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Un 4ème proche de Christian Brunier engagé aux SIG

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Christian Brunier, directeur general des Services industriels de Genève (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)
A Genève, la pression monte aux Services industriels de Genève (SIG) après les révélations cette semaine de l'engagement de plusieurs proches du directeur général Christian Brunier. En attendant une conférence de presse prévue mardi, la régie publique ne répond plus aux sollicitations des médias.

La Tribune de Genève et Léman Bleu ont révélé l'embauche des deux beaux-fils du directeur général et de l'épouse de l'un d'eux. Chaque fois, les SIG ont assuré que le processus de recrutement avait été respecté, que les liens familiaux avaient été annoncés en amont. Ils précisaient aussi veiller à éviter des liens hiérarchiques et conflits d'intérêts entre les membres d'une même famille.

Mardi, dans la matinale de la RTS, Robert Monin, directeur des relations humaines des SIG, avait écarté tout soupçon de népotisme. "Il faut être clair. Ce n'est pas Christian Brunier qui nous a demandé de les recruter", avait souligné M. Monin en précisant que ces personnes ont postulé pour des postes ouverts et sont passées par le processus de recrutement qui permet de sélectionner les meilleurs candidats.

Vendredi, la RTS a encore révélé l'engagement d'un neveu de Christian Brunier. Contactés par Keystone-ATS, les SIG ne font aucun commentaire au sujet de cette dernière information, renvoyant à la conférence de presse prévue mardi matin. Le président du Conseil d'administration, Robert Cramer, fera un bilan de ses cent premiers jours à la tête de l’entreprise et répondra à toutes les questions liées à l’actualité.

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Le Ministère public persuadé de la culpabilité de Tariq Ramadan

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Le représentant du Ministère public estime l'islamologue Tariq Ramadan coupable d'un acte à la limite du viol aggravé. (© KEYSTONE/Valentin Flauraud)
Le premier procureur Adrian Holloway a requis, mardi, une peine de 3 ans de prison, dont 18 mois ferme, à l'encontre de Tariq Ramadan. Le magistrat considère l'islamologue coupable d'avoir violé une femme, en octobre 2008, dans une chambre d'hôtel, à Genève.

Pour M. Holloway, la plaignante, âgée aujourd'hui de 58 ans, surnommée "Brigitte" par les médias, s'est montrée constante et cohérente dans ses déclarations tout au long de la procédure. Son récit se révèle crédible et détaillé, au contraire de celui de Tariq Ramadan, a souligné le représentant du Ministère public.

Certes, il y a ces messages affectueux et sans reproche que "Brigitte" a envoyé à l'islamologue après les faits. De l'avis du premier procureur, ces mots sont la preuve de l'emprise qu'avait acquise Tariq Ramadan sur sa victime après sa nuit avec elle. "Elle est passée de l'idéalisation à la soumission".

Nuit de violence

M. Holloway a estimé que la faute commise par Tariq Ramadan est lourde. L'islamologue a tiré profit de l'aura qu'il avait sur cette femme pour abuser d'elle, la traiter comme un objet, la frapper sans retenue, dans le seul but d'assouvir son désir sexuel, a souligné le magistrat. "Un acte à la limite du viol aggravé".

Il n'y a que deux versions possibles dans ce dossier, a pour sa part relevé Robert Assaël, l'un des avocats de la plaignante, en entamant sa plaidoirie. "Soit la victime a subi un viol atroce, soit elle ment". Pour l'homme de loi, il ne fait aucun doute que "Brigitte" a été agressée brutalement cette nuit d'octobre 2008.

L'avocat fonde sa certitude sur les nombreux détails fournis par sa cliente. "A-t-elle pu inventer tout cela, sauf à avoir le prix Nobel de l'imagination ?", s'est-il interrogé. Il y a par exemple cette planche à repasser montée dans la chambre de l'hôtel ou certains propos salaces que l'islamologue aurait tenus à sa victime.

Mardi matin, la Chambre pénale d'appel et de révision a entendu plusieurs témoins. Parmi eux, un producteur de spectacles a déposé à la demande de la partie plaignante. Entre 2006 et 2016, cet homme d'origine sénégalaise s'est notamment occupé de Dieudonné, quand l'humoriste français faisait étape en Suisse romande.

Ce témoin est soupçonné d'être à l'origine d'une lettre anonyme parvenue à la justice genevoise peu avant le procès en première instance de Tariq Ramadan, en mai 2023. Dans ce courrier, il est indiqué que "Brigitte" aurait parlé à Dieudonné de son "coup d'un soir" avec Tariq Ramadan.

Le producteur de spectacles a nié être l'auteur de cette lettre. Il a dit connaître "Brigitte". Elle venait dans les loges à la fin des représentations, proposait son aide pour leur organisation, a-t-il expliqué. Quant à la relation de "Brigitte" avec Tariq Ramadan, "je pense qu'elle sortait avec lui, ou quelque chose comme ça".

La plaignante se rebiffe

Prenant la parole à la fin des dépositions des témoins, la plaignante s'est élevée contre les propos tenus par le producteur de spectacles. "Je n'ai jamais dit à personne que j'étais sortie avec Tariq Ramadan", a-t-elle souligné, avant d'évoquer une plainte pendante devant la justice genevoise.

Robert Assaël a demandé à la Cour de ne pas tenir compte du témoignage de ce producteur de spectacle. Selon lui, cet homme, tout d'abord, ment quand il prétend ne pas être l'auteur de cette lettre anonyme. Par ailleurs, il est impossible de connaître les "motivations profondes" qui l'ont poussé à ces révélations tardives.

En première instance, devant la Cour correctionnel, le premier procureur Adrian Holloway avait requis la même sanction à l'encontre de l'islamologue, à savoir une peine de 3 ans de prison, dont la moitié assortie du sursis. Tariq Ramandan avait été acquitté en premier instance.

Le procès en appel se poursuit mercredi avec les plaidoiries de l'autre avocat de la partie plaignante et de ceux de la défense.

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Jean Revillard mettait en lumière ceux que l'on ne veut pas voir

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Photo: Jean Revillard

Une exposition de Jean Revillard est à voir en ce moment à Genève. Le photographe genevois décédé en 2019, avait été récompensé pour son travail sur les migrants. 

"Retour forcé à la vie sauvage", voici le nom d’une exposition photos à voir en ce moment à Genève.

Elle est signée Jean Revillard. Le photographe genevois est décédé subitement en 2019, à l’âge de 51 ans. La Bibliothèque de Genève a voulu mettre en valeur ses archives, un ensemble de plus de deux  millions de fichiers. Là, le public est invité à découvrir 28 images sur les thèmes difficiles de la migration, la prostitution ou encore la précarité. 

Jean Revillard a voyagé en France, en Italie ou en Grèce pour mettre en lumière ces gens ordinaires brutalement poussés dans un espace "hors du monde". La cabane dans la forêt qui fait partie du projet “jungle” est un des exemples les plus frappants.

Eloi Contesse, conservateur du Centre d’iconographie de la Bibliothèque de Genève:

La cabane faite de bric et de broc ressort tout en lumière par rapport à la noirceur de la forêt. Une approche qui n’a pas toujours fait l’unanimité.

Autre contexte cette fois à Athènes, avec “the hill”, on voit sur le cliché, un homme âgé qui marche seul en surplomb de la ville, Eloi Contesse:

Le travail de Jean Revillard était connu dans le monde entier, il a été primé à plusieurs reprises. Son projet sur les migrants a remporté deux World Press Award, en 2008 et en 2009.

Il a d’ailleurs inspiré d’autres photographes:

L’exposition est à découvrir au parc des Bastions, puis elle  prendra ses quartiers à la rotonde du Mont-Blanc à partir du 12 juin. Elle reviendra ensuite à la promenade des Bastions du 1er au 14 juillet.

Si le travail de Jean Revillard vous intéresse, vous pouvez retrouver une bonne partie de son œuvre ici.

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Les témoins s'expriment au procès de Tariq Ramadan

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(KEYSTONE/Valentin Flauraud)

Les témoins ont eu la parole mardi matin, au deuxième jour du procès en appel de Tariq Ramadan à Genève. L'islamologue est accusé de viol et de contrainte sexuelle par une femme, surnommée "Brigitte". Les faits se seraient déroulés en 2008 dans un hôtel genevois.

Convoqué à la demande de la partie plaignante, l'homme qui s'est exprimé devant la Chambre pénale d'appel et de révision habite Lausanne. D'origine sénégalaise, il est producteur de spectacles. Entre 2006 et 2016, il s'est notamment occupé de Dieudonné, quand l'humoriste français faisait étape en Suisse romande.

Ce témoin est soupçonné d'être à l'origine d'une lettre anonyme parvenue à la justice genevoise peu avant le procès en première instance de Tariq Ramadan, en mai 2023. Dans ce courrier, il est indiqué que "Brigitte" aurait parlé à Dieudonné de son "coup d'un soir" avec Tariq Ramadan.

Le producteur de spectacles a nié être l'auteur de cette lettre. Il a dit connaître "Brigitte". Elle venait dans les loges à la fin des représentations, proposait son aide pour leur organisation, a-t-il expliqué. Quant à la relation de "Brigitte" avec Tariq Ramadan, "je pense qu'elle sortait avec lui, ou quelque chose comme ça".

La plaignante conteste

Le témoin a poursuivi en indiquant que "Brigitte" lui parlait de Tariq Ramadan en des termes élogieux. "Elle me disait qu'il était beau et je pense qu'elle appréciait aussi ses capacités intellectuelles". Il s'est dit avoir été surpris d'apprendre que "Brigitte" accusait l'islamologue de l'avoir violée en octobre 2008.

Demandant la parole à la fin des dépositions des témoins, la plaignante s'est élevée contre les propos tenus par le producteur de spectacles. "Je n'ai jamais dit à personne que j'étais sortie avec Tariq Ramadan", a-t-elle souligné, avant d'évoquer une plainte pendante devant la justice genevoise.

A la barre, la femme de Tariq Ramadan a relevé, de son côté, comment cette procédure judiciaire a eu un impact sur la santé déjà fragile de son mari, qui souffre d'une sclérose en plaques. L'acquittement de son époux en première instance a été un vrai soulagement pour la famille. "On espère enfin que cette affaire soit derrière nous".

Le procès se poursuit mardi après-midi, avec les réquisitions du procureur et la plaidoirie d'un des avocats de la partie plaignante.

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La place de la Synagogue dévoile son nouveau visage sans voiture

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Une place entièrement piétonne, des nouveaux arbres avec un revêtement clair et perméable à la place du bitume. Voilà à quoi ressemble désormais la place de la Synagogue, à Genève.

Cette place, classée depuis 1989 comme la synagogue d’ailleurs, a été dévoilée ce mardi, après 12 mois de travaux. Elle a été restaurée telle qu'elle avait été dessinée en 1944 par l’architecte Maurice Braillard. Description des lieux avec Frédérique Perler conseillère administrative en charge du Département de l'aménagement, des constructions et de la mobilité en Ville.

 

 

Un projet qui revient de loin, il a notamment fait l'objet d’un recours au tribunal fédéral. 

Un nouvel éclairage sera également mis en place cet automne. La synagogue et la fontaine seront illuminées et un nouvel éclairage adapté à la vocation piétonne va être installé.

Sans trafic motorisé ni places de stationnement, les abords de la synagogue, utilisée par la Communauté israélite de Genève, sont plus sûrs, explique Elias FRIJA, secrétaire général de la Communauté Israélite de Genève.

Cet aménagement a coûté 2,4 millions de francs.

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LEM anticipe une amorce d'embellie sur la demande dès l'hiver

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Le producteur de composants électroniques LEM, basé à Meyrin (GE), a souffert sur la fin de son exercice décalé 2023/24, clos fin mars, de l'appréciation du franc et d'un phénomène de déstockage persistant (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le producteur de composants électroniques LEM, basé à Meyrin (GE), a souffert sur la fin de son exercice décalé 2023/24, clos fin mars, de l'appréciation du franc et d'un phénomène de déstockage persistant. La direction anticipe une amorce d'embellie à compter du second semestre de l'exercice en cours.

Une décroissance de près de 15% au dernier semestre partiel a annihilé la croissance observée aux neuf premiers mois de l'année. Le chiffre d'affaires s'est au final érodé de 0,1% à 405,8 millions de francs. Hors effets de change, la société genevoise calcule dans son compte rendu diffusé mardi une croissance de 7,2%.

La rentabilité a souffert d'une inflation des coûts d'approvisionnement et de stockage, de la comptabilisation des indemnités de licenciement pour une quarantaine d'employés et de frais pour la mise en service du nouveau site de production de Penang, en Malaisie.

La marge opérationnelle (Ebit) a été élaguée de près de trois points de pourcentage à 20,0%. Le résultat afférent a chuté de 12,1% à 81,1 millions, quand le bénéfice net a fondu de 13,3% à 65,3 millions.

La performance s'inscrit dans le bas des objectifs déjà modérés par la direction en février dernier et en dessous des pronostics les plus pessimistes formulés par les analystes consultés par AWP. Les actionnaires se verront proposer un dividende réduit de 2 francs à 50 francs.

Par ailleurs, l'organe de surveillance de LEM proposera lors de la prochaine assemblée générale ordinaire l'élection de Libo Zhan en son sein. Administratrice du groupe VAT, cette résidente allemande a auparavant exercé en qualité de trésorière pour le sous-traitant automobile outre-Rhin Bogward, ainsi que pour le conglomérat international FFG Europe and Americas, précise LEM dans son rapport d'activité 2023/24.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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