Rejoignez-nous

Actualité

Agresseurs de St-Jean: peine confirmée

Publié

,

le

Les agresseurs de Saint-Jean n'ont pas obtenu de réduction de peine, la Cour d'appel estimant qu'ils se sont bien rendus coupables de tentatives d'assassinat (archives). (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Chambre pénale d'appel et de révision a confirmé vendredi les peines de 15 ans et 12 ans de prison infligées en première instance aux deux jeunes hommes qui avaient participé à une agression sauvage dans le quartier de Saint-Jean, à Genève, en 2017.

Les deux prévenus, âgés de 21 ans, venaient d'atteindre leur majorité au moment des faits. En pleine nuit, dans la rue, accompagnés de trois de leurs copains mineurs à l'époque, ils avaient frappé sans raison, au hasard, deux hommes. Ces derniers souffrent aujourd'hui de lourdes séquelles et sont handicapés à vie.

La Cour d'appel a retenu à l'encontre des accusés la tentative d'assassinat, comme le tribunal criminel l'avait fait en mars dernier. L'un des prévenus, considéré comme le meneur de la bande, avait frappé l'une des victimes avec une batte de baseball. Un coup au moins a été donné à la tête, ont estimé les juges.

Son complice, lui, a asséné des coups de pied au visage d'une des victimes, alors que celle-ci se trouvait à terre. Les deux malheureux avaient été laissés pour morts par leurs agresseurs, dans la rue, une froide nuit de janvier. La faute des deux prévenus est extrêmement lourde, a fait savoir la Chambre pénale d'appel.

Pas de mobile

Les accusés s'en sont pris à l'intégrité physique et à la vie de personnes "de manière totalement gratuite", a souligné la Cour. Seule l'intervention de la police a fait cesser l'agression, la bande de jeunes ayant entendu les sirènes des voitures de patrouille qui convergeaient vers le lieu du drame.

Les deux accusés ont tenté de convaincre la Chambre pénale d'appel qu'ils n'avaient aucune intention homicide au moment des faits. Les juges ont rejeté cette version, estimant que frapper à la tête avec une batte de baseball et donner des coups de pied au visage d'une personne constituaient bien une tentative d'assassinat.

Le meneur écope ainsi de quinze ans de prison. Son complice, de son côté, a été condamné à douze ans de prison, puis à l'expulsion de Suisse pour cinq ans une fois sa peine accomplie. La Cour a estimé que le jeune homme, de nationalité brésilienne, n'est pas assez intégré à Genève pour pouvoir rester dans le pays.

Source: ATS

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Du givre trouble la vision du télescope spatial européen Euclid

Publié

le

Euclid avait entre autres permis de capturer en novembre dernier cette image de la galaxie IC 342, située à plus de 11 millions d'années-lumière de la nôtre. (© KEYSTONE/AP European Space Agency)

Un givre envahissant trouble la vision du télescope spatial européen Euclid, surnommé par les chercheurs "détective de l'Univers sombre." Des scientifiques ont commencé des opérations pour tenter d'éliminer cette fine couche de glace... avec un peu de chauffage.

C'est le dernier souci technique en date pour cette mission de six ans, lancée en juillet 2023 pour dresser une carte des étoiles et galaxies couvrant le tiers du ciel observable. Grâce à celle-ci, les scientifiques espèrent en apprendre plus sur la nature de l'énergie sombre et de la matière noire, deux entités encore jamais observées et censées constituer 95% de l'Univers.

Dès novembre dernier, les équipes au sol ont remarqué qu'un instrument du télescope, qui restitue des images en lumière visible, recevait moins de lumière que prévu, a expliqué à l'AFP un responsable des opérations de l'instrument, Ralf Kohley. L'observation de certaines étoiles a révélé qu'elles apparaissaient moins brillantes qu'elles devaient l'être. Une impossibilité pour des astres dont la stabilité se compte en millions d'années.

L'épaisseur d'un brin d'ADN

L'ESA pense que ce "gros problème" de vision, selon le scientifique, vient d'une fine couche de glace, de l'épaisseur d'un brin d'ADN, qui s'accumule sur l'optique de l'imageur. Tous les instruments envoyés dans l'espace emportent avec eux des quantités infimes de vapeur d'eau, qui givrent dans le froid spatial. Les scientifiques pensent qu'une quantité substantielle de vapeur d'eau s'est logée dans les couches de matériaux isolant de l'appareil.

Peu après le lancement d'Euclid, les scientifiques l'ont partiellement exposé aux rayons solaires. Et ont surtout activé des radiateurs embarqués, censés chauffer le télescope pour le débarrasser d'éventuelles traces d'eau. Cette opération pourrait être renouvelée, mais elle n'est pas sans inconvénients. "Tout chauffer va beaucoup perturber la mission", explique Ralf Kohley. La chaleur, en dilatant les matériaux, imposerait un recalibrage de tout le télescope d'au moins un mois.

C'est pourquoi l'ESA a commencé un chauffage la semaine dernière de deux des trois miroirs du télescope. Prévu jusqu'au 21 mars, son résultat ne sera pas connu avant la mi-avril, selon M. Kohley. En cas d'échec il restera la solution du chauffage de l'ensemble du télescope Euclid, en le faisant passer de -140 degrés Celsius à -3 degrés.

Perte de six mois d'observations

Une partie du problème vient du fait que les scientifiques ne savent pas exactement où la couche de givre s'accumule, ni même sa quantité exacte.

Et même si l'opération de chauffage s'avérait un succès, rien ne garantit que des molécules d'eau ne givrent pas à nouveau sur un des miroirs du télescope, avertit M. Kohley. Auquel cas Euclid serait soumis à un chauffage complet annuel, qui retirerait au final six mois d'observations sur les six années de la mission. Ce scénario reste à ce stade "purement spéculatif", indique le scientifique, qui espère toujours possible de "se débarrasser de ce problème d'une façon plus élégante".

Euclid a connu son lot de déboires depuis son lancement. Avec d'abord l'influence de rayons cosmiques, par définition impossibles à prévoir ni éviter, qui ont perturbé le système de guidage du vaisseau spatial. Et imposé une mise à jour compliquée de son système informatique.

Une lumière solaire parasite a aussi interféré avec ses observations. Ce problème a été réglé avec une petite rotation du télescope.

Le télescope a officiellement démarré ses observations scientifiques en février, après avoir livré de premières images époustouflantes en novembre de galaxies situées dans les profondeurs du cosmos.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Négociations au Qatar, opération israélienne contre un hôpital

Publié

le

Des Palestiniens recherchent des disparus dans les décombres d'une maison bombardée par Israël dans le camp de réfugiés d'Al Nusairat, dans le sud de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Les efforts des médiateurs s'intensifient mardi pour parvenir à une trêve dans la bande de Gaza, devenue un "cimetière à ciel ouvert". Israël mène dans ce contexte une opération dans le plus grand complexe hospitalier du territoire palestinien.

Plus de cinq mois après le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, ONG et agences de l'ONU continuent de tirer la sonnette d'alarme sur le risque de famine dans le territoire assiégé, devenu un "cimetière à ciel ouvert" selon le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.

Le ministère de la santé du Hamas a fait état mardi de 78 morts dans la soirée et la nuit dans les opérations israéliennes à travers la bande de Gaza, parmi lesquels 15 personnes incluant des femmes et des enfants, à Rafah, dans l'extrême sud du territoire.

Du sang déjà au réveil

Dans cette ville, des Palestiniens se recueillaient mardi à l'hôpital al-Najjar sur les corps de leurs proches tués dans une frappe israélienne.

"Lors du mois sacré (du ramadan), les musulmans se réveillent le matin avec le repas du sohour. Nous, le sohour c'est du sang", a lancé en pleurs Ibrahim Jarghun, un habitant de Gaza.

Hôpital visé

Dans le nord du territoire, l'armée israélienne poursuit par ailleurs mardi, pour la deuxième journée, des "opérations précises pour contrecarrer le terrorisme" dans le complexe hospitalier Al-Chifa de Gaza-Ville.

Elle a dit avoir tué "plus de 50 terroristes" et arrêté "approximativement 180 suspects". Des combats accompagnés de bombardements aériens ont eu lieu autour et dans le complexe, que l'armée avait pris d'assaut le 15 novembre avant de s'en retirer.

Le ministère de la Santé du Hamas a fait état mardi de "dizaines de martyrs et blessés" aux abords de l'hôpital et ailleurs dans le quartier Al-Rimal et celui d'Al-Nasr, sans donner de chiffres précis.

Depuis le début de la guerre, les hôpitaux de Gaza sont souvent pris pour cible par l'armée qui accuse le Hamas d'utiliser les civils comme boucliers humains.

Près de 32'000 morts

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort d'au moins 1160 personnes, selon un décompte de l'AFP établi à partir de sources officielles israéliennes. D'après Israël, environ 250 personnes ont été enlevées et 130 d'entre elles sont toujours otages à Gaza, dont 33 seraient mortes.

En représailles, Israël a promis d'anéantir le mouvement islamiste palestinien, au pouvoir à Gaza depuis 2007. Son armée a lancé une campagne aérienne massive, suivie le 27 octobre d'une offensive terrestre qui lui a permis d'avancer du nord au sud du petit territoire côtier et a coûté la vie à 251 soldats, selon un dernier bilan mardi.

Ces opérations militaires ont fait jusqu'à présent 31'819 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Efforts de médiation infructueux

Après des mois d'efforts infructueux des médiateurs - Etats-Unis, Qatar et Egypte - pour parvenir à une trêve, le chef des services de renseignement israélien David Barnea s'est rendu lundi à Doha pour y rencontrer, selon une source proche des négociations, le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahman Al-Thani, et des responsables égyptiens.

M. Barnea a quitté Doha mardi mais des "équipes techniques" continuent de discuter des détails d'un éventuel accord sur un cessez-le-feu et la libération des otages, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Ansari, se déclarant "prudemment optimiste".

Nouvelle tournée de Blinken

Dans le même temps, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken doit entamer mercredi une nouvelle tournée régionale, en Egypte puis en Arabie saoudite, dans le cadre des efforts pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et y augmenter l'aide humanitaire.

Dans un entretien téléphonique avec le président américain, Joe Biden, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé lundi être déterminé à "atteindre tous les objectifs de la guerre" à Gaza incluant "l'élimination du Hamas".

En dépit des pressions internationales, Israël se prépare à une opération terrestre à Rafah où s'entassent selon l'ONU près de 1,5 million de Palestiniens, pour la plupart des déplacés.

Blocage de l'aide, possible crime de guerre

Le président Biden, qui s'est dit "profondément inquiet" à cette perspective, a demandé l'envoi à Washington d'une délégation israélienne pour discuter "des façons de cibler le Hamas sans mener une vaste offensive terrestre à Rafah".

Israël a imposé un siège total à la bande de Gaza depuis le début de la guerre et contrôle l'entrée de l'aide humanitaire. Cette aide arrive principalement depuis l'Egypte via Rafah, mais reste très insuffisante face aux besoins immenses de la population. Elle parvient très difficilement dans le nord.

Les sévères restrictions imposées par Israël à l'entrée de l'aide et la possible utilisation de la faim comme arme pourraient "constituer un crime de guerre", a affirmé l'ONU mardi.

Un habitant sur deux à Gaza, soit plus de 1,1 million de personnes, connaît une situation alimentaire "catastrophique", en particulier dans le nord, ont prévenu lundi des agences de l'ONU, le patron de l'Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, évoquant une "famine imminente".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Prison pour exhibition sexuelle sur le Web: première en Angleterre

Publié

le

Cette condamnation est une première en Angleterre et au Pays de Galles, où une loi faisant de ce type d'exhibition sexuelle sur internet une infraction a été adoptée en janvier. (© KEYSTONE/DPA Deutsche Presse-Agentur GmbH/FABIAN SOMMER)

Un homme a été condamné mardi par la justice britannique à 15 mois de prison pour avoir envoyé sur WhatsApp une photo de son pénis à deux femmes, dont une mineure de 15 ans.

Cette condamnation est une première en Angleterre et au Pays de Galles, où une loi faisant de ce type d'exhibition sexuelle sur internet une infraction a été adoptée en janvier.

Un homme de 39 ans qui avait déjà été condamné pour des délits sexuels a été placé en détention mardi, après le jugement rendu par le tribunal de Southend, dans l'Est de l'Angleterre. Il devra rester en prison 66 semaines, soit plus de 15 mois.

Le 9 février, il a envoyé une photo de son pénis en érection à une adolescente de 15 ans et à une femme majeure. Cette dernière a fait une capture d'écran, qu'elle a ensuite présentée à la police.

Lors d'une précédente audience, l'homme a plaidé coupable d'avoir envoyé une photographie de parties génitales dans le but de provoquer inquiétude, détresse ou humiliation.

Il était déjà inscrit au registre des délinquants sexuels après avoir été reconnu coupable l'an dernier d'activité sexuelle avec un mineur de moins de 16 ans et d'exhibition.

La nouvelle infraction sur l'exhibition sur internet vise des personnes envoyant des images sexuelles non sollicitée, en particulier des photos de parties génitales, sur les réseaux sociaux, les applications de rencontre ou en Bluetooth.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Suisse

Holcim se renforce en Suisse avec le rachat de Cand-Landi

Publié

le

L'opération porte les effectifs en Suisse de Holcîm à plus de 600 collaborateurs (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le béhémoth des matériaux de construction Holcim étoffe sensiblement sa présence sur son marché d'origine en rachetant son modeste homologue du nord-vaudois Cand-Landi et ses 250 emplois.

L'opération doit en effet porter les effectifs en Suisse de la multinationale zougoise à plus de 600 collaborateurs, répartis sur une trentaine de sites.

Le rachat "constitue la suite logique d'une collaboration de longue date et assure la pérennité de notre entreprise", explique Antoine Maillard, président du conseil de Cand-Landi, cité dans le communiqué diffusé mardi. La publication fait en revanche l'impasse sur toute considération financière autour de cette transaction.

Sous réserve de l'approbation réglementaire usuelle, Cand-Landi continuera d'opérer sous sa raison sociale actuelle en tant que filiale de Holcim. La société, fondée il y a plus de 125 ans, est active dans les domaines du terrassement, des matériaux, de la logistique, de la canalisation et du recyclage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

International

Nombreux records d'indicateurs climatiques battus l'année dernière

Publié

le

La secrétaire générale de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) Celeste Saulo a lancé une "alerte rouge" sur le climat depuis Genève (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La température moyenne n'est pas le seul record battu l'an dernier. Du recul des glaciers à la chaleur à la surface des océans en passant par la montée des eaux ou les gaz à effet de serre, des indicateurs ont atteint des plus hauts, a annoncé l'ONU mardi à Genève.

C'est "du jamais vu", a estimé l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un rapport. Dès avril, la température à la surface des mers a atteint des records chaque mois, surtout l'été. Plus de 90% des océans ont fait face à des vagues de chaleur à un moment donné l'année dernière. Les glaciers ont reculé d'environ 10%, notamment en Suisse.

Le volume de l'Antarctique a atteint un plus bas en plus de 40 ans en février 2023, puis un volume inférieur à d'habitude sur la période de juin à novembre. Sans atteindre un record, l'Arctique était aussi en dessous de la normale.

Et les concentrations des trois principaux gaz à effet de serre étaient en 2022 les plus importantes jamais observées. Plusieurs stations d'évaluation montrent une nouvelle augmentation l'année dernière, dit l'OMM.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture