Rejoignez-nous

Actualité

A la rencontre des contrôleurs TPG

Publié

,

le

Ils arpentent Genève en uniforme pour vérifier les billets des usagers des transports publics. Les contrôleurs TPG nous ont ouvert les portes de leur activité. 

"Une belle aventure humaine qui mérite d'être vécue." C'est en ces termes que Robert, la trentaine, présente son métier. Il travaille en binôme avec Jilbert - parfois en trinôme - et contrôle depuis de nombreuses années les usagers des bus et des trams genevois.

Le point de rendez-vous est fixé à la Jonction, dans un bâtiment qui jouxte le dépôt des TPG. C'est ici que les contrôleurs prennent leur service et préparent leur journée. Pourtant, ils n'établissent pas vraiment de programme et se laissent plutôt guider par les véhicules.

Jilbert Contrôleur TPG

Fraude 

En un jour, ce sont près de 300 personnes qui sont contrôlées par un agent. Entre 3,5 et 4% n'ont pas de titre de transport valable, soit entre dix et quinze personnes verbalisées par jour. Pourtant, la majorité des amendes concernent des oublis d'abonnement, dans ce cas la personne doit se présenter dans les dix jours dans une agence et débourser cinq francs. Si ce n'est pas le cas et que le contrevenant n'a pas de titre du tout, il écope d'une sanction plus importante, en l'occurence 100 francs.

Robert Contrôleur TPG

De nombreux usagers prennent leur billet par sms avec leur téléphone portable. Ainsi, certains espèrent éviter la sanction, en achetant le sésame au moment où ils aperçoivent les contrôleurs. Pourtant, il existe un système contre ça.

JilbertContrôleur TPG

Difficulté 

Lorsqu'ils contrôlent, Robert et Jilbert soignent leur approche. Ils rappellent qu'il sont là pour s'assurer que les gens ont leur titre de transport, et non pas pour jouer le rôle de la police. Dans le jargon, les contrôleurs "n'attrapent" pas un contrevenant mais ils dressent des constats.

JilbertContrôleur TPG

Malgré cela, des contrevenants peuvent se montrer parfois agressifs ou retissants. Dans ces cas là, les contrôleurs n'interviennent pas directement et préfèrent appeler les forces de l'orde.

RobertContrôleur TPG

Au moment de monter dans le véhicule, les contrôleurs se positionnent à l'avant ou l'arrière du véhicule, de sorte à ne pas être aperçus par tous les passagers. Pourtant, il n'y a pas de volonté de se cacher à entendre Robert.

RobertContrôleur TPG

Plaisir 

Lorsqu'on se promène dans la rue en présence de contrôleurs, de nombreux regards se posent sur nous, plus ou moins bienveillants. Si Robert et Jilbert concèdent que ce n'est pas simple tous les jours, ils affirment aimer leur métier. Et avant tout son aspect social.

RobertContrôleur TPG

Les contrôleurs genevois sont également amenés à vivre de beaux moments, eux qui sont tous les jours en ville. Ils ont de nombreuses anecdotes à raconter.

Robert et JilbertContrôleurs TPG

 

 

 

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

USA: l'inflation rebondit en mars avant la réunion de la Fed

Publié

le

Sur un mois seulement, en revanche, l'inflation est comme attendu restée stable, à 0,3%. (EPA/CJ GUNTHER) (© KEYSTONE/EPA/CJ GUNTHER)

L'inflation a rebondi en mars aux Etats-Unis, selon l'indice PCE, privilégié par la banque centrale américaine, la Fed, et publié à quelques jours de sa prochaine réunion, ce qui devrait l'encourager à rester prudente avant de commencer à abaisser les taux.

La hausse des prix a accéléré à 2,7% sur un an en mars, contre 2,5% en février, selon l'indice PCE publié vendredi par le département du Commerce.

Les analystes tablaient sur une accélération à 2,6% seulement, selon le consensus de Market Watch.

Sur un mois seulement, en revanche, l'inflation est comme attendu restée stable, à 0,3%.

L'inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, reste elle aussi stable, à 0,3% également sur un mois, et 2,8% sur un an.

Les revenus des ménages ont eux enregistré une plus forte croissance en mars qu'en février, +0,5% contre +0,3%. Mais la hausse des dépenses est restée identique, à +0,8% sur un mois.

Ces chiffres signalent "que l'économie continue de se développer et que l'inflation est élevée", commente Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics.

L'indice PCE d'inflation est celui que la banque centrale américaine (Fed) veut ramener à 2%. Ce rebond devrait l'encourager à la patience, et à maintenir "plus longtemps" ses taux à leur niveau actuel de 5,25-5,50%, au plus haut depuis plus de 20 ans, pour éviter de voir les prix flamber de nouveau, ajoute l'économiste.

Septembre, voire novembre

Une autre mesure de l'inflation, l'indice CPI, sur lequel sont notamment indexées les retraites aux Etats-Unis, avait également continué à accélérer le mois dernier, à 3,5% sur un an.

Cela avait conduit le président de la Fed, Jerome Powell, à avertir qu'il faudrait sans doute "plus longtemps que prévu" pour avoir confiance dans le retour durable de l'inflation vers l'objectif de 2%.

Les marchés qui, il y a quelques semaines encore, tablaient sur une première baisse des taux dès le mois de juin, l'attendent désormais plutôt pour septembre, voire même novembre, selon l'estimation de CME Group.

D'autant plus que le marché de l'emploi reste vigoureux, et le taux de chômage très bas, à 3,8% en mars.

La Fed se réunit mardi et mercredi, et les analystes guetteront toute indication qu'elle pourra donner sur ses intentions.

Un chiffre, cependant, est venu jeudi montrer que les actions de la Fed pour faire baisser l'inflation ne sont pas vaines: celui de la croissance économique au premier trimestre, qui a fortement ralenti.

A 1,6% en rythme annualisé, contre 3,4% au 4e trimestre 2023, la croissance du produit intérieur brut (PIB) est même tombée à son plus bas niveau depuis près de deux ans, après une année 2023 qui avait pourtant surpassé toutes les espérances.

Cela pourrait contribuer à faire pencher la balance de la Fed dans l'autre sens, et la convaincre de ne pas non plus attendre trop longtemps avant de commencer à abaisser ses taux. Car si elle agit trop tard, l'économie, et donc l'emploi, pourraient souffrir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Culture

Politiques culturelles: les cantons latins unissent leurs forces

Publié

le

Six ministres de la culture cantonaux de Suisse romande étaient présents vendredi à Lausanne, avec en plus la ministre tessinoise qui est intervenue par vidéoconférence. (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les cantons latins veulent unir leurs forces en matière de politique culturelle. Intitulée "Vers un espace culturel romand", leur stratégie commune a été présentée vendredi à Lausanne en présence de huit ministres. Objectif: améliorer les conditions-cadres du secteur.

"La crise du Covid 19 a mis en lumière le caractère essentiel de la culture pour la population, tout en révélant la précarité économique des actrices et acteurs culturels", affirment les sept conseillers et conseillères d'Etat en charge de la culture de leur canton (Vaud, Genève, Valais, Fribourg, Neuchâtel, Jura et Tessin) lors d'une conférence de presse conjointe.

La stratégie pour renforcer le secteur culturel romand s'articule en cinq axes principaux. Il s'agit de clarifier le statut juridique et économique des acteurs culturels, d'améliorer leur rémunération ainsi que leur prévoyance professionnelle, améliorer l'information et la formation, harmoniser les dispositifs de soutiens cantonaux et, enfin, mieux prendre en compte les publics dans les politiques de soutien à la culture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Thyssenkrupp cède 20% de ses activités dans l'acier

Publié

le

Le groupe ThyssenKrupp toutes activités confondues est valorisé actuellement à environ 3 milliards d'euros. (AP Photo/Roberto Pfeil) (© KEYSTONE/AP/ROBERTO PFEIL)

Le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky a étendu vendredi son empire industriel en Europe avec l'acquisition de 20% des activités sidérurgiques du groupe allemand Thyssenkrupp, qui rejoignent un portefeuille bien garni dans l'énergie, la distribution ou les médias.

Les deux entreprises discutent aussi de l'acquisition de 30% supplémentaires du capital de Thyssenkrupp Steel par la holding de Daniel Kretinsky, EPCG, a indiqué l'entreprise allemande dans un communiqué.

L'objectif serait alors de constituer une coentreprise à parts égales à 50/50 entre les deux partenaires. Le prix de la transaction n'a pas été révélé mais une source financière proche du dossier, interrogée par l'AFP, a valorisé l'achat des 20% à entre 350 et 400 millions d'euros.

Le groupe ThyssenKrupp toutes activités confondues est valorisé actuellement à environ 3 milliards d'euros.

L'arrivée de Daniel Kretinsky intervient dans un contexte très difficile pour l'aciériste allemand, en souffrance depuis plusieurs années.

Le groupe fait face à une conjoncture difficile : l'industrie allemande est au ralenti depuis plusieurs trimestres et ne parvient pas à absorber l'offre surabondante d'acier sur le marché, dominé par les producteurs chinois.

Craintes du personnel

Le patron du groupe Thyssenkrupp, Miguel Lopez, a dit avoir pour objectif, au travers du partenariat avec le milliardaire tchèque, d'éviter des "licenciements économiques" dans l'activité et espérer qu'il ramène la division acier vers "l'autonomie" et "le succès".

Cette dernière emploie actuellement environ 27'000 personnes.

Mais du côté des représentants du personnel l'inquiétude domine.

"Quelle sont les intentions de Kretinsky? Quel est son plan et son concept industriel? Nous refusons un démantèlement ou une cure d'amaigrissement", a déclaré le président du comité d'entreprise du groupe Thyssenkrupp, Tekin Nasikkol, dans un communiqué.

Les représentants des salariés n'ont appris la nouvelle qu'à la dernière minute : "C'est ni un bon style ni un bon début", a souligné Jürgen Kerner, vice-président du principal syndicat allemand, IG Metall, ainsi que du conseil de surveillance de ThyssenKrupp.

Sur le principe, le syndicat n'est pas "contre" l'arrivée d'investisseur, mais il s'inquiète des menaces de licenciements et de fermetures de sites.

Le 12 avril, l'entreprise allemande a déjà annoncé une forte réduction de sa capacité de production annuelle d'acier, de 11,5 millions à 9,5 millions de tonnes, qui se traduira par "une réduction d'emplois".

Les dernières tentatives de Thyssenkrupp pour relancer la branche sidérurgie, en la rendant indépendante des autres activités (matériaux de construction, sous-marins,...) et en l'adossant à un partenaire financier solide, ont échoué.

La presse allemande avait fait état l'été dernier de premières rumeurs concernant un rachat de la division acier par le milliardaire tchèque, après l'échec en 2021 de négociations avec le britannique Liberty Steel.

Décarboner l'industrie

Avec cette acquisition, Daniel Kretinsky, déjà très présent dans le secteur énergétique, a dit vouloir apporter "une contribution importante à la décarbonisation de l'industrie sidérurgique", selon le communiqué.

EPCG compte s'immiscer dans "la formulation et la mise en oeuvre de la stratégie" de ThyssenKrupp Steel, a expliqué Jiri Novacek, membre du directoire du holding.

M.Kretinsky, dont la fortune est estimée à 9,3 milliards de dollars par Forbes, est connu depuis plusieurs années pour voler au secours de grands groupes européens, dans l'énergie notamment, mais aussi de la distribution et des médias.

La holding de tête qui regroupe ses intérêts, EPCG, est l'un des principaux groupes industriels privés d'Europe.

Historiquement liées au charbon, dont il ambitionne d'être presque sorti à partir de 2025, ses activités comprennent aussi la production et distribution d'électricité et de gaz.

Il s'est ensuite attaqué à la distribution et aux services en entrant notamment au capital du groupe français Casino en 2019, avant que l'enseigne ne passe complètement dans son escarcelle en mars de cette année.

Daniel Kretinsky est aussi présent dans les médias et l'édition, dans son pays mais aussi en France, via Lagardère Active, le groupe Le Monde jusqu'à l'automne dernier, le groupe Editis et une part au capital de TF1.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Genève

Première pierre posée pour le dernier gros chantier aux Eaux-Vives

Publié

le

D'une emprise au sol d'environ 10000 mètres carrés, le bâtiment prendra place dans la continuité de la gare des Eaux-Vives et de la Nouvelle comédie. (KEYSTONE/Martial Trezzini)

A Genève, la transformation du quartier de la gare des Eaux-Vives arrive dans sa phase finale après des années de travaux. La première pierre du dernier bâtiment de la métamorphose du quartier, qui a notamment permis la construction de la gare du Léman Express et de la Nouvelle Comédie, a été symboliquement posée vendredi. 

 "Il s'agit de la dernière pièce du puzzle pour ce nouveau quartier qui est véritable un morceau de ville", a relevé vendredi Frédérique Perler, magistrate en charge du département de l'aménagement et des constructions lors de la cérémonie de la pose de la première pierre. Un projet d'envergure qui clôt donc la métamorphose du quartier, une joie pour Frédérique Perler.

 

Une première depuis 1992

Ce bâtiment abritera un nouveau complexe sportif comprenant une piscine couverte, une salle omnisports et une salle d'escalade. "La dernière fois que la Ville de Genève a inauguré un centre sportif sur son territoire, c'était en 1992", a relevé Marie Barbey-Chappuis, magistrate en charge des sports, qui se réjouit de pouvoir rattraper le temps perdu.

Marie Barbey-Chappuis, magistrate en charge des sports

 

Surtout, ce centre sportif s'installe en plein centre-ville. Alors que la Queue d'Arve, le Bout-du-Monde ou le Bois des Frères sont en périphérique de la ville, cette fois le sport s'invite en plein milieu d'un dense quartier de Genève.

Répondre au besoin social

Le nouveau bâtiment, qui sera érigé dans la continuité de la Nouvelle Comédie, comprendra 150 logements répartis dans six blocs. Le tout se déploie sur onze niveaux avec une emprise au sol de 205 mètres sur 35 mètres. Maitre d'ouvrage, la Ville de Genève a misé sur d'importantes infrastructures publiques dans la partie inférieure. Il servira également à créer du lien dans un quartier où la population est très jeune. Christina Kitsos, conseillère administrative chargée de la Cohésion sociale.

Christina Kitsos, conseillère administrative chargée de la Cohésion sociale.

Après sept mois de travaux préparatoires, dont une dépollution grâce à un procédé novateur utilisant un champignon, la construction des fondations de cet énorme bâtiment a débuté. Les travaux s'étendent sur une superficie de près de 10'000 m2, sur un site qui longe le tunnel de la gare des Eaux-Vives où passe le Léman Express.

Un crédit de 110 millions

Un centre socio-culturel de plus de 1000 m2 proposera une salle polyvalente, un espace dédié à la jeunesse avec des salles de musique et des lieux pour les habitants du quartier ainsi qu'un espace de vie enfantine de 108 places. "Ces nouveaux équipements permettront de répondre aux besoins de la population qui est en forte augmentation", a relevé Christina Kitsos, en charge de la cohésion sociale et de la solidarité

Le programme prévoit également un commerce d’alimentation ouvert sur la galerie commerciale de la gare des Eaux-Vives, une vélostation de 500 places, un dépôt pour la voirie, un abri de protection civile et un parking de 226 places. Des centrales solaires photovoltaïques seront installées sur les toits. Ce projet de la Municipalité a obtenu un crédit de près de 110 millions de francs, voté en mai 2021. La livraison du bâtiment est prévue en 2026.

Rédigé avec ATS

Continuer la lecture

International

Moscou dit avoir frappé un train chargé d'armements occidentaux

Publié

le

Le réseau ferroviaire est vital pour l'Ukraine et sa défense (illustration). (© KEYSTONE/AP/HANNA ARHIROVA)

La Russie a intensifié ses frappes sur le réseau ferroviaire ukrainien pour "paralyser" les approvisionnements militaires, notamment en matériels occidentaux, a déclaré à l'AFP un haut responsable sécuritaire ukrainien. Elle préparerait une nouvelle offensive.

L'infrastructure ferroviaire est particulièrement vitale en Ukraine, aussi bien pour le transport passager et le commerce que pour l'armée, car depuis le début de l'invasion russe en février 2022, tout le trafic aérien y est paralysé.

"Il s'agit là de mesures classiques avant une offensive", a déclaré vendredi sous couvert d'anonymat une source haut placée dans le système sécuritaire ukrainien interrogée par l'AFP sur ces attaques.

Le but "est de paralyser les livraisons, le transport des cargaisons militaires", a-t-elle ajouté.

Le réseau des chemins de fer était régulièrement visé par des bombardements russes ces deux dernières années. Des frappes ont notamment visé des gares à l'instar de celle de Kramatorsk, dans l'Est, où des dizaines de personnes, essentiellement des civils tentant de fuir les combats, avaient été tués en avril 2022.

Mais ces dernières semaines, une recrudescence des bombardements ciblant les infrastructures ferroviaires a été constatée.

Armements occidentaux visés

Dans la seule journée de jeudi, des frappes ont touché des infrastructures ferroviaires dans trois régions ukrainiennes.

Dans la région de Donetsk (est), divisée par la ligne de front, trois employés de la société de chemins de fer, Ukrzaliznytsia, ont été tués dans une attaque contre un site ferroviaire.

Le même jour, dix civils ont été blessés dans une frappe de missile contre la gare de Balaklia, dans la région de Kharkiv (nord-est), et des infrastructures ont été endommagées à Smila (région de Tcherkassy, centre).

Un bombardement massif contre des sites ferroviaires à Dnipro et sa région (centre-est) avait tué une employée de chemins de fer et en avait blessé sept autres le 19 avril. Une semaine plus tôt, la gare de Soumy (nord) avait été légèrement touchée par une frappe à Soumy (nord-est).

L'armée russe a quant à elle revendiqué vendredi avoir frappé un "train avec des armements occidentaux et des équipements militaires" dans la localité d'Oudachné, dans la région de Donetsk ainsi que des "troupes et équipements" militaires à Balaklia.

Si elle n'a pas donné de dates, ces affirmations semblent correspondre aux frappes évoquées la veille par les autorités ukrainiennes.

Depuis mars, la Russie a multiplié les frappes visant les infrastructures ukrainiennes, notamment le réseau électrique et plus récemment ferroviaire.

Selon Kiev, Moscou prépare une nouvelle offensive d'ampleur pour tenter d'élargir la zone sous contrôle russe. La Russie a notamment détruit une multitude de sites énergétiques, entraînant des coupures de courant majeures, en particulier dans le nord-est.

Les frappes sur les chemins de fer interviennent en outre au moment où les Etats-Unis ont, après des mois de paralysie à cause de rivalités politiques internes, repris leur aide militaire à l'Ukraine.

Trois mois "très difficiles"

Les armements occidentaux donnés à l'Ukraine, notamment des munitions pour l'artillerie et la défense, sont livrés dans le plus grand secret depuis les pays voisins, en particulier la Pologne.

Le chef du transport passager d'Ukrzaliznytsia, Oleksandr Pertsovsky a indiqué jeudi à l'AFP avoir constaté "une hausse des attaques sur l'infrastructure ferroviaire".

"Nous constatons que les frappes visent la logistique ferroviaire, et touchent essentiellement des sites civils", a-t-il dit. "Ils mènent des frappes de manière aveugle sur des gares, c'est une manière très primitive de faire".

Affaiblie par une contre-offensive infructueuse à l'été 2023 et la paralysie des mois durant de l'aide militaire américaine, les forces ukrainiennes, en manque d'hommes et de munitions, sont sous pression sur une large partie du front, notamment dans l'Est.

Et la situation devrait empirer autour de la mi-mai et début juin, qui sera une "période difficile", avait prévenu lundi le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov.

Analyse partagée par des responsables occidentaux qui pronostiquent que les trois mois à venir vont être "très difficiles" pour les forces terrestres de Kiev.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture