Rejoignez-nous

Actualité

2019: une année historique pour le Grand Genève mais des tensions

Publié

,

le

Les élus du Pôle métropolitain ont fait le point sur les dossiers de 2019.

2019 sera une année historique pour le Grand Genève avec la mise en service du Léman express. Mais, d'autres dossiers transfrontaliers pourraient, eux, dérailler...

Vendredi, les élus français du Grand Genève, réunis dans ce qu'on appelle le Pôle métropolitain, profitaient du début d'année pour faire le point sur les dossiers transfrontaliers. En tête: le Léman express. Le réseau ferroviaire qui reliera 45 gares, démarre le 15 décembre. Une révolution très attendue comme le rappelle Jean Denais, président du Pôle métropolitain:

Jean DenaisPrésident du Pôle métropolitain

Pour améliorer la mobilité dans la région et assurer le succès du Léman express, de nombreuses mesures d'accompagnement doivent être mises en place, tels que les fameux P+R. Ceux que Genève a refusé de cofinancer lors de la votation de mai 2014. Aujourd'hui, le Conseil d'état craint que les Français ne soient en retard dans la réalisation de ces parkings d'échange. De quoi agacer Jean Denais:

Jean DenaisPrésident du Pôle métropolitain

Comédie de Genève et Château rouge

Pour fêter la mise en service du Léman express, le Pôle métropolitain a annoncé un événement grand public. Il se déroulera sur tout un week-end, en mars 2020. La Comédie de Genève et Château rouge (à Annemasse) sont chargés de le préparer. En tant que vice-président chargé de la culture, Gabriel Doublet supervise ce dossier pour le Pôle métropolitain aux côtés de l'Association des Communes Genevoises (ACG). En tout, 300 000 francs sont investis dans cet événement. Mais, dans quel but?

Gabriel DoubletVice-président du Pôle métropolitain

Autre réussite de la coopération franco-suisse: le tram entre Genève et Annemasse, actuellement en cours de construction. Autant de moyens d'améliorer la mobilité dans la région comme c'est déjà le cas de la voie verte par exemple.

Préférence cantonale et écoliers frontaliers

Mais, tout n'est pas rose pour autant. La question de la préférence cantonale fâche les élus de France voisine. A l'image du maire de Saint-Julien. Antoine Vielliard a récolté des petites annonces d'emploi qu'il juge contraires aux accords bilatéraux et il a alerté les autorités européennes. Sa démarche pourrait bien être suivie par le Pôle métropolitain. Les explications de son président Jean Denais:

Jean DenaisPrésident du Pôle métropolitain

A noter, d'autres dossiers transfrontaliers créent des tensions comme le refus du Canton de Genève de scolariser les écoliers frontaliers. Une décision du Conseil d'Etat genevois difficile à gérer côté français où les établissements doivent accueillir ces centaines d'élèves. Mais aussi difficile à comprendre d'un point de vue éthique selon Jean Denais:

Jean DenaisPrésident du Pôle métropolitain

Quelles que soient les sujets de tensions entre les partenaires français et suisses, Jean Denais tient à rappeler l'intérêt de la coopération transfrontalière, notamment sur le plan financier:

Jean DenaisPrésident du Pôle métropolitain

@marie_prieur

Genève

Mika Henauer sera à Genève-Servette la saison prochaine

Publié

le

Mika Henauer (au centre) sera au GHSC pour deux saisons dès la reprise du championnat 2026-27. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Genève-Servette renforce son effectif en vue de la saison de National League 2026/27 avec l'engagement de Mika Henauer. Le défenseur a signé pour deux saisons chez les Aigles.

Le Bernois de 25 ans, actuellement à Rapperswil-Jona depuis 2024, a débuté en National League au CP Berne. Au total, il a disputé 213 matches pour 59 points en première division suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Le Portugal au ralenti pour cause de grève générale

Publié

le

La grève générale au Portugal est le plus important mouvement social depuis 2013. (© KEYSTONE/AP/Armando Franca)

Transports perturbés, écoles fermées et hôpitaux en services réduits: le Portugal est confronté jeudi à sa première grève générale en 12 ans, un mouvement lancé pour protester contre une réforme du code du travail défendue par le gouvernement de droite.

Les stations du métro de Lisbonne n'ont pas ouvert leurs portes, tandis que les ferries et les trains tournaient au rythme des services minimum décrétés, avec des tableaux d'affichage annonçant des annulations en cascade.

"Je me suis levée à 4 heures pour aller travailler, mais là je suis bloquée car je n'ai toujours pas réussi à prendre le train", a témoigné Nairene de Melo, une employée d'hôtel de 20 ans, à la station du Cais do Sodré, qui relie le centre-ville aux banlieues sud et ouest de la capitale portugaise.

Les commerces, cafés et restaurants, étaient ouverts mais avec moins de clients qu'à l'accoutumée.

"C'est beaucoup plus calme que d'habitude (...) Les gens se sont organisés à l'avance", a raconté Fernanda Marques, 64 ans, employée dans un petit café à la sortie de la gare, en installant les tables en terrasse.

L'ambiance était également plus calme que d'ordinaire dans les aéroports, la compagnie nationale TAP Air Portugal ayant supprimé plus de 200 vols, et la plus importante usine automobile du pays, une unité du groupe Volkswagen située dans la région de Setubal (sud) était paralysée.

"Attaque au monde du travail"

D'après des données compilées par la principale confédération syndicale, la CGTP, de nombreux services de collecte de déchets étaient à l'arrêt, de même que des dizaines d'unités hospitalières assurant des soins non urgents.

L'autre centrale syndicale, l'UGT, a fait état d'un taux de participation de ses adhérents de 80%. La Fédération nationale des médecins a évoqué une adhésion de 90% et le premier syndicat enseignant a affirmé qu'elle était supérieure à 90%, provoquant la fermeture de centaines d'écoles.

"La grande majorité des Portugais est au travail", a toutefois assuré le porte-parole du conseil des ministres, Antonio Leitao Amaro, en ajoutant que le mouvement était comparable à "une grève partielle de certains secteurs de la fonction publique".

Cette grève est le plus important mouvement social depuis 2013, à une époque où le pays ibérique vivait sous perfusion de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, qui lui avaient imposé une sévère cure d'austérité budgétaire et la dernière révision en profondeur de la réglementation du travail.

L'actuel gouvernement a présenté en juillet un avant-projet de réforme comprenant plus d'une centaine de mesures visant à "stimuler la croissance économique pour créer plus d'emplois et payer de meilleurs salaires", a fait valoir le Premier ministre Luis Montenegro.

"Corriger un déséquilibre"

L'exécutif souhaite notamment simplifier les procédures de licenciement, allonger la durée des contrats à durée déterminée, offrir plus de flexibilité aux entreprises pour organiser le temps de travail, ou encore élargir les services minimum en cas de grève.

Pour la CGTP, qui organise jeudi une vingtaine de manifestations à travers le pays, cette réforme représente "une des plus grandes attaques faites au monde du travail", a déclaré à l'AFP son secrétaire général Tiago Oliveira.

Le président de la principale confédération patronale, Armindo Monteiro, a quant à lui dénoncé la "position radicale" des syndicats et qualifié cette grève de "prématurée".

L'avant-projet du gouvernement est "une base de discussion" qui vient "corriger un déséquilibre" provoqué par l'adoption en 2023, par le précédent gouvernement de gauche, d'une série d'amendements au code du travail plus favorables aux salariés, a-t-il commenté auprès de l'AFP.

Bien que le gouvernement ne dispose pas de majorité absolue au Parlement, il devrait pouvoir adopter cette série de mesures avec le soutien des libéraux et, surtout, de l'extrême droite, devenue la deuxième force politique du pays à l'issue des législatives de mai dernier.

Alors que le Portugal affiche une croissance économique autour de 2% et un taux de chômage historiquement bas (environ 6%), M. Montenegro a fait valoir que le pays devait profiter de cette conjoncture favorable pour mener cette réforme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Vaud: un nouveau prestataire pour publier la FAO

Publié

le

La version papier de la FAO sera désormais imprimée à Monthey (Image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le Conseil d'Etat vaudois a attribué au consortium Impact Médias, basé à Nyon, la gestion opérationnelle et commerciale de la Feuille des avis officiels (FAO) jusqu'à fin 2028. Il répond ainsi au Grand Conseil qui avait demandé de maintenir une version imprimée de la FAO jusqu'en 2028, alors que le gouvernement souhaitait basculer en numérique en 2025.

L'impression de la FAO, qui était effectuée à Berne, sera désormais assurée par le Centre d'impression romand (CIR) à Monthey (VS), propriété du groupe ESH Médias, indique jeudi le Canton dans un communiqué. La publication continuera de paraître deux fois par semaine, les mardis et vendredis dès le 9 janvier.

Dans son offre, le consortium composé d'Impact Médias et ESH Médias, prévoit la reprise du personnel et des compétences engagés aujourd'hui dans la publication. Cela permettra une transition fluide ainsi que la continuité des activités et le maintien des emplois dans le canton, se réjouit le Canton.

La version papier est ainsi assurée jusqu'à fin 2028. Ensuite, une entreprise privée, si elle le souhaite, pourrait éventuellement prendre le relais et publier une version imprimée indépendante de l'Etat. Le cadre légal prévoit une aide au démarrage.

Le canton souhaite rejoindre à l'horizon 2029 la plateforme numérique exploitée par la Confédération. Une dizaine de cantons ont déjà opté pour cette solution, dont le Valais en Suisse romande. Une version numérique permet un accès gratuit à la FAO.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

Election complémentaire Vaud - Agathe Raboud Sidorenko prône une "gauche plus combative"

Publié

le

Comédienne, médiatrice culturelle et mère de deux enfants en bas âge, la candidate de la gauche radicale Agathe Raboud Sidorenko a présenté jeudi son programme politique pour la complémentaire au Conseil d'Etat vaudois du 8 mars prochain. (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

La candidate de la gauche radicale à l'élection complémentaire au Conseil d'Etat vaudois du 8 mars, Agathe Raboud Sidorenko, a plaidé jeudi pour une "gauche plus combative". Elle revendique une "candidature de terrain, de rupture, contre l'austérité budgétaire".

A peine déclarée, mardi dernier, et première à lancer sa campagne pour la succession de la conseillère d'Etat Rebecca Ruiz: Agathe Raboud Sidorenko a invité les médias, tout un symbole, dans la salle Rosa Luxembourg à la Maison du Peuple à Lausanne. La conseillère communale lausannoise était entourée de plusieurs représentants d'Ensemble à Gauche (SolidaritéS, Décroissance alternatives et Solidarité& Ecologie), dont la députée Joëlle Minacci.

Comédienne, médiatrice culturelle et mère de deux enfants en bas âge, Agathe Raboud Sidorenko est également candidate à un siège à la Municipalité de Lausanne le 8 mars prochain. Elle figure sur le ticket de la formation de la gauche radicale avec cinq autres candidats.

Refuser la "politique des caisses vides"

"La majorité de droite du Conseil d'Etat et du Grand Conseil, en collaboration avec les grandes organisations patronales du canton, a vidé les caisses du Canton par une succession de baisses fiscales en faveur des multinationales et des plus riches", a affirmé Mme Raboud Sidorenko.

"Cette majorité fait aujourd'hui payer le prix de cette politique des caisses vides à la population, et notamment aux femmes, par des coupes dans les prestations publiques essentielles comme la santé, la prise en charge des personnes âgées ou l'accueil de jour des enfants", a-t-elle poursuivi.

Elle se décrit comme une "candidate de rupture" dans la "perspective d'un changement de cap" et d'une "politique alternative", incarnant une "gauche plus combative". Il s'agit aussi, selon elle, d'"offrir un choix démocratique" en adéquation avec "la colère actuelle de la population" face aux coupes budgétaires prévues par le gouvernement.

La candidate et son parti ont critiqué "une politique délétère et injuste" du gouvernement actuel. La candidature d'Agathe Raboud Sidorenko doit "porter ce refus de la politique des caisses vides et de l'austérité qui en découle", ont insisté les responsables d'Ensemble à Gauche, qui prônent aussi un "sursaut dans l'action contre le dérèglement climatique et pour préserver la biodiversité" durant la campagne électorale.

Dix mesures urgentes

Parmi les dix mesures urgentes qui seront mises en avant, figurent en tête l'annulation des coupes budgétaires pour 2026. La gauche radicale revendiquera aussi un salaire minimum cantonal de 4500 francs net par mois.

Pour renflouer les caisses, le parti défendra 500 millions de recettes supplémentaires par an pour le Canton par une augmentation de l'impôt sur le bénéfice des multinationales, la suppression de l'abattement sur les dividendes des grands actionnaires, une réévaluation de la valeur fiscale des immeubles et un renforcement de l'inspection fiscale.

Autres priorités: revaloriser les secteurs du social parapublic et de la santé, améliorer les conditions de travail pour lutter contre la pénurie de personnel, notamment dans les soins infirmiers, renforcer l'accueil en crèche ou encore revaloriser les salaires des accueillantes en milieu familial.

Pour rappel, quatre candidats briguent à ce stade le fauteuil de la socialiste Rebecca Ruiz. Outre Mme Raboud Sidorenko, le député UDC et ex-président du Grand Conseil, Jean-François Thuillard, est sur les rangs. Le PS doit, lui, désigner son candidat samedi, entre Roger Nordmann et Sébastien Cala.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Les pétards devraient être interdits en Suisse

Publié

le

Les feux d'artifice divertissent une partie de la population. Mais ils dérangent, voire font aussi beaucoup souffrir les animaux, les enfants et les personnes sensibles (archives). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

Le Conseil national veut interdire les pétards en Suisse. Il a adopté jeudi un contre-projet à l'initiative "Pour une limitation des feux d'artifice". L'usage de feux d'artifice et ses effets nocifs seront réglés dans la loi sur les explosifs.

L'initiative populaire demande une plus grande protection des personnes, des animaux et de l'environnement contre le bruit et les émissions causés par les feux d’artifice. Certaines exceptions seraient prévues pour les grands événements suprarégionaux, sur la base de dérogations accordées par les cantons.

Pour le National, cela va trop loin. Il a toutefois soutenu par 97 voix contre 85 un contre-projet plus souple qui vise à minimiser les effets nocifs.

Les pièces d'artifice destinées exclusivement à produire des détonations doivent être interdites. L'UDC et le PLR se sont opposés à l'initiative et au contre-projet. Le dossier passe au Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

GenèveIl y a 20 minutes

Mika Henauer sera à Genève-Servette la saison prochaine

Genève-Servette renforce son effectif en vue de la saison de National League 2026/27 avec l'engagement de Mika Henauer. Le défenseur...

InternationalIl y a 24 minutes

Le Portugal au ralenti pour cause de grève générale

Transports perturbés, écoles fermées et hôpitaux en services réduits: le Portugal est confronté jeudi à...

CultureIl y a 48 minutes

Vaud: un nouveau prestataire pour publier la FAO

Le Conseil d'Etat vaudois a attribué au consortium Impact Médias, basé à Nyon, la gestion...

Suisse RomandeIl y a 1 heure

Election complémentaire Vaud - Agathe Raboud Sidorenko prône une "gauche plus combative"

La candidate de la gauche radicale à l'élection complémentaire au Conseil d'Etat vaudois du 8...

SuisseIl y a 2 heures

Les pétards devraient être interdits en Suisse

Le Conseil national veut interdire les pétards en Suisse. Il a adopté jeudi un contre-projet...

CultureIl y a 2 heures

Le premier film en anglais de Petra Volpe sélectionné à Sundance

Le premier film en anglais de la réalisatrice suisse Petra Volpe, "Frank & Louis" est...

SuisseIl y a 2 heures

Le Parlement veut davantage lutter contre la pédopornographie

La loi doit être plus stricte pour lutter efficacement contre la pédopornographie. Après le National,...

Suisse RomandeIl y a 3 heures

Bavois (VD): 59 kilos de haschich découverts dans un camping-car

Quatre sacs de sport contenant un total de 59 kilos de haschich ont été découverts...

GenèveIl y a 3 heures

Nuit du sport genevois 2025: Ecoutez les réactions des vainqueurs

La traditionnelle cérémonie de la Nuit du sport genevois a célébré, jeudi soir, les performances...

EconomieIl y a 4 heures

La BNS remanie ses prévisions de croissance et d'inflation

La BNS affine jeudi sa prévision de croissance pour l'année qui s'achève à 1,5%, dans...