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Bacsinszky met fin à sa carrière

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Bacsinszky avait conquis l'argent aux JO de Rio au côté de Martina Hingis (© KEYSTONE/PRAESENZ SCHWEIZ/HOS BRAZIL 2016/STR)

Timea Bacsinszky range définitivement ses raquettes.

La Vaudoise de 32 ans, médaillée d’argent en double au côté de Martina Hingis lors des JO 2016 et ex-no 9 mondial, l'a officialisé vendredi matin sur son compte Instagram.

 

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"Petite fille, je n'aurais pu imaginer accomplir tant de belles choses à travers toi, vivre tant d'émotions, apprendre tant de choses, notamment sur moi, mais sur le monde aussi", écrit-elle en s'adressant au tennis professionnel. "Tu as été la plus belle école de vie qui soit et je ne te remercierai jamais assez pour ça... 18 belles années au cours desquelles je me suis dédiée à toi", poursuit-elle.

Tourner la page

"Aujourd'hui il est temps pour moi de tourner la page, et d'en écrire de nouvelles, qui je l'espère seront aussi intenses. Merci pour les moments durs, les sourires, les larmes, les doutes mais surtout les enseignements que tu as pu me transmettre. Je suis très fière de tout ce que j'ai pu accomplir grâce et avec toi", écrit-elle encore, avant de remercier tous ceux "qui ont fait partie de mon voyage."

La décision de Timea Bacsinszky n'a rien de surprenant. Le dernier match officiel de la guerrière de Belmont date du 16 septembre 2019, à Séoul, où elle avait subi lourdement la loi de l'Américaine Kristie Ahn (6-0 6-0). Blessée au dos dans la foulée, elle avait vu la pandémie de Covid-19 briser son élan au printemps 2020 alors qu'un comeback semblait proche.

Deux demi-finales à Paris

Enfant-prodige trop vite comparée à Martina Hingis, Timea Bacsinszky tire sa révérence après une carrière riche en émotions et en rebondissements. Freinée par de nombreuses blessures, elle avait mis sa carrière entre parenthèses en 2013, effectuant même un stage dans l'hôtellerie avant de retrouver la flamme au printemps après avoir pris part aux qualifications de Roland-Garros.

C'est d'ailleurs au cours de sa deuxième carrière qu'elle a connu ses plus grands succès. Elle s'est ainsi hissée à deux reprises en demi-finale à Roland-Garros, s'inclinant à chaque fois face à la future lauréate (Serena Williams en 2015, Jelena Ostapenko en 2017), atteignant en outre les quarts de finale à Wimbledon en 2015.

Médaille olympique

Timea Bacsinszky a obtenu son meilleur classement en mai 2016 (9e), quelques mois avant de conquérir l'argent aux JO de Rio avec Martina Hingis, alors que cette dernière devait initialement faire équipe avec Belinda Bencic (forfait sur blessure). Elle a conquis quatre titres en simple sur le circuit WTA (Luxembourg 2009, Acapulco et Monterrey 2015, Rabat 2016), et cinq en double.

L'émotive et volubile Vaudoise a également vécu de grands moments en FedCup, compétition dans laquelle elle a très souvent su élever son niveau de jeu, et ce dès ses débuts en 2004 à l'âge de 15 ans dans un barrage au Canada. Elle a participé aux deux récentes demi-finales perdues par la Suisse, en 2016 à Lucerne face à la République tchèque et en 2017 à Minsk face à la Biélorussie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Aldi rappelle des mousses au chocolat pour cause de salmonelle

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Aldi a rappelé deux sortes de mousses au chocolat en raison d'une suspicion de salmonelle. (© Aldi)

Le détaillant Aldi a rappelé deux sortes de mousses au chocolat en raison d'une suspicion de salmonelle. Les produits étaient disponibles depuis mercredi dernier dans les rayons de certaines filiales Aldi.

Les produits concernés par ce rappel sont la mousse au chocolat classique avec des dates de péremption du 2 au 6 octobre ainsi que la mousse au chocolat au lait avec des dates de péremption du 2, 5 et 6 octobre, a indiqué Aldi lundi. La vente a déjà été suspendue et les clients se verront rembourser le prix d'achat, même sans présenter un justificatif d'achat.

Avec Keystone-ATS

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Suisse

A 34 ans, ce chef est le cuisinier de l'année 2024 selon Gault&Millau

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Silvio Germann, 34 ans, est chef et copropriétaire du Mammertsberg à Freidorf (TG). (© Gault Millau/PD)

Silvio Germann, du restaurant Mammertsberg à Freidorf (TG), est distingué "cuisinier de l'année 2024" par le Gault&Millau Suisse. L'adresse gastronomique est classée 18 points sur 20.

Silvio Germann, 34 ans, est chef et copropriétaire du Mammertsberg, face à la gare de Freidorf. Le Lucernois a repris les lieux en octobre 2022, avec pour prestigieux partenaire Andreas Caminada. Le restaurant se niche dans une bâtisse centenaire et compte une douzaine de tables.

Six cuisiniers mieux notés

Dans l'édition 2024 du guide, six chefs décrochent 19 points : Tanja Grandits ("Stucki", Bâle), Peter Knogl ("Cheval Blanc", Bâle), Franck Giovannini ("Restaurant de l'Hôtel de ville", Crissier, VD), Andreas Caminada ("Schloss Schauenstein", Fürstenau, GR), Philippe Chevrier ("Domaine de Châteauvieux", Satigny, GE) et Heiko Nieder ("The Dolder Grand", Zurich). Ils ont ainsi défendu leur standing cette année encore.

Pour la première fois, Gault&Millau décerne la distinction du chef "vert" de l'année. Celle-ci récompense Paolo Casanova, de la "Chesa Stüva Colani" à Madulain (GR), pour son engagement à cuisiner de manière durable, à s'approvisionner auprès de producteurs régionaux et pour la qualité de ses plats végétariens.

Nombre record

Le guide rend aussi hommage à la relève: Pascal Steffen ("Roots", Bâle, 18 points), Markus Stöckle ("Rosi" Zurich, 17 points), Ilario Colombo Zefinetti ("Du Théâtre", Monthey (VS), 17 points), Federico Palladino ("Osteria Enoteca Cuntitt", Castel San Pietro (TI), 16 points).

Les découvertes de l'année sont Paul Cabayé & Stéphanie Zosso ("Glacier", Grindelwald (BE), 16 points), Grégory Halgand ("Hôtel de Ville", Ollon (VD), 15 points) ainsi Piero Roncoroni ("Osteria del Centro", Comano TI, 15 points).

Au total, 880 restaurants, 100 hôtels gastronomiques et les 150 meilleurs vignerons de Suisse figurent dans le Gault&Millau 2024, un nombre record. 107 chefs montent en grade, 41 perdent un point.

Avec Keystone-ATS

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Genève

Passerelle piétonne du Mont-Blanc: les alternatives d'actif-trafiC

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L'association actif-trafiC tire à boulets rouges sur le projet de passerelle piétonne prévue par la Ville de Genève en amont du Pont du Mont-Blanc (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

actif-trafiC critique la passerelle piétonne en amont du pont du Mont-Blanc prévue par la Ville de Genève: "un projet dépassé, inabouti et coûteux", selon l'association. Elle propose des alternatives qui suppriment des voies destinées au transport individuel motorisé.

La Ville de Genève a annoncé il y a un mois avoir déposé une demande de crédit pour réaliser l'ouvrage. Les travaux pour construire cette passerelle métallique sont estimés à 54,6 millions de francs, dont 26,2 millions de francs à la charge de la municipalité.

Mais pour actif-trafiC, l'infrastructure, telle qu'elle est prévue, vise à préserver le statu quo automobile et ses cinq voies pour le trafic motorisé. Or, le trafic au centre-ville doit fortement diminuer, indique lundi l'association dans un communiqué. De plus, le projet de la Ville ne boucle pas complètement le U lacustre cyclable, ajoute-elle.

actif-Trafic a mandaté le Collectif Affluent "pour ébaucher un projet mieux adapté aux enjeux actuels". La solution alternative présentée lundi se décline en trois variantes. La variante minimale supprime une voie pour le transport individuel motorisé en direction de Chantepoulet et permet la création d'une piste cyclable bidirectionnelle côté amont et une piste monodirectionnelle en aval.

La variante intermédiaire supprime une deuxième voie pour le transport individuel motorisé. Elle permet d'ajouter une voie de bus, partagée avec les cycles, en direction des Eaux-Vives. Enfin, la variante optimale maintient une voie pour les voitures dans chaque sens, des sites propres pour les TPG dans chaque sens et des pistes cyclables de chaque côté.

Selon actif-trafiC, la variante minimale est tout à fait réalisable. Elle demande aux autorités municipales d'évaluer son projet et de procéder au moins à une mise à l'essai de cette variante.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les sénateurs sont favorables à la nouvelle loi sur le CO2

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Signataire de l'Accord de Paris sur le climat, la Suisse doit réduire ses émissions de CO2 de moitié d'ici 2030 par rapport à 1990 (archives). (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

La Suisse doit avoir une nouvelle politique climatique pour les années 2025 à 2030. Le Conseil des Etats n'a pas fini lundi l'examen de la nouvelle loi sur le CO2, mais il a pour l'instant largement suivi le projet gouvernemental. Aucune nouvelle taxe n'est prévue.

Signataire de l'Accord de Paris, la Suisse doit réduire ses émissions de moitié par rapport à 1990. Il faut une loi claire pour ce faire, des moyens pour financer les instruments, a estimé Damian Müller (PLR/LU) pour la commission.

Le projet s'appuie sur l'actuelle loi sur le CO2 que le Parlement a prolongée jusqu'en 2024. Le gouvernement a prévu un financement de 4,1 milliards pour les cinq ans. Cet argent provient de la taxe sur le CO2 déjà perçue sur les combustibles à 120 francs par tonne de CO2.

Le Conseil fédéral renonce à de nouvelles taxes. Il a appris sa leçon, a souligné le ministre de l'environnement Albert Rösti, faisant référence à l'échec de la précédente version en votation il y a plus de deux ans.

Réduction des émissions en Suisse

Dans son projet, le Conseil fédéral prévoit de réaliser environ deux tiers de la réduction des émissions en Suisse et le tiers restant à l'étranger. De peu, par 22 voix contre 20 et une abstention, Othmar Reichmuth (Centre/SZ) a échoué à fixer à 75% le pourcentage des mesures prises en Suisse. Selon lui, cela aurait servi l'économie suisse, via la promotion d'idées "innovantes" et de nouvelles technologies et méthodes.

Pour sa part, Lisa Mazzone (Vert-e-s/GE) ne voulait pas que la Confédération puisse acquérir des attestations internationales pour atteindre les objectifs. Si la Suisse ne réduit pas assez ses émissions à l'interne d'ici 2030, elle devra le faire plus drastiquement par la suite, selon elle. Seule la gauche a entendu la Genevoise.

En matière de mobilité, concernant les nouvelles voitures de tourisme dès 2030, le gouvernement prévoit que leurs émissions de CO2 ne dépassent pas 45% au maximum de la valeur de base déterminante de 2021. Au grand dam de la gauche et de quelques centristes, la Chambre des cantons a soutenu ce taux, souhaitant une réglementation analogue à celle de l'UE. Les propositions d'abaisser ce pourcentage à 25% et de fixer un objectif de 0% d'émissions dès 2035 ont été balayées.

Les sénateurs ont par ailleurs accepté de reconduire l'obligation de compensation pour les importateurs de carburants, qui expire fin 2024, et de faire passer à 90% la part maximale des émissions de CO2 à compenser. Les importateurs doivent pouvoir répercuter les coûts de compensation sur les consommateurs sous forme de supplément de prix, mais pas plus de cinq centimes par litre d'essence ou de diesel, comme c'est le cas actuellement, a précisé le Conseil des Etats.

Transport aérien

Dans le transport aérien, les carburants renouvelables doivent être utilisés. Un taux de mélange doit être instauré, et des projets-pilotes en la matière encouragés jusqu'en 2029. En outre, les émissions de CO2 doivent figurer sur les billets d'avion, ont tacitement décidé les sénateurs.

Par 23 voix contre 13 et 5 abstentions, la gauche a échoué à introduire une taxe d'incitation sur les vols en avion d'affaires et en jet privé. Ce n'est pas à la société dans son ensemble à payer pour une minorité qui utilise de tels jets, a estimé Mme Mazzone.

Cela ne représente que 1% des émissions de l'aviation, a opposé M. Müller. Cela demanderait un grand effort administratif, a ajouté Albert Rösti. Quelques centristes se sont abstenus lors du vote.

Le Conseil des Etats continuera à examiner la nouvelle loi sur le CO2 jeudi après-midi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un débat "interdit" organisé à Morges

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Une vingtaine de jeunes ont participé lundi à un débat "interdit" à Morges. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Une vingtaine de jeunes se sont réunis lundi après-midi sur le site de formation de Marcelin à Morges (VD), en protestation à l'interdiction des débats dans les écoles du canton. A l'invitation de la Grève du climat Vaud, ils ont organisé un débat à l'extérieur, devant la cafétéria du campus.

"On nous empêche d'avoir accès à une information de qualité et une construction d'esprits critiques", a dénoncé la Grève du climat dans un communiqué. Le mouvement avait invité les sections jeunesses des partis de gauche et quelques collectifs.

Assis par terre, les jeunes ont débattu de thèmes d'actualité. Parmi les personnes présentes figuraient notamment Mathilde Marendaz, députée d'Ensemble à Gauche, et Angela Zimmermann, candidate des jeunes Vert-e-s au Conseil des Etats.

Pour mémoire, le ministre vaudois de l'enseignement, Frédéric Borloz, souhaite que les débats politiques dans les lieux de formation soient interdits au cours des dix semaines précédant une élection. Cette décision a été vivement critiquée à gauche et portée devant la Cour constitutionnelle vaudoise. Celle-ci doit encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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