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Perspectives moroses pour l'industrie suisse (indice PMI)

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Dans l'ensemble, cet indicateur "livre un tableau sombre pour le secteur manufacturier et ne laisse guère d'espoir d'une rapide amélioration de la situation". (KEYSTONE/Christian Beutler) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le moral est resté à la peine en novembre dans l'industrie manufacturière helvétique, alors que le secteur des services continue lui d'entrevoir une évolution favorable.

Dans l'industrie, l'indice des directeurs d'achat (PMI) a rebondi à 42,1 points en novembre, contre 40,6 points en octobre 2023, mais reste au-dessous du seuil de croissance (50) pour le onzième mois consécutif, a indiqué vendredi UBS dans son relevé mensuel préparé en collaboration avec procure.ch.

Dans le domaine des services, le PMI a grimpé à 53,6 points, soit 1,5 point de plus qu'en octobre. Il s'établit à son plus haut niveau depuis mars 2023 et pour la quatrième fois consécutive au-dessus du seuil de croissance.

Les économistes interrogés par AWP ont visé juste pour l'industrie, anticipant un PMI entre 41,0 et 43,0 points. En revanche, pour les services, ils tablaient entre 50,0 et 51,0 points.

L'emploi au plus bas dans l'industrie

Dans le premier secteur, la production manufacturière s'est à nouveau contractée, mais à un rythme plus lent qu'en octobre. La composante "carnet de commandes" est restée en-dessous du seuil de croissance, mais s'est légèrement améliorée. "La faiblesse du secteur manufacturier s'est propagée au marché du travail, comme le reflète le recul de la composante de l'emploi à 46,0 points, son plus bas niveau depuis octobre 2020 et la deuxième valeur consécutive en-dessous du seuil de croissance", souligne le document.

Les délais de livraison ont continué de se raccourcir, reflétant aussi bien la faiblesse de la demande que la normalisation des chaînes d'approvisionnement. Les entreprises suisses ont continué à jouer la carte de la prudence, réduisant pour le treizième mois consécutif le volume de leurs achats.

Dans l'ensemble, cet indicateur "livre un tableau sombre pour le secteur manufacturier et ne laisse guère d'espoir d'une rapide amélioration de la situation".

A l'inverse, "la situation dans le secteur des services est meilleure". "Les composantes 'activité commerciale', 'nouvelles commandes' et 'carnet de commandes' s'établissant toutes au-dessus du seuil de croissance en novembre, les perspectives du secteur des services sont favorables".

Les entreprises du secteur restent toutefois prudentes en ce qui concerne les nouvelles embauches.

Les pressions inflationnistes étaient modérées en novembre et les composantes des prix d'achat et de vente s'établissent au-dessus du seuil de croissance. L'indice, qui est plus fortement axé sur la consommation privée, "témoigne de la résilience de l'économie domestique".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

L'or dépasse 4500 dollars l'once pour la première fois

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Le prix de l'or a grimpé de plus de 70% depuis le début 2025. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

L'or a atteint un nouveau record mercredi en dépassant 4500 dollars l'once pour la première fois. Le marché est propulsé par le risque géopolitique entre les Etats-Unis et le Venezuela et des perspectives de baisses de taux de la banque centrale américaine.

Le métal jaune, valeur refuge par excellence, a grimpé jusqu'à 4519,78 dollars les 31,1 grammes, son prix ayant bondi de plus de 70% depuis le début de l'année 2025.

Cette nouvelle hausse s'inscrit dans une appréciation plus générale des cours des métaux: l'argent et le cuivre ont aussi touché de nouveaux sommets mardi, tandis que le platine enregistrait son plus haut depuis mai 2008.

Ces mouvements d'ampleur s'expliquent en partie par l'aggravation des risques géopolitiques entre Washington et Caracas, le président américain Donald Trump ayant affirmé lundi qu'il serait "sage" pour son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, de quitter le pouvoir.

En parallèle, les investisseurs anticipent de nouvelles baisses de taux d'intérêt par la Réserve fédérale américaine (Fed) en 2026, après des données récentes traduisant un affaiblissement du marché du travail américain et un ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Les métaux se hissent à des sommets

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Les tensions géopolitiques entre les Etats-Unis et le Venezuela ont fait flamber les prix des métaux (archives) (© KEYSTONE/VALCAMBI SA/STR)

L'or et l'argent se sont envolés à de nouveaux sommets mardi, poussés notamment par les tensions géopolitiques entre Washington et Caracas.

Après avoir ciblé plusieurs navires, soupçonnés de transporter du pétrole vénézuélien soumis à des sanctions, Donald Trump a affirmé lundi qu'il serait "sage" pour le président vénézuélien Nicolas Maduro de partir, renforçant la pression sur Caracas.

L'or, valeur refuge, a grimpé à un nouveau record, à 4497,74 dollars l'once (31,1 g). C'est aussi le cas de l'argent, à la fois métal précieux et industriel, qui s'est hissé à 69,9929 dollars l'once.

Le cuivre, qui sert à construire des panneaux solaires, des éoliennes, des batteries pour véhicules électriques ou encore des centres de données cruciaux pour l'intelligence artificielle, a lui aussi atteint un prix inédit, montant lundi à 11'996 dollars la tonne.

"Sur le plan industriel, l'argent et surtout le cuivre bénéficient d'un soutien structurel lié à la transition énergétique, à l'électrification et aux besoins colossaux des infrastructures numériques et de l'IA", relève John Plassard, analyste de Cité Gestion Private Bank.

Utilisés dans la fabrication de catalyseurs automobiles, le platine a pour sa part touché mardi un plus haut depuis mai 2008, à 2195,71 dollars l'once, et le palladium a atteint un sommet depuis décembre 2022, à 1849,58 dollars l'once.

"L'anticipation de baisses de taux aux États-Unis en 2026" soutient aussi les métaux précieux, rapporte M. Plassard.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Liban: le premier ministre annonce un projet de loi bancaire

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Le premier ministre libanais Nawaf Salam a annoncé vendredi un nouveau projet de loi bancaire qui doit sortir le Liban de la crise. (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Le premier ministre libanais a annoncé vendredi soir un projet de loi très attendu et réclamé par la communauté internationale. Le texte répartit les pertes financières entre l'Etat, les banques et les épargnants ruinés par l'effondrement économique de 2019.

"Ce projet de loi constitue une feuille de route pour sortir de la crise", a déclaré Nawaf Salam dans une déclaration aux Libanais diffusée par les chaînes de télévision.

Le projet de loi, l'une des réformes exigées par la communauté internationale afin de débloquer des fonds pour le Liban, doit être examiné à partir de lundi par le gouvernement réformateur, avant d'être soumis au Parlement.

Le projet répartit les pertes entre l'Etat, la Banque du Liban (BdL), les banques commerciales et les épargnants, dont le nombre était estimé à près d'un million avant l'effondrement économique sans précédent de 2019.

Ces derniers, qui n'avaient plus accès à leur compte, pourront récupérer leur argent dans la limite de 100'000 dollars (environ 79'200 francs suisses) sur une période s'étalant sur quatre ans. M. Salam a souligné que 85% des déposants avaient des comptes inférieurs à 100'000 dollars.

Les grosses fortunes verront le reste de leur argent compensé par des titres adossés à des actifs. "Beaucoup d'entre vous écoutent aujourd'hui, le coeur rempli de colère contre un Etat qui vous a laissés seuls", a reconnu le Premier ministre. "Ce projet de loi n'est peut-être pas parfait, mais c'est une étape réaliste et équitable sur la voie de la restauration des droits, de l'arrêt de l'effondrement", a-t-il ajouté.

Restaurer le secteur

Le Fonds monétaire international (FMI), qui a suivi de près l'élaboration du texte, avait insisté sur la nécessité de "restaurer la viabilité du secteur bancaire et protéger les déposants dans la mesure du possible".

L'Association des banques libanaises (ABL) avait critiqué lundi le projet, estimant qu'il contenait "de graves lacunes" et accablait les banques commerciales.

Selon les estimations du gouvernement, les pertes résultant de la crise financière se sont élevées à environ 70 milliards de dollars, un chiffre qui devrait avoir augmenté au cours des six années pendant lesquelles la crise est restée sans solution.

Banques "en colère"

"Les banques sont en colère parce que la loi ouvre la possibilité qu'elles partagent une partie des pertes", explique l'analyste Sami Zgheib, selon lequel elles auraient préféré que l'Etat assume la responsabilité de ce gouffre financier.

Le texte prévoit une recapitalisation des banques défaillantes.

La dette de l'Etat envers la Bdl sera transformée en obligations.

M. Salam a expliqué que la loi visait également à "redresser le secteur bancaire" qui s'est effondré, laissant libre cours à une économie parallèle basée sur les transactions en liquide qui favorisent les trafics. Depuis leur entrée en fonction il y a près d'un an, le président Joseph Aoun et le Premier ministre se sont engagés à mettre en oeuvre ces réformes et à adopter la législation nécessaire.

En avril, le Parlement avait voté une loi réformant le secret bancaire, la législation précédente étant accusée d'avoir permis une fuite de capitaux lors du déclenchement de la crise. Le projet de loi prévoit que les responsables et grands actionnaires des banques ayant transféré à l'étranger d'importants capitaux à partir de 2019 alors que le reste des Libanais n'avaient pas accès à leurs comptes, doivent restituer ces capitaux dans un délai de trois mois, faute de quoi ils seront soumis à des amendes.

Après son approbation par le gouvernement, la loi pourrait être bloquée au Parlement. "De nombreux députés sont directement exposés en tant que grands déposants ou actionnaires de banques, politiquement alliés aux propriétaires de banques, et peu enclins à adopter une loi qui fâcherait soit les banques, soit les déposants", explique l'analyste.

Au cours des dernières années, des responsables politiques et des députés ont à plusieurs reprises entravé les réformes exigées par la communauté internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

La Poste doit continuer de distribuer les zones isolées

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La Poste doit continuer de distribuer toutes les zones de Suisse, même les plus isolées (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Poste doit continuer de distribuer le courrier dans les zones isolées. Le Conseil fédéral est revenu vendredi sur sa réforme qui prévoyait de supprimer le service aux habitations isolées afin de financer le service universel.

"Le Conseil fédéral renonce à revenir sur la notion de zone. La Poste devra donc continuer à distribuer les envois dans toutes les maisons habitées à l'année", indique-t-il dans un communiqué.

Le gouvernement prévoyait, dans une révision de l'ordonnance sur la Poste, de supprimer l'obligation de distribuer dans les habitations isolées, même occupées à l'année. Il avait fixé un minimum de cinq maisons habitées à l'année sur une surface d'un hectare pour que le courrier soit distribué.

La mesure de cette révision, qui doit permettre au géant jaune d'économiser jusqu'à 45 millions de francs par année à partir de 2026, avait suscité de vives réactions en particulier dans les zones périphériques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Ukraine: 90 milliards d'euros débloqués

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Le président du Conseil européen Antonio Costa a annoncé la nouvelle au terme de longues heures de négociations qui se sont tenues à huis clos. (© KEYSTONE/AP/Geert Vanden Wijngaert)

Les Européens ont décidé vendredi de financer l'effort de guerre de l'Ukraine pendant au moins deux ans, via un emprunt en commun de 90 milliards d'euros (83,9 milliards de francs), et sans recours aux avoirs russes faute d'accord sur cette solution inédite.

Les dirigeants des 27 Etats membres devaient coûte que coûte trouver une solution durable pour Kiev qui risquait d'être à court d'argent dès le premier trimestre 2026. Ils s'étaient engagés à assurer l'essentiel du soutien financier et militaire après la fermeture du robinet américain décidée par Donald Trump.

"C'est un message décisif pour mettre fin à la guerre, car (Vladimir) Poutine ne fera des concessions que lorsqu'il comprendra que sa guerre ne lui rapportera rien", a assuré le chancelier allemand Friedrich Merz à l'issue de cet accord arraché au milieu de la nuit à Bruxelles.

Le dirigeant allemand soutenait pourtant depuis des mois une utilisation des avoirs gelés russes en Europe pour financer ce prêt. Il a quitté Bruxelles sans avoir eu gain de cause, et contraint par ailleurs d'accepter un report de la signature d'un accord de libre-échange avec les pays sud-américains du Mercosur, obtenu par la France et l'Italie.

Faute d'accord sur ce recours aux avoirs de la banque centrale russe, totalement inédit et à haut risque, les 27 se sont ralliés à un emprunt commun.

"Nous nous sommes engagés, nous avons tenu promesse", s'est félicité devant la presse le président du Conseil européen Antonio Costa, qui a mené les travaux de ce sommet européen.

"Garantir 90 milliards d'euros à un autre pays pour les deux prochaines années, je ne crois pas que cela se soit jamais vu dans notre histoire", a jugé la Première ministre danoise Mette Frederiksen, dont le pays assure la présidence du Conseil de l'UE jusqu'à la fin de l'année.

Parler à Poutine ?

Maintenant, "il va redevenir utile de parler à Vladimir Poutine", a de son côté jugé le président français Emmanuel Macron.

Les besoins de financement de Kiev ont été estimés à 137 milliards d'euros, l'UE s'engageant à prendre en charge les deux tiers, soit 90 milliards d'euros. Le reste devant être assuré par les autres alliés de l'Ukraine, comme la Norvège ou le Canada.

Les 27 vont accorder à Kiev un prêt à taux zéro, financé par le budget de l'Union européenne, que l'Ukraine n'aura à rembourser que si la Russie lui paie des réparations, a précisé devant la presse la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

"Après de longues discussions", il est clair que le recours aux avoirs russes "nécessite davantage de travail", avait reconnu dans la nuit de jeudi à vendredi un responsable européen, sous couvert d'anonymat.

Un accord butait depuis des semaines sur la vive réticence de la Belgique, où se trouve l'essentiel de ces avoirs gelés, soit quelque 210 milliards d'euros. L'idée était d'y recourir pour financer un "prêt de réparation" de 90 milliards en faveur de l'Ukraine.

Des heures de tractations, entre diplomates puis au niveau des dirigeants européens, réunis jeudi soir en conclave, n'ont pas permis de dégager un compromis.

"Tout le monde est soulagé"

Le Premier ministre belge Bart De Wever avait dès octobre exigé de ses partenaires des garanties quasi illimitées pour parer le risque d'un remboursement anticipé ou de représailles russes. Et si les autres pays de l'UE se sont dit prêts à être solidaires, pas question néanmoins pour eux de signer un chèque en blanc à la Belgique.

"Les jeux sont faits, tout le monde est soulagé", a déclaré le chef du gouvernement belge, tout sourire, à l'issue de ce sommet à haut-risque.

L'accord sur l'emprunt a été trouvé à 27 mais l'opération ne se fera qu'à 24, la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque - trois pays réticents à soutenir financièrement l'Ukraine - en étant exemptés.

"La décision doit être prise d'ici la fin de cette année", avait rappelé le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse à Bruxelles, où il s'est déplacé pour mieux marteler son message.

Il n'a été que partiellement entendu, après avoir plaidé sans relâche pour faire payer la Russie. L'Ukraine reste toutefois assurée d'avoir les fonds nécessaires alors que les combats continuent en dépit d'intenses négociations en cours.

Le président américain s'est à nouveau impatienté jeudi, invitant l'Ukraine à "bouger rapidement", avant que la Russie ne "change d'avis".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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