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Actualité

Journée de la femme: les Genevoises ne "lâchent rien"

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«Reprenons notre temps - On ne lâche rien», c’est le slogan de la journée internationale pour le droit des femmes qui a lieu le 8 mars.

A Genève, une foule d’activités sont organisée dès 9 heures le dimanche matin. Avec en point d’orgue, la manifestation, qui démarre place des Grottes à 13 h 30. Le collectif genevois pour la grève féministe ne lâche rien, car malgré la formidable mobilisation du 14 juin dernier, les choses ne bougent pas vraiment. Anne Michel, membre du collectif  et secrétaire syndicale au SSP.

Anne Michelmembre du Collectif

L'économie domestique au cœur de la manifestation

Cette année, le 8 mars tombe sur un dimanche, un jour de travail pour de nombreuses femmes. L’occasion de parler de celles qui œuvrent dans l’économie domestique, comme les femmes de ménage, les employées de maison ou les garde-malades. Les explications de Marlene Barbosa, secrétaire syndicale au SIT.

Marlene BarbosaSecrétaire syndicale au SIT

A 10 heures, un rassemblement aura lieu devant la rotonde des Hôpitaux universitaires de Genève. En soutien aux femmes qui travaillent dans la santé et le social. Marlene Barbosa.

Marlene BarbosaSecrétaire syndicale au SIT

Préparation de la Journée des Femmes du 8 mars 2020 à Genève

Le rassemblement a lieu dans le quartier des Grottes. Un lieu emblématique pour la lutte féministe puisqu'en 1976, le MLF, le Mouvement de libération de la femme a occupé un café, comme l'explique Maria Wuillemin alias Charito.

Maria Wuillemin alias Charitomembre du Collectif genevois pour la grève féministe

Depuis le 14 juin 2019, qui a rassemblé plus d'un demi-million de femmes en Suisse, le collectif s'est enrichi de nombreuses femmes issues de la communauté latino-américaine. L'Amérique latine, où le droit des femmes est souvent bafoué. Maria Wuillemin, alias Charito.

Maria Wuillemin alias Charitomembre du Collectif genevois pour la grève féministe

La veille, le 7 mars, une marche nocturne est organisée pour rappeler les difficultés auxquelles sont confrontées les femmes dans l’espace public.

1 commentaire

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  1. 1011 Art

    24 février 2020 à 15 h 16 min

    Effectivement il ne faut rien lâcher !
    En lien avec cette action, plasticienne engagée, j’ai réalisé une installation dans un centre d’art sur le violences faites aux femmes. Intitulée « Loi n°2010-769 », elle rend tristement hommage aux 130 femmes décédées en 2018 et 141 en 2019 en France et à toutes les autres décédées dans le monde, victimes de leur partenaire ou ex-partenaire.

    A découvrir : https://1011-art.blogspot.com/p/loi-n2010-769_2.html
    Et aussi "This is not consent" sur la culture du viol : https://1011-art.blogspot.com/p/thisisnotconsent.html

    Ces séries ont été présentées à des lycéens. quand l’art contemporain ouvre le débat ?

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Genève

🔴 live: suivez les résultats du premier tour de l'élection au Conseil d'Etat

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Ce dimanche, les genevois sont appelés aux urnes pour le premier tour de l'élection au Conseil d'Etat.

Retrouvez tous les résultats de ces élections en temps réel sur Radio Lac et suivez notre émission spéciale en direct d'Uni Mail de 12h à 19h.

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Politique

Scientist Rebellion bande les yeux de statues dans le monde

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A Vevey, les yeux de la statue de Charlie Chaplin ont été bandés, comme d'autres statues dans le monde, par Scientist Rebellion: le mouvement lance cette action contre l'inaction face à la crise climatique. (© Scientist Rebellion)

Depuis une semaine, des scientifiques de Scientist Rebellion et d'autres mouvements pour le climat ont bandé les yeux de plus d'une centaine de statues dans le monde. A Vevey , la statue de Charlie Chaplin a été ciblée dimanche, comme quatre statues à Zurich.

Les yeux bandés sont accompagnés de panneaux indiquant "Ne mentez plus", "Ouvrez les yeux" et "Don't look away" ("Ne détournez pas le regard"), peut-on voir sur les photos envoyées par Scientist Rebellion dimanche. A Zurich, les statues Ganymed, Geiserbrunnen, Gottfried Keller et Conrad Gessner ont été choisies.

Avec cette action, les activistes exigent que "ni les personnes au pouvoir, ni les citoyens suisses ne détournent le regard de la science". "Le dernier rapport du GIEC montre clairement que la crise climatique et le désastre écologique menacent notre existence même et exigent des mesures immédiates qui vont bien au-delà de ce qui est fait actuellement", selon eux.

#ScientistRebellion a lancé l'action dimanche dernier, a expliqué la porte-parole pour la Suisse Sanja Hakala à Keystone-ATS dimanche. Des actions similaires seront également menées dans les prochaines semaines.

Le pic des émissions de CO2 avant 2025

La semaine dernière, un nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), une agence des Nations unies qui cartographie les risques du changement climatique, aux conclusions alarmantes, a été publié.

Les émissions de CO2 doivent atteindre leur maximum avant 2025 pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5 ou 2 degrés. Pour le groupe d'experts, les mesures prises actuellement pour réduire les émissions sont largement insuffisantes.

Le mouvement international Scientist Rebellion a été rejoint par des scientifiques suisses, qui se sont fait remarquer. Dix-sept d'entre eux ont collé des parties du rapport du GIEC sur les murs du Palais fédéral il y a un an en avril 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le cirque jurassien Starlight a repris les routes de Suisse romande

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La comédienne Alexia Voirol (gauche) et la jongleuse Batchimeg Batbeh jouent dans le spectacle "Moi" du cirque Starlight samedi à Geneve. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le cirque jurassien Starlight s'installe à Genève samedi soir et pendant Pâques jusqu'au 16 avril. Cette nouvelle tournée, qui a commencé à Porrentruy et Delémont, s'arrêtera dans les six cantons romands avant de boucler la saison le 20 juin à Renens VD.

Le cirque Starlight, qui peut accueillir jusqu'à 1000 personnes sous son chapiteau, est le dernier cirque qui s'arrête dans les cantons de Neuchâtel et du Jura, a indiqué à Keystone-ATS la comédienne Alexia Voirol, qui participe pour la deuxième fois à la tournée.

Au total, douze artistes, sous la houlette de la 4e et 5e générations de la dynastie Gasser, ont repris les routes jusqu'à l'été, avec un spectacle très beau et poétique, intitulé "Moi". "J'ai eu un peu peur de vivre en tournée, mais maintenant je ne pourrais plus m'en passer", a expliqué la jeune femme de 23 ans.

Les caravanes du cirque sont installées à Plainpalais à Genève pour 15 jours. "C'est bien parce que nous sommes proches du chapiteau, mais les nuits sont courtes" avec la vie nocturne qui bat son plein aux alentours, a dit la directrice du cirque Jocelyne Gasser au photographe de Keystone-ATS.

Un vrai orchestre

"Cette année, un orchestre avec violon et accordéon joue en live", a encore précisé Alexia Voirol. Une des musiques a été créée par la chanteuse et musicienne biennoise Phanee de Pool.

Les costumes sont aussi particulièrement soignés. "J'en change sept fois pendant les deux heures du spectacle - pause comprise -", a souligné la comédienne valaisanne. Plus flamboyants les uns que les autres, ils lui permettent d'incarner les différents états du "moi" eu jouant avec les autres artistes.

Le cirque Starlight, qui passe ses quartiers d'hiver à Porrentruy, consacre deux mois à la création et trois mois à la tournée. Né en 1987, il est passé du cirque traditionnel à une version plus contemporaine sans animaux au début des années 2000.

La famille Gasser baigne dans le monde du cirque depuis plusieurs générations, le premier à s'être lancé dans l'aventure étant Heinrich Gasser, né en 1855. Le cirque Stalight accueille en moyenne 50'000 personnes par saison.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Penser la complexité de l'existence à la cathédrale de Lausanne

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A la cathédrale de Lausanne, le temps de Pâques est aussi celui du temps de la réflexion sur nos existences, grâce à deux expositions (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Pour le temps de Pâques, la cathédrale de Lausanne propose deux expositions invitant le public à explorer la complexité de toute existence. Sous le thème générique "A la mort, à la vie", "Le cerf, symbole du Vivant" et "Les cicatrices" questionnent ce qui est cause de souffrance, mais aussi source de vie, de renaissance, de résilience. A découvrir du 6 avril au 7 mai.

"De sa naissance à sa mort, l'humain traverse l'existence dans une alternance de hauts et de bas. Oscillant entre joie et tristesse, élan et paralysie, espérance et difficulté. Le temps de la Passion est favorable à questionner ce qui est cause de souffrance. Celui de Pâques invite à se réjouir de ce qui est source de vie, de renaissance, de résilience", indique le Ministère de la cathédrale dans un communiqué.

"L'exposition consacrée au cerf illustre, par des photos et poèmes, comment cet animal passe chaque année de la survie à la renaissance, tandis que les photos et récits de vie liés aux cicatrices explorent la manière dont 17 femmes vivent avec cette marque", résume-t-il.

Parallèlement, des rendez-vous ponctuels sont aussi proposés au public, le 27 avril avec une conférence sur "Le cerf, symbole du Vivant", suivie le 4 mai par une marche contemplative et méditative aux lueurs du crépuscule depuis la cathédrale. Un temps d'échanges avec quelques femmes qui ont contribué à l'exposition "Les cicatrices" est prévu le 7 mai, lors du finissage.

Les cultes traditionnels du temps de Pâques s'étaleront, eux, entre le 9 avril et le 7 mai 2023 sous la thématique "De la survie à la renaissance".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Dimanche électoral de tous les possibles à Genève

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(image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
Les Genevois connaîtront dans l'après-midi la composition de leur Grand Conseil pour les cinq prochaines années. Pour certains partis, ce dimanche d'élections cantonales s'annonce périlleux. Il leur faudra atteindre le quorum, fixé à 7% des voix, pour accéder au Parlement.

En tout, 691 candidats répartis sur douze listes se disputent les 100 sièges de l'hémicycle. La participation se montait vendredi soir à minuit à 30,1%.

Plusieurs formations, surtout à l'extrême gauche et au centre droit, sont dans l'incertitude. La gauche de la gauche, qui avait retrouvé sa place au Grand Conseil en 2013 en gommant ses dissensions internes, est à nouveau divisée et présente deux listes. Une désunion qui risque de lui être fatale.

Au centre-droit, c'est le Centre sans le PLR, son allié traditionnel, qui pourrait faire les frais de l'éparpillement des suffrages. L'ancien PDC chasse sur les mêmes terres que les Verts'libéraux, à l'ambition grandissante. Le Centre est aussi confronté aux listes emmenées par les ex-conseillers d'Etat Pierre Maudet et Luc Barthassat.

Quatre magistrats sortants

Les deux anciens magistrats figurent parmi les 23 candidats, dont quatre sortants, qui se présentent, ce dimanche, pour occuper un des sept sièges du Conseil d'Etat. Une élection au premier tour requiert la majorité absolue (50% plus une voix). Le second tour, fonctionnant à la majorité relative, est agendé le 30 avril.

Fabienne Fischer et Antonio Hodgers, les deux conseillers d'Etat Verts, briguent un nouveau mandat, tout comme la grande argentière du canton Nathalie Fontanet (PLR) et le magistrat socialiste Thierry Apothéloz. Anne Emery-Torracinta (PS), Serge Dal Busco (Centre) et Mauro Poggia (MCG) ne se représentent pas.

Les résultats anticipés pour le premier tour du Conseil d'Etat doivent tomber dès 12h45. Pour le Grand Conseil, les résultats anticipés sont prévus dès 17h00. Les résultats provisoires complets, eux, sont attendus dès 18h00 pour le Conseil d'Etat et dès 19h00 pour le Grand Conseil. Le dépouillement des bulletins se fait à Uni Mail.

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