Le producteur de composants électroniques LEM, basé à Meyrin (GE), a souffert sur la fin de son exercice décalé 2023/24, clos fin mars, de l'appréciation du franc et d'un phénomène de déstockage persistant. La direction anticipe une amorce d'embellie à compter du second semestre de l'exercice en cours.
Une décroissance de près de 15% au dernier semestre partiel a annihilé la croissance observée aux neuf premiers mois de l'année. Le chiffre d'affaires s'est au final érodé de 0,1% à 405,8 millions de francs. Hors effets de change, la société genevoise calcule dans son compte rendu diffusé mardi une croissance de 7,2%.
La rentabilité a souffert d'une inflation des coûts d'approvisionnement et de stockage, de la comptabilisation des indemnités de licenciement pour une quarantaine d'employés et de frais pour la mise en service du nouveau site de production de Penang, en Malaisie.
La marge opérationnelle (Ebit) a été élaguée de près de trois points de pourcentage à 20,0%. Le résultat afférent a chuté de 12,1% à 81,1 millions, quand le bénéfice net a fondu de 13,3% à 65,3 millions.
La performance s'inscrit dans le bas des objectifs déjà modérés par la direction en février dernier et en dessous des pronostics les plus pessimistes formulés par les analystes consultés par AWP. Les actionnaires se verront proposer un dividende réduit de 2 francs à 50 francs.
Par ailleurs, l'organe de surveillance de LEM proposera lors de la prochaine assemblée générale ordinaire l'élection de Libo Zhan en son sein. Administratrice du groupe VAT, cette résidente allemande a auparavant exercé en qualité de trésorière pour le sous-traitant automobile outre-Rhin Bogward, ainsi que pour le conglomérat international FFG Europe and Americas, précise LEM dans son rapport d'activité 2023/24.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp