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Musique

Après ABBA, le groupe KISS vivra éternellement sous forme d'avatars (VIDEO)

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Gene Simmons, Eric Singer, Paul Stanley et Tommy Thayer, membres de KISS lors du dernier concert du groupe au Madison Square Garden à New York. (© Evan Agostini/Invision/AP)
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Le mythique groupe de musique américain Kiss a annoncé dimanche que des avatars numériques représenteront désormais les musiciens dans le monde du spectacle. La méthode a été mise au point avec Abba.

Kiss "marque la fin de son existence physique en entrant dans le monde numérique", a indiqué dans un communiqué Pophouse Entertainment, une entreprise suédoise spécialisée dans les marques et le divertissement.

"La transformation du groupe en avatars assurera son immortalisation, tout en repoussant les limites des performances rock and roll, comme Kiss l'a fait tout au long de sa carrière", a-t-elle assuré. Le groupe a achevé samedi sa tournée ultime "End of the road" au Madison Square Garden, à New York.

A la fin du concert, leurs avatars ont "interprété" une chanson, puis une image des quatre avatars est apparue à l'écran avec le logo de Kisset une phrase, "A new era begins" ("une nouvelle ère commence").

50 ans de carrière

Connu notamment pour son tube "I was made for lovin' you", ses effets pyrotechniques et ses maquillages stylisés, le groupe new-yorkais a vendu plus de 100 millions de disques dans le monde en 50 ans de carrière, selon Pophouse Entertainment.

Le chanteur Paul Stanley (71 ans) et le bassiste Gene Simmons (74 ans) étaient les seuls membres fondateurs encore présents.

Les avatars présentés samedi mettent les musiciens dans la peau de super-héros, "un aperçu de l'une des nombreuses et diverses façons dont Kiss vivra à l'avenir en tant qu'artiste numérique par le biais de ses avatars", a détaillé la société suédoise.

Les incarnations numériques ont été créées par ILM, l'entreprise d'effets spéciaux fondée par George Lucas.

"Nous allons pouvoir être éternellement jeunes et éternellement emblématiques et aller dans des endroits dont nous n'avions jamais rêvé auparavant", s'est félicité Gene Simmons, cité dans le communiqué. "La technique va permettre à Paul [Stanley] de sauter plus haut qu'il ne l'a jamais fait."

Pophouse Entertainment a déjà mis au point à Londres un spectacle du groupe de disco suédois ABBA, où le quatuor est représenté par des avatars numériques diffusés en hologramme, qui jouent notamment "Mamma Mia", "Gimme! Gimme! Gimme! (A Man after Midnight)" et "Dancing Queen".

Avec Keystone-ATS

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International

Grâce à Nemo, la Suisse remporte l'Eurovision!

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Nemo, avec sa chanson The Code, remporte l'Eurovision Song Contest à Malmo, en Suède le 11 mai 2024 (AP Photo/Martin Meissner)

L'artiste biennois Nemo a remporté la finale de l'Eurovision samedi soir à Malmö en Suède. Il s'agit de la troisième victoire de la Suisse dans l'histoire du concours musical, après celles de l'Argovienne Lys Assia en 1956 et de la Québécoise Céline Dion en 1988.

La Suisse a obtenu 591 points, passant devant la Croatie arrivée seconde avec 547 points. L'Ukraine figure en troisième place, tandis qu'Israël est arrivé cinquième.

"J'espère que le concours pourra continuer à se positionner pour la paix et l'égalité", a déclaré Nemo, très ému, au moment de recevoir sa récompense. Il a ensuite interprété une seconde fois sur scène son titre "The Code", qui figurait, avec celui de la Croatie, en tête des noms évoqués par les parieurs ces dernières semaines.

Avec cette chanson, l'artiste non binaire de 24 ans évoque le fait de ne se sentir ni homme ni femme et le chemin parcouru pour trouver son identité. Musicalement, le titre écrit en anglais est aussi très varié avec des éléments de rap, de drum and bass et d'opéra.

Le morceau a été écrit en équipe il y a un an en l'espace d'une journée, avec le producteur norvégien Lasse Midtsian Nymann, la compositrice suédoise Linda Dale et le producteur suisse Benjamin Alasu. Nemo, s'est lancé dans la musique à l'âge de 15 ans et vit aujourd'hui entre Bienne et Berlin.

Cela fait plus de trente ans que la Suisse n'a pas gagné l'Eurovision. La dernière fois date de 1988, lorsque la Québécoise Céline Dion avait concouru pour la Suisse. Le pays a également gagné à l'Eurovision en 1956 avec l'Argovienne Lys Assia. Au total, la Suisse compte aujourd'hui trois titres.

Avant de partir pour la Suède, Nemo était venu bien finir la journée sur Radio Lac.

Avec Keystone-ATS

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la journée finit bien

Les "tops" et les "flops" de la Suisse au concours Eurovision

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L'Argovienne Lys Assia a remporté le premier concours Eurovision en 1956 avec "Refrain" (archives). (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/STR)

Avec son titre "The Code", l'artiste biennois Nemo fait figure de favori au 68e concours Eurovision de la chanson, dont la cérémonie se déroule à Malmö. La Suisse a remporté la compétition à deux reprises, mais n'a souvent même pas atteint la finale.

 

 

C'est l'Argovienne Lys Assia (1924-2018) qui a remporté avec "Refrain" le premier concours Eurovision de la chanson, qui s'est déroulé à Lugano en 1956. Mais à l'époque, la concurrence était nettement moins importante, avec seulement sept pays participants.

 

La Suissesse a également représenté son pays lors des deux éditions suivantes. Elle s'est classée deuxième en 1958 aux Pays-Bas avec la chanson "Giorgio". Elle voulait à nouveau se représenter en 2012, mais elle ne s'est pas imposée lors de la présélection. A sa place, le duo de frères Sinplus a représenté la Suisse à Bakou, mais n'a pas réussi à se qualifier pour la finale.

Lys Assia est à ce jour la seule Suissesse à avoir remporté le grand prix. La deuxième victoire suisse a été assurée par la Québécoise Céline Dion en 1988, avec le titre "Ne partez pas sans moi". La Suisse a devancé l'Angleterre d'un point lors de la 33e édition du concours à Dublin. Les paroles de la chanson ont été écrites par la grande dame de la musique populaire suisse Nella Martinetti.

 

Période difficile dans les années 2010

Si tout s'est bien passé en 2019 avec la quatrième place du Bernois Luca Hänni et et en 2021 avec la troisième place du Fribourgeois Gjon's Tears, la Suisse a connu une période de vaches maigres lors des années précédentes.

Entre 2007 et 2018, seuls la Bâloise Anna Rossinelli en 2011 et le Tessinois Sebalter en 2014 ont atteint la finale. Ils avaient respectivement terminé à la 25e et 13 place. En 2007, l'icône de l'eurodance DJ Bobo avait manqué la finale avec "Vampires Are Alive", malgré son statut de favori.

 

Ses successeurs, le Tessinois Paolo Meneguzzi en 2008, le groupe de rock bâlois Lovebugs en 2009 et le chanteur st-gallois Michael von der Heide en 2010 n'ont pas non plus réussi à se hisser en finale. Personne n'a réussi à briser la "malédiction" les années suivantes - et ce jusqu'en 2019.

La Suisse a touché le fond en 2004, lorsque Piero Esteriore a terminé dernier avec son titre "Celebrate", qui n'a pas obtenu le moindre point.

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Comme Lys Assia, d'autres artistes ont participé à plusieurs reprises au concours Eurovision. Le groupe bernois Peter, Sue & Marc s'est lancé quatre fois dans la course, atteignant la quatrième place en 1976 et en 1981. En 1971 et 1979, ils ont atteint la finale, mais pas les premières places.

L'un des membres du trio, Peter Reber, a également écrit des chansons qui ont représenté la Suisse à l'Eurovision: "Swiss Lady", qui sera interprétée par Pepe Lienhard en 1977 (6e) et "Cinema", chantée par Paola en 1980 (4e).

Avec Keystone-ATS

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Musique

Aux Swiss Music Awards, un genevois sacré meilleur artiste romand

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Les Bernois de Züri West ont remporté le prix du meilleur groupe de l'année (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/SAMUEL GOLAY)

La chanteuse st-galloise Joya Marleen, le chanteur bâlois Baschi et le groupe bernois Züri West ont été désignés artistes de l'année mercredi à Zurich lors des Swiss Music Awards 2024. Le rappeur genevois Slimka, lui, est le meilleur artiste romand.

Le public avait jusqu'au 21 avril pour désigner ses artistes préférés. Dans la catégorie "Best Act Romandie", Slimka était opposé à deux femmes, l'auteure-interprète lausannoise Nnavy et la rappeuse jurassienne Baby Volcano.

D'autres artistes romands figuraient parmi les nominés, mais sont repartis les mains vides. Dans la catégorie "Best Breaking Act", qui met en avant de nouveaux artistes, le trio de Ländler schwyzois Rusch-Büeblä a été préféré au chanteur valaisan Nuit Incolore, sacré révélation de l'année par la radio NRJ en France NRJ en novembre dernier.

Dans la catégorie "Most Rising Artist Social Media", qui récompense l'activité sur les réseaux sociaux, l'artiste du Jura bernois Phanee de Pool s'est inclinée face à la rappeuse grisonne Gigi. Et Shuttle, le projet du producteur et musicien indie-pop fribourgeois Grégoire Pasquier, n'a pas été retenu dans la catégorie "SRF 3 Best Talent". Le prix est allé à l'Appenzelloise Riana.

Premier prix pour Baschi

Les principales récompenses sont revenues au chanteur bâlois Baschi, qui remporte son premier Swiss Music Award chez les hommes pour sa cinquième nomination, et à la St-Galloise de 20 ans Joya Marleen chez les femmes.

Le prix du meilleur groupe est décerné au groupe bernois Züri West, qui a depuis longtemps acquis un statut culte en Suisse, dans une catégorie où concourait aussi le quatuor valaisan de schwyzerörgeli Genderbüebu. Un autre groupe légendaire bernois, Patent Ochsner, est récompensé pour la meilleure prestation scénique ("Best Live Act") - sa huitième récompense au total.

Les Swiss Music Awards ont également honoré des artistes internationaux. Dans ce domaine, les Rolling Stones ont été désignés meilleur groupe, alors que Miley Cyrus a reçu les prix de l'artiste de l'année et du meilleur tube pour "Flowers".

Avec Keystone-ATS

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Nemo, l'artiste suisse qui défie les codes à l'Eurovision (VIDEO)

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KEYSTONE/Peter Schneider

Les fans de musique de toute l'Europe s'apprêtent à se donner rendez-vous pour l'Eurovision. Chez les parieurs, un nom porteur d'un message universel se détache. Il s'agit de Nemo, l'artiste suisse non-binaire qui, avec son titre "The Code", s'apprête à représenter la Suisse. J'ai eu le privilège de m'entretenir avec Nemo, ainsi qu'avec Jean-Marc Richard, figure emblématique du concours, afin de discuter de cette chanson, de son impact et des enjeux de ce concours pas comme les autres.

 

« Non, on ne se lasse pas, parce que c'est chaque année différent », commence Jean-Marc Richard, vétéran de 33 Eurovisions. « Et surtout, ce qui est intéressant, c'est que chaque année, la chanson suisse amène quelque chose de nouveau. »

Nemo, originaire de Bienne et résidant en Allemagne, nous offre avec "The Code" une œuvre éclectique et dynamique, mêlant divers styles musicaux. « C'était une de ces situations où je sens qu'il y a deux types de musique à faire, et on ne peut pas vraiment décider dans quel état on va tomber », explique Nemo. « Il y a ce moment quand vous écrivez et que vous pensez à chaque phrase, et puis il y a ce stade où tout se passe en vous, et vous ne pensez même pas à ce que vous créez à ce moment-là, vous le faites, et vous vous demandez après comment c'est venu. »

L'artiste décrit le processus créatif spontané derrière "The Code", né lors d'un camp de la Société Suisse des Auteurs. « C'était ma première fois au camp de la SUISA, et j'ai pensé que j'étais invité là-bas comme auteur... et puis j'ai compris « Ah, ok, donc nous écrivons pour moi? C'est parti ! » Et c'était tellement une bonne expérience que le lendemain, je me suis dit immédiatement « Ok, je vais chanter pour moi tellement c'est amusant! » Et c'est là que the code est arrivé... »

L'Eurovision, au-delà d'être un événement musical, est souvent perçu à travers le prisme de la géopolitique. Jean-Marc Richard souligne l'importance des dynamiques politiques, mais aussi la capacité du concours à transcender ces considérations. « Je pense que c'est une des particularités de l'Eurovision, mais ce qui est intéressant cette année, c'est qu'il y a une telle diversité dans les chansons que finalement, au-delà de cette problématique de géopolitique, je crois qu'on arrivera à se mettre ensemble pour faire un vrai concours avec quelque chose qui nous rapproche les uns des autres. »

Nemo, aborde le concours avec une perspective personnelle, axée sur l'authenticité, sans laisser la politique s'immiscer. « L'unique chose que je peux faire, c'est écrire quelque chose qui est vrai pour moi-même et auquel je me sens profondément connecté. »

 

L'artiste non-binaire parle également de son voyage personnel vers la découverte de soi. « C'était un long processus pour moi... Et c'est un voyage en cours et un beau voyage pour moi parce que cet espace vient avec beaucoup de liberté et beaucoup de joie, beaucoup de sentiment de vraiment confortable dans mon corps pour la première fois. »

Quant à la performance à venir à l'Eurovision, Nemo reste discret sur les détails, mais promet une scénographie à la hauteur de la diversité de sa chanson. « Nous travaillons sur un design différent en ce moment, avec deux designers magnifiques de la Suède qui travaillent sur le costume de scène. Et ça va être... Je l'aime déjà, mais je ne peux pas vraiment dire beaucoup sur ça encore. »

Avec "The Code", Nemo incarne non seulement la diversité musicale, mais aussi un message de tolérance et d'acceptation de soi qui résonne puissamment dans le cœur de l'Eurovision. Un message qui, à n'en pas douter, trouvera un écho auprès des spectateurs du monde entier.

Avec IA

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International

Kendji Girac serait "tiré d'affaire", selon son manager

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Le chanteur francais Kendji Girac, samedi 25 mars 2023 au CERM de Martigny (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Le chanteur français Kendji Girac, blessé par balle lundi dans des circonstances encore floues, "va bien" et est "tiré d'affaire", a déclaré mardi son manager, ce qui doit permettre aux enquêteurs de l'entendre au "plus tôt" selon une source proche du dossier.

Hakim Nassouh, manager du lauréat de l'émission The Voice en 2014, a expliqué à l'AFP avoir pu échanger au téléphone avec l'artiste de 27 ans, toujours hospitalisé mardi. "Il m'a parlé. Il est tiré d'affaire. Il va bien", a-t-il déclaré.

Le chanteur de 27 ans, qui a fait rayonner l'identité de la communauté gitane dont il est issu, interprète de "Color Gitano" et "Andalouse", a été opéré près de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France.

Il y avait été transporté lundi "dans un état grave, bien que conscient".

Alors que l'enquête a été ouverte du chef de "tentative d'homicide volontaire", le chanteur a ensuite évoqué un tir "accidentel, qu'il aurait lui-même provoqué en manipulant un pistolet automatique de calibre 11, acheté peu auparavant", selon le parquet.

Avec Keystone-ATS

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