellement dans neuf pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine via des projets dans l’agroécologie, l'égalité et la résilience climatique, qui lui permettent de soutenir la paysannerie locale, clé de voûte de la sécurité alimentaire. Elle emploie quelque 200 personnes dans les pays concernés ainsi qu'à Berne et à Lausanne.

Parmi les jalons de son existence, Swissaid retient l'année 1996, lors de laquelle elle a aidé 542'000 réfugiés rwandais à rentrer chez eux. En 2022, elle est venue en aide à 100'000 personnes au Niger en leur fournissant des colis d'aide d'urgence et des semences. Cette année, elle met notamment l'accent sur les populations au Tchad frappées par les inondations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Conforama condamné à 5000 francs d'amende

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Le ministère public a indiqué avoir constaté une "triche systématique" sur " la totalité ou la quasi-totalité" des promotions de Conforama (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La justice lausannoise a condamné Conforama Suisse pour avoir pratiqué de fausses promotions. Elle lui a infligé une amende de 5000 francs, assorti d'une créance compensatrice de 1,5 million de francs, ont annoncé samedi la FRC et l'entreprise.

Selon la Fédération romande des consommateurs (FRC), Conforama a été condamné pour infraction à la loi fédérale sur la concurrence déloyale et à l'Ordonnance sur l'indication des prix. L'organisation de défense des consommateurs, qui avait déposé plainte en avril 2019, regrette une décision "en demi-teintes" et se réserve le droit de faire appel.

Cette décision "est inédite de par l'ampleur du montant de la créance compensatrice", qui correspond aux réquisitions du ministère public, indique la FRC dans un communiqué. Elle "doit servir de mise en garde à l'encontre de toutes les entreprises afin qu'elles mettent en place un système de comparaison et de contrôle des prix opérant", ajoute-t-elle.

En revanche, la FRC aurait souhaité que la contravention soit "à la hauteur des enjeux". Lundi, lors du procès, le procureur avait demandé une amende d'au moins 1,5 million de francs. Il fallait selon lui infliger une sanction "qui fasse mal" à l'entreprise "mais sans la mettre en danger".

Conforama souligne son "acquittement"

De son côté, Conforama dit avoir été "acquittée de l'accusation de concurrence déloyale" et ne s'être vu infligé "qu'une amende de 5000 francs en application de l'ordonnance sur l'indication des prix". Dans un communiqué, la société dit avoir "pris connaissance de l'acquittement avec satisfaction".

Conforama estime cependant que la condamnation au paiement d'une créance compensatrice de 1,5 million de francs est "économiquement et juridiquement incompréhensible". La société a annoncé son intention de faire appel.

"Ce paiement d’une créance compensatrice signifierait qu'en tant qu'entreprise, nous aurions réalisé un bénéfice de 1,5 million de francs avec moins de 100 articles, ce qui est absolument impossible", a expliqué le Managing Director de Conforama Suisse, Pierre Darles, cité dans le communiqué.

"Faux prix barrés"

Il était reproché à la société basée à Ecublens (VD), qui compte une quinzaine de filiales en Suisse, d'avoir affiché de faux "prix barrés" lors de ses promotions en magasins, sur catalogue et internet.

Ces prix étaient censés montrer le tarif d'un article avant le rabais. Mais en réalité, ils n'ont jamais été pratiqués. De fausses comparaisons avec la concurrence ont aussi été utilisées.

Lundi dernier devant le Tribunal correctionnel de l'arrondissement de Lausanne, tant le Ministère public que la FRC avaient insisté sur la "triche systématique" de Conforama sur "la totalité voire la quasi-totalité" de ses promotions, et ce durant plusieurs années.

Le discounter spécialisé dans les équipements de la maison (meubles, décoration, électronique et autres électroménagers) avait été critiqué pour ses "mensonges" et ses "comparaisons fallacieuses", lésant à la fois le consommateur et la concurrence.

"Aucune volonté de tromperie"

De leur côté, le représentant de Conforama Suisse et les avocats du groupe avaient demandé un acquittement, critiquant "l'approche simpliste" du Ministère public. Ils avaient affirmé qu'il n'y avait jamais eu "tromperie ou tricherie", aucune volonté de berner les acheteurs.

Certaines erreurs isolées ont certes pu se produire par le passé, mais elles s'expliqueraient par des "bugs" et un système informatique dépassé, qui a été changé depuis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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