En mars, le DIP contre-attaque. Un an après le début de la pandémie, il organise 150 activités culturelles et sportives pour permettre aux enseignants et aux élèves, tous degrés confondus, de relâcher la pression.
Prendre le temps de faire l’école autrement. C’est l’ambition de « Mars contre-attaque », un programme culturel et sportif proposé aux enseignants du 15 au 31 mars par le Département de l’instruction publique à Genève. Un an après la fermeture complète des écoles, la pandémie a mis une énorme pression sur les élèves comme sur les enseignants. Confinement, masques et gestes barrières ont pesé sur le moral des acteurs de l’école. «Mars contre-attaque » offre 150 activités qui vont leur permettre de souffler un peu. Le détail avec Paola Marchesini, secrétaire générale du DIP.
Ces activités sont proposées du primaire au secondaire II (Cycle d'orientation, collèges, école de culture générale, école de commerce). Une bouffée d'oxygène pour les professeurs et les élèves, comme l'appelle de ses voeux la Conseillère d'Etat chargée du Département de l'instruction publique, Anne Emery-Torracinta.
Opération montée en quelques semaines
Mars contre-attaque a été montée en quelques semaines par les directions générales du département et le service des écoles et sport, art, citoyenneté (SESAC) en collaboration avec les acteurs culturels et sportifs du canton. Ils étaient tous très enthousiastes. Les propositions sont à disposition des enseignants sous la forme d'un menu.
La cheffe du DIP, Anne Emery-Torracinta souhaite qu'ils fassent une pause bienvenue avant les examens de fin d’année. Les enseignants sont d'ailleurs priés de songer à les alléger.
La Magistrate invite les enseignants à «se donner le droit de prendre cette pause». La situation est particulièrement difficile pour les adolescents et les jeunes adultes, qu’ils soient au Cycle d’orientation ou au Secondaire II. La Conseillère d’Etat chargée du DIP, Anne Emery-Torracinta.
Anne Emery-Torracinta a écrit une lettre à chaque groupe d’élèves, enfants, adolescents et jeunes adultes pour leur expliquer que ce moment culturel et sportif leur est offert. Elle en a fait de même avec le corps enseignant.