Rejoignez-nous

Actualité

Alain Berset défend le port du masque dans les transports publics

Publié

,

le

Alain Berset pointe un manque de discipline des Suisses face au coronavirus (archives). (©KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Outre la hausse des contaminations au coronavirus, la recrudescence des déplacements a été décisive pour rendre obligatoire le port du masque dans les transports publics, déclare Alain Berset. Le ministre de la santé pointe encore un manque de discipline des Suisses.

Beaucoup de personnes ne portent pas le masque dans les trains, les trams et les bus, bien que le Conseil fédéral l'ait expressément recommandé, lorsque la distance minimale de 1,5 mètre ne peut être respectée, remarque M. Berset dans un entretien diffusé samedi par le Blick.

L'obligation de porter des masques dans les transports publics, qui entre en vigueur lundi, était aussi un souhait des cantons et une recommandation des spécialistes, souligne le conseiller fédéral socialiste.

Lors du confinement, la question des masques n'était pas aussi importante, écoles, magasins et restaurants étant fermés, poursuit-il. À ce moment-là de la pandémie, il était crucial que le corps médical puisse en avoir, ajoute le ministre.

Le Fribourgeois note que la collaboration avec les cantons est étroite. "Pour le moment, nous avons la situation sous contrôle. Les contaminations touchent actuellement principalement les jeunes. Le nombre d'hospitalisations dues au virus est bas".

Situation "très alarmante"

Selon lui, il était attendu que les cas d'infections allaient augmenter après le déconfinement. Contrairement à mars, les autorités savent actuellement, en règle générale, qui est contagieux, assure-t-il.

"Nous ne pourrons combattre le virus avec succès que si nous le faisons ensemble. Chacun d'entre nous doit aider. Si nous ne sommes pas unis, le virus va gagner", met en garde le conseiller fédéral.

La hausse des cas de contaminations au nouveau coronavirus en Suisse provoque l'inquiétude dans les milieux scientifiques. "La tendance actuelle va clairement dans la mauvaise direction", a alarmé vendredi soir Christian Althaus, épidémiologiste à l'université de Berne et membre du groupe de travail Covid-19 de la Confédération helvétique, dans l'émission de la télévision alémanique SRF "10vor10".

Une action immédiate est impérative, a-t-il lâché, car la situation est très alarmante. Selon lui, la croissance des infections est à nouveau dans une phase exponentielle en Suisse et le nombre de cas pourrait rapidement doubler. Approuvant des déclarations d'autres scientifiques, il estime que des lieux, tels les bars et les discothèques, ont été rouverts trop rapidement.

1 commentaire

1 commentaire

  1. Pascal Schmelzbach

    10 août 2020 à 12 h 32 min

    Port du masque strictement INUTILE ! Il protège les personnes de seulement 1% supplémentaire... (Autant continuer à avoir nos gestes barrière et se désinfecter régulièrement les mains, c'est bien plus utile que le masque). Bientôt on va nous demander de le porter dans la rue, comme en France alors qu'il y a encore moins de chance de se le choper à l'air libre que dans les TP.

    On dit d'en porter obligatoirement dans les TP mais quand il y a quasi personne à quoi sert-il ? De plus on nous oblige à en porter et on nous les offre même pas !!! C'est quand même un comble ! C'est comme obliger quelqu'un à aller à un concert de métal et de le payer, je ne suis pas sûr qu'il accepterait alors que si on lui offrait la place il changerait peut-être d'avis.

    De plus ces masques, la plupart des personnes ne savent pas les porter et les utiliser. Beaucoup de personnes l'utilisent et le gardent 1 voire 2 semaines parce que ça leur font "chier" d'en acheter à tout bout de champ... Et je les comprend, car je fais pareil ! C'est d'ailleurs comme ça qu'il y a le plus de risque de contamination...

    Pour terminer, j'ai vu plusieurs articles qui affirment que des personnes ont fait des malaises à cause de ces ****** de masques et moi-même ayant du mal à respirer le masque empire la chose.

Laisser un commentaire

Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Politique

Les opposants à la vaccination lancent leur campagne sur TikTok

Publié

le

L'initiative a été lancée durant la pandémie de coronavirus. Elle ne touche pas que la vaccination contre le Covid-19, mais tous les vaccins ou les puces qui seraient implantées dans le corps (archives). (© KEYSTONE/DPA/SVEN HOPPE)

"Mon corps, mon choix!": c'est avec ce slogan que les partisans de l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique" lancent leur campagne en vue de la votation du 9 juin. Le mouvement Mass-Voll a choisi la plateforme TikTok pour se démarquer.

Au lieu d'une conférence de presse "démodée", Mass-Voll a diffusé une vidéo d'une minute via ce média social. De nombreuses actions, vidéos, flyers et affiches sont prévus, précise jeudi le mouvement dans un communiqué.

"Ton corps n'appartient qu'à toi. L'intégrité physique est un droit humain. Une évidence qui n'est pas encore réalité en Suisse", avancent de jeunes femmes du mouvement dans la vidéo. "En 2024, le droit fondamental à l'autodétermination ne peut plus être remis en discussion."

L'initiative revendique le droit fondamental de pouvoir disposer de soi-même sans qu'il n'en résulte des désavantages professionnels ou sociaux ou qu'une amende ne soit infligée. L'initiative demande que chacun ait la liberté de déterminer lui-même ce qui doit être injecté ou implanté dans son corps.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Sur demande de Pékin, Apple retire les applications WhatsApp et Threads en Chine

Publié

le

De nombreux sites, applications et réseaux sociaux étrangers sont inaccessibles en Chine sans outils informatiques comme des réseaux privés virtuels (VPN) permettant de contourner les blocages (image d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/CHRISTOPH DERNBACH)

Apple a retiré WhatsApp et Threads de sa boutique d'applications en Chine à la demande des autorités, rapporte vendredi l'agence Bloomberg qui cite le groupe américain Meta, propriétaire des deux programmes visés.

La Chine surveille étroitement ses médias et son internet, soumis à une stricte réglementation et une censure des contenus qui présentent la politique de l'Etat sous un mauvais jour ou sont de nature à créer de l'agitation.

De nombreux sites (Google, Youtube...), applications et réseaux sociaux étrangers (X, Instagram, Facebook...) sont ainsi inaccessibles sans outils informatiques comme des réseaux privés virtuels (VPN) permettant de contourner les blocages.

"L'administration chinoise du Cyberespace (CAC) a ordonné le retrait de ces applications en raison de préoccupations en matière de sécurité nationale", a indiqué Apple dans un communiqué, cité par l'agence d'information financière Bloomberg.

"Nous sommes tenus de respecter les lois des pays dans lesquels nous sommes présents, même si nous ne sommes pas d'accord", ajoute le texte. Apple n'avait pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaire de l'AFP.

Indisponibles

La messagerie instantanée WhatsApp et le réseau social Threads, concurrent de X (ex-Twitter), appartiennent toutes deux au groupe américain Meta, qui a renvoyé l'AFP vers Apple pour un commentaire. Sollicités par l'AFP, ni le régulateur chinois de l'Internet (CAC) ni le ministère de l'Industrie et des Technologies, qui supervise également en Chine l'internet, n'ont répondu dans l'immédiat.

Vendredi, WhatsApp et Threads étaient indisponibles sur la version chinoise de l'App Store, la boutique virtuelle d'Apple où se téléchargent les applications. Elles restent cependant téléchargeables sur des App Store situés hors de Chine continentale.

Les produits Apple, de l'iPhone à l'iPad, sont immensément populaires en Chine, l'un des principaux marchés du groupe américain hors des Etats-Unis.

La marque à la pomme s'est toujours abstenue de prendre position sur des sujets sensibles ou de froisser le pouvoir chinois. Son PDG a été plusieurs fois reçu par de hauts responsables, tel un chef d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

L'armée ukrainienne affirme avoir abattu un bombardier russe

Publié

le

Dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), "plus de dix maisons ont été endommagées" et "six personnes sont mortes, dont des enfants de six et huit ans" dans le district de Synelnykové, a indiqué vendredi matin le ministre de l'Intérieur ukrainien (© KEYSTONE/EPA/STATE EMERGENCY SERVICE HANDOUT)

L'armée ukrainienne a affirmé vendredi avoir abattu un bombardier stratégique à longue portée Tu-22M russe, une première. Au moins 8 personnes dont 2 enfants auraient par ailleurs été tuées et 18 blessées dans des frappes russes sur la région de Dnipropetrovsk.

"Pour la première fois, des unités de missiles antiaériens de l'armée de l'air et en coopération avec les services de renseignements de la défense ukrainienne ont détruit un bombardier stratégique à longue portée Tu-22M3, porteur de missiles de croisière X-22", a déclaré le commandant de l'armée de l'air sur Telegram.

Un des quatre membres d'équipage d'un bombardier supersonique russe Tu-22M3 qui s'est écrasé vendredi dans le sud de la Russie est mort, a pour sa part indiqué le gouverneur de la région.

Deux autres membres d'équipage de l'appareil ont été retrouvés vivants, et les secours cherchent toujours le quatrième, a-t-il précisé. On ignore pour l'instant si le bombardier dont parle le gouverneur et qui s'est écrasé dans la région de Stavropol est le même que celui que l'armée ukrainienne a affirmé avoir abattu.

Huit morts

Dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), "plus de dix maisons ont été endommagées" et "six personnes sont mortes, dont des enfants de six et huit ans" dans le district de Synelnykové, a pour sa part indiqué vendredi matin le ministre de l'Intérieur Igor Klymenko sur Telegram. Dans la ville de Dnipro, capitale de la région, deux personnes ont été tuées et seize autres blessés, a-t-il ajouté.

Selon l'armée de l'air ukrainienne, la Russie a tiré 22 missiles et 14 drones explosifs sur l'Ukraine pendant ses attaques dans la nuit de jeudi à vendredi. Elle affirme avoir abattu 29 de ces engins.

Sur les dix missiles de croisière et 12 missiles guidés, 15 ont pu être abattus ainsi que tous les drones explosifs "Shahed", a déclaré sur Telegram le commandant de l'armée de l'air ukrainienne, Petro Olechtchouk.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Economie

Séance noire à la Bourse de Tokyo après les explosions en Iran

Publié

le

Le Nikkei, qui a perdu jusqu'à 3,5% en séance, a chuté de 2,66% à la fin des échanges à 37.068,35 points, son plus bas niveau de clôture depuis le 9 février (archives). (© KEYSTONE/AP/Eugene Hoshiko)

L'indice vedette Nikkei de la Bourse de Tokyo a lâché vendredi 1.011,35 points, sa pire chute en points depuis plus de trois ans, après les explosions qui ont retenti en Iran, sur fond de possibles frappes de représailles israéliennes.

Le Nikkei, qui a perdu jusqu'à 3,5% en séance, a chuté de 2,66% à la fin des échanges à 37.068,35 points, son plus bas niveau de clôture depuis le 9 février. Et il a dévissé de 6,2% sur l'ensemble de la semaine écoulée.

L'indice élargi Topix a dérapé de 1,91% à 2.626,32 points vendredi. Les pertes étaient moindres à la Bourse de Hong Kong (-0,88% vers 06H50 GMT) et encore plus modérées à Shanghai (-0,26%).

L'Iran a fait état de trois fortes explosions près d'une base militaire dans le centre du pays vendredi à l'aube et a activé sa défense aérienne dans plusieurs régions.

Cependant "aucun dégât majeur" n'a été signalé, selon l'agence officielle iranienne Irna et les sites nucléaires du pays sont indemnes, a confirmé l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

La cause de ces explosions n'était pas encore clairement établie, mais des médias américains citant de hauts responsables des Etats-Unis ont évoqué une attaque israélienne, en riposte aux tirs de drones et de missiles par l'Iran contre l'Etat hébreu le week-end dernier.

"Les événements sont encore très obscurs. Et l'incertitude est ce que les marchés détestent le plus", a commenté dans une note Chihiro Ota de SMBC Nikko Securities. Dans un tel contexte, "la première réaction" des investisseurs est de "réduire leurs positions", a ajouté cet analyste.

Avant même ces événements, la Bourse de Tokyo avait démarré la séance en net repli, face à de nouveaux signes de report probable des baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) et de vives inquiétudes sur les perspectives pour l'industrie mondiale des semi-conducteurs après que TSMC, le géant mondial du secteur, a abaissé jeudi ses prévisions.

L'action TSMC a plongé de 6,72% vendredi à la Bourse de Taïwan, entraînant dans sa chute d'autres valeurs technologiques en Asie, comme Tokyo Electron (-8,73%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Economie

Le patron de Swiss Life gagne un peu moins que l'année dernière

Publié

le

Démissionnaire, Patrick Frost va céder sa place à l'actuel directeur financier Matthias Aellig lors de l'assemblée générale du 15 mai (archives). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Le patron sortant de Swiss Life, Patrick Frost, a gagné un peu moins en 2023 que l'année précédente. Au total, il a perçu une rémunération de 4,04 millions de francs, selon le rapport annuel publié vendredi.

En 2022, Patrick Frost avait gagné 4,28 millions. Malgré cette légère baisse, sa rémunération reste la plus élevée des membres de la direction de l'assureur-vie zurichois, qui a reçu une enveloppe totale de 16,72 millions de francs l'année, dernière contre 17,15 millions en 2022.

En outre, le président du conseil d'administration Rolf Dörig a perçu l'année dernière 1,20 million de francs pour ses services, un montant identique à celui de l'année précédente. L'ensemble du conseil d'administration, composé de douze membres, a reçu 3,52 millions de francs, contre 3,16 millions l'année précédente.

Démissionnaire, Patrick Frost va céder sa place à l'actuel directeur financier Matthias Aellig lors de l'assemblée générale du 15 mai. Le sortant devrait quant à lui intégrer le conseil d'administration en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture