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Bertrand Levrat: "nous sommes clairement dans une 2ème vague"

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Plus de 200 patients Covid-19 sont hospitalisés aux HUG ce mercredi. Le Directeur des Hôpitaux universitaires genevois et le Conseil d'Etat tirent la sonnette d'alarme. Genève est clairement dans la deuxième vague. Comme pour la première, la chirurgie élective est stoppée, pour dégager des lits d'hospitalisation. Les cliniques privées vont être appelées en renfort. 

A Genève, l’heure est grave, c’est en substance ce qu’ont dit les professionnels de santé et le Conseil d’Etat ce mercredi soir lors du point sanitaire qui se tenait exceptionnellement aux Hôpitaux universitaires de Genève. 200 patients Covid sont actuellement hospitalisés aux HUG. Ce mardi ce sont 40 personnes qui ont été admises contre 10, il y a deux semaines. «Nous sommes clairement dans une deuxième vague» a déclaré le Directeur général des HUG, Bertrand Levrat. Pour faire face à l’afflux de patients et augmenter le nombre de lits, l’hôpital va cesser tout acte de chirurgie non urgente. Ecoutez Bertrand Levrat.

Bertrand LevratDirecteur général des HUG

Personnel de santé fatigué

Selon le Directeur des HUG, le personnel soignant est fatigué. Pour Bertrand Levrat, chacun doit faire un effort pour protéger l'hôpital.

Bertrand LevratDirecteur général des HUG

Mauro Poggia, le Conseiller d’Etat chargé de la santé, en a lui aussi appelé à la responsabilité de chacun pour freiner la propagation du virus. La Covid-19 atteint aussi des personnes dans la force de l’âge selon Mauro Poggia.

Mauro PoggiaConseiller d'Etat chargé de la santé

Les patients qui se retrouvent en unité de soins ont besoin d’une oxygénation supplémentaire. Même si la prise en charge s’est améliorée, ils doivent être hospitalisés pour s'en sortir. Professeur Arnaud Perrier, directeur médical des HUG.

Pr Arnaud PerrierDirecteur médical des HUG

Mesures fortes attendues de la Confédération

Demain jeudi, le Conseiller d’Etat rencontre les autres directeurs de la santé romands et Alain Berset. L’accélération de l’épidémie est beaucoup plus importante que prévue, partout en Suisse et des décisions uniformes doivent être prises. Mauro Poggia

Mauro PoggiaConseiller d'Etat chargé de la santé

Deuxième semi-confinement?

S’achemine-t-on vers un semi-confinement ? Ecoutez la réponse de Mauro Poggia.

Mauro PoggiaConseiller d'Etat chargé de la santé

Contact Tracing automatisé

Ce mercredi 560 personnes ont été déclarées positives. Le Contact Tracing se poursuit mais sous la responsabilité de chacun. Les explications d’Adrien Bron, le Directeur général de la santé.

Adrien BronDirecteur général de la santé

Une quarantaine de résidents en EMS seraient atteints, dont une vingtaine dans un seul établissement. Il n’est pourtant pas question d’interdire les visites, comme lors de la première vague.

Mauro PoggiaConseiller d'Etat chargé de la santé

Des décisions devraient être prises ce jeudi lors de la réunion entre Alain Berset et les responsables romands de la santé. Le Conseil d’Etat genevois a promis de se réunir d’ici vendredi. Les cliniques privées genevoises vont être appelées en renfort dès jeudi.

 

 

 

1 commentaire

1 commentaire

  1. Farquet

    23 octobre 2020 à 16 h 44 min

    Aux Automnales Le salon de la voiture d occasion et l'Exposition canine jettent l'éponge pour l'édition 2020 les Automnales perdent 2exposants ils sont réalistes et raisonnables.... EUX 2 ILS OBÉISSENT aux demandes POUR DIMINUER LES RISQUES👏🏼👏🏼👏🏼👏🏼 ...avec tout ce qui se passent, même si les entrées sont gratuites et les mesures sanitaires au top🤦🏻‍♀️On voit bien que toutes les mesures prises...font défauts ..puisque le virus augmente donc...l'heure est grave....et là les visiteurs ont des risques de repartir avec le virus...les politiques ferment les yeux pour certaines manifestations. ...et pour d'autres ils sanctionnent.... les Automnales sont un rassemblement....les visiteurs vont automatiquement se lâcher ou carrément bouder le salon.....et là les exposants vont boire le bouillon car le m2 se paye...et bombon...alors encore des commerçants qui vont mordre la poussière et les organisateurs vont se remplir les poches....car les visiteurs ne seront pas assez nombreux pour que ces commerçants s'en sortes....DONC VISITEURS ET COMMERÇANTS VONT REPARTIR AVEC LE VIRUS ET DES PERTES....MERCI À NOS POLITIQUES DE FERMER LES YEUX....pour certains RASSEMBLEMENTS

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International

Affaire Epstein: les députés votent la publication de documents

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La Chambre des représentants s'est exprimée à la quasi-unanimité en faveur de la publication du dossier d'enquête dans l'affaire Epstein. (© KEYSTONE/EPA/LUKE JOHNSON)

La Chambre américaine des représentants a voté mardi à la quasi unanimité en faveur de la publication du dossier d'enquête des autorités sur le criminel sexuel Jeffrey Epstein, malgré les pressions de Donald Trump sur sa majorité pour ne pas organiser ce vote.

Face aux défections dans son camp, le président avait fait volte-face dimanche et déclaré soutenir cette proposition de loi qui se dirige à présent vers le Sénat, sans certitude cependant qu'un vote n'y soit même organisé par le chef républicain de la majorité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse Romande

Ligne CFF Cossonay- Eclépens interrompue en raison d'un sanglier

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Le trafic a été interrompu mardi soir sur la ligne Cossonay-Eclépens en raison d'une collision avec un sanglier (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le trafic ferroviaire sur la ligne Cossonay/Penthalaz - Eclépens (VD) a été brièvement interrompu mardi soir à la suite d'une collision avec un sanglier vers 19h45. Les trains ont pu à nouveau circuler trois quarts d'heure plus tard, a indiqué la compagnie sur son site internet.

Les lignes TGV, IC5, IR57, R1, R2, R3 et R4 ont été concernées, selon le portail CFF. La compagnie n'exclut pas des retards et d'éventuelles suppressions au-delà de 20h30. Elle conseille aux voyageurs de consulter l'horaire en ligne pour leur déplacement.

Durant la durée de la perturbation, les voyageurs entre Genève-Aéroport, Genève, Morges, Lausanne et Bienne, Soleure ont circulé via Berne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Un tribunal américain annule le redécoupage électoral du Texas

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Le redécoupage électoral adopté en août aurait dû favoriser les républicains (archives). (© KEYSTONE/AP/ERIC GAY)

Un tribunal fédéral américain a suspendu mardi la nouvelle carte électorale du Texas qui devrait permettre aux républicains de remporter cinq sièges de plus à la Chambre des représentants lors des élections de mi-mandat dans un an.

Saisi par des électeurs qui considéraient ce redécoupage électoral adopté en août comme "discriminatoire" envers les minorités, le tribunal a suspendu la loi et ordonné aux autorités d'utiliser pour le scrutin de mi-mandat en novembre 2026 la même carte que pour les élections de 2022 et 2024. "Il existe des preuves significatives que le Texas a tracé la carte de 2025 sur des bases raciales", a-t-il conclu.

Les républicains devraient faire appel de cette décision.

La nouvelle carte électorale du Texas a été définitivement adoptée en août par le Parlement de ce vaste Etat conservateur du Sud. Le président Donald Trump avait publiquement fait pression sur les responsables républicains pour effectuer ce redécoupage, qui vise à préserver sa majorité actuelle étriquée au Congrès au-delà des prochaines élections législatives.

Des secteurs à majorité latino ou afro-américaine, où la candidate démocrate Kamala Harris l'avait emporté lors de la présidentielle de 2024, ont ainsi été fragmentés et rattachés à des circonscriptions acquises à la droite pour diluer le vote démocrate et permettre aux républicains de glaner jusqu'à cinq sièges supplémentaires au Congrès.

En réaction, les démocrates ont fait approuver en novembre par référendum un texte destiné à leur donner cinq sièges supplémentaires en Californie (ouest), Etat le plus peuplé du pays, qu'ils dominent largement.

Les républicains de Californie, appuyés par le ministère de la Justice de l'administration Trump, contestent en justice ce nouveau découpage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse Romande

Réforme de la loi sur l'énergie: risque sérieux d'un référendum

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La grande réforme de la loi vaudoise sur l'énergie, portée par le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos, pourrait bien faire l'objet d'un référendum à la suite des débats irréconciliables au Grand Conseil, entre la gauche et la droite (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois a entamé mardi le deuxième débat sur l'importante réforme de la loi sur l'énergie, sans pouvoir le terminer. Les discussions ont à nouveau été longues, disputées et âpres. Un important compromis de la gauche a été refusé par la droite sur l'assainissement des petits bâtiments. Dépitée, la gauche radicale songe à lancer un référendum.

Il avait fallu cinq séances pour arriver à bout de la première lecture de cette révision de la loi sur l'énergie (LVLEne) proposée par le Conseil d'Etat, ses 80 articles et les plus de 90 amendements proposés, eux, par la Commission de l'environnement et de l'énergie. Le deuxième débat a duré toute l'après-midi pour n'arriver qu'au fameux article 32 sur les bâtiments énergivores, déjà très longuement discuté en premier débat.

Pour mémoire, le projet gouvernemental avait décidé de différencier petits et grands propriétaires en matière de délais accordés pour assainir ces "passoires énergétiques". La commission a, elle, aménagé les délais des bâtiments concernés, soit classés F et G selon le Certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB).

Concrètement, la commission proposait d'abolir les délais d'assainissement pour les bâtiments de moins de 750 m2 (petits propriétaires) afin d'obtenir la note D. Pour les bâtiments de plus de 750 m2 (grands propriétaires), le délai a été rallongé de cinq ans (à 2040) pour ceux appartenant à la classe F. Il reste à 2035 pour la classe G.

"Détricotage de la loi"

En commission, ces différents assouplissements de délais avaient été compensés par un nouveau principe, consistant à établir comme élément déclencheur le moment d'un changement de propriétaire. Lorsque l'ensemble d'un bâtiment change de propriétaire, une prise en compte des travaux à effectuer permet de planifier un assainissement. La commission proposait de fixer un délai de cinq ans à tout nouveau propriétaire pour effectuer les travaux de mise en conformité.

En premier débat, une proposition du PLR visant à supprimer complètement cette compensation avait été acceptée à trois voix près. Au grand dam de la gauche, qui avait parlé de "détricotage de la loi" et des équilibres trouvés en commission.

Mardi, c'est le député écologiste Alberto Mocchi qui est revenu avec une proposition de compromis, histoire de "ne pas vider la loi de sa substance". Il a suggéré un nouvel amendement pour les bâtiments de moins de 750 m2 , introduisant la notion de "vente" d'un bâtiment (plutôt que "transfert") et rallongeant le délai de cinq à dix ans pour l'assainissement.

L'idée était d'éviter de faire croire qu'il n'y a "pas besoin" d'assainissement énergétique pour les petits bâtiments et petits propriétaires. Cette "main tendue, ce pont et ce pas important", selon la gauche, envers les préoccupations de la droite a été refusé à une voix près (73 non contre 72 oui). La version édulcorée, moins contraignante, du premier débat a ainsi été maintenue.

"Obstruction climatique"

"Le projet de loi arrive à son terme. Il a été complètement démantelé et démembré", a lancé, dépité, le socialiste Laurent Balsiger. Tout aussi écoeurée, l'élue de la gauche radicale (EP) Mathilde Marendaz a clairement brandi la menace d'un référendum, lancé par sa formation. Pour d'autres raisons, l'UDC avait, lors de l'entrée en matière, sous-entendu une telle possibilité aussi.

L'électricité était dans l'air dès le début de ce deuxième débat. Mme Marendaz avait auparavant déjà vertement critiqué le PLR et l'UDC. "Ils n'ont eu de cesse de proposer de nouveaux amendements qui ont saturé le débat et vidé le projet de loi de sa substance (...) C'est de l'obstruction climatique", a-t-elle lancé. "Nous devons être à la hauteur de l'Histoire, défendre la science et le bien commun, et ne pas céder aux lobbies", a-t-elle clamé.

Plus d'air pour les communes

Grâce à la droite et certains Vert'libéraux, le plénum a aussi confirmé son refus de modifications plus contraignantes pour les communes, leur laissant ainsi une plus grande marge de manoeuvre dans deux volets: l'application de la politique énergétique par l'élaboration d'un plan énergétique/climatique et l'obligation de réaliser une planification énergétique dans leurs plans directeurs.

Un autre amendement proposé par la commission a été une nouvelle fois refusé, s'agissant cette fois-ci des chauffages à distance. L'Etat et les communes encouragent ces installations alimentées au moins à 70% par des énergies renouvelables ou issues de la récupération de chaleur respectant les règles de priorisation des ressources. C'est la mention "avec pour objectif 90% en 2040" qui a encore échoué une fois.

Pour rappel, cette réforme vise à développer le recours aux énergies renouvelables locales, à diminuer la consommation énergétique, à remplacer les installations de chauffage à énergie fossile tout en renforçant l'accompagnement des différents acteurs impliqués. But: tendre décisivement vers la neutralité carbone en 2050, objectif du Plan climat vaudois, ainsi que vers plus de souveraineté énergétique pour le canton, qui importe 84% de son énergie.

Le deuxième débat pourrait se terminer mardi prochain. Mais un troisième sera de toute manière nécessaire, lui, pas avant janvier 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Des syndicats accusent les HUG de violer la loi sur le travail

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Les Hôpitaux universitaires genevois (HUG) sont accusés par deux syndicats de violer neuf dispositions de la loi sur le travail (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Deux syndicats accusent les Hôpitaux universitaires genevois (HUG) de continuer à violer la loi sur le travail, dix ans après une demande de mise en conformité. Ils ont listé mardi soir neuf dispositions légales qui ne sont pas honorées selon eux.

Le Syndicat interprofessionnel des travailleurs et travailleurs (SIT) et le Syndicat des services publics (SSP) rappellent que l'Office cantonal d'inspection des relations du travail (OCIRT) avait pointé des violations il y a dix ans dans un audit.

Les deux syndicats ciblent désormais des planifications hebdomadaires qui dépassent les 50 heures et une annualisation des semaines de travail du lundi au dimanche. Ils dénoncent aussi des entorses sur le temps d'habillage, les pauses, le travail de nuit, les temps de repos ou encore des garanties de ne pas travailler 12 dimanches par an au moins.

Le SSP et le SIT estiment qu'il manque au moins 750 postes supplémentaires. Interrogé par Keystone-ATS, le service de presse des HUG a répondu ne pas pouvoir prendre position avant mercredi matin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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