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Suisse

Peine à vie confirmée pour l'assassinat d'une fillette

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Le Tribunal fédéral confirme la condamnation à vie de la jeune femme qui avait assassiné une fillette à Vuadens (FR) en novembre 2018 (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La condamnation de la jeune femme auteure de l'assassinat d'une fillette de deux ans et demi en novembre 2018 à Vuadens (FR) est définitive. Le Tribunal fédéral rejette son recours contre la peine à vie prononcée par la justice fribourgeoise en juin 2023.

Le drame s'était déroulé dans l'appartement que le père de la victime partageait avec la condamnée après sa séparation d'avec la mère. Bénéficiant d'un droit de garde, il accueillait l'enfant durant les week-ends. Animant une soirée comme DJ, il était absent au moment où sa fille a été battue et étouffée.

Les experts n'ont pas décelé de pathologie psychiatrique chez la recourante, âgée de 24 ans au moment des faits. Son acte serait dû à une frustration croissante dans sa relation avec son compagnon, alimentée par le sentiment de devoir renoncer à certaines libertés à cause de la fillette.

Dans un arrêt publié lundi, le Tribunal fédéral déboute la jeune femme qui a toujours nié son crime. Point par point, il analyse et réfute les objections formulées contre le verdict du Tribunal cantonal fribourgeois.

Dans la chambre de la victime

Même si les enregistrements des déplacements de la jeune femme, par l'application "Santé" installée sur son smartphone ne sont pas d'une fiabilité absolue, l'instance précédente pouvait conclure, sur cette base et sur d'autres, qu'elle était montée dans la chambre de la victime à l'heure des faits.

En revanche, l'hypothèse d'une agression silencieuse par un tiers qui aurait étouffé la malheureuse avec un coussin ne tient pas. La trentaine de coups reçus par la victime, la touffe de cheveux retrouvée dans sa bouche, les peluches en désordre témoignent au contraire d'une lutte bruyante. La recourante aurait dû entendre quelque chose: son téléphone montre qu'elle ne dormait pas profondément à ce moment-là.

"L'appréciation complète et minutieuse de la cour cantonale, étayée par de très nombreuses références aux moyens de preuve réunis au cours de la procédure," ne saurait être qualifiée d'arbitraire, analyse le tribunal. Cet homicide pouvait être qualifié d'assassinat, le mobile, le but et la façon d'agir étant particulièrement odieux.

La brutalité et la cruauté particulièrement atroces avec lesquelles la vie a été ôtée à une enfant de deux ans et demi justifient le prononcé de la sanction la plus lourde prévue par le Code pénal, concluent les juges. (arrêt 6B_1126/2023 du 24 janvier 2024)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les sénateurs jubilent après la décision sur la protection du loup

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Le loup est de plus en plus dans la ligne de mire du Parlement fédéral (archives). (© KEYSTONE/DPA/CHRISTIAN CHARISIUS)

Après la décision de la Convention de Berne d'affaiblir la protection du loup, le Conseil des Etats veut une mise en oeuvre conséquente dans la gestion des populations de loups en Suisse. Il a accepté deux motions en ce sens.

Plusieurs sénateurs des régions de montagne ont accueilli mardi avec un plaisir non dissimulé la décision du Conseil de l'Europe sur le déclassement de la protection du loup, annoncée au moment même du débat sur le prédateur. L'une des motions demandait précisément au Conseil fédéral de s'activer pour rétrograder le loup d'"espèce de faune strictement protégée" à "espèce de faune protégée" dans la Convention de Berne.

Le texte, accepté par 32 voix contre 11, doit permettre à l'avenir de réguler la population de loups au niveau régional. Selon cette approche, le loup pourrait être chassé dans les régions où la population atteint une certaine valeur seuil, selon des quotas fixés au niveau régional.

La régulation demandée est désormais possible, s'est félicité Beat Rieder (Centre/VS). S'adressant au Conseil fédéral, il a ajouté: "Vous pouvez le faire, vite et de manière efficace, de manière à ce qu'on n'ait plus besoin de parler du loup dans cette chambre", a-t-il déclaré.

Pour les Vert-e-s, le durcissement des conditions de tirs demandé par la droite n'avait plus lieu d'être.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

ABB renforce ses activités dans les joints d'étanchéité

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ABB renforce ses activités dans le domaine des presse-étoupes. (archive) (© KEYSTONE/MELANIE DUCHENE)

ABB renforce ses activités dans le domaine des presse-étoupes. Le géant zurichois de l'électrotechnique a acquis pour un prix non communiqué auprès du fonds Galiena Capital le français Solutions Industry & Building (SIB).

Fondée en 1922 et établie à Boulay-Moselle, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Metz, l'entreprise fournit des clients dans les secteurs de l'énergie, des transports, de l'industrie et de la construction et s'illustre parmi les principaux fournisseurs français de composants pour l'étanchéité des câbles électriques, précise mardi ABB. SIB était détenue depuis 2019 par le fonds d'investissement français Galiena Capital et a réalisé en 2023 avec sa centaine de collaborateurs un chiffre d'affaires de 27 millions de dollars.

Outre une gamme complète d'équipements d'installation électrique et de systèmes de connexion pour le secteur de la construction, SIB développe, fabrique et vend des presse-étoupes, des raccords et des accessoires haut de gamme en laiton, en acier inoxydable et en plastique pour les industries électrique, ferroviaire, maritime et minière, ainsi que des produits certifiés pour les zones à risque d'explosion comme les applications pétrolières et gazières. L'acquisition permet à ABB d'élargir le portefeuille de solutions de la division Installation Products.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Stadler Rail autonomise ses activités américaines

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Stadler veut profiter de la croissance de ses activités outre-Atlantique (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le fabricant de matériel roulant Stadler Rail a décidé d'autonomiser dès janvier son site de Salt Lake City, dans l'Utah, afin de profiter de l'essor de ses activités aux Etats-Unis, portées par le "Buy America Act".

Le conseil d'administration de l'industriel thurgovien a décidé de détacher le site américain de la division Suisse et d'en faire une division nord-américaine au 1er janvier 2025. L'actuel responsable du pays, Martin Ritter, sera promu directeur de la division et membre de la direction, selon le communiqué paru mardi. Il n'y aura pas de changements pour les employés sur place.

Selon le président du conseil d'administration Peter Spuhler, après que "la présence" de Stadler aux USA "s'est développée de manière très positive ces dernières années", l'entreprise "renforce" le site outre-Atlantique.

Stadler Rail rappelle avoir construit son usine de Salt Lake City en 2016, dans la foulée d'une commande huit trains de type Flirt de la part de la société de transport public texane Trinity Metro au Texas. Le site se conforme à la politique du "Buy America Act", qui stipule que pour les projets financés par l'Etat, au moins 60% de la valeur ajoutée doit être générée aux Etats-Unis.

"Depuis, Stadler a évolué avec succès sur le marché américain, gagné régulièrement de nouveaux contrats et croît continuellement", selon l'entreprise. Fin octobre, elle a d'ailleurs annoncé avoir remporté un appel d'offres pour des tramways à la ville de Salt Lake City. Plus de 500 employés travaillent de l'autre côté de l'Atlantique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Un tiers des salariés ont été harcelés sur leur lieu de travail

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Environ 44% des femmes interrogées disent avoir déjà subi du harcèlement sexuel au cours de leur vie professionnelle (image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le harcèlement sexuel sur le lieu de travail reste très répandu en Suisse, malgré les mesures de prévention mises en place. Près d'un tiers des salariés ont déjà été confrontés à ce problème.

La différence est toutefois marquée entre les sexes, avec 44% de femmes disant avoir déjà subi du harcèlement sexuel au cours de leur vie professionnelle, contre 17% des hommes, relève mardi une étude du Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes (BFEG) et le Secrétariat d’État à l'économie (SECO).

Durant les douze mois précédant l'enquête, les jeunes ont plus souvent été victimes d'incidents et se sont sentis plus souvent harcelés sexuellement que les personnes plus âgées. Les personnes les plus concernées sont celles qui travaillent en contact étroit avec la clientèle, par exemple dans le secteur bancaire, de l'hôtellerie-restauration, ou de la santé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

"Cessez-le-feu", mot romand de l'année - "quoicoubeh" sur le podium

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Le réseau social a impacté les habitudes langagières des ados romands en 2024 en lançant le piège "quoiboubeh". Il s'agit de tenir de propos incompréhensibles pour inciter son prochain à dire "Quoi?" avant de lui répondre "Quoicoubeh", une interjection qui ne signifie rien (photo symbolique). (© KEYSTONE/DPA/HANNES P ALBERT)

"Cessez-le-feu" est le mot romand de l'année 2024 en raison de son omniprésence dans les médias, indique la Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW). Il devance "consentement" et l'interjection ludique "quoicoubeh".

Si l'expression "13e rente" partait favorite du palmarès, en raison du plébiscite des Romands lors de la votation fédérale du 3 mars sur l'AVS, elle a finalement échoué au pied du podium. Le jury réuni à Lausanne s'est prononcé à la quasi-unanimité pour "cessez-le-feu", un répit attendu à Gaza, au Liban en Ukraine et ailleurs. Les linguistes ont voulu rappeler ainsi le rôle des bons offices de la Confédération, écrit la ZHAW mardi.

Inventivité du langage oral des jeunes

Au deuxième rang, le terme "consentement" rappelle les violences sexuelles faites aux femmes. Selon le jury, il est temps de reconsidérer, de cette manière, le proverbe "Qui ne dit mot, consent". Ce changement de paradigme est en cours dans notre société.

Troisième, "quoicoubeh" a convaincu par sa fraicheur juvénile. L'interjection sans véritable sens, lancée sur le réseau social Tiktok, a connu un succès aussi brusque qu'éphémère auprès des ados. Ces derniers l'ont utilisé pour piéger leurs camarades lorsqu'ils prononcent le mot "quoi?" en réaction à des propos incompréhensibles.

Le jury rend ainsi hommage à l’inventivité du langage oral chez les jeunes et à leur capacité à enrichir – même de façon éphémère – la langue française.

Outre-Sarine: fraude aux droits populaires

En Suisse alémanique, le mot de l'année est "Unterschriften-Bschiss" (triche dans la récolte de signatures). Cette expression a devancé "divers" (divers, pour souligner la diversité) et "Murgang" (lave torrentielle). En Suisse italienne, "non binario" (non binaire) a devancé "allerta meteo" (alerte météo) et "nomofobia" (de l'anglais "no mobile phobia", peur d'être séparé de son téléphone portable).

Dans les vallées romanches, "segundimorant:a" (résident-e secondaire) l'a emporté, devant "vegliadissem" (néologisme équivalent à "âgisme") et festivitads (festivités).

Pour déterminer les mots de l'année, des scientifiques de la ZHAW analysent la base de données du discours suisse Swiss-AL et établissent, pour chaque langue nationale, les 30 mots qui ont été utilisés plus fréquemment ou de manière nettement différente en 2024 que les années précédentes. Un jury de professionnels choisit ensuite les trois mots les plus marquants dans cette liste, parmi les propositions du public et sur la base de leur propre expérience.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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