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À Genève, les opposants à l'application SwissCovid se font entendre

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Un comité citoyen attaque par voie de référendum la base légale de l'application SwissCovid en demandant la modification de la loi sur les épidémies qui autorise l'application de traçage. Les référendaires ont jusqu'au 8 octobre pour réunir les 50'000 signatures nécessaires.

"Non à l'application SwissCovid !" C'est le message clair et concis qu'a prononcé ce matin à Genève face à la presse le comité référendaire contre l'application de traçage SwissCovid. Pour rappel, le Parlement avait adopté les bases légales sur l’application lors de sa session d’été le 19 juin dernier.

Bien que l'application ne soit pas obligatoire, il existe, selon le comité, un risque qu’elle le devienne. Les référendaires veulent également alimenter le débat autour des mesures prises par les autorités pour lutter contre l’épidémie de coronavirus. La manière dont l’application de la Confédération a été développée et déployée pose aussi problème à ces citoyens qui évoquent des risques pour la démocratie suisse, ainsi que pour les libertés individuelles. Le comité déplore qu'il n'y ait pas eu de véritable débat démocratique sur les risques liés à ces techniques de traçage. Les référendaires craignent en particulier des dérives en matière de contrôle, comme celles qui ont cours en Chine. Pour François de Siebenthal, porte-parole du comité référendaire, c'est un coup d'Etat dont se rendent coupables les autorités.

François de SiebenthalPorte-parole du comité référendaire

Pas d'effet suspensif

Autre point de mécontentement pour le comité, le lancement ou l'aboutissement d'un référendum n'a pas d'effet suspensif sur une modification légale urgente selon la Chancellerie fédérale. Un scandale selon François Siebenthal qui se montre optimiste quant à la récolte de signatures.

François de SiebenthalPorte-parole du comité référendaire

Si le comité référendaire espère une votation rapide, dans les faits c'est un peu plus compliqué. Si le référendum aboutit, le vote doit avoir lieu avant le 19 juin 2021. Cependant, la Constitution prévoit qu'une loi à caractère urgent cesse d'être applicable une année après son adoption par le Parlement, si un référendum a été lancé et si le peuple ne s'est pas encore prononcé à son sujet. Néanmoins, des votations sont d'ores et déjà prévues en 2021 aux dates du 7 mars et du 13 juin. Petite précisions: les objets soumis au vote doivent être déterminés au minimum quatre mois avant, selon la loi. Aussi l'objet des votations de mars doit-il être déterminé en novembre au plus tard. En cas de référendum, il n'y pas de délai légal pour fixer la date du rendez-vous aux urnes. Celle-ci est fixée par le Conseil fédéral.

Pour rappel, l'application SwissCovid retrace anonymement les contacts et permet d'avertir si une personne a été exposée au nouveau coronavirus. Elle mesure la durée et la distance par rapport aux autres téléphones portables et enregistre les contacts étroits, soit moins de 1,5 mètre et de plus de 15 minutes. Les utilisateurs qui auront été en contact avec une personne infectée seront avertis pour autant que ces deux personnes ont téléchargé l'application.

4 Commentaires

4 Comments

  1. Sejir Sahli

    22 juillet 2020 à 17 h 39 min

    Moi je suis d'accord de signer pour qu'il y'ait un vote mais je se sais où aller pur signer

  2. Notification automatique: Référendum STOP à l’application de traçage SwissCOVID – Télé Fiat+⁄-Lux

  3. Notification automatique: Conférence de presse à Genève, 40 personnes | Microtaxe

  4. Notification automatique: Conférence de presse à Genève, 40 personnes | Microtaxe

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Genève

Une maire hors parti élue à la présidence de l'ACG, une première

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Pour la première fois, un magistrat hors parti va présider l'Association des communes genevoises. La maire d'Hermance Karine Bruchez succède à cette fonction à Gilbert Vonlanthen, maire de Bernex (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Pour la première fois, un magistrat hors parti va présider l'Association des communes genevoises (ACG) pour deux ans. La maire de Hermance Karine Bruchez, deuxième femme à accéder à cette fonction, a été élue par près de trois quarts des communes réunies samedi en assemblée générale ordinaire.

La présidence de l'ACG était disputée, une situation inédite dans l'histoire de l'association. Selon le tournus décidé au début de la législature en 2020, elle aurait dû revenir aux Verts. Laurent Jimaja, conseiller administratif au Grand-Saconnex, aurait ainsi dû succéder au PLR Gilbert Vonlanthen, maire de Bernex, qui avait lui-même succédé au centriste Xavier Magnin, de Plan-les-Ouates.

La candidature de Mme Bruchez portait une revendication indirecte: l'intégration des candidats hors parti dans la rotation. Une demande formulée à maintes reprises par le passé et appuyée samedi par 32 des exécutifs sur les 44 communes votantes. Il s'avère que la moitié des 137 maires, conseillers administratifs et adjoints des 45 communes genevoises sont hors parti.

"Apparaître unie"

La candidature de Mme Bruchez, qui est membre du comité de l'ACG, était conforme aux statuts. "Elle crée un certain nombre de problèmes", a toutefois relevé Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève qui dispose d'un siège permanent à la coprésidence. "Il est important de respecter la parole donnée pour maintenir entre nous cette façon collégiale de fonctionner", a-t-il plaidé.

Un avis partagé par d'autres magistrats de gauche. "Pendant des années, la présidence n'a pas été un enjeu entre nous. L'ACG doit apparaître unie face au canton", a avancé la maire de Carouge Stéphanie Lammar. La conseillère administrative d'Onex Maryam Yunus Ebener a, elle aussi, lancé un appel à former "un bloc soudé face au transfert des charges du canton aux communes."

"Un équilibre fragile"

"Les traditions doivent évoluer", a déclaré le maire, hors parti, de Collex-Bossy Ricardo Munoz, regrettant qu'il n'y ait pas plus de candidatures. De plus, les hors partis dirigent 24 communes sur 45: "Est-ce normal d'exclure cette force? Est-ce normal d'exclure une belle candidature?" Pour l'élu, l'équilibre de l'ACG "est fragile, car six communes contribuent à la péréquation financière et 39 reçoivent."

"Je travaillerai dans un esprit de respect, d'écoute et de tolérance", a assuré la nouvelle présidente Karine Bruchez. Jugeant légitime la demande des hors parti d'intégrer le tournus de la présidence, la Ville de Genève avait déposé une résolution dans ce sens, mais à partir de la prochaine législature, en 2025. Cette résolution a été retirée après l'élection.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

La neige en altitude marque le début de l'automne

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Juf GR, le village le plus haut de Suisse à 2126 mètres d'altitude, est recouvert d'une épaisse couche de neige, voit-on sur une photo publiée par "WetterOnline.ch". (© )

La neige est tombée dans les Alpes suisses dans la nuit de vendredi à samedi. Dans le Valsertal GR, la limite des chutes de neige est descendue à 1200 mètres. Samedi, la neige devrait tomber jusqu'à 1700 mètres dans les Grisons et en Suisse orientale.

Juf dans les Grisons, le village le plus haut de Suisse à 2126 mètres d'altitude, était recouvert samedi matin d'un épais manteau blanc, voit-on sur une photo publiée par "WetterOnline.ch" sur X, anciennement Twitter. Bivio, sur la commune de Surses GR, au col du Julier, était également recouvert de blanc.

Toujours dans les Griusons, au col de l'Ofen entre Zernez et Müstair, la chaussée est recouverte de neige, selon le Touring Club Suisse (TCS). A Vals, environ 80 mm de "poudre" sont tombés au cours des dernières 24 heures, a indiqué SRF Meteo sur X.

Jusqu'à vendredi, selon MétéoSuisse, plus de 200 mm de pluie étaient tombés des Centovalli jusqu'au centre de la vallée de la Maggia, allant même localement jusqu'à 300 mm. Plus au nord-est, dans la vallée du Rhin saint-galloise, on a mesuré entre 50 et 100 mm de précipitations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Une place au nom de Lydia von Auw, première femme pasteure vaudoise

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Une place a été baptisée du nom de Lydia von Auw, première femme pasteure vaudoise dans le quartier de l'Eglantine à Morges. (© Ville de Morges 2023)

La Municipalité de Morges (VD) a inauguré une place baptisée "Lydia-von -Auw" dans le nouveau quartier de l’Eglantine. Elle rend ainsi hommage à la première femme à obtenir un doctorat en théologie en Suisse et à devenir pasteure dans le canton de Vaud.

La Municipalité a dévoilé vendredi une plaque commémorative en l’honneur de cette pionnière, écrit-elle dans son communiqué. Née en 1897 dans une maison de la Grand-Rue de Morges, Lydia von Auw est la première femme à obtenir un doctorat en théologie en Suisse ainsi que la première femme pasteure de l’Église évangélique libre du canton de Vaud, consacrée en 1935.

Dans un domaine jusque-là réservé aux hommes, la Morgienne assure des postes dans des paroisses souvent dédaignées par ses collègues masculins. Elle acquiert une renommée internationale grâce à ses recherches académiques sur le moine franciscain Angelo Clareno.

Ardente résistante aux fascismes italien et allemand, membre des Unions chrétiennes féminines, cette pionnière milite jusqu'à la fin de sa vie au sein d'Amnesty International. Elle décède en 1994 dans sa commune de naissance.

La Ville saisit l’occasion de valoriser les femmes dans l’espace public: depuis 2020, il s’agit du troisième site empruntant le nom d’une personnalité féminine morgienne, après les inaugurations de la promenade (Ernestine) de Castellane et du jardin Marie de Seigneux. Par ailleurs, un monument à la mémoire d’une autre Morgienne célèbre, Lydia Opienska-Barblan, a été inauguré en août de l’an dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le théâtre La Grange présente son festival et sa saison 2023-2024

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Le théâtre la Grange de Dorigny dévoilé mardi le programme de son festival Fictions futures, demains réels, et du restant de son année artistique 2023-2024 (image d'illustration) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le théâtre La Grange, situé sur le campus de l'Université de Lausanne (UNIL), a dévoilé le programme de son festival "Fictions futures demains réels" qui débutera mercredi. Tables rondes, vernissages et rencontres sont au programme, alors que le reste de la saison 2023-2024 prévoit une vingtaine d'autres événements.

L'année artistique de La Grange débutera sur trois semaines d'un "festival transdisciplinaire qui propose une réflexion sur les mutations sociétales à venir en partant des enjeux d'aujourd’hui", ont indiqué les organisateurs.

Du 27 septembre au 14 octobre, le théâtre y réunira artistes, scientifiques et étudiants, pour "donner à voir et à entendre différentes visions du monde de demain".

Après le festival suivront diverses représentations théâtrales, comme celle de La Belle et la Bête par Jeanne Föhn et Ludovic Chazaud ou encore Médée Superstar de la Compagnie Les Bernardes.

L'annuel festival des cultures universitaires (Fécule) de la Grange – "véritable tourbillon de propositions multidisciplinaires" – tiendra sa 17e édition du 29 avril au 5 mai.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La Conférence des évêques veut créer un tribunal pénal

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La Conférence des évêques suisses (CES) veut mettre en place un tribunal ecclésial pénal et disciplinaire. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Après la révélation des cas d'abus sexuels dans les rangs de l'Eglise catholique, la Conférence des évêques suisses veut mettre en place un tribunal ecclésial pénal et disciplinaire. Ce tribunal devra s'occuper des sanctions en cas de violation de la loi sur l'Eglise.

Les lois pénales civiles suisses continueraient à avoir la priorité et les autorités de poursuite pénale seraient obligatoirement impliquées dans tous les cas d'abus ou d'autres infractions commises ou ayant été commises dans le contexte ecclésial. Le tribunal ecclésial s'occuperait en plus des sanctions nécessaires en cas de violation d'une loi ecclésiastique, peut-on lire dans un communiqué de la Conférence des évêques suisses (CES) samedi matin.

Afin de concrétiser la mise en place d'un tel tribunal national, les évêques suisses cherchent à s'entretenir avec les responsables du Vatican dans les semaines à venir, lit-on plus loin.

Autres mesures envisagées

Les trois mandants de l'étude de l'Université de Zurich, qui a révélé récemment l'ampleur des abus sexuels dans l'Eglise catholique en Suisse, - la CES, la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) et les communautés religieuses catholiques romaines de Suisse (KOVOS) - ont pris des mesures supplémentaires. Parmi celles-ci, la poursuite de cette étude justement par les deux historiennes de l'Université de Zurich qui ont réalisé l'étude-pilote.

Un service national de collecte des signalements de victimes va être mis en place, a poursuivi la CES. Et les membres de la CES ont signé un engagement personnel pour que toutes les archives ecclésiastiques sous leur responsabilité restent accessibles et qu'aucun document ne soit détruit.

La CES a encore décidé d'introduire une procédure d'évaluation psychologique approfondie pour les séminaristes et les candidats au noviciat ainsi que pour d'autres agents pastoraux. Cette procédure d'évaluation existe déjà dans de nombreuses régions, mais elle sera désormais standardisée et professionnalisée à l'échelle nationale et sera obligatoire partout. Les dossiers personnels de tous les collaborateurs pastoraux seront professionnalisés. Le CES veut mettre en oeuvre ces mesures d'ici fin 2024 au plus tard.

Abus documentés

Dans leur étude-pilote publiée le 12 septembre, les chercheuses de l'Université de Zurich ont recensé au moins 1002 cas d'abus sexuels commis par des membres du clergé et des religieux catholiques depuis 1950. Selon les chercheuses, il ne s'agit que de la pointe de l'iceberg, car la plupart des cas n'ont pas été signalés et les documents détruits.

Selon les résultats de l'étude, les abus ont été commis par 510 personnes sur 921 victimes. Près de 56 pour cent des victimes étaient des hommes. Les auteurs étaient, à quelques exceptions près, des hommes. Dans 74 pour cent des cas, les victimes étaient mineures.

Le rapport documente des actes d'abus allant du franchissement problématique des limites aux abus systématiques les plus graves, impliquant le viol, et ayant duré des années. De nombreux cas ont été passés sous silence, dissimulés ou minimisés par l'Eglise catholique, avait déclaré l'une des auteures de l'étude.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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