A l'invitation de l'Union lémanique des chambres du commerce, une centaine d'entreprises suisses et françaises se sont penchées sur l'avenir du tourisme. Au cœur des discussions, la pénurie d'employés. Ils seraient nombreux à avoir quitté le secteur durant la pandémie.
Une centaine d’entreprises du tourisme suisse et français étaient réunies ce jeudi à Genève pour parler de l’avenir de ce secteur dans la région lémanique. Organisée par l’Union lémanique des chambres de commerce, la convention d’affaires avait également invité les autorités politiques du Conseil du Léman. Un constat : le tourisme souffre d’une pénurie de main d’œuvre à l’heure de la reprise. En France, un quart des employés de l’hôtellerie-restauration aurait quitté le métier durant la pandémie. Autre écueil, les voyages d’affaires fortement ralentis, comme l’explique le Directeur de la chambre genevoise de commerce, d’industrie et des services, Vincent Subilia.
Les représentants du Conseil du Léman ont rappelé l’importance de maintenir une qualité hospitalière dans la région lémanique, utiles à d’autres secteurs économiques en pleine expansion. Ecoutez le directeur-adjoint de la chambre du commerce et de l’industrie vaudoise, Vincent Dubi.
1,2% du PIB vaudois mais 4,1% des emplois
Sans compter les emplois locaux qu’ils génèrent. Vincent Dubi, directeur-adjoint de la Chambre du commerce et de l’industrie vaudoise.
Le soutien aux hôtels et aux restaurants durant la pandémie n’a pas suffi à retenir le personnel, comme le déplore Gérard Paoli, vice-président du Conseil départemental de l’Ain et président de la commission Economie et tourisme du Conseil du Léman.
Constat similaire dans le canton de Vaud, même si le phénomène est moins marqué. Le directeur-adjoint de la Chambre vaudoise, Vincent Dubi.
Pour lui, il faut trouver des solutions, aménager les horaires et améliorer la formation. Vincent Dubi.
Le tourisme en Haute-Savoie a connu un hiver difficile avec la fermeture des remontées-mécaniques. En revanche, durant l’été les stations de moyennes montagnes et les villages autour des lacs ont tiré leur épingle du jeu, grâce à une clientèle autochtone.