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Agression de Saint-Jean: deux hommes jugés dès lundi

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L'agression de Saint-Jean avait marqué les esprits à cause de son caractère purement gratuit. Les deux victimes étaient visiblement au mauvais endroit au mauvais moment (illustration). (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Un procès à hautes émotions s'ouvre lundi devant le Tribunal criminel de Genève. Deux hommes de 20 ans doivent répondre d'une tentative d'assassinat. En janvier 2017, ils avaient participé à une agression d'une sauvagerie inouïe dans le quartier de Saint-Jean.

Les deux victimes, des hommes âgés aujourd'hui de 37 et 38 ans, souffrent de séquelles irréversibles. L'une d'elles sera en permanence alitée et a perdu définitivement sa capacité de discernement. L'autre subit des crises d'épilepsie violentes et devra sûrement vivre dans un milieu médicalisé pour le restant de ses jours.

Les deux prévenus ont commis leur agression en compagnie de trois complices. Ces derniers, trop jeunes au moment des faits pour comparaître devant le Tribunal criminel, seront jugés par la justice des mineurs. Selon l'acte d'accusation, la bande a agi de façon "barbare et atroce", s'acharnant sur ses victimes.

Un jeu

Les prévenus sont accusés d'avoir planifié "une attaque gratuite". Il s'agissait de se défouler sur la première personne rencontrée "par pur amusement". Avant de partir en chasse, la bande des cinq s'était réparti les rôles en cette nuit de janvier. L'un était armé d'une batte de baseball, un autre tenait à la main un casque de moto.

Les deux victimes étaient assises à une table située sur les voies couvertes de Saint-Jean et discutaient. Un des membres de la bande s'est alors approché d'elles et leur a demandé une cigarette. Après avoir obtenu ce qu'il voulait, il donne un coup de poing au visage d'un des hommes, "sans aucune raison" apparente, selon l'accusation.

Ce qui s'ensuit alors est un déchaînement brutal. Une des victimes s'écroule rapidement sous l'attaque. Ses agresseurs lui assènent des coups de pied de type "penalty" à la tête. La scène dure plusieurs minutes. Son ami parvient à s'échapper, mais il est poursuivi par trois de ses agresseurs qui le rattrape et lui font subir le même sort.

Une nuit glaciale

Les assaillants n'ont pris la fuite que lorsqu'ils ont entendu les sirènes de la police. Un des malheureux ne sera retrouvé que trois heures après les faits. Il avait été laissé pour mort au-dessus des voies couvertes de Saint-Jean, dans ce lieu peu fréquenté la nuit, alors que la température était tombée à moins dix degrés.

Selon l'acte d'accusation, cette agression a la particularité d'être "purement gratuite". Des hypothèses avaient bien été avancées au début de l'affaire pour tenter d'expliquer l'inexplicable. Mais la piste homophobe et la piste conduisant à un règlement de comptes lié au trafic de drogue ont été abandonnées par les enquêteurs.

Avant l'attaque de Saint-Jean, la bande avait déjà commis cinq agressions les mois précédents, "avec une montée en puissance de la violence" d'un délit à l'autre, selon l'acte d'accusation. "C'est le film Orange mécanique", a résumé Simon Ntah, l'avocat d'une des victimes. La défense n'a pas voulu s'exprimer.

source ATS

1 commentaire

1 commentaire

  1. Marina

    6 mars 2019 à 16 h 48 min

    Tout d abord je voudrais laissé un mesage pour les familles de victimes...
    C est terriblement triste et je suis vraiment mais vraiment désolé , pour ce que c est passé.
    C est cruel et orible... La douleur interior ,que on peux sentir c est inexplicable et intransmissible.. Que Dieu vous aide avoir de la patience, de courage et beaucoup des forces

    Dans tout cette histoire moche et infernale noir... je me pose une seule question...
    Commbien encore on va pardonné et chaque fois donne des nouveaux chances a des persones que sont des monstres et qui empêche de vivre tranquille ?
    Ils avez fait deja des autre sanctions...
    Et non... on les a laissé arrivé jousqu a quand il doivent tuées pour voir que, ils sont vraiment dangereux.
    Mais maintenant c est trop tard...
    Les victimes, viendront plus jame à la vie normal.
    Et pour tant si a ces monstres on aurais donné une bon leçon ou bon moment,les garcons victimes, aurais êtes bien et en bon santé aujourd’hui

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Suisse

Exercice national de gestion de crise: bilan intermédiaire positif

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Le Conseil fédéral a tenu trois séances extraordinaires pendant les deux jours de l'exercice intégré 2025 (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La Confédération tire un bilan intermédiaire positif de l'exercice national de gestion de crise qui s'est déroulé jeudi et vendredi. Une multitude d'acteurs, aux trois échelons de l'Etat, ont collaboré durant cet "exercice intégré".

Selon ce premier bilan, l'objectif d'examiner la collaboration et la coordination de la gestion de crise sur le plan politico-stratégique à l'échelle nationale a été atteint. L'évaluation finale de l'exercice sera réalisée durant la première moitié de 2026, a indiqué vendredi la Chancellerie fédérale dans un communiqué. Sur cette base, un rapport sera établi, avec des recommandations d'amélioration concrètes.

L'exercice, qui "s'est rapidement transformé en un défi complexe et plausible", a commencé jeudi à 03h00 du matin et s'est poursuivi jusqu'à vendredi soir. Dans le scénario, la Suisse devait gérer une menace hybride. Une guerre éclatait entre deux pays fictifs situés à la périphérie de l'Europe et le gouvernement de l'Etat attaqué se réfugiait à Genève.

Conséquence: la Suisse devait faire face à des revendications politiques, à des cyberattaques contre les infrastructures ferroviaires et hospitalières, à la présence de drones près d'infrastructures critiques et à des difficultés dans les chaînes d'approvisionnement. Elle devait encore faire face à une menace diffuse d'intervention militaire, à la perspective d'un afflux de réfugiés et à des attentes d'acteurs internationaux à son égard.

165 observateurs

De nombreux acteurs ont pris part à l'exercice: l'administration fédérale, les organisations de gestion de crise de tous les cantons, plusieurs chancelleries d'Etat, le Parlement fédéral, le Ministère public de la Confédération, la Principauté du Liechtenstein, plusieurs conférences intercantonales, les villes de Berne, Zurich, Genève, Bienne et Thoune, ainsi que des organisations scientifiques, Migros, les CFF et plusieurs hôpitaux.

Le Conseil fédéral a tenu trois séances extraordinaires pendant les deux jours de l'exercice. L'organisation de crise de l'administration fédérale, entrée en vigueur le 1er février dernier, a aussi pu être testée, avec la mise en place d'un état-major de crise politico-stratégique et d'un état-major de crise opérationnel.

Au total, 165 observateurs se sont répartis dans toute la Suisse et au Liechtenstein pour observer méthodiquement la gestion de crise au sein des organisations participantes, a développé la Chancellerie fédérale. Et de relever qu'il s'agissait d'un des exercices de crise les plus vastes et les plus complexes qui aient jamais été réalisés sur le plan politico-stratégique en Suisse.

L'exercice a été organisé conjointement par la Confédération et les cantons. La codirection était assurée par le conseiller d'Etat grison Martin Bühler et par Erika Laubacher-Kubat, de la Chancellerie fédérale. La plateforme politique du Réseau national de sécurité a assuré la supervision du projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Transition énergétique au 2e jour du sommet précédant la COP30

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Le président brésilien Lula, dont le pays accueille à Bélem le sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30, salue ici Netumbo Nandi-Ndaitwah, la présidente de la Namibie, au côté du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

Le président brésilien Lula a estimé vendredi que "le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles" était intenable, au deuxième jour du sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belem.

Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne figure pas comme tel à l'agenda de la conférence climat qui s'ouvrira lundi dans cette ville d'Amazonie brésilienne.

Mais certains pays comme le Brésil - pourtant huitième producteur mondial de pétrole - tiennent à remettre le sujet au coeur des débats.

"La Terre ne peut plus supporter le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles qui a prévalu au cours des 200 dernières années", a lancé Luiz Inacio Lula da Silva en ouvrant une session consacrée à la transition énergétique, au deuxième et dernier jour du sommet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'ONU alerte sur la menace de violences massives au Kordofan

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Le Haut commissaire aux droits de l'homme de l'ONU Volker Türk redoute de nouveaux massacres au Soudan (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'ONU lance "un fort avertissement" sur la menace de violences massives au Kordofan, après les massacres à El-Facher au Darfour. Vendredi à Genève, le Haut commissaire aux droits de l'homme s'est dit inquiet face aux "préparations pour des hostilités intensifiées".

"Depuis la prise d'El-Facher, les victimes civiles, la destruction et les déplacements de masse augmentent" au Kordofan, région voisine du Darfour, affirme Volker Türk. "Il n'y a pas de signe de désescalade", a-t-il déploré.

Il demande à nouveau aux Etats influents auprès des parties au conflit d'oeuvrer. Dans le cas contraire, "il y aura davantage de carnage et d'atrocités", insiste l'Autrichien. Il a rappelé que le Conseil de sécurité de l'ONU a exigé la fin des acheminements d'armements vers le Soudan.

Khartoum accuse les Emirats arabes unis de livrer ce matériel aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), responsables de crimes contre l'humanité selon la Mission internationale d'établissement des faits. M. Türk redoute aussi que les exécutions sommaires, les viols et les violences ethniques se poursuivent à El-Facher, alors que de nombreux civils restent bloqués dans la ville.

Depuis le début de la guerre, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées. Le conflit a fait près de 13 millions de déplacés, dont quatre millions de réfugiés. Selon les estimations, plus de 21 millions de personnes font face à une importante insécurité alimentaire. Plus de 206'000 sont confrontées à une situation de famine. Des dizaines de millions d'individus doivent être aidés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Les Etats-Unis tancés à l'ONU à Genève pour refus de collaborer

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L'ambassadeur suisse à l'ONU Jürg Lauber qui préside le Conseil des droits de l'homme n'a pu que constater l'absence américaine à leur évaluation par les autres Etats à Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le refus de l'administration de Donald Trump de soumettre les Etats-Unis à l'examen de leur situation des droits humains par les autres Etats ne passe pas. Vendredi à Genève, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a approuvé une décision de non collaboration.

Comme tous les quatre ans, les Etats-Unis auraient dû être décortiqués par les autres pays. Mais ils avaient annoncé dès cet été qu'ils ne participeraient pas à cet Examen périodique universel (EPU), une première depuis Israël en 2013. Washington boycotte les travaux d'un organe qu'il accuse d'être politiquement biaisé.

Après avoir constaté cette absence, le président du Conseil, l'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber, a refermé la séance. Une réunion a ensuite approuvé la décision qui repousse d'un an l'EPU des Etats-Unis.

L'ONU ou des experts indépendants onusiens, qui ne s'expriment pas au nom de l'organisation, ont ciblé à plusieurs reprises la politique de droits humains du président. Tout comme les ONG qui auraient souhaité relayer leurs critiques vendredi au Conseil.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Amiante: les CFF font analyser leur matériel roulant

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Certains wagons des CFF sont soupçonnés de contenir de l'amiante, en particulier les trains grandes lignes de type EW IV (archives). (© Keystone/GAETAN BALLY)

Les CFF vont passer à la loupe plus de 400 trains afin de détecter la présence d'amiante et d'autres substances nocives. La compagnie ferroviaire a prévu près de 5 millions de francs pour ces analyses et les éventuels travaux d'assainissement.

L'entreprise devrait consacrer durant les cinq prochaines années 1,4 million pour les analyses réalisées par une entreprise spécialisée et 3,5 millions pour l'assainissement et l'élimination des substances, a déclaré une porte-parole des CFF à Keystone-ATS. Elle confirmait une information des journaux alémaniques CH Media.

Les analyses de substances nocives pour les usagers sont une pratique courante depuis des années, a précisé la porte-parole. Interrogé vendredi en marge d'une conférence de presse sur les RER, le directeur Vincent Ducrot a affirmé qu'il "n'est pas question d'une contamination à l'amiante. Il s'agit d'un contrôle de routine. Il n'y a aucun soupçon concret."

Pas de danger pour les passagers

Selon les CFF, il n'y a pour l'instant aucun danger pour les voyageurs et les employés. Tant que les parties contenant de l'amiante ne sont pas détériorées, aucune substance nocive n'est libérée. Les prélèvements sont en outre effectués dans des zones auxquelles les passagers n'ont pas accès.

L'utilisation de l'amiante comme matériau de construction est interdite en Suisse depuis 1990. Il présente un danger pour la santé lorsque ses fibres sont libérées et inhalées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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