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Actualité

Audemars Piguet quitte le SIHH

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Le SIHH perd deux de ses participants après l'édition de 2019 (archives) (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La marque horlogère Audemars Piguet a annoncé qu'elle ne prendra plus part au Salon international de la haute horlogerie (SIHH) de Genève à partir de 2020, après 19 ans de partenariat.

L'édition de janvier prochain sera ainsi sa dernière participation à la manifestation, a indiqué la maison. L'horloger Richard Mille quittera aussi le salon.

"L'évolution de l'industrie horlogère est telle que le modèle d'affaires d'Audemars Piguet est en pleine mutation", a expliqué la société indépendante dans un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi.

La manufacture a entamé un nouveau chapitre et a décidé d'établir des relations directes et personnelles avec les passionnés d'horlogerie dans le monde entier, a relevé Audemars Piguet.

Le chiffre d'affaires de la société devrait franchir le milliard de francs cette année.

L'horloger Richard Mille a par ailleurs aussi annoncé qu'il se retire du SIHH dès la fin de l'édition 2019.

"L'univers des grands salons s'avère ne plus correspondre à la stratégie de distribution ultra sélective de la marque", fait remarquer la manufacture des Breuleux, dans le canton du Jura, dans un communiqué aussi publié dans la nuit de mercredi à jeudi.

La maison a au cours des dernières années renforcé et modifié notablement sa distribution internationale par le biais d'ouverture de boutiques monomarques. Elle a aussi réduit drastiquement le nombre de détaillants vendant plusieurs marques, afin de répondre à une demande sans "cesse croissante".

Après des ventes de 260 millions de francs en 2017, la firme vise quelque 300 millions en 2018.

Le SIHH s'adresse en particulier aux distributeurs et détaillants horlogers. La manifestation a toutefois ouvert ses portes au grand public lors de ses deux dernières éditions pour une journée.

Source ATS

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Genève

Produits du terroir et bio au menu du nouveau restaurant du Jardin botanique

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“L’Amarante” est le nouveau restaurant du Jardin botanique de Genève, crédit photo: Emilien Itim

Le nouveau restaurant du Jardin botanique ouvre ses portes ce lundi au public. Le concept est basé sur des produits locaux et un objectif zéro déchet.

Boire un café ou profiter d’un dîner dans le cadre apaisant du Jardin botanique.

C’est de nouveau possible avec l'ouverture ce lundi de “l’Amarante”, le nouveau restaurant des Conservatoire et Jardin botaniques de Genève. A sa tête deux jeunes romans, Jérôme Bergaud et Aurélien Guala. Ils ont remporté l’appel d'offres lancé par la ville de Genève grâce à leur projet porté sur une alimentation durable et locale, ils privilégient les circuits courts et ont un objectif zéro déchet.  

Aurélien Guala, l’un des repreneurs et responsable de la cuisine:

Ce cuisinier a un lien fort avec le lieu. Lors de ces différentes études, il a eu d’ailleurs des cours au Jardin Botanique:

Les nouveaux restaurateurs proposeront des plats, il y aura aussi une partie snacking avec des glaces artisanales.

Aurélien Guala nous présente un plat que l’on pourra déguster cette semaine: 

Être entouré de plante va donner des idées à Aurélien Guala, mais pas question de venir se servir dans ce garde-manger naturel:

“L’Amarante” comporte deux terrasses avec 150 couverts et une quarantaine supplémentaire à l’intérieur. 

Le restaurant est ouvert tous les jours, du lundi au dimanche, pendant les horaires du jardin

Et une dizaine de personnes sont engagées pour le moment.

 

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Suisse

Victorinox planche sur un couteau de poche sans lame

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En Grande-Bretagne et dans certains pays asiatiques, seules les personnes qui en ont besoin pour leur travail ou pour des activités dans la nature peuvent encore avoir un couteau sur elles. Dans les villes, le port de couteaux de poche est fortement limité. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le producteur de l'emblématique couteau de poche suisse Victorinox planche sur un modèle sans lame. Cette évolution est dictée par la multiplication des interdictions de cet objet dans le monde.

"Dans certains marchés, la lame est associée à une image d'arme", relève lundi dans une interview publiée dans le Blick Carl Elsener, le directeur de l'entreprise basée à Ibach (SZ). La société possède aussi un site de fabrication à Delémont.

Ainsi en Grande-Bretagne et dans certains pays asiatiques, seules les personnes qui en ont besoin pour leur travail ou pour des activités dans la nature peuvent encore porter un couteau sur elles. Dans les villes, le port de couteaux de poche est fortement limité. Carl Elsener imagine un outil multifonctionnel que les cyclistes, par exemple, pourraient utiliser.

Ce n'est pas la première fois que l'entreprise est confrontée au fait que la lame du couteau de poche soit considérée comme une arme potentielle. Après les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, le chiffre d'affaires des couteaux de poche a chuté de plus de 30% du jour au lendemain, a rappelé le patron de Victorinox. "Le 11 septembre nous a douloureusement montré que nous ne devions pas dépendre d'un seul secteur d'activité", a-t-il relevé.

Hausse des prix

L'entreprise exporte 80% des couteaux de poche, des couteaux de cuisine, des couteaux professionnels et des montres fabriqués en Suisse. Le reste est vendu dans le pays. Pour compenser la force du franc, l'entreprise devra à l'avenir continuer à automatiser et à rationaliser, souligne son patron.

Victorinox a augmenté les prix de ses couteaux de poche de 9%, précise encore M. Elsener. La concurrence plus faible par rapport à son autre pilier, les couteaux professionnels, a permis cette augmentation des prix. Les couteaux professionnels du fabricant suisse sont 25% plus chers que ceux des autres producteurs. Dans ce domaine, l'entreprise doit faire face à la concurrence de fabricants allemands ou américains, a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le Starliner de Boeing va décoller avec ses premiers astronautes

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Le Starliner de Boeing doit décoller lundi soir de Cap Canaveral, en Floride. (archive) (© KEYSTONE/AP/Terry Renna)

Après des années de déboires et de reports, le vaisseau Starliner de Boeing doit pour la première fois décoller lundi avec des astronautes à bord, direction la Station spatiale internationale.

Boeing joue gros sur cette ultime mission test, qui doit lui permettre de démontrer que son vaisseau est sûr avant de commencer les missions régulières vers la Station spatiale (ISS), avec déjà quatre ans de retard sur SpaceX.

Les astronautes américains Butch Wilmore et Suni Williams doivent décoller lundi à 22H34 de Cap Canaveral en Floride (mardi 02H34 GMT) à bord de la capsule Starliner, qui sera propulsée en orbite par une fusée Atlas V du groupe ULA.

La météo s'annonce très favorable.

Ces vétérans de l'espace, tous deux venus de l'US Navy, se sont chacun déjà rendus deux fois dans l'ISS, à bord d'une navette spatiale puis d'un vaisseau russe Soyouz.

Mais cette fois, "tout est nouveau, tout est unique, le vaisseau lui-même, la façon dont il vole", a souligné Butch Wilmore. "Je ne crois pas qu'aucun de nous ait jamais osé rêver être associé au premier vol d'un tout nouveau vaisseau", s'est-il réjoui.

Pour la Nasa, qui a commandé ce véhicule il y a dix ans, l'enjeu aussi est grand: avoir un deuxième véhicule en plus de celui de SpaceX pour transporter les astronautes américains "est très important", a souligné Dana Weigel, chargée du programme de l'ISS.

Cette capacité permettra de pouvoir mieux répondre à "différents scénarios" d'urgence, par exemple en cas de problème sur l'un des vaisseaux, a-t-elle expliqué.

Pilotage manuel

Une fois dans l'espace, les astronautes piloteront temporairement le vaisseau manuellement, afin de valider le fonctionnement de ce mode.

Starliner doit ensuite s'amarrer à l'ISS mercredi vers 05H00 GMT et y rester un peu plus d'une semaine. De nouveaux tests seront réalisés, puis les deux astronautes repartiront avec lui vers la Terre.

La réussite de cette mission viendrait clore sur une bonne note le programme de développement du vaisseau, une saga marquée par les mauvaises surprises.

En 2019, lors d'un premier test sans équipage, la capsule n'avait pas pu être placée sur la bonne trajectoire et était revenue sans atteindre l'ISS.

Puis en 2021, alors que la fusée se trouvait sur le pas de tir pour retenter le vol, un problème de valves bloquées sur la capsule avait encore entraîné un report.

Le vaisseau vide avait finalement réussi à atteindre l'ISS en mai 2022.

Désormais, le premier vol avec équipage doit permettre de certifier la capsule, pour qu'elle commence ensuite son rôle de "taxi" vers l'ISS.

Boeing avait espéré pouvoir réaliser ce premier vol habité dès 2022, mais des problèmes découverts tardivement, notamment sur les parachutes freinant la capsule lors de son retour dans l'atmosphère terrestre, avaient de nouveau engendré des retards.

"Il y a eu un certain nombre de choses qui ont été des surprises, que nous avons dû surmonter", a déclaré lors d'une conférence de presse Mark Nappi, responsable chez Boeing. Mais "cela a rendu nos équipes très fortes, et fières de la façon dont elles ont vaincu chaque problème".

"Il est assez classique que le développement d'un véhicule spatial pour humains prenne dix ans", a-t-il ajouté.

"Embarrassant"

Les astronautes, tout comme Boeing et la Nasa, s'attendent à ce que de nouveaux imprévus ponctuent cette mission, qui a pour but de déceler s'il reste un grain de sable.

"Dans l'histoire des vols spatiaux américains, ce sera seulement la sixième fois que des astronautes de la Nasa voleront dans un nouveau vaisseau", a souligné Jim Free, administrateur associé à la Nasa.

La capsule Dragon de SpaceX avait déjà rejoint cette liste en 2020, dans le sillage des programmes Mercury, Gemini, Apollo et des navettes spatiales.

Une fois Starliner opérationnel, la Nasa souhaite alterner entre les vols de SpaceX et Boeing pour acheminer ses astronautes jusqu'à l'ISS.

En 2014, l'agence spatiale avait passé un contrat de 4,2 milliards avec Boeing et de 2,6 milliards avec SpaceX pour le développement de ces vaisseaux.

"Tout le monde pensait que Boeing allait y arriver en premier", a rappelé à l'AFP Erik Seedhouse, professeur associé à l'université d'aéronautique Embry-Riddle. "Que SpaceX réussisse bien avant Starliner était très embarrassant pour Boeing."

Alors que l'ISS doit être mise à la retraite en 2030, Starliner comme Dragon pourraient ensuite servir à acheminer des humains vers de futures stations spatiales privées, que plusieurs entreprises prévoient déjà de construire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

"Vols fantômes": Amende de 66 millions de dollars pour Qantas

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Qantas devra payer une lourde amende. (© KEYSTONE/AP/Mark Baker)

La compagnie aérienne australienne Qantas devrait payer une amende de 66 millions de dollars et 13 millions de dollars d'indemnisation à des passagers victimes du scandale des "vols fantômes", a affirmé lundi l'organisme de surveillance de la concurrence australien.

Le montant de l'amende doit encore être validé par la justice. La compagnie "a admis avoir trompé les consommateurs" en annonçant des sièges sur des dizaines de milliers de vols alors qu'ils avaient été annulés, selon la Commission australienne de la concurrence et de la consommation.

Qantas devrait verser 13 millions de dollars d'indemnisation à 86'000 voyageurs touchés par les annulations ou les reprogrammations bâclées, selon cette source.

"La conduite de Qantas était inacceptable", a déclaré la présidente de cette commission, Gina Cass-Gottlieb. "De nombreux consommateurs auront fait des projets de vacances, d'affaires et de voyage après avoir réservé un vol fantôme qui avait été annulé", a-t-elle déploré.

Qantas a admis que, dans certains cas, les clients avaient réservé des vols qui avaient été annulés "deux jours ou plus" auparavant. La nouvelle directrice générale de Qantas, Vanessa Hudson, a reconnu que la compagnie aérienne "avait laissé tomber les clients et n'avait pas respecté ses propres règles".

"Nous savons que beaucoup de nos clients ont été affectés par notre incapacité à fournir des notifications d'annulation en temps voulu et nous en sommes sincèrement désolés", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Longtemps surnommée "l'esprit de l'Australie", la compagnie aérienne nationale Qantas, vieille de 103 ans, s'est donné pour mission de redorer son blason après avoir été confrontée à une réaction violente des consommateurs après cette affaire, la flambée des prix des billets et le licenciement de 1'700 membres du personnel au sol pendant la pandémie de Covid-19. L'ex-PDG de la compagnie aérienne Qantas, Alan Joyce, avait annoncé en septembre sa retraite anticipée.

Le bénéfice net de Qantas a chuté de 13,2% en glissement annuel pour atteindre 869 millions de dollars australiens (526 millions d'euros) au deuxième semestre de 2023, la compagnie affirmant toutefois que la satisfaction des clients s'était améliorée sous l'impulsion de Vanessa Hudson.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'ex-président Bolsonaro hospitalisé pour une infection cutanée

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L'ancien président du Brésil, Jair Bolsonaro (© KEYSTONE/AP/Bruna Prado)

L'ancien président brésilien Jair Bolsonaro a annoncé dimanche avoir été admis dans un hôpital de la ville de Manaus, dans le nord du pays, pour soigner une infection cutanée.

"Je suis hospitalisé à l'hôpital Santa Julia de Manaus. J'ai un érysipèle, pas de date de sortie de l'hôpital prévue", a indiqué le chef de file de l'extrême droite brésilienne, âgé de 69 ans, sur le réseau X.

Un érysipèle est une infection bactérienne caractérisée par une inflammation de la peau. Une plaque rouge douloureuse apparaît le plus souvent au niveau des jambes et parfois sur le visage, accompagnée de fièvre.

M. Bolsonaro "a été admis (...) hier (samedi) matin en raison d'une déshydratation et d'une infection cutanée", a indiqué l'hôpital de Santa Julia dimanche dans un communiqué. "Il reste hospitalisé pour une antibiothérapie par voie veineuse et une réhydratation", est-il ajouté.

L'ancien président (2019-2022) est arrivé vendredi à Manaus, capitale de l'Amazonie brésilienne, pour soutenir le député Alberto Neto candidat à la mairie de Manaus, dans l'Etat d'Amazonas.

Dimanche, M. Neto a publié sur ses réseaux sociaux une photo de lui aux côtés de M. Bolsonaro, souriant, allongé dans une chambre d'hôpital. A l'approche des municipales en octobre, l'ancien président parcourt le pays pour soutenir les candidats de son parti.

Ces dernières années, M. Bolsonaro a subi plusieurs opérations chirurgicales, dont les dernières en septembre 2023 à Sao Paulo, pour des complications relatives au coup de couteau reçu en 2018 dans la région abdominale durant la campagne électorale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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